Je vis une relation à distance depuis 6 ans devenue difficile

Réalisée par AntoineDoinel · 8 avril 2025 Aide psychologique

Je vis une relation à distance depuis 6 ans qui me donne l’impression d’être vouée à l’échec. Nous nous sommes rencontrés sur un groupe d’échanges dont les thèmes principaux étaient la philosophie et la politique. Durant cette période – pour resituer, j’avais une vie fortement décousue – je sortais d’une relation de 4 ans avec une fille avec laquelle j’avais vécu sans pour autant être amoureux ; en fait, à cette époque, je n’avais toujours pas réussi à tourner la page de mon premier amour. Après cette relation, j’ai donc enchaîné les « relations jetables » sur les applications de rencontres et me disais que c’était là mon « fatum » de tisser des liens avec des personnes pour lesquelles je n’éprouvais pas ou peu de sentiments. Je me rendais régulièrement à des soirées où je n’étais jamais sobre pour masquer mon anxiété, car oui, à 17 ans, après avoir fumé un joint avec des amis, j’ai fait un « bad trip » dans lequel j’ai eu la sensation d’être sur le point d’uriner sans pouvoir me retenir dans les transports en commun. Aussi absurde que ça puisse paraître, ce traumatisme m’a suivi jusqu’à aujourd’hui. J’ai littéralement organisé ma vie pour être le moins possible confronté aux transports en commun et aux lieux fermés, car l’anxiété déclenchée par cette situation m’a suivi.

Quand j’ai rencontré la personne que j’aime, j’avais 28 ans et elle 19. Nous échangions avec de nombreuses personnes au sein d’un groupe sur Internet et je ne lui accordais pas d’importance car je la trouvais beaucoup trop jeune. Puis, nous avons commencé à échanger, je l’ai trouvée intellectuellement de plus en plus intéressante, et au fil du temps, elle m’a montré ouvertement son intérêt ; je l’ai aimée comme jamais je n’avais aimé dans ma vie. Nous trouvions la possibilité de nous appeler au minimum 4 heures par jour, et il n’était pas rare que, durant notre temps libre, les appels durent 10 à 12 heures, parfois plus. Nous n’habitons pas la même ville, mais avant même de nous rencontrer physiquement, elle me cherchait des appartements et en a visité une bonne vingtaine pour que je puisse m’installer dans sa ville.

En écrivant tout cela, j’ai conscience qu’il y a quelque chose de fou et d’immature dans tout ça. Avant même de nous rencontrer pour la première fois, notre proximité était telle que nous parlions d’enfants, d’avenir, de mariage. À chaque fois qu’elle me proposait qu’on se rencontre enfin, quelque chose au dernier moment nous en empêchait, et je dois l’admettre : ça me faisait mal, mais, d’un autre côté, ça m’arrangeait bien. J’avais une peur profonde de la décevoir. Durant le confinement, j’ai pris du poids, j’étais obsédé par l’idée qu’elle devait voir ce qu’il y avait de mieux chez moi, et surtout, j’avais peur qu’elle découvre mon anxiété... Au bout de presque cinq années d’attente, je lui ai promis que, cette fois-ci, oui, on se verrait.

On devait passer Noël 2023 ensemble. Elle fait des études de médecine ; il se trouve qu’au dernier moment, on lui a annoncé qu’elle serait de garde. J’ai répondu que ce n’était pas grave, qu’on se verrait en janvier, ou en février, ou plus tard, quand ce serait possible. J’étais à des années-lumière de comprendre ce qui se jouait de son côté. Elle a fait un premier malaise en public, puis un autre alors qu’elle fêtait avec ses amies la nouvelle année, et elle est littéralement tombée sur la tête. Elle m’expliquait que c’était dû au rythme soutenu de cette année de médecine particulièrement difficile et m’a avoué plus tard que c’était aussi, et surtout, parce qu’elle avait réalisé qu’on ne se rencontrerait en fait jamais, qu’il y aurait toujours quelque chose pour nous bloquer.

