je suis perdu completement

Bonjour,
Votre parcours est profondément touchant et montre à quel point vous avez fait preuve de force dans des tempêtes émotionnelles immenses.
Vous avez porté votre famille, affronté un deuil, une maternité, la maladie de votre mari, une transformation physique… tout cela aurait épuisé n’importe qui.
Il est compréhensible qu’aujourd’hui, vous soyez coupée de vos ressentis.
Ce n’est pas un signe d’absence d’amour, mais souvent un mécanisme de protection après trop de douleur.

Les thérapies brèves que je pratique — hypnose, EMDR, thérapie psychocorporelle — peuvent vous aider à libérer cette surcharge émotionnelle, à apaiser l’angoisse, et surtout à vous reconnecter à ce que vous ressentez vraiment, sans pression ni culpabilité.
Vous n’avez pas à continuer ce combat seule.
Ensemble, nous pourrions redonner du sens, du calme, et vous aider à retrouver la clarté que vous cherchez.
Je vous invite à franchir ce pas pour vous offrir un espace à vous, bienveillant et libérateur.
Je me tiens à votre écoute et à votre disposition.

Magali Bagot
Psychopraticienne
Thérapies Brèves
En ligne et en cabinet dans le 95

Bonjour,

Merci beaucoup d'avoir partagé votre histoire avec autant de sincérité. Ce que vous traversez est profondément bouleversant, et vos sentiments sont totalement légitimes. Vous avez porté énormément de choses seule : le deuil de votre père, la maladie de votre mari, votre grossesse, la perte de poids importante, la séparation, puis le retour de votre compagnon... Tout cela est extrêmement lourd émotionnellement.

Quand le corps et l'esprit sont submergés, il devient très difficile de ressentir "clairement". Votre questionnement incessant sur vos sentiments est une manifestation classique d’un état de "détresse émotionnelle" et possiblement de "dépression" — comme l’a évoqué votre médecin. Ce n’est pas que vous ne ressentez rien ou que vous n’aimez pas, mais "vous êtes épuisée émotionnellement". Cet épuisement brouille vos repères intérieurs.

Il est important de ne pas vous juger pour ce que vous ressentez aujourd’hui. Vous avez vécu une succession de traumatismes et votre psyché a probablement mis en place une sorte de "protection" pour éviter d'être encore plus blessée. Cela peut donner cette impression d’être "coupée" de vos émotions.

Je vous propose une première rencontre gratuite, pour vous permettre d’en parler plus librement, en confiance, sans pression.

La séance peut se faire en ligne ou en présentiel, selon ce qui vous est le plus confortable.

Je suis à votre écoute, avec bienveillance, sans aucun jugement, pour vous aider à mettre des mots sur ce que vous vivez, et vous accompagner vers une meilleure compréhension de vous-même.


Bien chaleureusement,
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Psychanalyste-TCC
Directeur Facultad Internacional Lalangue
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español*

Bonjour Madame,

Vous avez vécu beaucoup d’épreuves et de bouleversements physique et émotionnels ces dernières années, avec la difficulté de vous arrêter pour prendre le temps de tout digérer et intégrer psychologiquement.
Tout cela contribue à vous créer ce sentiment de vous sentir perdue aujourd’hui.

La maladie de votre mari est assez grave et vous avez besoin de la comprendre pour vivre avec ses hauts et ses bas. Il serait bon de vous assurer qu’il prend son traitement sans arrêt, aussi.

Néanmoins il me semble que votre relation est solide, et c’est pour cela que vous l’avez considéré comme votre pilier. Le fait qu’il craque et la découverte de sa maladie ont probablement fragilisé votre lien, et l’admiration que vous aviez pour lui.

