jeune adulte vingt ans qui se sabote pas pour ne pas travailler, étudier

Réalisée par nive · 24 nov. 2024 Aide psychologique

Mon fils de vingt ans, étudiant à l'ENS et en césure actuellement sabote en permanence ses études, change sans arrêt d'option, se met en difficulté, refuse de se prendre en charge, de grandir, attend que je me centre sur lui pour faire mine de se bouger (en me remerciant comme si ça devait être à ce prix) Je précise qu'il a été qualifié de HPI et a sauté une classe en primaire.

Cela crée un rapport très malsain avec moi où tout en attendant que je lui dise quoi faire, que je le porte, il passe son temps à vouloir s'opposer, me résister, trouver des stratégies pour à nouveau se saboter ; ce qui m'amène à être hystérique et ivre de colère parce que je dépense une énergie de folle à lui donner envie d'apprendre, de travailler, de s'autonomiser, je le vois faire sans cesse la même chose où je suis prise en otage à devoir me centrer uniquement sur lui pour que lui puisse enfin se mettre au travail et "rattraper" la catastrophe qui s'annonce. Car il n'apprend qu'à cette condition, depuis tout petit. J'ai tout fait pour modifier cela, prendre de la distance, l'autonomiser mais je n'arrive pas à l'en sortir.

Comme il est excellent scolairement (HP), il s'en sort jusqu'ici à l'école. Mais, depuis cette année, n'en pouvant plus de tous nos moments relationnels gâchés (j'ai des problèmes de santé dus à cet état constant de colère), j'ai essayé de comprendre pourquoi ça ne change pas et j'ai décidé de le laisser faire sans plus intervenir, aller jusqu'au bout de son fonctionnement. il a vingt ans.

Donc, j'ai attendu que ce soit lui qui prenne contact avec moi s'il a besoin ou s'il veut : il ne l'a pas appelé pendant des mois. D'habitude, j'appelais comme il ne le faisait jamais.

Et lorsqu'on s'est revus pour les vacances de toussaint, la première chose qu'il m'a dit est qu'il avait honte, qu'il n'était pas allé en cours (comme les années précédentes, il faisait ça aussi sur la première période mais comme j'étais toujours là, anxieuse -et en colère- je l'encourageais et le portais à bout de bras pour qu'il ne se saborde pas). Pourtant, les choix de la prépa, de l'ENS, de la césure ce sont ses choix.

Il a "pourri" les vacances (comme la plupart du temps) par une attitude fermée, hostile que je comprends pas, que je subis,, m'a insultée pour la première fois quand j'ai parlé de sa paresse et sa rétention face à tout apprentissage (je parlais de quand il avait appris à faire du vélo, de la natation, et qu'il ne voulait jamais rien apprendre à tel pojnt qu'il a eu des soucis de lombaires et de surpoids, hormis ce que lui avait décidé de faire dont il se lassait après n'avoir été focus que sur ça matin, midi et soir) .

Quand je lui pose des questions, il ne répond pas, laisse s'installer le silence, la colère, la souffrance, dit juste 'je ne sais pas". Il n'est pas coopératif, ne m'aide jamais même s'il me voit en difficulté (j'ai 56 ans et des problèmes de dos importants), ne me voit pas, ne m'entend pas, n'est centré que sur lui. et s'il demande des nouvelles, c'est mécanique, aucune profondeur. Il n'a pas d'empathie pour moi. J'ai donc décidé de ne plus partir en vacances avec lui.

On s'est revus à mon initiative pour l'anniversaire de ses vingt ans, il attendait encore de ma part que je lui pose des questions inquiètes sur l'école (ce que je n'ai pas fait) m'a dit " je vais en cours" mais en réalité, hier soir j'ai appris qu'il ne s'était toujours pas remis au travail. Il trouve sans cesse une stratégie pour fuir la tâche principale c'est à dire ses études et la matière qu'il a choisie, et là c'était la nourriture (où il a décidé de faire ses repas parce qu'il serait malnutri( ce qui est entièrement faux, il est très loin d'être mince) en suivant un protocole et il n'y avait que ça qui comptait parce que ce serait la condition à poser pour qu'il soit "en forme" pour se mettre au travail, ce qu'il ne fait toujours pas).