Suite à ses deux malaises et à sa déception, qu’elle ne me faisait pas part directement, elle a commencé pour la première fois à mettre beaucoup de distance entre nous : nous nous appelions quasiment plus, et elle m’envoyait très peu de messages. Elle mettait cela sur le dos du travail (et, en effet, elle ne se contente pas de la médecine – cette année-là, elle passait son M2 en recherches, si je ne dis pas de bêtises, en plus de travaux annexes, etc.), il était donc difficile pour moi de lui demander des explications sans avoir le sentiment de la culpabiliser injustement alors qu’elle fournissait d’immenses efforts. Chaque fois que je demandais si tout allait bien entre nous, elle répondait que oui. Finalement, j’ai proposé qu’on se rencontre durant une période un peu moins dense niveau études, étant sûr qu’elle me répondrait oui. J’ai réservé absolument tous les trajets BlaBlaCar du jour prévu et autour pour être certain d’avoir une réservation confirmée. Finalement, elle m’a répondu que non, qu’elle n’était plus sûre d’avoir envie de se rencontrer et que, de toute façon, cela ne changerait rien à la situation. J’ai eu immensément mal et me suis dit qu’elle n’avait en fait plus de sentiments à mon égard et que continuer d’insister pour sauver cette relation serait nuisible pour elle comme pour moi. J’ai donc décidé d’y mettre fin en lui souhaitant le meilleur, et elle a mis quelques jours à me répondre en me remerciant de m’être autant battu pour nous. J’étais anéanti, espérant, secrètement, qu’elle fasse marche arrière et me demande de revenir.

Les jours qui ont suivi ont été un enfer, je n’arrivais pas à me résoudre à ces adieux minables, et je me disais qu’en dehors d’un miracle, rien ne pourrait nous réunir, chacun étant à l’autre bout de la France, et surtout, je trouvais absurde de s’être impliqués à ce point pendant tant d’années pour ne jamais se rencontrer une seule fois…

Deux semaines plus tard, un matin, un monsieur m’appelle et me dit qu’il m’attend au rendez-vous convenu « devant la gare » dans un quart d’heure. J’ai demandé « pardon ? », il m’a répondu qu’il était la personne du BlaBlaCar. Il se trouve que j’avais fait de très nombreuses réservations et que, dans la foulée, l’une d’entre elles n’a pas été annulée et le mail de confirmation s’était noyé dans les nombreux mails de BlaBlaCar. J’avais réservé pour les trois jours autour de cette date et dépensé une somme folle en réservant uniquement des trajets payables à l’avance pour être sûr. J’ai répondu, sans réfléchir, que j’arrivais tout de suite, j’ai enfilé les premiers vêtements que je voyais, mis mon ordinateur portable dans mon sac à dos (je faisais des études en distanciel et j’avais des partiels qui m’attendaient), et j’ai foncé ! J’avais peur que mes troubles me reprennent (cette anxiété horrible qui, parfois, me donne la désagréable sensation d’être sur le point d’uriner lorsque je me trouve dans des milieux confinés ou inconnus) – et finalement, par chance, sur le trajet, je n’ai que très peu souffert de cela.

Ce qui m’a le plus fait souffrir sur le trajet fut sa réaction lorsque je lui ai annoncé ma venue. Elle m’a répondu sèchement que j’avais choisi le pire jour, qu’elle était en plein milieu d’une garde de 24 heures, et qu’il fallait que je fasse demi-tour. J’étais déjà en plein milieu du trajet et, évidemment, je ne pouvais pas faire de stop. Je culpabilisais, car ce qui me semblait être un acte de courage teinté de romantisme se transformait dans mon esprit en une agression de son intimité. Je me sentais vraiment mal, de plus, j’avais un budget limité pour prendre un hôtel. Pour faire court, j’ai trouvé, après avoir longuement erré dans la ville (c’était un cauchemar : il pleuvait des cordes et Google Maps bugguait, il m’est arrivé de tourner en rond jusqu’à ce que l’hôtel souhaité ferme ou qu’on me dise, à l’arrivée, que le prix convenu au téléphone ne soit plus le même), une auberge de jeunesse pour backpackers, disponible et bon marché. La gérante, une personne formidable, comprit que j’étais dans une situation très délicate ; elle prit le temps de me faire visiter les lieux et me donna son numéro en cas de problème, avec beaucoup d’affection. Elle m’expliqua qu’il y avait deux personnes souffrant mentalement dans l’établissement – sur le moment, je n’y prêtais pas attention, mais je m’en rendis compte plus tard, ce qui fut problématique.

Dans un premier temps, j’ai pris une longue douche et, une fois revenu dans la pièce commune, la gérante était partie. Je me suis senti très mal à l’aise dans le dortoir, j’ai donc cherché d’autres espaces, de préférence seul, et, une fois dans le grenier, je me suis allongé sur un canapé, pensant pouvoir dormir. Mon meilleur ami m’appela alors, je lui expliquai la situation et, à ce moment-là, j’aperçus une souris – ou un rat – passer. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me sembla être la goutte de trop. C’était un raisonnement idiot, mais soudainement, j’en ai beaucoup voulu à la personne que j’aimais de ne pas avoir eu la présence d’esprit de, par exemple, prétexter un motif pour sortir de l’hôpital, m’ouvrir son appartement pour que j’y passe la nuit et repartir le lendemain. J’ai pensé que, tout de même, nous ne nous connaissions pas comme des inconnus, après 5 ans, et je n’avais pas à rester dans cet endroit super flippant. Mon ami au téléphone partageait largement mon point de vue, alors, sur un coup de tête, j’ai décidé d’attendre chez elle jusqu’au matin après sa garde, et ce fut pour le moins regrettable.