Une thérapie pourrait vous aider à comprendre vos doutes actuelles et à apprendre comment faire pour retrouver une joie de vivre et une confiance dans la vie, et choisir le chemin que sera meilleur pour vous et votre enfant.
sp

Bonjour, lorsque je vous lit je pourrais ressentir que vous êtes fatiguée et déboussolée.C,' est comme ci votre Gps interne ne percevait plus de réseau. Au fur et à mesure de tout ce que vous avez traversé : petit à petit pour vous protéger,un bouclier s ' est mis en place .Pour vous protéger de ce qui pouvait vous faire souffrir,mais ce bouclier prend trop de place et vous coupe aussi du bon et de votre instinct. Alors bravo vous êtes au bon endroit pour trouver la bonne personne qui va vous aider à reprogrammer votre gps interne. N'hésitez pas à me joindre si vous pensez que je puisse vous aider sur votre chemin. Je consulte également en ligne.Sandrine.

Bonjour,

Ce que vous vivez est profondément éprouvant, et vos questionnements sont tout à fait compréhensibles. Vous traversez une période de grande confusion affective, dans un contexte de deuils successifs (perte de votre père, séparation, instabilité conjugale), de bouleversements physiques (perte de poids importante), et d’une charge mentale massive. Tous ces événements ont pu générer un effondrement psychique, où la capacité à ressentir s’est comme mise en veille.

Quand on est en état de souffrance ou en dépression, le lien au désir est fortement perturbé. Vous n’arrivez plus à savoir ce que vous ressentez, car votre psychisme est saturé par la peur, la culpabilité et la fatigue. Ce n’est pas que vous ne l’aimez pas forcément : c’est que vous ne pouvez plus sentir quoi que ce soit avec clarté. Votre besoin de vérifier sans cesse vos sentiments, votre recherche de certitudes, traduisent une grande angoisse de perte et une quête de sécurité intérieure.

Dans cette situation, il ne s’agit pas de répondre à la question « est-ce que je l’aime ? », mais d’abord de vous recentrer sur vous-même. Un accompagnement thérapeutique serait précieux pour vous aider à faire le tri, à déposer cette surcharge émotionnelle, à renouer avec vos ressentis profonds, et à vous réapproprier votre vie de femme, en dehors du rôle d’épouse ou de mère.

Les antidépresseurs peuvent mettre du temps à agir, mais ils ne résoudront pas, seuls, ces questionnements existentiels. Une thérapie analytique, douce mais structurée, vous permettrait d’explorer votre histoire, vos loyautés inconscientes (notamment envers votre mère), et vos conflits intérieurs.

Vous avez tenu bon, très longtemps. Il est maintenant temps de prendre soin de vous, pour vous retrouver et, peut-être, retrouver l’amour — en vous et dans votre couple.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêve

Bonjour,

Ce que vous traversez semble être un moment de profonde crise intérieure, où plusieurs traumatismes non intégrés – le décès de votre père, l’effondrement psychique de votre conjoint, votre propre transformation physique et psychique après la sleeve – se condensent dans un ressenti de confusion, d’angoisse, et de vide émotionnel.

En psychologie analytique, nous dirions que votre psyché est saturée. La perte, l’épuisement, les responsabilités maternelles, la solitude affective vécue depuis des années ont probablement refoulé votre propre souffrance au profit du soin des autres. Aujourd’hui, cette souffrance remonte, parfois sous forme de doutes obsédants ou de blocages émotionnels : votre difficulté à “ressentir” ou à “savoir” ce que vous éprouvez peut ainsi être comprise comme un mécanisme de défense protecteur face à une surcharge affective.

Plutôt que de chercher une réponse immédiate à la question “Est-ce que je l’aime ?”, il serait essentiel de vous accorder un espace thérapeutique à vous seule. La dépression – si elle est bien le diagnostic posé – n’annule pas l’amour, mais elle peut en anesthésier les manifestations. La question fondamentale devient alors : que ressentez-vous pour vous-même ? Quelles blessures en vous demandent à être entendues ? C’est en allant vers vous que vous pourrez retrouver clarté et paix intérieure.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêve

Bonjour Angie,

Au travers de votre témoignage nous pouvons percevoir la complexité d'une relation de couple.

Un couple c'est deux personnes, qui ne vont pas évoluer forcement de la même façon, pas forcement au même rythme.

Les expériences de l'un ne vont pas être forcement les expériences de l'autre, comme les attentes , les besoins.

