Je souhaiterais retirer mes filles de l'hôpital de jour

Bonjour Sandy

S'il en est convaincu il a la possibilité de faire un signalement, à l'ARS ou au procureur de la république. Mais il ne peut pas décider seul du maintien des enfants en HDJ. Seule une décision de justice peut le lui permettre.
Si votre conviction est que vos enfants seront mieux avec vous alors vous faites bien de les faire effectivement accompagnées par d'autres psychiatres. Il serait préférable que chaque enfant ait son propre psychiatre. Il faudrait aussi que les psychiatres demandent à l'HDj les suivis d'hospitalisation. Vous pouvez d'ailleurs les demander vous même par écrit. Vous pouvez peut-être procéder en deux temps : mettre en place le suivi par des psychiatres libéraux tout en laissant vos enfants à l'HDJ puis dans un deuxième temps les retirer après avoir demandé leur avis aux psychiatres de ville.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement.

Bon courage à vous

Michel le BAUT

Chère Sandy,

Je suis abasourdie par la peur que vous éprouvez envers ce médecin psychiatre. Vous êtes en posture de soumission et dans un état d'emprise.
Un thérapeute est là pour mettre en confiance et ne pas faire courber l'échine ,pour reprendre votre expression.

Vos filles sont en hôpital de jour mais vous ne donnez pas la cause, ou succinctement.
Il n'est pas obligatoire qu'elles soient suivies en structure de ce type si vous vous engagez à les faire prendre en charge par des professionnels du milieu libéral adéquates.
Seul un placement en hôpital de jour sur demande de soins par une décision de justice par exemple vous oblige à vous incliner et mais dans votre message, a priori ce n'est pas le cas.
Comment un psychiatre peut il porter plainte contre vous , surtout si il y a engagement écrit d'un homologue dans le milieu libéral avec cette personne psychiatre devant aider une de vos filles ?

Je vous invite à échanger en téléconsultation pour éclairer votre situation et ne pas vivre dans le peur et le doute.

Je reste à votre disposition en toute bienveillance et avec empathie.

Bien chaleureusement.

Bénédicte ESCARON
Praticienne en psychothérapie
Psychanalyste
Sophrologue
Thérapeute d'aide à la parentalité

Bonjour,
Vous avez déjà reçu une réponse éclairante sur vos droits. Je vous confirmerai donc simplement que sauf décision de justice, personne ne peut vous priver de l'autorité parentale. Vous avez donc parfaitement le droit de choisir autre chose pour vos enfants.
Vous semblez sous l'emprise de ce psychiatre, vous lui donnez un pouvoir qu'il n'a pas. Vos filles trouveront avantage à être accompagnées mais je vous encourage vous aussi à consulter pour trouver le soutien dont vous avez besoin pour vous affirmer face à ce que vous considérez comme une "figure d'autorité". Cette difficulté vient de la façon dont vous vous êtes construite, en lien avec le vécu de vote enfance.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour Madame,

Qu'est-ce qui motive qu'à 8 ans chacune, on vous recommande de faire suivre vos filles ? Si vos filles nécessitent une prise en charge spécifique, vous avez besoin d'être accompagnée sans obligation : ce sont des recommandations de soin et de parcours. Alors certes, dans les situations où il y a une reconnaissance de handicap, c'est un parcours du combattant pour les parents. Est-ce votre cas ?

Pour votre fille aînée, cela fait 7 ans qu'elle est prise en charge à l'hdj : qu'est-ce qui a motivé sa prise en charge depuis ses 8 ans ? A-t-elle une reconnaissance MDPH ? Y'a-t-il des ESS organisées avec l'école ? Est-elle orientée dans un cursus scolaire spécialisé ? Les interlocuteurs ne se limitent pas à l'hdj.

Pour votre deuxième fille, qui demande à ce qu'elle soit suivie ? Le médecin ? L'école ? La psychologue scolaire ? Vous ? Si vous souhaitez un suivi pour votre deuxième fille, vous avez le choix, heureusement, du suivi que vous souhaitez mettre en place. Si ensuite votre fille a besoin d'un suivi plus spécifique, tout cela peut être discuté avec le/la professionnel(le), l'enseignant(e), le/la psychologue scolaire, pour être orientée plus spécifiquement. Je suis en libéral et j'interviens dans des parcours pluridisciplinaires auprès d'enfants en situation de handicap : les acteurs sont présents et réfléchissent ensemble autour de la situation d'un enfant.