Donc, bien sûr à nouveau sentant la stratégie et la colère monter en moi et reprise au piège, je l'ai recentré sur l'objectif et j'ai fait des recherches (à sa place) sur les repas équilibrés du crous.

Hier soir, il m'appelle (j'étais surprise!), pour me dire qu'il envisage encore de prolonger ses études avec sciences Po, qu'il allait se mettre au travail (on est en novembre et la fin du semestre est mi-décembre) et il envisageait de ne faire que ça. Il doit passer son permis, il ne le fait toujours pas, s'occuper d'autres tâches mais comme d'habitude, focus sur une seule chose pour en définitive ne rien faire, sauf au prix de mon angoisse qui fait que je remue ciel et terre, pour qu'il ne sabote pas son avenir.

Donc, comme d'habitude, conversation horrible, où j'étais hystérique car j'ai compris qu'encore une fois il attend ma colère pour se mettre au travail, pour s'autonomiser... Comme d'habitude, il m'a laissée monter en hystérie sans jamais rien calmer, sans parler, sans s'expliquer, sans répondre, en laissant le silence, en continuant à provoquer. En réalité, je ne veux plus être en contact avec lui. Pour moi, il me maltraite et je ne comprends pas pourquoi, alors que moi je ne veux que son avenir.

Je suis déprimée, je n'ai pas pu aller travailler aujourd'hui. Je précise que son père était maltraitant psychologiquement avec moi, qu'il le ne voit plus depuis ses 14 ans car il y a eu de la violence physique de la part de son père, que mon fils a toujours fonctionné comme ça mais je mettais cela sur le compte du climat malsain avec son père et ses parents. Que j'ai bcp protégé et même surprotégé mon fils de la violence psychologique de son père et ses parents.

Or, malgré la séparation et l'éloignement avec son père, il ne change pas, il y a des gestes de harcèlement qu'il faisait (appris et encouragés par son père et ses parents pour m'attaquer et me réduire à leur complet service) qu'il ne fait plus, mais pour le fond c'est toujours le même, il ne change pas. Je ne sas pas quoi faire, je ne veux plus le voir pour me protéger car je ne sais pas ce qui peut se passer et je ne veux plus me rendre malade. Je ne veux plus de ça. Je lui ai dit que si ça devait coûter ses études, tant pis, c'est son choix, en définitive et en réalité tout démontre qu'il n'est pas capable et qu'il ne veut pas travailler, étudier mais comme il se sent obligé de le faire, voilà comment il a résolu d'y arriver quand même...

Ce qui me désespère c'est que je n'ai eu de cesse de le mettre dans des activités dynamisantes, de le mettre en contact avec des amis exemples, autonomes, qui eux grandissent, se prennent en charge, passent leur permis, leur diplôme, construisent leur futur en somme... Il voit ça, me le dit, me dit par exemple qu'à vint ans il ne va pas passer son permis puisque derrière il n'aura pas de voiture (or ses amis non plus n'ont pas de voiture et conduisent celles de leurs parents, l le sait et le voit mais n'applique pas ça à lui), que c'est moi qui suis obligée de le conduire partout et qu'il n'entend pas qu'à plusieurs reprises je lui ai dit que je n'avais plus la vigilance sur une longue durée. Il les voit tous avancer, se construire des bases solides, mais ça ne fait pas tilt dans sa tête, il reste sur place toujours dans le même fonctionnement, à changer sans arrêt, à saboter, à se mettre en difficulté etc..

Son père nous fait des difficultés pour payer la pension alimentaire, des années de bagarres sans fin que je mène pour lui. Cette année, j'ai voulu que ce soit lui qui mène cette bagarre. Désinvolte, il n'a pas répondu à l'avocat et était prêt à laisser son père ne pas payer puisqu'il ne veut pas et que ça fait des choses désagréables à traiter ?! Il a encore fallu que je m'en mêle, car l'année dernière déjà il s'est retrouvé (et moi aussi) en très mauvaise posture financière à cause de son père qui ne payait pas, mais ça ne lui sert pas de leçon et de toute façon, il sait que la situation sera réglée par moi... si je lui en parle, il va décider d'accepter un travail très mal payé qui lui demandera tout son temps et ne lui permettra pas de survivre, et qui sera encore une occasion de fuir l'objectif études ou permis ou autres.