Il est important de se connaitre et d'être à sa propre écoute pour pouvoir être bien avec l'autre.
L'autre ne comble pas, Il accompagne, il partage.

Je vous invite à prendre le temps de réfléchir à votre vie de femme. Ou en êtes vous? Qu'est ce qui vous rend heureuse avec cet homme? Qu'est ce que vous aimeriez améliorer?

C'est en faisant cette démarche d'introspection et en y voyant plus clair que vous pourrez lui exprimer vos attentes et prendre des décisions.

Personne ne peux le faire à votre place. Faites vous accompagner si cela est nécessaire. Se faire aider n'est pas une honte, bien au contraire.

Quelques séances peuvent vous aider à être plus à votre écoute et faire le point sans jugement.
Un couple c'est savoir se poser des questions pour évoluer, progresser et ne pas subir.

Courage.
S. Filleul.

Bonjour Angie 096 et merci pour votre message. Je note qu'il y a beaucoup de confusions en vous. Il y a une très grande méconnaissance de ce que vous êtes et de votre système limbique. Il faut savoir qu'une émotion ou un sentiment n'est pas une vérité, ou bien une réalité. Le sentiment, ou l'émotion, exprime une interprétation (une mémoire émotionnelle) de notre perception d'un environnement et d'un contexte sur un instant. Si on ne s'apprécie plus son existence, alors on n'apprécie plus ces choix de vie et ce que l'on est. On se rejette. Afin de transformer ce que vous ressentez par rapport à ce rejet et cet abandon de votre partenaire, je vous invite à suivre un programme d'accompagnement sur la transformation et la reprogrammation de vos mémoires émotionnelles. Il est très important de savoir s'accompagner dans son quotidien avec des détachements émotionnels, des transformations, dans le but d'éviter de conserver en soi des conflits intérieurs et des insécurités. Bien à vous, Jonathan Desjours - Coach et Thérapeute de l'inconscient.

Bonjour,

Vous avez peur qu'il reparte et c'est cela le fond de votre angoisse.
Or quand on est angoissé, l'angoisse prend le dessus sur tous les autres sentiments et on ne sait plus bien ce que l'on éprouve ou pas.
Vous avez un travail à faire pour objectiver cette angoisse et la faire disparaître d'une manière ou d'une autre.
Concernant votre conjoint et s'il est vraiment bipolaire il est indispensable qu'il suive son traitement.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Angie,

Il est possible que le départ de votre partenaire ait créé un tel choc que vos sentiments se sont petit à petit effrités. Vous avez perdu la confiance totale que vous aviez en lui, ce qui a encore plus fragilisé la relation sentimentale.
Depuis, il est revenu, mais de votre côté, les doutes persistent. Il est important de se questionner quand on n’a plus l’impression de ressentir de sentiments amoureux forts.
Peut-être serait-il temps de réaliser une thérapie de couple afin de prendre du recul et de pouvoir mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui. N’hésitez pas à me contacter pour cela, c’est en effet l’une de mes spécialités.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
-------------------------------------------------
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour Angie096,
Ce que vous vivez est bouleversant, et il est important de souligner à quel point vous avez tenu bon dans une succession d’événements émotionnellement très forts : la perte de votre papa pendant la grossesse, la gestion de la maladie de votre compagnon, une transformation corporelle majeure avec la sleeve, un départ brutal, un retour précipité, et maintenant un flot incessant de doutes et d’émotions.

Votre cerveau n’a simplement pas eu le temps de digérer tout ce qui s’est passé. Il a fait comme il a pu pour survivre, tenir, continuer à avancer. Et aujourd’hui, votre corps et votre esprit réclament une pause. Cette sensation d’être "absente de vous-même", de ne plus ressentir, d’être en hyperquestionnement sur vos sentiments, ce sont des signaux clairs d’un état dépressif associé à un épuisement émotionnel profond.