Il pleuvait moins, mais Google Maps déconnait toujours autant, et son appartement était à l’autre bout de la ville. Je lui envoyai un message pour lui expliquer la situation. Sur le chemin, tout allait bien : je savais que sa ville ne fonctionnait pas du tout comme la mienne, par exemple, chez elle, les zones un peu chaudes ne sont pas consignées à des blocs bien délimités, tout le monde vit ensemble. Même si je voyais ici et là des groupes pouvant sembler un peu agressifs, globalement, je ne m’inquiétais pas, les habitants de cette ville étaient super accueillants et bienveillants. Durant mes pérégrinations, j’avais pris un thé dans un petit café très chouette, et toutes les personnes à qui j’avais demandé mon chemin étaient sympathiques. Le problème fut que je suis tombé sur la mauvaise personne. Près d’une station de tram, un type m’a repéré avec mon téléphone affichant ma recherche de chemin comme un ahuri. Il parlait une langue que je ne comprenais pas et il était évident qu’il avait des problèmes d’addictions. J’ai essayé de l’éviter, mais il se mit à me suivre. Ce petit jeu dura un moment, puis, une fois à ma hauteur, il tenta de me voler mon téléphone. À ce moment-là, mon instinct de survie prit le dessus : étant dans une ville inconnue, sans téléphone, je n’aurais même plus la possibilité de me rendre chez elle. Lorsque je le vis sortir un couteau, j’ai tapé de toutes mes forces et j’ai couru aussi vite que possible. Il y avait une très grande rue, je le voyais au loin me suivre ; j’ai pris de petites rues adjacentes, j’ai de nouveau couru en m’éloignant le plus possible, et je me suis réfugié dans le hall d’un immeuble, où je dus rester pendant deux bonnes heures. Dans la bagarre, par miracle, je n’ai écopé que de légères coupures à la main. Je me souviens avoir pleuré de peine et de colère, caché dans un hall devant l’entrée d’une cave, et j’ai envoyé un message absolument abject dans lequel je lui disais qu’elle était la pire personne qui puisse exister, que je remerciais D.ieu d’avoir fait en sorte que nos chemins ne se croisent plus jamais et que, pour rien au monde, je ne voudrais qu’elle soit un jour la mère de mes enfants. J’ai par la suite beaucoup regretté ce message, sous le coup de la colère, car sa vie a toujours tourné autour de la petite enfance et elle se bat très durement pour exercer un métier difficile dans ce domaine. Il était donc mesquin de ma part d’insinuer qu’elle serait potentiellement la pire mère qui puisse exister, la pire chose que je pouvais lui dire au vu de son rapport à tout cela. Mais j’étais vraiment désemparé, en colère et très triste.

Quelques heures plus tard, à sa sortie de garde, elle m’a demandé ce qu’il s’était passé et m’a dit qu’elle arrivait. Je suis donc sorti de l’immeuble et j’ai rejoint son appartement en l’attendant. Je n’avais pas dormi de la nuit, je portais un tee-shirt troué, j’étais au bout de ma vie ; bref, je m’attendais à ce qu’elle soit très déçue de me voir, mais j’avais simplement très envie de prendre une douche et de dormir enfin. Lorsqu’elle arriva à l’étage au petit matin, elle manqua légèrement de trébucher sur l’arrête d’un escalier tant elle était pressée de me serrer contre elle. Pendant quelques instants, j’eus du mal à la serrer moi aussi tant j’étais surpris, puis finalement, je refermai mes bras autour d’elle. Nous nous sommes serrés ainsi un bon moment, et son regard était très amoureux. Je la suivis jusqu’à chez elle et, après avoir pris une douche, je pensais qu’en toute logique nous nous reposerions ensemble puisqu’elle venait de finir 24 heures de garde. Mais elle m’expliqua qu’au contraire, sa journée ne faisait que commencer, qu’elle partait réviser, que je pouvais rester chez elle le temps de trouver un BlaBlaCar, et qu’en attendant, je pourrais occuper son appartement. Je lui demandai donc quand nous aurions enfin le temps de nous voir et de nous parler ; elle me répondit très froidement : « Et nous, quoi ? Bah non, il n’y a plus de nous, c’est terminé, on ne se reverra plus. » C’était censé m’anéantir, mais curieusement, j’ai pensé qu’au vu de l’épisode précédent et de sa façon de me serrer contre elle, c’était surtout la colère de ma venue surprise qui parlait. Je lui demandai alors de bien vouloir supprimer ce message affreux que j’avais envoyé sous le coup de la colère et lui dis que je comprenais. Je lui promis qu’après un repos bien mérité, je chercherais un BlaBlaCar.

