Mon fils a 12 ans et il a déjà souffert d'une phobie scolaire en CE1. Aujourd'hui en cinquième son trouble se répète. Son psychiatre pratique l'haptonomie avec lui depuis la rentrée scolaire. Je ne sais pas si c'est efficace mais mon fils ne communique toujours pas avec lui ? Cela m'inquiète...
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25 NOV. 2013
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Bonjour,
Avez vous demandé à votre enfant ce qu'il en pense, lui ?
En effet, dans votre démarche d'aide à l'égard de votre fils, vous avez fait le choix de l'orienter vers un psychiatre puis de lui proposer une thérapie à médiation corporelle. Si ce choix fait par vous, parents, était justement le vôtre en CM1, est-il encore adapté au regard d'un enfant de 13 ans qui peut donner son avis ?
Peut être votre fils aurait il besoin de différencier le soignant (le psychiatre) du thérapeute.
Sur un autre versant, et c'est tout l'intérêt de l'haptothérapie, le psychiatre de votre fils vous a-t-il proposé d'intervenir au cours des séances ? Car en effet, l'implication du père comme de la mère sont importante dans l'apprentissage de l'autonomie et dans la découverte de ses compétences par l'enfant.
Je ne peux que vous suggérer d'aborder le sujet directement avec votre fils mais aussi de vous enquérir auprès du praticien de l'évolution de la thérapie mise en place.
28 NOV. 2013
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Bonjour,
Dans le cas de la phobie de votre garçon un psycho-diagnostic, avec des tests expressifs et projectifs, pourrait être très utile. Je suis à votre disposition pour plus d'informations.
Bien cordialement,
Anelice Enes Bergé – Docteur en psychologie - Thérapeute d’enfants, adolescents, adultes et famille au cabinet et à domicile à Etrablin, VIENNE et ses alentours.
25 NOV. 2013
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Bonjour Madame,
Il est vraisemblable que le médecin tente ainsi de permettre à votre enfant de gérer son problème par des apprentissages de maîtrise de son angoisse, en travaillant par exemple sur sa respiration.
C'est tout à fait bien; mais notre constat et notre expérience est que les troubles dits "phobie scolaire" sont des difficultés d'appartenance: l'enfant n'arrive pas à être de sa famille et et d'autres systèmes comme l'école, le plus flagrant mais aussi le sport, les activités de loisirs et même ses pairs...
Cela est déjà arrivé plus jeune à votre petit garçon dites-vous...
Que se passe-t-il? De quoi peut-il être inquiet? De quelqu'un qui reste à la maison? De quelqu'un qu'il se doit de "surveiller"?
Du couple de ses parents? d'un frère? d'une sœur?
La dernière adolescente traitée s'occupait d'un état dépressif sous-jacent de sa mère..
Le problème est que cette symptomatologie est en France souvent traitée comme une difficulté individuelle qui est celle de l'enfant en propre..
Il ne supporterait pas l'institution scolaire : c'est très souvent faux! Et c'est pour cela que l'école ne sait pas quoi faire car elle ne trouve pas d'explication comme un harcèlement par des camarades ou autres.
Vous pourriez donc envisager une thérapie familiale en même temps que le psychiatre l'aide à dominer sa peur ; ainsi vous pourriez comprendre ce qu'il se passe dans votre famille pour que votre enfant ne puisse la quitter.. Une famille angoissée? Une famille fusionnelle? De l'inquiétude sur la fidélité entre les membres dans tous les sens du terme?
Chercher est le meilleur moyen de trouver!
Bon courage Madame
Mme Cany directrice du CECREF (Centre d'Etudes Cliniques de Relations Familiales)
20 NOV. 2013
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Bonjour Madame,
Les phobies scolaires peuvent être engendrées dans des contextes d'échec, bien sûr, mais aussi dans cet environnement socialisant qu'est l'école, suite au vécu de conflits voire de harcèlement (moqueries, isolement, rejet, etc.) qui marquent profondément les enfants et les adolescents. Il peut en résulter une perte d'estime de soi, de confiance en soi, une difficulté à s'affirmer... La phobie scolaire peut donc être rapprochée de la peur des autres.
Sur ce point, vous ne nous communiquez pas d'éléments.
Les Thérapies Cognitives et Comportementales ont une efficacité prouvée pour prendre en charge les troubles du développement et renforcer les compétences relationnelles, l'affirmation de soi.
Par ailleurs, l'environnement familial, en certaines situations (divorces, séparation) ou certains éléments comme la perception des parents de la réussite scolaire et leur stress en situation d'échec participent à "l'installation d'une phobie", d'une inquiétude relationnelle.
Il est bon de tenir compte de tous ces éléments d'analyse pour estimer de la genèse du trouble. Une thérapie familiale ou une guidance parentale est une autre orientation intéressante à considérer.
Quant à votre question sur la pratique de l'haptonomie (par le toucher) dans sa prise en charge, je vous invite a en parler avec son psychiatre. Il saura vous expliquer ses objectifs thérapeutiques! Vous pouvez aussi pour avis, vous rapprocher d'un psychologue spécialiste de l'enfant et de l'adolescent.
20 NOV. 2013
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Bonjour,
Avez-vous commencé par explorer les pistes au niveau scolaire. Y a-t-il des explications à ce niveau là ? Chaque thérapie s'adresse plus volontiers à tel ou tel type de trouble, tel ou tel type d'individu, tel âge...etc. S'il vous semble que cette technique n'emporte pas l'adhésion de votre enfant, parlez-en à son thérapeute. Peut-être conviendra t-il alors, compte tenu de son âge et de ses difficultés, de se tourner vers une approche plutôt comportementaliste ? Ou encore une approche mêlant entretiens, jeu, expression corporelle... C'est à voir.