La perte du sentiment amoureux temporairement, la confusion, le vide intérieur… ce sont des symptômes fréquents dans la dépression. Cela ne signifie pas que vous n’aimez plus votre mari, mais plutôt que vous êtes incapable en ce moment de vous connecter à vos émotions, comme si votre cœur s’était mis en veille pour vous protéger.

Il est important que vous ne culpabilisiez pas. Vous n’avez rien de malhonnête. Vous êtes épuisée, en surcharge mentale et affective, et ce que vous traversez nécessite de l’accueil, du soin, et du temps.

Voici ce que je vous recommande :
-> Continuez votre traitement antidépresseur. Trois semaines, c’est encore très court. La plupart des molécules mettent 4 à 6 semaines à agir réellement. Gardez un contact régulier avec votre médecin ou votre psychiatre.
-> Consultez un(e) psychologue ou un(e) thérapeute spécialisé(e) en thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Vous avez besoin d’un espace pour poser ce que vous vivez, pour explorer ce tourbillon de pensées et de sensations, et pour vous reconnecter à vous-même petit à petit.

-> Ne prenez pas de décision hâtive sur votre couple pour le moment. Vous êtes dans un moment où votre perception est altérée par l’épuisement et la souffrance. Il est tout à fait légitime de ne pas savoir ce que vous ressentez : ce flou passera avec le travail thérapeutique et la stabilisation émotionnelle.

-> Réduisez au maximum les injonctions extérieures, même bienveillantes. Votre maman a exprimé ses craintes, mais c’est votre vie, votre cœur, votre équilibre. Laissez-vous la liberté de vous reconnecter à ce qui compte vraiment pour vous.

-> Nourrissez votre lien à vous-même. Ne cherchez pas à tout prix à ressentir l’amour, cherchez d’abord à vous retrouver. Faites des choses simples qui vous reconnectent à vous : marcher, respirer, écouter une musique qui vous apaise, écrire ce que vous ressentez.

Vous n’êtes pas seule. Ce que vous ressentez est légitime. Et la bonne nouvelle, c’est que ça se soigne. On ne reste pas figée dans cet état pour toujours. Petit à petit, la clarté reviendra.

Je vous envoie tout mon soutien dans cette période de reconstruction.

Stéphanie Laurent
Psychonutritionniste, spécialisée en psychologie clinique et en Thérapie cognitivo-comportementale

Bonjour Angie,

Merci pour votre partage et votre confiance.
Vous avez traversé un certains nombres d'épreuves qui se sont enchaînées depuis cinq ans sans vous laisser vraiment de répit qui se sont accompagné de transformations physiques (maternité, sleeve, perte de poids importante).
Vous avez porté tout toute seule, vous avez encaissé autant physiquement que moralement et émotionnellement. Il est normal de vous sentir épuisée et déboussolée.

Aujourd'hui vous vous questionnez beaucoup sur votre amour pour votre compagnon avec qui vous souhaitez avancer. Il semble que la question ne soit pas tant est-ce que vous aimez votre compagnon que vous reconnecter à vous-même, à votre corps, à vos envies et vos désirs.

Vous exprimez angoisser, ruminer et être sous antidépresseur. Un accompagnement avec un professionnel peut vous permettre à court terme une meilleure gestion de cette question perpétuelle et de vos angoisses ; sur le long terme de mieux comprendre ce qui se joue pour vous depuis toutes ces années, de vous reconnecter à vous-même, à vos désirs pour appréhender le présent et l'avenir avec plus de sérénité.

Prenez soin de vous, vous êtes sur le bon chemin.

Marianne Cunnac

Bonjour,

Merci pour votre message et pour la confiance que vous accordez en partageant cette partie si intime et complexe de votre histoire. Ce que vous traversez est profondément humain, et il est compréhensible que vous vous sentiez perdue face à l’accumulation d’événements émotionnellement très intenses.

Du point de vue systémique, on pourrait dire que vous êtes aujourd’hui au cœur de plusieurs systèmes interconnectés : celui de votre couple, celui de votre famille d’origine (avec une maman très présente), celui de votre parentalité, sans oublier votre propre système intérieur, souvent négligé, mais qui cherche aujourd’hui à se faire entendre.