Finalement, je suis resté deux jours et demi, car je devais me concentrer sur un partiel. Durant ces deux nuits, j’espérais à chaque fois qu’elle viendrait me rejoindre. Le deuxième soir, elle me prévint que sa mère m’avait rapporté des provisions et qu’elles m’attendaient sur le pas de la porte. J’allai les récupérer et, après lui avoir dit de la remercier chaleureusement de ma part, elle me répondit, à mon grand étonnement, qu’elle m’aimait plus que tout. Cela me redonna espoir pour la suite, et je quittai son appartement le cœur léger. Mon entourage m’expliquait au téléphone que je devenais aussi fou qu’elle et que je devais impérativement sortir de cette relation. C’est pourquoi je gardai pour moi l’épisode de l’agression ; d’une certaine façon, j’en avais même un peu honte.

Une fois rentré chez moi, les choses se débloquèrent entre nous. Pour la première fois en 5 ans, nous nous autorisâmes à parler ouvertement de nos envies sexuelles – jusque-là, nous étions restés assez prudes sur le sujet – et cela débloqua quelque chose. J’avais, de mon côté, eu de nombreuses relations par le passé et, pour elle, j’étais son premier amour. C’était donc la première fois pour elle qu’elle évoquait ce sujet avec quelqu’un, et, de cette façon, et très franchement, étant donné que, depuis le début, je lui étais resté fidèle, j’avais aussi un peu la sensation d’une « première fois ». Nous nous sommes donc dit que nous avions très envie de nous revoir, et il se trouve qu’elle aurait, dans quelques semaines, quelques jours avec un peu moins de travail. Alors, nous avons sauté sur l’occasion. Nous nous sommes revus et, pendant 5 jours, c’était magique, le paradis sur terre. J’avais des courbatures, car j’avais travaillé comme un acharné dans la maison de mes grands-parents avant d’y aller, j’étais donc assez fatigué, mais cela ne nous empêcha pas de vivre des moments extraordinairement intenses et romantiques. Au moment de partir, elle me parlait déjà du prochain séjour, et une fois chez moi, nos échanges demeurèrent passionnés jusqu’à ce que nous nous revoyions le mois suivant.

Cette fois-ci, j’avais proposé que nous nous voyions un peu plus longtemps, et, rétrospectivement, c’était une connerie de ma part : j’avais voulu forcer les choses. Durant ce séjour de 8 jours, le début se passa superbement bien. Seulement, une allergie me faisait éternuer sans arrêt et, semble-t-il, provoqua chez moi des ronflements importants, au point qu’elle ne put quasiment pas dormir pendant 4 jours de suite. Elle l’évoqua vaguement, sans jamais vraiment s’en plaindre, et j’ignorais que cela impactait son sommeil à ce point. Par ailleurs, je voulais que nous sortions souvent, que nous ne restions pas à ne rien faire, et, pour me faire plaisir, elle acceptait alors qu’elle avait surtout envie de se reposer un peu après l’année difficile qu’elle avait eue. Les derniers jours, je la voyais s’éloigner de plus en plus de moi, sans que je ne comprenne pourquoi. Elle s’enfermait dans le silence, et cette situation me faisait beaucoup de peine. Chaque fois que je lui demandais si tout allait bien, elle me répondait que oui, d’un air très agacé. Je me sentais désemparé.

Je me rends compte que le message est beaucoup trop long et que peu de monde prendrait le temps d’aller jusqu’au bout, ce que je comprends. Je vais donc essayer de faire le plus bref possible. Suite à ce séjour qu’elle jugea catastrophique, elle me dit, tour à tour, tout et son parfait contraire. Nous avons eu des moments pendant lesquels elle me disait avoir très envie de me revoir, et, le reste du temps, elle m’expliquait qu’elle avait peur que nous nous revoyions et de finir par être définitivement dégoutée de notre relation. Elle m’expliqua qu’elle avait une boule au ventre à l’idée que nous nous revoyions. Le type qui m’a agressé fut de nouveau évoqué : il avait tenté d’agresser, avec deux couteaux, des commerçants, la police l’a tué, et lorsque l’affaire fut passée à la télévision avec sa description, je lui disais que cela ne pouvait être que lui. Elle me dit qu’elle avait suivi l’affaire avec ses camarades, car tout le monde en parlait, mais qu’elle n’avait même pas fait le lien avec moi. Cela me choqua profondément, car à sa place, c’est la première chose à laquelle j’aurais pensé. J’ai aussi pensé à ce type, même s’il m’avait agressé ; j’ai bien vu qu’il était question d’une personne profondément souffrante qui méritait un traitement plutôt que des balles. Lorsque je lui en parlai, elle sembla absente et, suite à cela, je me posai des questions sur ses capacités d’empathie. Bref, après une période catastrophique, j’ai rompu. Elle est revenue, plus amoureuse que jamais, et m’a dit avoir pris conscience qu’elle avait besoin de consulter. De mon côté, je suis en thérapie depuis un bon moment et je fais tout ce que je peux pour m’améliorer, d’abord pour moi, pour mieux me comprendre, mieux fonctionner, pour moi et pour les personnes que j’aime. Elle m’a attendu 5 ans et a été très patiente avec moi.

