Je n'ai jamais été amie amie avec l'alcool ni avec toute substance qui se fume.
Mais depuis 1 semaine je flirte avec la Vodka qui anesthésie complètement mon mal-être. Tout du moins au début car depuis 3 jours après avoir bu je pleure longuement, je ressens un désarroi sans pouvoir mettre de mots ainsi que des idées suicidaires.
Une partie de moi est encore lucide et me dit que c'est une fausse bonne idée.
Je vois ma psychiatre cette semaine. Je ne sais pas si je vais oser lui en parler.
J'ai honte et je ne me reconnais pas.
Merci par avance aux personnes qui me répondront
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28 OCT. 2019
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Bonjour,
Si vous vous êtes mis à l'alcool, ce n'est pas par hasard, que se passe t-il dans votre vie que vous n'arrivez plus à gérer ?... vous parlez d'un mal être, vous êtes conscient de l'anesthésier avec l'alcool, mais vous éprouvez de la honte d'agir ainsi...
Si vous n'en parlez pas à votre psychiatre, à qui voulez vous en parler ?...
Toutefois, un psychiatre n'a pas toujours les techniques nécessaires pour travailler sur le débordement émotionnel (voir mon profil).
A vous de voir !
Restant à votre écoute,
Nathalie FOLLMANN - Hypnothérapeute clinique à CLICHY
29 OCT. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Un bon point pour vous si vous vous posez des questions sur votre alcoolisation qui date d'une semaine. Vous êtes lucide, vous avez sans doute envie de vous en sortir et en fait traiter d'autres soucis. Attention à l'arbre qui cache la forêt. Vous voyez une psychiatre, donc vous avez des raisons déjà de le faire. N'ayez pas peur ou honte de lui parler de vos inquiétudes. Elle est là pour ça. Et d'ailleurs si vous n'osez pas lui en parler, c'est que vous avez peur qu'elle vous juge... mal. N'est-ce pas une attitude que vous avez déjà eue dans votre vie de ne pas dire, ou faire pour faire plaisir ou être acceptée, reconnue par X ou Y. réfléchissez-y.
Enfin dans le fond remerciez l'alcool qui vous a permis de vous poser des questions. C'est un symptôme que vous devez prendre en compte comme tel et sans jugement moral... car vous devez avoir peur du jugement, non ?
Bonne journée.
Alain MIGUEL -
29 OCT. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Jade,
Vous faites l'expérience d'une forte alcoolisation et de ses effets néfastes, notamment si vous êtes moins bien.
Je vous conseille d'être honnête et authentique avec votre psychiatre comme ce que vous nous confiez sur ce post ; vous serez aussi honnête envers vous-même, ce qui estompera la honte et la culpabilité que vous pouvez ressentir.
La psychiatre peut vous comprendre et vous aider à ne pas emprunter cette voie de l'alcool sinueuse et problématique (telle que vous la décrivez).
Vous pourrez trouver une autre béquille que celle de l'alcool qui est bancale et instable à plus long terme.
Je vous souhaite le meilleur pour la suite.
Bonne continuation,
Olivia KRIMI
Psychologue clinicienne à Villeurbanne
29 OCT. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Jade,
Votre thérapeute est la pour ça. Pour vous accompagner .
L’alcool est comme vous le dites une fausse bonne idée car après une anesthésie de vos émotions et ressentis, il décuple votre mal être une fois les effets dissipés.
Il est nécessaire de travailler sur ce mal être en profondeur. Votre Psychiatre ne doit pas seulement vous écoutez, il doit aussi par un questionnement vous amener à des analyses profondes de ce qui vous encombre pour arriver a déterminer ce que vous voulez pour vous et quelles sont vos ressources pour y arriver.
Prenez soin de vous,
Sabine DUMAS
Praticienne PNL - EFT
en cabinet et e-consultation
29 OCT. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Jade et merci pour ton message,
J'entends que la vodka te permet d'anesthésier ton mal-être, et je comprends tout à fait (sans jugement aucun) que cela semble être une idée agréable pour atténuer cette souffrance. Pour autant, tu le remarques toi-même, après quelques jours le désarroi est grand et profond...
Je pense, et c'est très personnel, que l'alcool peut mettre en exergue, décupler, la façon que nous avons de nous sentir avec nous-même. Il peut être joyeux si nous nous sentons bien, et morose si nous nous sentons déprimé. Je précise que c'est dans le cas d'une consommation modérée. Sinon, avec une consommation plus importante, des effets plus indésirables se manifestent..
Je comprends la honte que tu ressens à l'idée d'en parler à ta psychiatre.. ça n'est pas quelque chose dont tu es fière.. Pourtant, comme je te l'ai dit plus tôt, c'est tout à fait compréhensible, et ça démontre que tu cherches un moyen de faire face à ce mal-être que tu ressens. Et tu sens toi-même que c'est une fausse bonne idée. ça me semble plutôt sain et positif que tu le perçoive seule de cette façon là. En en parant avec elle, vous trouverez un moyen pour faire face à cela et peut-être trouver une vraie bonne idée ;)
Bonne continuation à toi,
Sébastien,
psychopraticien centré sur la personne et la relation.
29 OCT. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Vous semblez vivre une période très difficile : il semble important que vous parliez de tout cela à votre psychiatre, le mal-être massif, que vous « anesthésiez » avec de l’alcool, les idées suicidaires.
Certains traitements anxiolytiques et antidépresseurs peuvent être exacerbés, avec beaucoup de desinhibition, en cas de consommation concomitante d’alcool....
La consommation excessive d’alcool entraîne par ailleurs, malgré un soulagement peut-être immédiat de la souffrance, de l’angoisse et de la culpabilité après coup...
Vous n’avez pas à avoir honte de tout cela : vous souffrez. L’alcool est associé à un tabou, à de la honte, mais il a tendance à être utilisé par les personnes en difficulté pour identifier et exprimer leurs émotions : un travail de ce côté là peut vous aider.
Bien cordialement
Anne-Lyse Demarchi
Psychologue clinicienne à Lyon
29 OCT. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Vous ne dites pas pour quelle raison vous voyez un psychiatre ni s’il vous donne des médicaments ? Certains médicaments sont incompatibles avec l’alcool, avez vous lu la notice ?
Si vous craignez de parler de cela à votre psychiatre, cela semble dire que vous n’avez pas une si bonne relation que cela. Changez en ou entamez une thérapie, si ce n’est déjà fait.
Bien à vous
Sylvie Protassieff