Dans ces dynamiques, chacun joue un rôle, parfois même sans s’en rendre compte. Vous avez porté énormément de choses : le deuil, l’accompagnement de votre compagnon dans sa souffrance, la maternité, une transformation corporelle majeure, et des responsabilités quotidiennes considérables. Le corps, l’esprit, le cœur ont été sollicités sans relâche. Il est alors presque logique que, lorsque le calme revient un peu, vos émotions cherchent à se repositionner. Votre questionnement actuel – “Est-ce que je l’aime ?” – semble peut-être moins être une question sur l’amour lui-même, que le reflet d’un besoin de vous reconnecter à vous-même.

Car aimer, ce n’est pas toujours “ressentir fort” ou avoir des certitudes constantes. Aimer, c’est aussi parfois choisir, douter, avancer à petits pas, et réapprendre à se rencontrer, surtout après une tempête. Ce n’est pas être dans une émotion permanente, mais parfois dans une présence partagée, dans une co-construction.

Dans les périodes de dépression, il est fréquent que les ressentis soient comme anesthésiés. Cela peut rendre les pensées très intrusives et les certitudes très fragiles. Plutôt que de chercher la réponse définitive à la question “Est-ce que je l’aime ?”, il pourrait être plus utile, pour le moment, de vous demander : “De quoi ai-je besoin aujourd’hui pour me sentir plus vivante, plus connectée à moi-même ?” ou “Qu’est-ce qui, dans mon quotidien, m’aide à me sentir alignée ?”

Je peux vous accompagner dans cette exploration si vous le souhaitez, dans un cadre respectueux, sans jugement, avec une approche stratégique et systémique. Cela permettrait de regarder autrement vos questionnements, de comprendre les dynamiques qui s’activent autour de vous, et d’envisager des pistes concrètes pour vous recentrer et sortir de ce brouillard émotionnel.

N’hésitez pas à me contacter si vous ressentez le besoin d’en parler plus longuement.

Bien à vous,

Éric
Psychopraticien systémicien

Bonjour à toi

Bonjour,
Je comprends que vous vous sentiez perdue, vous avez enchainé les épreuves.
Cette question de l'amour n'est pas simple en effet, est -ce que vous vous protéger par peur d'être à nouveau abandonné... est-ce que vous vous accrochez à la famille que vous souhaitiez ... ou est-ce que les sentiments sont partis...
C'est une vraie question !
J'aurai envie de vous poser une question : quel plaisir vous avez à être avec votre conjoint, la question du désir aussi est intéressante à travailler. Où en êtes-vous avec votre désir pour lui ?
Je trouve intéressant que vous dites qu'il est irréprochable et malgré ça, les questions sont toujours là.
Il serait intéressant que vous rencontriez en couple une conseillère conjugale et familiale pour travailler votre relation.
Le couple n'est pas un long fleuve tranquille, il vit des turbulences et un accompagnement permet de se poser et de prendre le temps de se questionner et de retrouver un nouvel équilibre ou parfois d'accepter que l'histoire est arrivée au bout.
Ce n'est pas simple de se séparer lorsqu'on a envisagé parfois faire sa vie avec une personne, qui plus est lorsque l'on a un enfant avec.
Je vous souhaite de trouver vos réponses.
Bien cordialement
Sylvie Lopez

Bonjour Madame,

Je suis sincèrement désolée de ce que vous traversez en ce moment et de la souffrance que cela engendre. Je comprends que votre couple a connu des difficultés et qu’il peut être complexe de distinguer ce que l’on ressent de ce que l’on souhaite réellement. Il est essentiel de se faire confiance et de se rappeler que nous méritons la vie que nous désirons, malgré les épreuves et les comportements perturbants qui peuvent troubler notre équilibre.

Je vous propose que nous nous rencontrions afin d’en discuter plus en profondeur et d’envisager une thérapie qui vous aidera à retrouver stabilité et clarté, pour renouer avec le bonheur.

Je reste à votre écoute et suis à votre disposition pour toute aide complémentaire.

Prenez soin de vous.

Cordialement,

Jessica, le Bozec

Bonjour à vous

Je suis très touchée de votre message car à 28 ans, vous avez déjà vécu énormément de bouleversements. La perte de votre papa, les dépression puis TS de votre conjoint, une sleeve qui vous fait perdre 50 kg puis une rupture avec votre conjoint.
Tous ces évènements vous ont fait vivre beaucoup d'émotions intenses et je peux imaginer que cela vous a fait vivre une grande insécurité affective. Je comprends vraiment qu'aujourd'hui vous êtes à bout, émotionnellement. Vous pleurez beaucoup et vous angoissez car vous avez peur que cela recommence et vous préférez ne plus vous attacher à votre conjoint pour ne plus souffrir si cela se passe mal.
Vous faire accompagner en thérapie peut vraiment vous aider à traverser cette période douloureuse. En effet, exprimer votre ressenti et vos émotions dans un cadre bienveillant peut vraiment vous aider à y voir plus clair sur ce qui se passe en vous. Vous pourrez ainsi aller réparer ce qui n'a pas été digéré du passé et retrouver de la légèreté et de la joie de vivre.
Je suis à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour,
Ce que vous traversez est très lourd, et vos questionnements sont légitimes. Après tant d’épreuves – le deuil, la maternité, la maladie de votre mari, la séparation, le retour – il est normal de se sentir perdue et de ne plus savoir ce que l’on ressent.

Ce flou émotionnel ne signifie pas que vous n’aimez plus, mais peut traduire un épuisement, voire un début de dépression. Vous avez porté beaucoup de choses seule, et aujourd’hui, votre esprit essaie simplement de reprendre son souffle.

Un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider à retrouver de la clarté et du calme intérieur. Vous n’avez pas à affronter tout cela seule. Je suis là si vous avez besoin d’en parler.

Chaleureusement,
Elodie Seng
Psychopraticienne – consultations en ligne possibles

Bonjour madame
Effectivement vous avez le contre coup de tous ces évènements bouleversants, ce qui explique votre mal-être.
Ne cherchez pas à savoir si vous aimez ou pas votre conjoint; le principal c'est qu'il soit là pour vous. Vous avez affronté coup sur coup des situations difficiles et douloureuses, et maintenant vous avez besoin de digérer, faire le deuil, et avez besoin de recevoir du soutien. Votre mari est présent maintenant, et il vous serait bénéfique de recevoir également un soutien psychologique pour pouvoir ouvrir un nouveau chapitre, cette fois, plus agréable.
Je me tiens à votre disposition pour vous apporter cette aide, avec grand respect pour ce que vous avez vécu, si vous le souhaitez..
Bien à vous
Inès AVOT

Bonjour Angie,

Merci pour votre témoignage d’une grande sincérité. Vous avez traversé des épreuves lourdes, intenses, qui se sont enchaînées sans vraiment vous laisser le temps de vous poser, de ressentir, ni même de digérer ce qui vous arrivait. Ce que je perçois à travers votre récit, c’est une femme qui, pendant longtemps, a tenu bon pour les autres : pour votre bébé à naître, pour votre compagnon en souffrance, pour votre famille. Et aujourd’hui, c’est comme si vous aviez perdu le lien avec vous-même, avec ce que vous ressentez profondément.

En Gestalt-thérapie, nous prêtons une attention particulière à la question de la place que chacun occupe dans sa vie, dans sa famille, dans ses relations. Et dans votre situation, il semble que cette place vous ait été en quelque sorte volée à plusieurs reprises. Lorsque votre père est décédé, votre propre deuil a été éclipsé par la souffrance de votre compagnon. Vous avez alors mis de côté votre douleur pour tenir debout, pour protéger votre enfant, pour accompagner l’homme que vous aimiez. Puis, au moment où il revient vers vous, votre mère s’interpose, vous impose un choix, comme si votre place de femme, de partenaire, de mère, n'était plus la vôtre à décider. Et aujourd’hui, vous vous retrouvez à douter de vos sentiments, à vous interroger sans relâche, comme si vous cherchiez désespérément à retrouver un ressenti authentique au milieu de tout ce vacarme intérieur.

