Je remets tous mes choix de vie en question

Bonjour Claude,

Votre message exprime une remise en question profonde, qui s’apparente à une véritable crise identitaire, fréquente à l’entrée dans l’âge adulte, surtout après un parcours académique exigeant et linéaire. Vous décrivez un sentiment d’avoir « subi » vos choix, d’être arrivé au bout d’une voie sans désir réel d’enseigner, avec l’angoisse de l’avenir et la peur d’avoir perdu du temps.

Votre diagnostic de TDAH et l’arrêt de la ritaline, qui vous angoissait, éclairent en partie vos difficultés de motivation et de concentration. Le TDAH peut rendre plus difficile la gestion du temps, l’engagement dans un projet long comme une thèse, et accentuer la sensation de blocage lorsque la pression monte.

Votre état actuel – prostration, dissociation, absence de motivation – sont des signes de mal-être psychique, probablement liés à l’angoisse face à l’avenir et à la perte de repères. Ce sentiment est renforcé par la découverte d’une forme d’injustice financière dans votre couple, qui vient raviver un sentiment de décalage ou de « malchance » par rapport à d’autres.

Les doutes sur la voie professionnelle, le désir de stabilité et de sécurité financière, et la peur de l’instabilité universitaire sont tout à fait légitimes. Beaucoup de jeunes chercheurs traversent cette désillusion face à la réalité du métier d’enseignant-chercheur et à la précarité du milieu universitaire.

Dans ce contexte, il serait précieux de vous accorder un temps d’accompagnement psychologique pour clarifier vos désirs, mieux comprendre vos blocages, et envisager des choix de vie plus adaptés à ce que vous ressentez aujourd’hui. Ce travail peut vous aider à sortir de la culpabilité, à retrouver du sens, et à envisager l’avenir avec plus de liberté.

Votre mal-être n’est pas un échec, mais le signe que vous êtes à un tournant important de votre vie. Il est possible de réinventer votre parcours, même si cela prend du temps.

Damien Rabatel
Thérapeute Analytique de Couple - Individuel - Familial

Bonjour Claude,

Ce que vous décrivez avec une grande lucidité touche à un moment de bascule dans la vie d'adulte : celui où les choix ne peuvent plus être différés, où le confort relatif des études s'efface devant la nécessité de construire une stabilité matérielle, professionnelle et existentielle.

Vous avez avancé longtemps dans une voie brillante, voire prestigieuse, sans forcément la choisir pleinement. Aujourdh'ui le doute, la fatigue, le manque d'envie, la dissociation peuvent être autant de signes d'une forme d'épuisement intérieur ou d'un désalignement profond entre ce que vous avez fait jusque là et ce à quoi vous aspirez aujourd'hui. C'est douloureux mais c'est aussi très humain. Vous n'êtes pas le seul à traverser ce type de crise à l'approche de la trentaine.

Votre message dit aussi quelque chose de fort sur la prise de conscience de votre condition sociale passée, de l'écart avec d'autres trajectoires et de la difficulté à trouver sa juste place. Cela peut générer de la colère, du chagrin, une impression d'injustice. Ce sont des ressentis légitimes qu'il est important de pouvoir accueillir sans jugement.

Ce qui émerge entre les lignes, c'est une quête : celle du sens, de stabilité, de reconnaissance. Vous exprimez que vous ne savez pas quoi faire, que vous avez l'impression d'avoir tout raté. Je crois, au contraire, que vous êtes en train de vous réveiller. Et c'est souvent de ce réveil douloureux que naissent les chemins les plus justes, les plus alignés avec soi.

Il serait intéressant de ne pas rester seul avec tout cela. Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à démêler ce qui relève de la fatigue passagère, d'une déception ou d'un besoin plus profond de réinventer sa vie. Pour retrouver du mouvement et de la clarté.

Je vous souhaite de pouvoir vous offrir cet espace. Vous avez déjà fait un pas important en écrivant ici.

