Depuis toute petite, âgée de 3 ans environ, je parlais toute seule. Je me mettais devant le miroir et je parlais à mon reflet, tout en sachant que c'était le mien. Je faisais tout simplement semblant d'avoir une autre personne en face de moi.
En grandissant, je m'imaginais, tout en sachant que ce n'était pas réel, que les personnages de mes dessins animés ou de films me regardaient. Je me sentais bien en faisant cela, même si ce n'était pas la réalité.
J'ai toujours plus ou moins parlé seule, soit en m'inventant une conversation avec des personnages fictifs, soit en parlant à moi-même. J'ai l'impression que tout cela vient du fait que j'ai connu beaucoup de solitude.
Je me souviens que, toute petite, on me laissait toute seule pendant des heures dans une pièce à m'occuper comme je pouvais, sans personne à qui parler. Je n'avais personne avec qui partager.
Je trouve cela triste que pour combattre cette solitude tout en m'y complaisant, je doive parler seule et me créer un monde imaginaire, en faisant semblant d'avoir une vie intéressante aux yeux de personnages fictifs.
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22 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 18 personnes
Bonjour,
Le fait que votre façon de vivre, votre monde imaginaire vous dérange montre qu'il n'est pas adapté à votre fonctionnement. Il se peut que votre positionnement soit légèrement défensif face aux moments de solitude. Vous pouvez vous diriger vers l'hypnose ericksonienne pour intégrer plus aisément et naturellement votre fonctionnement imaginaire.
22 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 14 personnes
Bonjour
Par manque de personnes, un alter ego, un autre que soi, à qui parler vous avez su trouver une stratégie, le dialogue intérieur. Et je trouve cela très créatif. Cet exercice rencontre ses limites, s'il est excessif, rentré comme une habitude, il amène son lot de tristesse. La vie humaine c'est le contact, le relationnel, c'est l'expérience de soi avec l'autre. En venant le dire ici, vous entamez un premier pas et bravo ! Cette tristesse cherche à muter dans la joie. Continuez, sortez, allez au devant des autres. Faites vous aider si vous voulez. Car vous verrez la richesse de soi à vivre, à apprendre des autres, à grandir et surtout à vous amuser.
Bon voyage dans le monde "réel".
Samira Sofi
17 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 16 personnes
Bonjour,
En réponse, la personnalité "normale" est une bonne intégration entre le monde imaginaire intérieur et le monde dit extérieur; l'un enrichit l'autre.
Mais comme dans toute bonne recette, un excès de l'un des ingrédients fait que ce n'est pas sympa à vivre. Comme je suis psy, je vous conseillerais quelques séances pour harmoniser ce rapport dehors/dedans primordial à un bien vivre.
17 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 15 personnes
Bonjour,
Je comprends que cela vous amène à vous poser des questions et à trouver cela triste de fonctionner ainsi. De mon côté, je trouve magnifique la belle imagination créative que vous portez en vous et je pense que cette dernière vous a protégé de ce monde de solitude, il vous a aidé en vous créant cet univers, à avancer dans la vie pour être la personne que vous êtes aujourd'hui.
Apprenez à apprivoiser cette belle capacité créatrice et apprenez à l'utiliser pour vous créer et nous pour vous isoler parce que, certes, si petite cela vous protégeait, le risque aujourd'hui c'est de vous isoler avec. Mais je ne note avec votre partage que ce n'est pas ce que vous faites aujourd'hui.
17 DÉC. 2014
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour Célia,
Sauf à mener une vie contemplative, à être un sage méditant, nous sommes des êtres destinés à l’échange. Des recherches tendent à prouver que des interactions sociales nombreuses chez les personnes âgées, retarderaient ou limiteraient les dégâts de la maladie d’Alzheimer.
Finalement quelle est votre question ? Souhaitez vous réellement rencontrer des gens, parler avec d’autres personnes ? Trouvez-vous plus d’avantages à cette solitude que d’inconvénients ?
Quel est votre quotidien : social, familial... la "vie intéressante", êtes-vous en mesure de la concrétiser via votre vie de tous les jours ou bien y a-t-il une impossibilité majeure pour une raison ou pour une autre (éloignement, handicap) ? Voilà des pistes à aborder.