Il me semble important de vous inviter à revenir à vous. Non pas pour trancher tout de suite sur la question "est-ce que je l’aime encore ?", mais pour vous autoriser à sentir à nouveau. À vous demander : "qu’est-ce que moi je vis dans tout ça ? Qu’est-ce que je désire ? De quoi ai-je besoin maintenant ?" Ce que vous traversez ne dit peut-être pas tant quelque chose sur l’amour que vous portez à votre compagnon, mais sur le fait que vous avez été mise à l’écart de votre propre vie émotionnelle depuis trop longtemps. Ce décalage crée de la tristesse, de l’angoisse, du doute — et peut donner l’impression de ne plus rien ressentir, ou de ne plus savoir.

Vous avez porté beaucoup. Peut-être est-il temps maintenant de tourner cette force vers vous, de réinvestir votre propre place. Reprendre contact avec vos désirs, vos ressentis, vos besoins ne vous éloignera pas des autres, bien au contraire : cela vous permettra de les retrouver avec plus de justesse et de vérité. Vous méritez cette clarté.

Je vous souhaite de tout cœur de pouvoir avancer, à votre rythme, dans ce chemin de reconnexion à vous-même. Et si cela vous semble juste, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce processus.

Bien chaleureusement,
Emilie Dhuy-Guerillon Gestalt-praticienne

Bonjour Angie,
Merci pour votre témoignage et votre courage. Vous avez vécu des évènements traumatiques qui vous ont fragilisés et vous avez eu déjà le premier bon réflexe d'aller voir votre médecin traitant et d'accepter de prendre ces médicaments qui sont une béquille nécessaire pour pouvoir être un peu apaisée même s'il faut du temps pour que ceux ci agissent.
Vous pouvez maintenant vous faire accompagner en thérapie pour éclaircir ce qui se passe en vous et pouvoir en sortir.
Pouvoir tout dire en sachant que vos paroles seront accueillies sans jugement et dans la bienveillance est essentiel, aussi je vous invite à prendre le temps de trouver le bon thérapeute avec qui vous vous sentirez à l'aise pour pouvoir poser les mots sur vos ressentis et vos questionnements.
Je suis à votre disposition si vous le souhaitez.

Carole Rouzioux
Praticienne en Gestalt Thérapie et Hypno coach en visio

Bonjour,
Merci d’avoir pris le temps de partager votre histoire. Ce que vous traversez est profondément touchant, et il me semble important, avant toute chose, de souligner votre force. Vous avez tenu bon à travers le deuil, la parentalité, la maladie de votre conjoint, une transformation personnelle importante, une séparation douloureuse... C’est beaucoup, et il est tout à fait compréhensible que vous vous sentiez aujourd’hui en grande détresse.
Les sentiments que vous décrivez — la perte de goût, les pleurs fréquents, l’incertitude émotionnelle, l’angoisse — sont souvent des signes de ce que l’on appelle un état dépressif. Dans ces moments-là, notre capacité à ressentir clairement nos émotions est comme voilée : on peut ne plus savoir ce qu’on ressent, ce qu’on veut, ce qui est juste pour soi. Le doute permanent, surtout dans les relations affectives, est un symptôme fréquent.
Il est donc important de ne pas interpréter cette confusion émotionnelle comme une vérité définitive sur vos sentiments. Ce que vous vivez aujourd’hui est probablement l’expression d’une grande fatigue émotionnelle accumulée, et non l'indicateur que vous n’aimez plus.

Les traitements médicamenteux, comme les antidépresseurs, peuvent parfois mettre plusieurs semaines à agir. Mais ils ne sont qu’un soutien. Le travail psychologique, la mise en mots, la compréhension de votre vécu, sont tout aussi essentiels. Prendre du recul, apprendre à reconnaître ce qui vous appartient, ce qui vient de la douleur, du passé, de la peur ou de l’épuisement, est un chemin précieux pour vous retrouver.