Je ne lui ai parlé en substance de mes problèmes d’anxiété que très récemment, sans jamais lui donner tous les détails, parce que j’en ai honte, mais aussi pour ne pas lui ajouter une charge. Je ne sais pas si cette omission est une bonne chose. J’essaie, autant que je peux, de lui expliquer que, peut-être, il serait bon pour elle de consulter, sans jamais lui imposer cette idée. Par moments, lors d’un appel d’une heure, elle me dit à quel point elle ne croit plus en notre relation, d’être incroyablement pessimiste, puis, une demi-heure plus tard, elle m’envoie des messages enflammés. Je lui explique que, pour moi, ces ascenseurs émotionnels permanents sont difficiles à vivre. Elle avait déjà consulté il y a deux ans et demi ; à cette époque, elle était stable sur le plan émotionnel, mais avait besoin de parler. Sur le coup, cela lui fit du bien, d’autant qu’elle avait un passé familial difficile et avait pu « vider son sac ». Mais malheureusement, elle n’a pas donné suite et semble mépriser le principe de thérapie en lui-même. Par moments, elle m’explique qu’en effet, ce serait peut-être bon pour elle, pour revenir ensuite sur tout cela en me disant que ça ne changerait rien et qu’elle n’a de toute façon pas le temps pour ça.

Parfois, je prends du recul et je me demande si ce n’est pas simplement un manque d’amour et d’investissement de sa part, et qu’il n’y a aucun rapport avec un quelconque besoin de thérapie. Et parfois, je repense au fait qu’elle a beaucoup pleuré et a tout fait pour arranger les choses après notre dernière rupture, qu’elle m’a beaucoup parlé d’avenir et de sa volonté que les choses s’arrangent entre nous, et combien elle m’aime. Je suis donc partagé entre la peur d’insister et de nous faire perdre du temps à tous les deux pour une relation déjà condamnée, et la peur de la laisser tomber alors qu’elle a besoin d’aide, de parler, et de persévérer dans cette relation qui pourrait redevenir belle et qui m’a beaucoup apporté malgré les moments difficiles.


Tout ceci étant déjà très long, j’ai écourté et omis certains détails, mais je pense que l’essentiel est là. Merci par avance aux personnes qui ont bien voulu me lire.

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Meilleure réponse 9 AVRIL 2025

Bonjour

Vous culpabilise et vos peurs vous empêche d'être vous même.

Il va être nécessaire de vous écouter et de prendre soin de vous en priorité.

Si vous le souhaitez je peux vous y aider.

Je reste à votre disposition si besoin

Bien à vous

Cabinet A KEDDI

Alessandro Keddi Psy sur Rouen

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14 AVRIL 2025

Bonjour Monsieur,

Vous décrivez une relation où le virtuel a plus de place que le réel, et que les réactions fluctuantes de votre copine en plus de la distance la rendent très difficile.

Vos échanges intellectuels très intéressants et agréables vous ont fait tous les deux idéaliser votre lien virtuel.

Il me semble qu’il serait nécessaire de discuter ensemble de vos émotions, vos sentiments, vos attentes et vos projets d’avenir pour mettre en clair ce qui peut être rendu réalisable ou pas.

Aussi, vos comportements respectifs montrent que vous aurez tous les deux besoin de thérapie : votre relation très intense et longtemps virtuelle interroge beaucoup sur votre maturité affective et vos capacités de vous investir dans le réel d’une vie de couple.

Je vous souhaite de comprendre ce qui vous a poussé à entretenir si longtemps cette relation plus rêvée que vécue, et surtout d’arriver à vivre un amour partagé dans la vie réelle.
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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11 AVRIL 2025