Or, j'ai appris que par l'ENS il aurait pu être étudiant fonctionnaire (donc rémunéré), ce qui nous sortait de tout ce marasme avec son père. Et lui l'a toujours su, mais comme il ne s'est mis au travail que tardivement et que ça ne lui a même pas effleuré l'esprit de pouvait définitivement me sortir de ce pétrin avec son père (pour lui en plus!) il a été pris sur dossier donc non payé...

Tout est comme ça, je ne sais pas pourquoi il est comme ça et maintenant j'ai juste envie de me préserver, de me protéger, j'en arrive à avoir peur de lui, de son insensibilité à mon égard. Et à me dire, tant pis pour son avenir, HPI ou pas, Grandes capacités gaspillées ou pas. Je n'en peux plus.

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Meilleure réponse 26 NOV. 2024

Bonjour Madame,

Étant donné la situation familiale que vous avez rencontré (un père « absent » et peu responsable de son enfant) j’imagine que vous avez un peu trop vécu pour votre fils. Sa réussite est devenue votre objectif, et donc pas le sien.

Vous l’avez tellement porté qu’il ne peut pas avancer sans vos « bras ».
Or… il n’y a que les bébés et les très jeunes enfants qui ont besoin des bras maternels.

De même, la transmission du goût pour l’apprentissage et des efforts nécessaires pour réussir se fait bien avant l’âge de 20 ans…

Il est grand temps que vous le lâchiez… pour qu’il comprenne par lui même ce qu’il doit faire pour lui même et son avenir.
Prenez maintenant d’abord soin de vous et de votre colère qui risque de vous rendre malade.

Une thérapie familiale mère et fils peut vous être utile à tous les deux pour arriver à exprimer tout ce qui pose problème à chacun d’entre vous et à trouver la bonne place et les limites de vos responsabilités respectives.

Sinon… allez vous même parler de votre histoire et votre détresse avec un-e thérapeute : cela vous est indispensable pour prendre le recul nécessaire et changer vos rapports avec votre fils.

Bien évidemment lui aussi pourrait bénéficier d’une thérapie… mais voudrait il s’y engager dans un travail d’introspection ?

Je vous souhaite d’arriver à mieux gérer la situation et la relation avec votre fils.
sp



Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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25 NOV. 2024

Bonjour nive,

Ce que vous décrivez est extrêmement éprouvant, et il est compréhensible que vous vous sentiez démunie face à cette situation qui s’éternise. Votre colère, votre épuisement, et même votre envie de prendre vos distances sont des réactions humaines à une relation qui vous pèse et semble tourner en rond.

Permettez-moi tout d’abord de vous dire ceci : vous avez fait énormément pour votre fils. Votre souci constant pour son avenir, vos efforts pour l’encourager, le guider, et le protéger témoignent d’une immense bienveillance. Mais il est évident que cette dynamique vous épuise, et qu’elle a pris un tour qui est malsain pour vous, et peut-être même pour lui.

Votre fils semble pris dans un schéma complexe d’évitement et de dépendance, où il oscille entre un besoin de contrôle (choisir ses propres options, suivre son propre rythme) et une incapacité à assumer les responsabilités qui en découlent. Il s’appuie alors sur vous pour pallier ses échecs ou relancer la machine lorsqu’il est en difficulté, mais sans jamais réellement s’autonomiser.

Les personnes à haut potentiel intellectuel ressentent parfois une peur profonde de l’échec, qui les paralyse. En apparence, cela ressemble à de la paresse ou de la procrastination, mais il s’agit souvent d’un évitement : en ne s’investissant pas pleinement, ils se protègent de l’idée d’échouer et de décevoir (eux-mêmes ou les autres).
Vous avez, par nécessité, été son principal soutien et bouclier contre des situations difficiles, notamment la violence de son père. Il a appris, inconsciemment, à s’appuyer sur vous pour gérer ses problèmes, sans développer pleinement sa propre autonomie émotionnelle et pratique.