Le psychiatre de votre deuxième fille n'a pas à prouver à l'hdj qu'elle suit votre fille. S'il est amené à vous faire une attestation, ce sera pour une demande auprès d'une instance, par exemple la MDPH. Mais à moins que vous ayez à apporter une preuve quelque part, vous êtes la demandeuse du suivi, en tant que mère : c'est vous l'instance, pas l'hdj. Vous n'avez pas à dire amen et à courber l'échine : vous avez raison de demander à être partie prenante, à participer aux soins.

Le psychiatre de l'hdj peut, certes, faire un signalement ou une information préoccupante s'il estime que vos filles sont en danger. S'il s'agit d'un défaut de soin alors que vous mettez en place une prise en charge de soin, où est le problème ? Quand bien même il le ferait, cela conduirait avant tout à un échange avec les interlocuteurs de la MDS dont vous dépendez, mais en aucun cas cela conduirait, comme ça, à un placement : pour qu'il y ait placement, il faut qu'une enquête statue sur un danger pour les enfants. Ce n'est pas le psychiatre qui en juge.

Je crois que la petite sœur révèle pour vous la répétition du parcours de sa sœur aînée. Et vous ne souhaitez pas le même parcours pour la petite sœur. La petite sœur a droit à une prise en charge spécifique. Je soutiens le positionnement du psychiatre libéral, tant sur la question du diagnostic que sur l'attestation : c'est un positionnement qui vise et pousse à remettre un peu d'ordre dans votre situation. D'autant que vous semblez très seule dans vos décisions (où est le père ?) Dans tous les cas, vous êtes le parent de vos filles, vous avez l'autorité parentale, vous avez à participer aux soins et non les subir. Et c'est là que vous, vous avez besoin d'être accompagnée pour vous positionner, reprendre un peu la main, prendre les décisions que vous estimez adaptées pour vos filles dans le contexte qui est le leur et le vôtre, pour pouvoir assumer vos choix en ayant une certaine clairvoyance sur les dimensions hôpital, MDPH, école, MDS.

Je reste à votre disposition !
Karin Walter.

Bonjour Sandy
Ce psychiatre semble être dans l'abus de pouvoir.
Vous faites bien de ne plus vous laisser manquer de respect et dominer par ce monsieur
Vous aurez une attestation lorsque votre enfant aura eu plusieurs séances avec cette nouvelle psychiatre et que ce sera considéré comme un suivi
Vous avez raison de ne plus vous laisser faire
Bien cordialement Inès Avot

Bonjour Sandy,
Je suis absolument désolée de ce qui vous arrive et je comprends que vous ne sachiez pas quoi faire si vous êtes dans la peur.
Comme vous l'ont conseillé mes collègues, le plus important est d'abord de questionner vos enfants : comment ça se passe là bas pour elles ? Ont-elles confiance en ce médecin, ou d'autres ?
Ensuite, sur la relation thérapeutique avec ce psychiatre, peut-être pouvez-vous demander conseil à cette autre psychiatre que vous vous apprêtez à consulter en libéral ? Le connait-elle, qu'en pense-t-elle ? Quel est son avis sur l'hôpital ? Peut-être que d'ici quelques séances, elle pourra vous faire une attestation de suivi ? Vous pouvez également vous rapprocher d'autres soignant.es / psychologues / psychomot etc. en lesquels vous auriez plus confiance ?

Quoi qu'il en soit, un HDJ porte bien son nom : c'est un hôpital, de JOUR. En aucun cas on ne peut forcer des enfants ou des parents à y venir, encore moins à y rester contre leur gré. L'efficacité de ces espaces tient justement à la bonne volonté et à l'implication des patients et des parents. Si vous n'êtes pas en confiance, ça ne sert à rien.
Enfin, il est important que vous ne soyez pas isolée dans votre suivi : donnez les noms des professionnel.les qui vous entourent aux autres professionnel.les, afin d'avoir une équipe à vos côtés qui peut communiquer ensemble. Il n'est pas normal que ce médecin vous terrifie et qu'il puisse avoir tout pouvoir sur vous. Quelles sont les menaces et les humiliations reçues ? S'il fait ça à d'autres familles, il pourrait être dénoncé à l'ordre des médecins, ou être poursuivi.

Renseignez-vous avec précaution, aussi bien sur lui que sur les modalités d'arrêt de suivi à l'Hôpital et sur vos droits et devoirs envers vos enfants. Le plus important est que vos filles soient en sécurité.