Bonjour Antoine Doinel,
Bravo pour le pseudo que j'ai tout de suite remarqué. Il évoque le héros des films de François Truffaut (les 400 coups...etc...). C'est pour cela que j'ai tout lu de votre incroyable histoire d'amour. Pourquoi ne pas avoir cherché à se rencontrer bien avant? C'est hallucinant! Pourquoi ne pas avoir déménagé quand vous avez enfin entamé votre relation? La distance entretenue par vous deux est curieuse. Parfois des histoires d'amour commencent à distance mais heureusement les personnes se déplacent ou se rapprochent au bout d'un moment. En tant que psychogénéalogiste, je serais curieuse de connaître l'histoire de vos ascendants. Y a-t-il eu de la migration? Des gens séparés? Des amours empêchées par la distance, des frontières, des océans, des montagnes........? Quelle peur vous a traversés tous les deux pour être à ce point aussi peu curieux de qui était l'autre physiquement? Avez-vous échangé des photos de vous, de vos lieux de vie, de vos villes...? C'est une histoire mystérieuse qui a empêché toutes les autres histoires possibles. Ce n'est pas un jugement mais un questionnement.
Dominique Dhaine
Psychothérapeute

Dominique Dhaine Psy sur Paris

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11 AVRIL 2025

Bonjour à vous et merci de ce récit qui est plus que touchant.
Vous écrivez très bien !
Je comprends que vous vous êtes vraiment épris de cette personne et que vous avez fait beaucoup d'efforts pour que votre relation puisse se poursuivre. Cependant, lorsque la distance géographique est si grande, il est très facile d'idéaliser l'autre, de fantasmer des choses qui ne sont pas la réalité. Et cela peut être source de grande frustration et désillusion.
Aujourd'hui, vous avez entamé un travail thérapeutique qui va vous permettre de vous exprimer sur ce sujet et de regarder "comment" vous avez vécu cette relation sur le plan émotionnel. Cette démarche vous permettra une meilleure compréhension et gestion de vos émotions. C'est ainsi, en vous connaissant mieux et en nourrissant également une bonne estime de Soi, que vous irez vers une relation amoureuse réelle, saine et nourrissante dans laquelle vous n'aurez pas peur d'être pleinement vous-même.
Je vous félicite déjà du chemin parcouru.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Hélène Chambris Psy sur Marseille

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10 AVRIL 2025

Bonjour et merci pour votre message. Chaque situation de notre existence nous amène des questions sur notre manière de les percevoir et d'interpréter celles-ci. Dans ce que vous décrivez, je perçois que vous vous attachez très facilement et que vous avez de très grandes attentes dans vos relations. Quels sont les manques que vous avez eus durant votre enfance ? Je vous invite à réaliser un détachement émotionnel par rapport à cette situation et cette personne. Vous ne pouvez pas contrôler ces réactions et vouloir anticiper ses besoins ne vous permettra d'être serein dans votre existence. Je vous invite à suivre un accompagnement dans la transformation et la reprogrammation de vos mémoires émotionnelles, afin de vous apporter davantage d'apaisement et de sérénité dans votre quotidien. Je vous souhaite le meilleur. Bien à vous, Jonathan Desjours - Coach et Thérapeute de l'inconscient.

Jonathan Desjours Psy sur Bordeaux

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9 AVRIL 2025

Bonjour Antoine,

Votre message est touchant. Vous décrivez avec beaucoup de sincérité ce que vous avez vécu et cela demande du courage d'admettre et de reconnaître ses failles. Vous mériteriez de le faire aussi dans vos relations.

Il m'apparait que vous avez une estime de vous-même un peu fragile. Vous parlez de honte, de culpabilité, d'anxiété, de difficultés à vous positionner. Quand on a une estime de soi fragile, c'est à dire qu'on a du mal percevoir toute notre valeur et à se sentir en pleine possession de sa puissance personnelle, on a tendance à aller chercher notre valeur à l'extérieur de nous-même :
- dans le regard des autres : si les autres nous renvoient du positif alors on a de la valeur, si en revanche ils nous renvoient de la critique, du reproche, de l'indifférence, voire du rejet, ça devient douloureux.
- dans le résultat de nos actions : si on réussit ce qu'on entreprend, tout va bien, si on échoue, notre estime tombe en flèche.

Cela a plusieurs conséquences. Cela peut nous rendre dépendant de l'autre dans la relation, de sa validation, et donc nous amener à nous positionner de manière à éviter tout conflit pour préserver l'harmonie. Le problème alors, c'est que nos besoins sont passés sous silence, niés au profit de ceux de l'Autre. Cela peut être une grande source d'anxiété.

Cela nous rend aussi dépendant de la réussite, avec possiblement un niveau d'exigence élevé, qui crée aussi des pressions folles dans les domaines qu'on investit, une recherche de perfection. Cela favorise également l'anxiété.

Vous dites que vous aviez 28 ans au moment où vous l'avez rencontrée et j'ai cru comprendre que vous étiez toujours étudiant à ce moment-là. Le passage de l'environnement des études à la vie active est parfois difficile. Vous semblez avoir un bon niveau de langage et de culture, vous êtes exhaustif et précis lorsque vous faites votre récit, vous êtes peut-être très "cérébral", et donc plus dans la réflexion que dans l'action. La confiance en soi, c'est précisément la relation qu'on entretient avec l'action, c'est savoir où on va ou en tout cas, être assuré que ça va bien se passer car on a les capacités nécessaires. Lorsque cette relation est fragile, elle laisse de la place à l'anxiété.