Il n’est pas « malhonnête » de ne pas savoir ce que l’on ressent quand on est en souffrance. C’est au contraire une preuve de conscience et d’honnêteté que de vous poser ces questions, et d’oser chercher de l’aide.
Je vous encourage vivement à entamer un accompagnement thérapeutique avec un(e) professionnel(le) de la relation d’aide — psychologue, psychothérapeute ou thérapeute spécialisé(e). Cela pourrait vous permettre d’apaiser les doutes, de retrouver de la clarté intérieure.
Prenez soin de vous, doucement. Ce que vous traversez mérite d’être entendu avec délicatesse. Vous n’avez pas à porter tout cela seule.
Avec bienveillance,

Maël Jourdan

Bonjour,

Merci pour votre message. Il témoigne d’une force incroyable — même si vous ne la ressentez peut-être pas en ce moment. Ce que vous vivez n’est pas “juste” une crise de couple ou un moment de doute : c’est une accumulation de chocs, d’émotions retenues, de rôles portés à bout de bras sans relâche. Vous avez traversé énormément de choses ces dernières années — un deuil, une maternité, la maladie de votre compagnon, une transformation physique majeure, une séparation, une pression familiale... C’est beaucoup, pour une seule personne, en très peu de temps.

Dans ce contexte, il est tout à fait compréhensible que vos émotions soient brouillées. Quand on a dû tenir sans s’effondrer, sans jamais relâcher la pression, on finit par se couper de ce qu’on ressent — tout simplement pour survivre. Votre médecin évoque une dépression, et il est possible que ce soit une manière de votre corps et de votre esprit de dire "stop", de demander enfin du repos, de l’espace, du soin.

La question "est-ce que je l’aime ?" revient en boucle dans votre tête, et elle devient envahissante. Ce type de pensée obsessionnelle est très courant en période de fragilité émotionnelle. Ce n’est pas un signe que vous êtes malhonnête ou que vous ne tenez pas à lui. C’est un signe que votre système intérieur est épuisé, saturé, en alerte permanente. Et dans cet état, même les émotions les plus simples deviennent floues, inaccessibles.

Vous dites que votre mari est présent, qu’il vous soutient, qu’il a changé. Vous avez envie d’avancer avec lui. Peut-être qu’à ce stade, il ne s’agit pas de forcer une réponse immédiate à la question de l’amour. Peut-être que la priorité est d’apaiser ce qui est en vous : l’angoisse, la pression, la peur de mal faire, le poids des attentes. C'est en retrouvant un peu de calme intérieur que vous pourrez, petit à petit, réentendre ce que vous ressentez vraiment.

Il est important de vous rappeler que vous n’avez pas à porter cela seule. Le traitement médicamenteux est une aide, mais il peut aussi être utile d’avoir un espace de parole à vous, pour déposer ce trop-plein, sans jugement. Un accompagnement psychologique pourrait vous permettre d’y voir plus clair, non pas pour répondre tout de suite à la question "est-ce que je l’aime ?", mais pour comprendre ce que vous vivez, vous, en tant que compagne, mère et femme..

Sincèrement,

Diane Bouchet

Bonjour Angie.
Vous avez vécues des événements très douloureux, entre la mort de votre père, la tentative de suicide de votre mari puis son hospitalisation, votre intervention chirurgicale et de ce fait une transformation corporelle, puis une rupture avec votre mari, ce qui a amener un effondrement intérieur et une perte de repère.
J'entend que vous êtes restez trop longtemps en état de stress et de détresse et que vous vous sentez couper emotionnellement de votre mari.
Malgré tout, J'entends votre volonté de sauver votre mariage.
Une thérapie de couple pourrait vous y aider.
À titre personnelle, mettre de la conscience sur vos ressentis corporelles, sur vos pensées et émotions vous aiderait à y voir plus clair et à avancer avec plus de sérénité.

Je reste disponible si l'envie de suivre une thérapie se fait sentir.

Chaleureusement,
Ludivine Mathieu, praticienne en Gestalt-thérapie.