Bien à vous
Floriane Descotes
Psychothérapie Gestalt & Accompagnement en transitions de vie

Bonjour,

Il y a dans votre message un cri silencieux que beaucoup ressentent mais n’osent pas toujours formuler : celui d’avoir suivi une voie « légitime », valorisée, exigeante, mais sans l’avoir vraiment choisie… et de se réveiller un peu tard, là où les obligations concrètes (travailler, gagner sa vie) ne laissent plus de place au flou.

Vous n’avez pas « rien fait » pendant ces années. Vous avez cherché, essayé, résisté, résisté parfois en silence. La passion du cirque, le besoin de mouvement, le TDAH diagnostiqué, l’arrêt de la Ritaline, les dissociations actuelles… Ce ne sont pas des détails, ce sont les signaux d’un corps et d’un esprit qui se débattent pour garder un sens dans un monde où les rails ont souvent été posés avant que vous puissiez dire où vous vouliez aller.

Vous parlez d’un « réveil », et c’est exactement ça. Un moment où, parce que l’étau se resserre (finances, avenir, choix concrets), la question « qu’est-ce que je veux ? » devient brutale, alors qu’elle aurait peut-être eu besoin d’un peu plus de tendresse pour émerger. Ce n’est pas un échec, c’est un changement d’état. Vous passez du flottement au questionnement. Et c’est douloureux, oui, mais aussi très vivant.

Ce qui vous bouleverse aujourd’hui, ce n’est pas seulement le doute professionnel. C’est aussi le choc de découvrir que d’autres ont des trajectoires « facilitées », des filets, des leviers invisibles – pendant que vous vous sentez au bord du vide. Ce n’est pas de la jalousie, c’est une douleur légitime : celle d’avoir porté seul ce que d’autres ont reçu sans même y penser.

Vous vous sentez bloqué parce que vous avez l’impression de devoir faire un choix « maintenant », « tout de suite », et que rien ne vous attire vraiment. Mais parfois, il faut juste du temps pour que l’envie revienne – et elle ne revient pas forcément sous la forme d’un métier, mais d’un mouvement. D’un micro-choix. D’un petit pas.

Ce que vous vivez, ce n’est pas une crise d’orientation, c’est une crise existentielle, à un moment charnière : celui où l’on cesse de subir ce que l’on croyait être des évidences.

Je vous propose une image pour finir : vous avez traversé une forêt en suivant un sentier bien tracé, mais en gardant souvent les yeux au sol, concentré sur les exigences du chemin. Aujourd’hui, vous levez la tête, et vous vous apercevez que vous êtes dans une clairière. Le sentier s’estompe. Il y a plusieurs directions. Rien n’est balisé. Et c’est effrayant… mais aussi profondément libérateur. Parce que cette fois, c’est vous qui pouvez choisir la direction – même si ce n’est qu’un pas pour commencer.

Prenez soin de vous.

Éric

Bonjour Claude,

Quand vous dites que vous avez choisi la voie littéraire, c'est donc un choix de votre part à la base, et c'est donc ce qui vous anime puisque vous êtes allée au bout de vos études.

Vous dites que vous ne souhaitez pas enseigner, c'est encore un choix très légitime. La voie littéraire ne mène pas qu'à l'enseignement.

Vous pourriez aussi travailler sur ce qu'est la valeur de l'argent pour vous. Quand vous dites que vous voulez gagner beaucoup d'argent, cela vous angoisse alors que définir l'argent dont vous avez besoin pour vous permettra de vous donner les moyens pour y accéder.

Accepter ce qui est pour aller vers le changement serait la 1ère étape pour vous.

Un travail thérapeutique vous permettra d'ouvrir champs des possibles pour vous aider à trouver votre voie en tout sérénité.

Avec tout mon soutien

Ariane Sebban
Praticienne en Gestalt Thérapie
Je consulte en visio et en présentiel à Courbevoie

Bonjour,

Merci pour votre sincérité. Ce que vous vivez est difficile, et il est normal de se sentir perdu face à ces grands questionnements. Votre parcours est impressionnant, mais il semble que vous soyez à un tournant où vous avez besoin d’aide pour y voir plus clair, pour retrouver du sens et de la motivation.

Vous n’êtes pas seul dans cette situation, et il existe des façons d’avancer sans tout bouleverser d’un coup. Parfois, en parlant simplement, en étant écouté sans jugement, on peut commencer à démêler ce qui bloque et à envisager des pistes adaptées à vous.