Votre épisode de bad trip a également laissé des traces mais au delà du trauma de cette expérience en elle-même, il n'est pas rare que cela déclenche un trouble anxieux généralisé.

Votre message ne comporte pas de demande précise et vous avez déjà un accompagnement psy, c'est super que vous ayez entamé cette démarche.

Si vous souhaitez expérimenter une approche pragmatique et concrète, je serais heureux de vous rencontrer au cours d'une séance bilan gratuite. Vous verrez que vous avez sans doute des leviers très simples à actionner pour reprendre votre pouvoir personnel et vous construire une vie dans laquelle vous vous sentez bien. Ce que je crois voir d'ores et déjà : renforcer votre estime de vous-même, vous aider à reconnecter avec votre corps et vos émotions pour être moins dans votre tête, vous donner des outils pour communiquer en osant être vous-même, vous aider à clarifier vos projets de vie et à identifier vos ressources pour les mener à bien avec un plan d'action réaliste, désensibiliser les émotions liées à votre bad trip...
Dans le cas contraire, je vous souhaite tout le meilleur.

Belle journée et peut-être à bientôt,

Boris Amiot

Boris Amiot Psy sur Serris

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9 AVRIL 2025

Bonjour, Votre histoire est en effet longue et riche en rebondissements, y compris sur le plan émotionnel , en tout cas je l’imagine ainsi. Outre la distance géographique qui ne «  facilite » pas la prise de contact, vous avez vécu avec cette personne une rencontre virtuelle, dans laquelle vous avez tous deux beaucoup projeté vos attentes et vos fantasmes. Cette situation vous a conduit à des stratégies d évitement conscientes ou non, surtout de la part de la jeune femme. A cela, on peut ajouter une certaine instabilité qui se joue a la fois dans la part émotionnelle mais aussi dans la motivation à rencontrer l’autre , motivation faisant sans doute écho à une peut de décevoir et / ou d’être déçu(e). Je pense sincèrement que votre sentiment de reconnaissance l’un dans l’autre est sans doute dû à des modes de fonctionnement et peut être également un vécu qui vous rapprochent, mais qui ne facilitent pas la relation. Je vous conseille vivement de vous rapprocher , l’un et l’autre , et vous plus particulièrement puisque c est vous qui êtes à l’initiative de ce long message , d un psychothérapeute afin d’éclairer vos attentes et vos perspectives dans l’investissement d une relation , ceci afin de vous éviter de vous perdre dans les méandres d une relation qui ne vous convient pas forcément. Mieux vous connaître vous permettra de mieux répondre aux attentes de l’autre et de relationner avec une personne en capacité de vous apporter de la serenite et de la bienveillance, sentiments dont nous avons tous besoin . Bon courage à vous

Sylvie Ettori Psy sur Marseille

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9 AVRIL 2025

Bonjour,

Qu’attendez-vous après ce long récit ? Que quelqu’un prenne à votre place une décision concernant votre relation ? Personne ne peut faire cela, c’est vous qui vivez cette vie et personne d’autre.
Ce qui en ressort, c’est que cette histoire est une suite de moments positifs et de moments négatifs, mais que plus le temps avance et plus la succession semble s’accélérer, les moments négatifs revenant plus souvent.
Vous devez, aujourd’hui, faire le bilan et surtout comprendre vos besoins et vos envies pour déterminer vos objectifs de vie. Ainsi, vous pourrez plus facilement faire un choix éclairé pour votre avenir (commun ou en solitaire). N’oubliez pas non plus qu’un couple se construit à deux et prend du temps. Or, si cette femme change d’avis trop souvent, il sera difficile de construire quelque chose de durable.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Christophe Nieaux Psy sur Melun

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9 AVRIL 2025

Bonjour Antoine,

Merci pour votre message empreint d’authenticité. Ce que vous vivez ressemble à un lien rare, intense, souvent semé d’épreuves, mais profondément transformateur. Ces relations particulières bousculent tout sur leur passage, car elles nous forcent à nous regarder en face, à guérir nos blessures, et à apprendre à aimer sans attachement ni projection.

Votre parcours montre une quête de sens, de vérité intérieure, et une ouverture sincère à l’autre. Ce n’est pas un échec : c’est un processus. Ce genre de lien ne suit pas les règles habituelles, et parfois, le temps, la distance, les séparations mêmes font partie du chemin. Si vous ressentez le besoin d’un éclairage ou d’un accompagnement à travers tout cela, je suis là.

Avec tout mon soutien,

Charlotte Brément,
Psychopraticienne hypnothérapeute
Fondatrice d'Aurathera

Charlotte Brément Psy sur Paris

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9 AVRIL 2025

Bonjour Antoine,
Vous vivez une relation qui, à force d’intensité et d’attentes, a fini par devenir plus fantasmée que réellement vécue — comme vous le dites très justement. Et à la lecture de votre récit, c’est profondément émouvant, poignant, mais aussi terriblement épuisant, même pour quelqu’un qui le lit de l’extérieur. J’imagine donc à quel point cela doit l’être pour vous, de l’intérieur.

Vous ne devriez pas vous en vouloir de ressentir de l’essoufflement. Ce que vous racontez, c’est une histoire pleine de sincérité, de profondeur, de blessures anciennes, de promesses réelles mais aussi de peurs, de culpabilités, de maladresses — humaines, trop humaines. Ce n’est pas une fiction embellie : c’est une vérité écrite avec le cœur. Et cela, c’est déjà un acte de courage immense.

Ce qui transparaît avec force, c’est que cette relation est née d’un lien intellectuel, presque fusionnel, d’une intensité rare. Mais on a parfois beau vibrer fort à deux esprits liés, si le corps, le cœur, le quotidien n’ont pas de place où s’ancrer, on flotte. Vous semblez avoir été pris dans un tourbillon d’idéalisation, de projection, de promesse d’amour à distance, mais sans réel terrain où poser les pieds à deux.

Et dans tout cela, il y a comme une peur mutuelle de se voir vraiment — au-delà des mots, au-delà de l’écran. La peur d’être déçu, ou découvert dans sa vulnérabilité. Lorsque vous vous êtes enfin rencontrés, ce fut à la fois un sommet et un ébranlement. Vous avez tout donné, bravé vos peurs, vous êtes mis à nu émotionnellement, jusqu’à en être blessés, physiquement aussi. Et pourtant, vous avez vécu quelque chose. Quelque chose de beau, de fragile, d’unique. Mais ce fut bref, intense, et comme emporté aussitôt par le vent du réel.

Alors vous vous posez des questions, et elles sont légitimes : est-ce que ce lien vaut encore la peine d’y croire ? Est-ce que vous vous accrochez à une idée, ou à une personne réelle ? Est-ce que continuer, c’est aimer… ou s’oublier ?

Peut-être que la réalité de cette relation est plus instable que ce qu’elle promettait. Peut-être qu’elle vous épuise davantage qu’elle ne vous porte. Et peut-être aussi que chacun de vous est aux prises avec des blessures si vives qu’il devient difficile de construire un espace commun, sûr et fertile.

Mais surtout… comment allez-vous, vous ? Vous avez beaucoup donné. Vous vous êtes mis en danger, vulnérable jusqu’à la limite. Vous méritez aussi un amour qui vous soutienne, qui vous accueille sans vous juger, qui ne vous laisse pas dans l’attente ou le doute. Un amour qui apaise, et non qui bouscule constamment.

Vous dites que vous n’avez pas osé tout dire de votre anxiété, par peur de la charger davantage. Mais parfois, c’est en partageant vraiment ce qui vit en nous que l’autre peut choisir de rester, de s’impliquer, ou non — mais avec lucidité. Ce n’est pas un échec d’être honnête. Ce n’est pas un poids que d’être vous, en vérité.

Peut-être que ce lien mérite encore un dernier sursaut. Mais pas à n’importe quel prix. Pas sans clarté, pas sans poser vos limites, pas sans vous choisir, vous aussi, cette fois.

Et si vous voulez que je vous aide à mettre tout cela en mots — pour elle, ou juste pour vous — je suis là. Vous n’avez qu’à me dire ce dont vous avez besoin, là maintenant.
Emilie Dhuy-Guerillon.

Emilie Dhuy-Guerillon Psy sur Soisy-sur-Seine

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9 AVRIL 2025

Bonjour,
J'ai pris le temps de vous lire et j'ai vraiment le sentiment que vous vous remettez beaucoup en questions... Ce qui est bien mais pas au détriment de vous même.
Et de l'autre coté vous trouvez beaucoup de bonnes raisons à son comportements.
Dans une relation conjugale il est important de pouvoir être soi avec ses fragilités et ses forces. Si on commence à essayer de convenir à l'autre alors on risque de rentrer dans une relation qui ne sera pas saine où l'on risque de se perdre...
C'est très bien de faire une thérapie et de chercher à mieux vous comprendre. On ne rencontre pas les gens au hasard et vous avez surement quelque chose à en comprendre dans votre histoire, je vous laisse le travailler avec votre thérapeute.
Je vous souhaite de passer une agréable journée.
Prenez soin de vous
Sylvie Lopez

Sylvie Lopez Psy sur Saint-Rémy-de-Provence

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