Vous mentionnez que son père était maltraitant et manipulateur. Il est possible que votre fils ait intégré certains schémas relationnels issus de cette période : résistance passive, hostilité silencieuse, ou incapacité à exprimer clairement ses besoins. Même si vous avez fait de votre mieux pour l’éloigner de cette influence, ces modèles peuvent persister inconsciemment.
Sa honte, son sabotage constant, et ses tentatives de fuite (se concentrer sur la nourriture, chercher de nouveaux projets) pourraient être des signes d’une lutte interne qu’il ne verbalise pas. Lorsqu’il se ferme ou vous provoque, cela peut refléter son propre désarroi et sa difficulté à se confronter à la réalité de ses choix.

Vous êtes enfermée dans une relation où votre rôle est devenu celui de pilier unique, mais au prix de votre propre santé mentale et physique. Votre colère, vos excès d’“hystérie” (comme vous les décrivez), et votre sentiment d’être prise au piège montrent que vous êtes arrivée à un point de saturation.

Il est également possible que la dynamique entre vous soit alimentée par une certaine ambivalence :
Vous voulez qu’il réussisse, mais vous avez peur qu’il échoue sans votre aide.
Vous voulez qu’il s’autonomise, mais vous ressentez encore le besoin de l’accompagner face à ses difficultés.

Cela ne signifie pas que vous êtes en faute – au contraire, cela montre à quel point vous vous souciez de lui. Mais cette implication constante a créé un cercle vicieux où, pour avancer, il semble avoir besoin de vous pousser à bout.
Il est essentiel de différencier ce qui est sous votre contrôle de ce qui relève désormais de lui. Votre rôle de parent évolue à mesure qu’il devient adulte : vous ne pouvez plus être son moteur principal. Parfois, cela implique de le laisser faire face aux conséquences de ses choix (ou de ses non-choix).
Cela peut être difficile au début, mais il est crucial de poser des limites pour préserver votre propre santé mentale. Par exemple :
Décider de ne plus intervenir dans ses études ou ses projets professionnels, sauf s’il demande une aide claire et spécifique (et uniquement si vous êtes prête à la donner). Refuser de participer à des discussions qui tournent au conflit ou à la provocation.

Votre santé est prioritaire. Si vos interactions avec lui sont trop douloureuses, vous avez le droit de prendre de la distance temporaire. Cela ne signifie pas que vous l’abandonnez, mais que vous choisissez de vous protéger.
Une thérapie pourrait vous offrir un espace pour explorer cette relation en profondeur, comprendre les mécanismes sous-jacents, et trouver des stratégies adaptées. Votre fils pourrait également bénéficier d’un accompagnement pour travailler sur sa gestion des émotions et ses comportements d’évitement, mais cela doit venir de lui. Aussi difficile que cela soit, accepter qu’il puisse échouer fait partie de son cheminement. L’échec peut être une étape nécessaire pour qu’il prenne conscience de l’importance de ses responsabilités.

Vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour aider votre fils à construire son avenir, et ce que vous ressentez aujourd’hui est le signe qu’il est temps de changer d’approche. Cela ne signifie pas l’abandonner, mais lui permettre de prendre la place qui lui revient dans sa propre vie.

Cordialement M. Terriat

Guibert TERRIAT Psy sur Schoelcher

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25 NOV. 2024

Bonjour Madame,
Je suis touchée par le récit de votre combat au long cours et en plus dans l'adversité avec le père de votre fils.
Vous avez fait tout ce que vous avez pu et cru bon de faire, c'est certain.

Et vous avez conscience que vous avez atteint vos limites. Vous avez besoin de récupérer et d'un relais à l'accompagnement de votre fils qui a besoin d'aide. Et peut-être de quelques séances de thérapie ?

Votre fils a un blocage à l'apprentissage depuis des années et il y a des raisons à cela, malheureusement cela n'a pas été décrypté par les enseignants.

Pour la suite de votre relation, car il n'y a pas rupture, n'est-ce pas ? Je recommande pour votre part de vous mettre en mode "questionnement" sans attendre de réponse, et en ajoutant "tu me réponds quand tu veux, je suis à ton écoute, tu le sais..." et vous partez, changez de pièce. ou concluez la conversation téléphonique.