Je vous souhaite bon courage dans votre démarche et espère que vous parviendrez à vous libérez de ce psychiatre inquiétant. Nous restons à votre écoute si vous en ressentez le besoin.
Bien à vous,

Virginie Querné-Bernard
Psychopraticienne DNMS & EFT à Montpellier
Méditation enfants et adultes

Bonjour Sandy

Dans ce que vous décrivez, ce médecin a de toute évidence, une emprise sur vous.
Le mieux est de vous en défaire au plus vite. Il n'a selon moi aucun droit sur vos enfants et cette relation est devenue trop toxique pour vous 3 pour être poursuivie.
La démarche auprés d'orthophoniste et thérapeute me semble plus appropriée.
Je vous invite de votre côté à observer et mettre du sens à cette histoire. Vous dites : "il me menace alors que j'ai toujours courbé l'échine". Vous pensez que l'on vous respectera si vous "dites amen" à tout ce que l'on vous propose. C'est important d'observer que c'est justement l'inverse qui se produit. Plus vous vous rabaisserez devant les autres, plus ils vous rabaisseront.
Si vous prenez votre place, en expliquant ce que vous ressentez, en montrant votre désaccord de façon ajustée, en donnant votre point de vue avec la confiance d'être entendue alors votre entourage vous respectera.
Vous apprendrez ainsi à vos filles à faire de même pour aborder la vie avec intégrité.
Ayez confiance en vous, vous n'avez rien à vous reprocher. Vous faites au mieux pour vos filles et personne n'a le droit de vous manquer de respect.
Je me tiens à votre disposition pour vous accompagner pour travailler votre estime de vous ou pour un échange téléphonique si vous le souhaitez.

Prenez soin de vous
Hélène Chambris
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne, dans la Nature ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour Sandy
Diffuse de se prononcer avec si peu d’éléments, de contexte… mais je ne pense pas qu’un CMP puisse porter plainte contre vous si vous avez mis en place les soins en libéral. Demandez des attestations de suivis aux nouveaux praticiens et remettez les au CMP.
Le plus important étant que vos filles conservent un suivi et que vous leur expliquiez bien en amont le pourquoi de ce changement qui pourrait les perturber.
Et vous avez-vous un soutien psychologique ?
Vous semblez traverser des périodes difficiles, avez vous un soutien de la part du père de vos filles ?
Ne vous laissez pas terroriser par une « blouse blanche » faites ce qui vous semble nécessaire.
Bon courage
Bien à vous
Frédérique Pouzol
Psychopraticienne
Psychothérapie -Psychogénéalogie

Bonjour Sandy, la situation que vous vivez est claire, vous n’êtes plus en alliance avec ce médecin. N’y en a t il pas d’autres qui exercent dans la structure qui prend en charge vos filles ? J’ai envie également de vous recentrer sur vos filles; c’est elles qui sont prises en soin à l’HDJ. Comment le vivent - elles ? Y sont elles bien ou souhaitent elles en partir ? Votre aînée doit être avec les adolescents et l’alliance du jeune est indispensable également . Malgré ses difficultés, votre grande est probablement en capacité d’en dire quelques chose. Oui en HDJ le soin est centré autour de ce qu’on appelle les médiations. Les activités permettent entre autres de se situer dans un groupe, dans son rapport à l’autre , dans le social. Je me pense pas que ce médecin puisse vous retirer la garde de vos filles pour le motif de défaut de soin, d’autant plus que vous assurez le relais sur le libéral . Juste, il me parait important de sonder le vécu de vos enfants. C’est leur vie actuelle qui se joue au travers de cette situation difficile. Il est peut être possible de changer de médecin dans les retirer de l’HDJ . Bon courage dans cet épreuve

Bonjour Sandy,

Je suis réellement navrée de ce qui vous arrive.
La relation de confiance entre le thérapeute et le patient doit toujours exister pour que la thérapie soit efficace. Si ce lien est rompu, cela n'a plus aucun sens. Et si de plus vous êtes terrorisée, alors il est temps d'arrêter.
Bravo d'avoir pris les devants en vous dirigeant vers des thérapeutes privés.

Et en même temps, vigilance. De quoi est capable ce psychiatre qui vous terrorise ? Quelle notoriété a t'il ? Oui il pourrait faire un signalement aux services sociaux. N'importe qui peut signaler un potentiel danger pour un enfant.
Y a t'il un autre psychiatre dans cet hôpital de jour ? À qui pourriez-vous demander un autre avis ? Que disent les accompagnants de l'hôpital de jour de vos filles ?

Ce genre d'agissements du "tout-puissant" me révolte et serait à dénoncer. Et pour cela vous entourer d'autres personnes qui font le même constat que vous. Avez-vous la possibilité de rencontrer les parents des autres enfants suivis ?

Est-ce que le père de vos filles est soutenant pour vous ? Pourrait-il rencontrer ce psychiatre, vous accompagner dans les RV ? Se positionner en tant que père ?

Je reste à votre écoute.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute