Je suis en colère contre mon père

Bonjour Aurora
Oui, qu'est-ce qui nous oblige à aimer un parent!
Votre colère vient en grande partie du fait que votre relation ancienne n'existe plus et que vous n'avez pas encore accepté, même si intellectuellement vous l'avez fait. Comme si vous espériez encore qu'il change envers vous.
Il y a un deuil du papa que vous avez eu, et un travail d'acceptation et de lâcher prise. Vous vous sentirez plus légère et soulagée d'avoir enfin déposé ce lourd fardeau qui vous fait souffrir
Je vous y aide avec bienveillance
Inès AVOT

Aurora,

On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas le milieu social et culturel dans lequel on est né. On ne choisit pas sa généalogie.
Surtout on ne réécrit pas son histoire.
Dans un premier temps il faut accepter ce dont on est issu, l'assumer et continuer de se construire à partir de ce que l'on est, sans vouloir compenser ce que l'on n'a pas eu (pour vous de votre père)
On devient souvent les parents de nos parents et on les découvre tels qu'ils sont. Votre père est un peu un enfant et si vous acceptez de le voir ainsi, sans attendre qu'il change (car c'est peu probable), vous serez de moins en moins en colère.
Votre vie est devant vous et vous choisissez ce que vous avez envie d'en faire. Vous n'avez rien à attendre de votre père par rapport à vos buts de vie. Par contre vous avez raison de garder un lien avec lui, quitte à réguler la relation. Il ne faut jamais rompre avec ses racines car cela fait plus de dégâts que cela n'apporte davantage.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement.

Bon courage à vous

Michel le BAUT

Les relations s'assainissent à laisser chacun et chacune à son désir et à sa vie, en élaborant autour de la demande d'amour, les attentes et ce qui a été perdu.
Dialectiser sa demande d'amour apaise les relations, fait évoluer les attentes et surtout, libère.

Bien à vous

Bonjour,
"il y a longtemps que je ne suis plus sa priorité". Vouloir être la priorité d'une personne est très révélateur de la dépendance affective.
En se mettant avec sa nouvelle compagne, votre père a réactivé chez vous les peur de l'abandon et de la trahison. On le voit au travers de la jalousie que vous éprouvez à l'encontre des filles de sa compagne et de cette colère qui vous anime.. Il ne faut plus que vous gardiez ce poison intérieur, il faut en parler, à l'un ou l'une d'entre nous par exemple et surtout que vous guérissiez votre enfant intérieur : en effet, la blessure de l'abandon se crée pendant l'enfance, en lien avec le parent du sexe opposé. C'est donc la petite fille que vous étiez qui est en souffrance aujourd'hui car ce que vous voyez, entendez vous rappelle ces tourments que vous avez déjà éprouvés pendant les premières années de votre vie.
Je peux vous aider à sortir de cette souffrance.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour Aurora,

Merci de votre message à notre communauté.

Oui dire, parler, écrire les choses fait du bien et tant mieux si c'est déjà le cas pour vous.

Vous dites beaucoup et je fais le choix de retenir une chose de votre écrit : "je me demande vraiment où est ma place ".
Ce que vous dites est essentiel. Où est votre place ?
Si votre place est celle d'une victime obligée d'être en contact avec son père.... est-cela que vous voulez pour vous ? Cette obligation dont vous nous faites part "d'être en contact avec son parent ou aimer son parent" est étrange : parlez-vous de vous ou est-ce quelqu'un d'autre qui parle ici à travers vous ?

De la place que nous prenons ou de celle qu'on nous donne, découle nos relations.

Je vous invite à décider de votre place et d'en changer si vous le souhaitez. Cesser de subir pour être actrice, transformer la plainte en acceptation sans jugement des actes et dires des autres, gérer vos émotions ....

Un accompagnement pourrait vous aider si vous êtes trop ensevelie pour mettre en place des micros-changements qui deviendront des rivières.

De ces changements qui seront les vôtres, les autres adopteront une nouvelle attitude.
Pour que vous compreniez, je vous invite à écouter cette video et appliquer la même chose au reste. https://fb.watch/h-QQM4t4jR

Dalila Nourdin

Bonjour Aurora,

J'ai lu attentivement votre long message et de nombreux détails montrent cette émotion de colère qui vous ronge de l'intérieur en continu.
Je prendrais le système ( car il sagit bien d'un système...) à l'envers de votre manière de penser pour simplement la réajuster à cette situation qui vous est imposée et devant laquelle vous avez tenté le dialogue mais il a induit encore plus de souffrance psychique pour vous, pas pour votre père.
Votre père a choisi sa seconde épouse et ses propres filles et latéraux. Personne ne peut l'en empêcher.
Plus vous tentez de vous rappeler à lui, plus il trouve des critiques à vous faire, sur vous et vos filles, pour vous blesser.
Derrière ce comportement, même si vous ne le soupçonnez pas, même si lui le cache, ne croyez-vous pas qu'il réside un élément fondamental: sa culpabilité et sa honte.
culpabilité et honte sont liées.
Il a conscience ( même si il se ment à lui-même) de son état disproportionné entre vous, vos enfants, et sa seconde femme et sa propre descendance. Il a un poids sur la conscience et cela explose en dispute à chaque tentative de dialogue.
Il s'est comme fait happer par sa nouvelle famille et sa seconde "vie", il est impossible qu'il n'éprouve pas de remords au fond de lui, il sait qui est sa fille.
Des belles-filles ne pourront jamais se substituer sur le plan affectif à vous, le lien biologique et affectif reste intarissable même si il en dément.
Vous le dites très judicieusement: "c'est votre père" mais en quoi avez-vous l'obligation de vous flageller avec une relation affective abrogée pour l'heure de son côté?
Vous êtes-vous demandé si il n'est pas sous le joug de sa seconde famille et si en installant qui plus est sa seconde femme dans votre maison familiale ( chose très cruelle à mon sens), il n'a pas été aveuglé par les "charmes de l'amour féminin" et la force de persuasion que cette dame a sur lui? Est-il encore maître de son jeu?
Qui est "aux commandes" dans ce scénario vous inocculant tant de chagrin et que vous voulez par tous les moyens palier en retrouvant votre place dans sa vie?
Je pense que vous êtes en dépit de cette manipulation bien structurée et dont il n'est pas le leader dans son coeur.

Et si vous laissiez un peu le temps s'écouler sans solliciter quoi que ce soit de sa part? Eprouver le "manque" ne le ferait-il pas réfléchir à l'importance de votre place et au lien d'amour biologique qu'il a avec vous, sa fille, et par voie de conséquences des petites filles qui, loin d'être sauvages", ont déjà perçu les émotions des adultes et se sont mises en retrait, en mode "protection"?

Je pense sincèrement qu'il existe toujours une stratégie pour rendre l'atmosphère de nouveau vivable dans la famille, même recomposée, mais en modifiant vos schémas de penser et par-là même en adaptant votre comportement dans une situation qui a été littéralement bouleversée et dont vous êtes extrêmement bouleversée. Et pour cause....

Je vous invite, Aurora, à cette petite réflexion, vous avez déjà beaucoup travaillé sur vous-même et recherché maintes solutions, vous êtes bien entourée eu égard votre sphère professionnelle, mais il suffit souvent d'une seule question pour que le déclic se produise et que la scène en soit basculée à votre avantage.

Je reste à votre écoute en téléconsultation si vous souhaitez creuser ces pistes par le volet analytique dans une démarche psychodynamique.

Avec empathie et bienveillance.

Bénédicte ESCARON
Praticienne en Psychothérapie
Thérapeute d'aide à la parentalité
Psychanalyste
Sophrologue
Praticienne PNL

Bonjour,

Dans tous les systèmes familiaux, il y a des règles fondamentales qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent avoir des effets dévastateurs. Ces règles reposent sur les notions d'appartenance, de place et d'équilibre entre le donner-recevoir.

Ce que vous décrivez montre que ces règles sont malmenées, et que vous avez le sentiment que vos besoins ne sont pas satisfaits.

Un travail en psychogénéalogie, voire en constellations familiales, vous aiderait sans doute à mieux comprendre, voire à dépasser une situation qui vous fait souffrir.

Bien sincèrement

bonjour ,
"J'ai pu déjà au cours de disputes dire ce qui me faisait souffrir mais bon rien ne change" écrivez-vous. Cela est intéressant car ouvre la voie à un travail thérapeutique.
La fatigue de se sentir incomprise et non écoutée par un parent pèse lourd dans le sac à dos d'une vie.

La thérapie systémique et stratégique permet de travailler ce type de problématique sous un angle particulier, prenant en compte l'ensemble de votre vie.
Souvent, la porte de sortie n'est pas loin... il faut trouver le bon chemin pour l'atteindre.

A votre disposition,

Monsieur Bertin Christophe
Psychopraticien de la relation

Bonjour Aurora,

Les réactions que vous avez vis-à-vis de votre père est tout à fait compréhensible. Vous vous sentez délaissée vous et votre enfant, comme si on vous avait volé votre père..., non seulement voler, mais en plus de ça, il semble complètement consentant et sans remords...
Par ailleurs, la colère vous range, elle peut vous détruire de l'intérieur c'est quelque chose à prendre au sérieux. Malheureusement, les choix que fait votre père, sont de sa responsabilité, et comme il est libre, vous ne pouvez rien faire, si ce n'est travailler sur vous-même. L'attitude de votre père et votre colère, ça ressemble à une double peine, vous ne trouvez pas ! ?
L'accabler, le critiquer, vous plaindre, ne vous permettra pas de vous libérer de votre colère, et de passer à autre chose.
Tant que vous ne parviendrai pas à tourner cette page, et accepter les choses, telles qu'elles sont, aussi cruelles soient-elles, vous ne trouverez pas la paix en vous.
Il me paraît tout à fait normal, et sain d'éprouver une grande déception, de la tristesse, en revanche, la colère exprime le fait que vous ne parvenez pas à accepter. Pourtant, vous n'avez pas d'autres choix, qu'en pensez-vous ?
Il me semble parvenir, à vous accepter et accepter votre père serait un premier pas très positif vers moins de souffrance et un apaisement. Il s'agit simplement de reconnaître les choses telles qu'elles sont, et de leur permettre tout simplement d'être, au-delà de toute forme de jugement. Je sais, c'est beaucoup plus simple à dire qu'à faire, mais c'est pourtant une étape indispensable pour aller de l'avant.

Je reste à votre écoute, avec attention et bienveillance,
Xavier Dubouch,
Psychopraticien, Gestalt-thérapeute