Ce qui vous évitera de répondre et de faire pour lui... et pour lui, peut-être de disposer de ses capacités à faire, les découvrir ?

Son blocage actuel est la conséquence des blocages développés depuis l'enfance et probablement il y a de nouvelles causes qu'il est indispensable d'évoquer, toujours en mode "questionnement".

Dans le mode questionnement, à propos de la situation présente, vous pouvez lui demander :
"De quoi tu as besoin pour avoir envie d'aller aux cours ?".
Et aussi :
"Y-a-t-il des raisons à ta réticence à y aller ? Des personnes, des situations, que tu crains dans cet établissement, avec les élèves, avec les professeurs, avec les cadres ? Aurais-tu subi des moqueries, des clivages, des dévalorisations, des menaces ?

N'attendez pas de réponse immédiate afin de lui laisser le temps de prendre conscience de ces éventualités et d'entendre que c'est possible d'en parler, de vous en parler !

Vous pouvez ajouter "tu peux tout me dire, je suis ta mère et je défendrai, je te protégerai ou je te trouverai l'aide que tu as besoin".

Car, la double peine pour la victime de harcèlement est qu'elle développe la honte de soi et le sentiment d'impuissance à se défendre, à se protéger : seule la stratégie d'évitement s'installe, alors, l'échec des études, la perte de temps, se profilent inexorablement.

Vous pouvez lui rappeler que le monde n'est pas peuplé de "bisounours" et le harcèlement est une réalité dévastatrice pour qui la subit... et la cause de l'évitement, donc de la débâcle des études.

Enfin, le rassurer, que ces situations existent pour d'autres aussi, et l'essentiel est de se faire aider pour trouver la meilleure solution pour lui, c'est possible !

Je vous remercie pour votre attention. Très sincèrement, Thérèse Badonnel Ferry - Relation d'aide et psycho-énergétique pour se libérer de blocages et de traumatismes



Thérèse Badonnel Ferry Psy sur Verneuil-sur-Seine

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25 NOV. 2024

Bonjour,

Vous avez bien de colère en vous. De la colère envers votre fils, envers son père et envers toute cette situation qui est insoutenable pour vous.
Vous souffrez parce que vous avez envi que votre fils se reprend, devient autonome, s'occupe de sa vie mais il ne le fait pas.
Vous êtes dans un cercle vicieux depuis plusieurs année. Vous avez en vous la capacité que cela cesse, vous avez en vous les ressources pour que votre souffrance cesse mais vous êtes prise en piège par votre colère.
A vous entendre, vous n'avez pas eu une vie facile et votre fils non plus même si vous avez tout fait pour le protéger et le sur protéger. Votre fils ne veut pas se confronter à son père et ceci s'explique par les violences vécue plus jeune.
Il a certainement aussi besoin d'aide pour évacuer les traumas et pouvoir enfin se prendre en main.
Quand à vous, il faudra évacuer votre colère, lâcher prise sur la situation. Vous ne pouvez pas obliger votre fils à travailler ou à assister au cours. Il a désormais 20 ans, il est adulte même s'il le nie peut être. Il a le droit de faire des erreurs et vous ne pouvez pas le changer. Il en prendra conscience à un moment donné.
Il est temps de comprendre l'origine de votre colère pour s'en débarrasser.
Je reste disponible et à votre écoute,

Prenez soin de vous
Amira TARTAS
Psycho praticienne

Amira Tartas Psy sur Périgueux

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25 NOV. 2024

Bonjour Nive,
Je comprends que la situation est très compliquée et souffrante pour vous. Cependant, je résumerais vos propos avec votre phrase : "De toute façon, il sait que la situation sera réglée par moi." On ne peut pas agir sur les autres, on ne peut agir que sur soi. Je vous conseille d'aller en thérapie pour voir ce qui se joue pour vous dans votre relation avec votre fils pour prendre du recul sur celle-ci, vous reconnecter à vos besoins avant ceux de votre fils et être capable de le laisser faire ses erreurs, même si c'est difficile pour vous de ne pas intervenir pour régler les situations, sans quoi il n'apprendra jamais.
Allez consulter sans tarder!
Bon courage à vous!
Frédéric DUQUEROIS
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes

Frédéric Duquerois Psy sur Nantes

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25 NOV. 2024

Bonjour Nive,

Il semble effectivement que vous vous épuisiez pour rien ! Votre fils n'est pas réceptif à tout ce que vous faites pour l'aider pire il est violent dans ses paroles à votre égard.