Vous méritez d’être entendu et soutenu
Bien Cordialement,
Rim Bouassaba

Bonjour Claude,

Vous semblez déprimé d’avoir ouvert les yeux sur les réalités de la vie, qui sont difficilement acceptables pour beaucoup de jeunes n’ayant pas pris le temps de réfléchir aux obligations que l’âge adulte leur impose et aux choix à faire à chaque étape.

De plus… vous êtes face à la responsabilité de gagner votre vie, après avoir fait de longues études.

C’est douloureux pour vous de vous « réveiller »… mais il était temps, et ce n’est jamais trop tard.
Peut être d’ailleurs que votre déprime vous fait voir en noir ce qui au fond ne l’est pas : votre choix d’études répondait à un intérêt net pour les lettres, et vous avez suivi une passion.
Enseigner est une noble mission : pensez à tous les profs qui ont marqué votre vie…

Et puis vous pouvez aussi prendre le temps d’une réflexion approfondie sur vos capacités et vous réorienter en prenant en compte vos acquis actuels.

Vouloir « gagner beaucoup d’argent@ est un désir compréhensible mais aussi un peu infantile.
Le travail d’enseignant a aussi beaucoup d’avantages…, ne les oubliez pas.

Vous avez probablement besoin de vous faire accompagner par un-e thérapeute pour mener une réflexion globale sur tout ce qui vous interroge en ce moment, et être aidé à assumer les responsabilités de votre vie en acceptant un certain degré de frustration inhérent.

Je vous souhaite de trouver et d’assumer des choix de vie pertinents.
sp

Bonjour Claude,

Bienvenue dans le monde adulte. Jusqu’à présent, vous n’aviez pas vraiment quitté les moments d’insouciances liés à l’enfance en restant le plus possible dans les études. Vous vous rendez compte aujourd’hui que ce jusqu’au-boutisme vous a conduit dans une voie qui ne vous semble pas celle que vous souhaitez.
Savez-vous qu’un métier qui gagne bien, comme vous l’indiquez, demande généralement une très grande implication personnelle pour y arriver ? Vous en pensez-vous capable ? Si c’est le cas, alors rien n’est perdu, en effet, il est toujours possible de se réorienter à n’importe quel stade de la vie, cependant, pour cela, il faut souvent avoir un travail alimentaire en attendant d’accéder à la voie désirée.
Votre problème aujourd’hui, c’est que vous jalousez votre partenaire pour son confort financier, mais cela ne vous aidera en rien de penser ainsi.
Il est bien plus gratifiant de réussir par ses propres moyens plutôt que d’hériter d’un confort transmit par héritage.
Ne pensez pas que tout est perdu, ressaisissez vous, essayez de vous projeter par rapport à ce que vous aimez, ce qui vous porte et voyez en quoi cela peut correspondre à un travail qui vous animera plutôt que vous rebuter.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,

Il faudrait pouvoir creuser en échangeant avec vous. On a l'impression que ce n'est pas tant le travail qui vous fait peur ou vous ennuie a priori que le fait de ne plus pouvoir étudier. Peut-être avez vous, pour votre équilibre, un vrai besoin d'apprendre en permanence. On trouve cela chez les HPI. Il faudrait creuser pour voir s'il n'y a pas chez vous quelque chose de semblable. Vous donnez l'impression de regretter de devoir travailler alors que si vous étiez mieux doté comme votre partenaire, vous pourriez entièrement vous consacrer aux études.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Claude,

Merci pour votre partage et votre confiance.

Si je résume, vous avez suivi une route jusque-là sans trop vous poser de questions, peut-être pour répondre à des attentes extérieures ou pour ne pas avoir à faire un choix plus engageant. Aujourd’hui, le principe de réalité vous rattrape : il va falloir travailler, subvenir à vos besoins, et cela vous confronte à votre propre responsabilité.