Il est grand temps de prendre soin de vous et de vous protégez de tout ça. Votre dernière phrase est très juste. Votre fils a 20 ans et vous ne pouvez plus faire pour lui et le maintenir hors de l'eau malgré lui.

J'ai l'impression que la meilleure solution est en effet de cesser de le prendre en charge complètement sans plus parler avec lui de son avenir ou de ses études.

Si vous le souhaitez vous pouvez être aidé par un professionnel pour vivre ce changement de manière plus sereine.

Je reste à votre disposition.

Sandra Vaquette Psy sur Crest

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25 NOV. 2024

Bonjour Nive,

HPI ne veut pas toujours dire réussite et grandes capacités à faire. C’est un comportement neuroatypique qui crée des modes de fonctionnement différents de la norme. Certains ont conscience de leur potentiel et travaillent avec lui quand d’autres comme votre fils semblent lutter contre.
Aujourd’hui, vous devez le laisser s’autonomiser et ne plus l’aider autant que vous le faites. Attendez que les demandes viennent de lui et vivez davantage votre vie. N’oubliez pas que votre fils est capable, mais jusqu’à présent, il n’a pas encore jugé utile de le faire, car vous êtes toujours dernière pour ramasser les pots cassés. C’est ce qu’il faut aujourd’hui changer.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe Nieaux Psy sur Melun

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25 NOV. 2024

Bonjour,
Vous êtes en colère, vous êtes inquiète pour votre fils, vous vous sentez malmené par lui... et vous vous mettez en colère contre lui
Il y a de la violence qui circule dans votre famille.
Il y a de la violence dans les relations entre vous et votre fils, il y a de la violence encore actuellement dans les relations avec le père de votre fils, vous et votre fils, il y eu de la violence dans votre couple lorsque vous étiez ensemble.
Et vous, qu'avez vous vécu lorsque vous étiez enfant ? comment était la relation avec vos parents et entre vos parents ?
Quelle colère avez vous vous contre des personnes de votre entourage qui n'a peut être jamais été exprimée et qui se retourne vers votre fils maintenant ?

Vous ressentez le besoin de prendre soin de vous, de votre santé physique et psychologique. Vous méritez de prendre soin de vous maintenant, de trouver de la sérénité en vous, de faire des choses qui vous font plaisir. vous méritez de sortir du cercle de la transmission de la violence et de pouvoir vivre dans la sérénité. Avez vous dans votre entourage des personnes qui peuvent vous apporter de la sérénité par leur présence et leur amitié ?

Je vous encourage également à vous faire accompagner pour avoir du soutien psychologique, trouver davantage de sérénité en vous. Vous le méritez, vous avez été courageuse et déjà beaucoup fait pour votre fils ! c'est à votre tour de prendre soin de vous -même ! et si vous vous sentez mieux, cela aura probablement aussi des répercussions positives dans la relation avec votre fils...

Votre fils est maintenant un jeune adulte, il est à l'âge de faire ses choix, de faire des erreurs, d'apprendre de ses erreurs, d'apprendre l'autonomie. Aimez le, dites lui que vous serez là pour lui si il a besoin (et dans la mesure de vos possibilités) et permettez lui de faire son chemin, même si celui-ci vous semble chaotique ou que votre fils ne semble pas vouloir se mettre en chemin. Il lui appartient maintenant de choisir sa vie, il a des ressources certaines (sinon, il n'aurait jamais réussi l'ENS). Il a vécu également dans ce bain de violence en en étant a minima témoin, même si vous avez tout fait pour l'en protéger. Maintenant qu'il est adulte il lui appartient de choisir ce qu'il va faire de ce qu'il a vécu. Peut être aura-t-il besoin de soutien pour orienter sa vie, ce sera à lui de le choisir

Je suis à votre écoute si vous le souhaitez
Anne Ferrand
Psychopraticienne, Gestalt-Thérapie, à Versailles ou en visio

Anne Ferrand Psy sur Versailles

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25 NOV. 2024

Bonjour

Je peux noter trois points importants dans votre message.

Tout d'abord votre frustration, votre colère et votre épuisement à essayer de faire en sorte que votre fils se mette enfin en mouvement et se saisisse du pouvoir d'agir qui est le sien.
Ensuite le fait que vous le voyiez s'inscrire dans une schéma de violence, notamment à votre égard.
Enfin que votre fils semble se mettre en résistance contre tout ce que vous pouvez lui proposer ce qui marque une forme de souffrance.

Compte tenu du diagnostic HPI je ne peux m'empêcher de penser aux travaux d'Alice Miller sur les adultes surdoués et leur capacité à se sur adapter aux besoins désirs de leurs parents souvent au détriment de leurs propres envies et sensibilité entrainant une propension au sabotage. Je vous engage donc à jeter un coup d'œil sur les écrits d'Alive Miller si vous le souhaitez.
Je me permettrais de relever de ce qui m'apparait comme un lapsus dans le titre de votre message qui stipule que votre fils ne se sabote pas...

Au final, il me semble que vous devriez travailler sur l'idée que votre fils est plein de ressources et qu'il lui appartient de trouver les moyens de les exprimer, ce qui veux dire que vous devez prendre du recul sur le fait qu'il se mette au travail qu'il passe son permis per exemple....
Bien sur ce n'est pas facile, on veux tous le meilleur pour nos enfants, mais ce meilleurs c'est à eux de le définir te nous devons penser à les accompagner en ce sens.
Je vous conseille donc d'entamer un travail thérapeutique sur l'ensembles des points que j'ai pu relever ce sera le meilleur moyen de libérer votre fils et de lui laisser se réapproprier son pouvoir d'agir. Qu'il n'ait pas la même temporalité que la vôtre n'est somme toute pas si important, il est jeune et possède de nombreuses capacité et aptitude.
Donc pour résumer, pensez un peu à vous au travers de ce travail thérapeutique.

Je reste à votre écoute si vous en aviez besoin et à votre disposition pour approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.

Bien cordialement

Bruno BRICE

Bruno Brice Psy sur Meyreuil

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25 NOV. 2024

Bonjour,

Votre fils a 20 ans et il est adulte. Etre toujours sur son dos ne changera rien. C'est à lui de se déterminer.
Ceci étant dit votre fils a une problématique d'intérêt et sans doute aussi une problématique sociale. En tant qu'HPI il s'ennuie vite mais surtout être HPI est un vrai handicap social car les HPI ont du mal à entrer en relation car ils ne trouvent pas leur alter ego. Ils ont donc tendance à faire beaucoup d'activités solitaires. Tout cela joue sur son moral et sa motivation, sans compter la problématique paternelle.
Votre fils a besoin d'être accompagné pour l'aider à comprendre son mode de fonctionnement, sa différence avec les autres et l'aider à organiser sa vie en tenant compte de ce qu'il est et non de ce que les autres sont.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement.

Bon courage à vous

Michel le BAUT

Michel Le Baut Psy sur Marseille

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25 NOV. 2024

Bonjour,

Merci pour votre message et pour votre confiance.
Vous semblez à bout dans cette relation et vous avez bien fait de nous écrire.

J'ai souvent des parents qui m'appellent pour leur enfant jeune adulte en difficulté face aux responsabilités nouvelles d'adulte. Il y a plusieurs manières de procéder pour amener un changement durable.

Votre fils et vous-mêmes êtes pour le moment prisonniers d'une boucle interactionnelle. Lui est dans un rôle alternant entre opposition et la dépendance, il est coincé dans le développement de son autonomie au niveau de la contre-dépendance, c'est à dire à la fois un grand besoin d'autonomie et une incapacité à la mettre en œuvre, un cri du cœur qui dit à la fois "laisse moi me débrouiller seul" et "aime moi et reconnais moi comme je suis". Il a probablement une estime de lui-même très faible et mériterait de la renforcer, ainsi que sa confiance en lui pour pouvoir passer à l'action plus facilement.

De votre côté, comme je le vois chez beaucoup de maman, vous avez beaucoup d'amour pour votre enfant et une difficulté à le laisser se confronter à son propre inconfort sans vouloir le "sauver". Vous auriez besoin d'avoir des clés dans la relation, et dans votre communication pour pouvoir l'aider à s'autonomiser sans lui dire quoi faire ou sans faire à sa place, car malheureusement, pour le moment, croyant l'aider, vous entretenez sa dépendance.

Il y a donc une problématique systémique, relationnelle, qui mérite d'être abordée comme telle. Ce qui est intéressant dans cette approche et que j'ai pu éprouver à de nombreuses reprises, c'est que votre fils n'a pas forcément besoin de consulter si c'est verrouillé de ce côté là, ça ne nous empêchera pas de l'aider.

S'il est prêt pour un changement, alors on pourra l'aider à renforcer son estime de lui, à identifier les peurs conscientes ou inconscientes qui paralysent son action pour l'aider à les dépasser. S'il n'est pas prêt, on pourra travailler sur votre posture pour vous aider à prendre de la distance et retrouver un peu de sérénité tout en lui posant les questions qui vont l'aider à avancer, à trouver du sens dans ce qu'il fait pour avoir une motivation intrinsèque et à s'autonomiser, plutôt qu'à répondre à des injonctions parentales, qui vous épuisent, et qui, inévitablement, ne produisent plus leurs effets quand vous n'êtes plus là et qui de toute façon s'essoufflent, tout autant que vous.

Dans tous les cas, puisque c'est vous qui nous écrivez aujourd'hui, il me semble important que vous puissiez prendre soin de vous en priorité.

J'ai l'habitude d'offrir une séance bilan qui vous permettra de faire le point et d'y voir plus clair. Et je serai heureux ensuite de vous aider plus avant si vous souhaitez poursuivre avec moi. Envoyez-moi un petit message dans la journée si ça vous intéresse, ça n'engage à rien et ça pourrait vous apporter beaucoup.

Belle journée à vous et au plaisir de vous lire et de vous rencontrer,

Boris

Boris Amiot Psy sur Serris

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25 NOV. 2024

Bonjour nive,

Le déclencheur de votre colère c'est l'attitude de votre fils. Je vous invite à remonter dans votre histoire afin de trouver la cause de votre colère.
La violence du père de votre fils sur vous a duré au moins 14 ans, et sans doute davantage. Comment s'est passé le temps avec lui avant la naissance de votre fils ?
Et si vous remontez encore dans votre histoire, comment s'est passé votre enfance? Quelle relation aviez-vous avec vos parents ?
Qui était en colère ?...

Vous vous épuisez à vouloir que votre fils change, vous dites "moi je ne veux que son avenir". Et son présent qu'en faites-vous ? Et votre présent à vous ?

Je fais une hypothèse, un enfant qui manque d'élan, qui n'est pas moteur dans sa vie, est souvent né par césarienne. Est-ce le cas de votre fils ? Si oui, alors il a été soustrait à la vie intra-utérine à un moment où il n'était pas prêt. Il a donc subit son arrivée sur terre sans être actif au moment de sa naissance.
Statistiquement les enfants nés par césarienne sont plus lents, attendent que l'on fasse pour eux, comme le jour de leur naissance où l'on a décidé pour eux. Il leur faut plus de temps pour grandir, évoluer, se construire.

Et vous-même, (vous-m'aime), comment évoluez-vous ? Quels sont vos projets, vos désirs, vos passions ? Qu'est-ce qui vous fait vibrer dans la vie ? Comment votre fils peut-il avoir envie de faire des études et grandir si son connu des adultes c'est de voir son père frapper sa mère ? A t-il envie de devenir adulte ? Et lui qu'a t-il vécu ? Aurait-il aussi subit des violences de son père ? En tout cas il a au moins vécu la violence de vos colères...

Je vous invite à vous faire accompagner par un-e thérapeute afin de soigner les blessures et traumatismes qui vous concernent et votre mieux-être aura une répercussion sur votre fils.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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