Ce que vous vivez est inconfortable, mais c'ets aussi absolument nécessaire car vous êtes en train d’apprendre à vous connaître. Cela ne signifie pas que vous deviez répondre dès maintenant et définitivement à la question de votre orientation. Il me semble que vous êtes beaucoup dans votre tête, ce qui est très fréquent après des années d’études intellectuelles. L’intellectualisation est un système de défense face à des émotions qu’on préfère éviter mais qui, en réalité, sont notre boussole intérieure.

Votre envie de vous tourner vers les arts du cirque, quelque chose de plus corporel, plus incarné, témoigne sans doute d’un besoin de cohérence entre vos élans profonds et ce que le monde semble attendre de vous. Tant que vous resterez coupé de vos émotions, vous risquez de ressentir ce même décalage, qui se manifeste aujourd’hui par la dissociation, l’angoisse, la démotivation.

L’idée que vous vous seriez « trompé de voie » n’est ni juste ni aidante. Elle vous enferme dans un jugement rétrospectif alors qu’en réalité, vous avez fait des choix cohérents avec ce que vous étiez à ce moment-là. Aujourd’hui, vous avez simplement besoin de faire des mises à jour, comme nous le faisons tous, à différents moments de notre vie.

Vous avez probablement besoin de renforcer votre estime de vous-même, c’est-à-dire apprendre à vous connaître, à accueillir vos émotions pour leur donner du sens et vous relier peu à peu à vos aspirations profondes. Cela suppose aussi d’être plus doux avec vous-même, d’abaisser votre niveau d’exigence, de vous accorder le droit au doute et à l’erreur.

Votre confiance en vous mérite également d’être consolidée, pour dépasser les peurs qui vous paralysent à l’idée d’entrer dans la vie active. Il est tout à fait naturel d’avoir peur de se tromper, de ne pas être à la hauteur. Mais ces peurs, quand elles deviennent un frein, méritent d’être regardées en face pour savoir quelles forces et quelles ressources vous pourrez mobiliser pour continuer à avancer.

Un accompagnement court mais structuré pourrait vraiment vous aider à franchir ce cap avec plus de sérénité. Je vous offre volontiers une séance bilan d'une heure en visio, sans engagement. Ce pourrait être un premier pas pour déposer tout cela dans un cadre bienveillant et commencer à envisager la suite avec plus de clarté… Et peut-être un peu plsu de joie aussi.

Faites-moi signe si cela vous intéresse, je serais heureux de vous rencontrer.

Belle journée et au plaisir de vous lire,

Boris Amiot

Bonjour Claude

Votre message me touche beaucoup et je comprends que vous êtes à une étape importante de votre vie danslaquelle vous avez à faire des choix pour vous. Je peux ressentir que l'idée de trouver une source de revenus pour stabiliser votre situation financière vous angoisse. Tout cela semble fragiliser votre confiance en vous et en ce que vous avez fait jusque là.
Vous ressentez également de l'injustice face à la situation confortable de certaines personnes. Finalement, vous vous sentez bloqué dans cette situation où vous devez répondre à une certaine urgence financière et en même temps vous ne voulez pas vous lancer dans quelque chose qui ne vous plait pas.
Aujourd'hui, vous écrivez sur ce forum pour demander de l'aide. C'est une action très courageuse pour faire face à votre situation. En effet, vous faire accompagner dans cette période peut vous aider à dépasser ce qui vous empêche d'avancer vers ce que vous voulez réellement. Vous n'êtes pas seul face à cela et vous faire guider par un professionnel vous apportera de la clarté sur votre situation et surtout vous découvrirez, à travers une meilleure connaissance de vous, tout le potentiel qui dort en vous et dont vous n'avez pas encore conscience.
Je suis à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour,
Merci pour votre message. Vous traversez une période de remise en question profonde, avec une grande charge émotionnelle, et c’est tout à fait légitime dans ce moment charnière de votre vie.

Je peux vous accompagner en thérapie comportementale et cognitive de 3e vague (TCC), en travaillant notamment sur l’acceptation, les valeurs et la pleine conscience. Un accompagnement par EMDR pourrait aussi être envisagé si certaines blessures ou croyances limitantes liées au passé vous freinent aujourd’hui.

Je suis à votre disposition si vous souhaitez entamer ce travail ensemble.

Bien cordialement.