Bonjour, je ne m'entend pas avec ma sœur et j'ai besoin de conseil. Cela fait plusieurs années qu'ont s'entend plus. Elle a un retard mentale dû à une maladie mais malgré sa elle dit des mots très blessants. Elle manifeste de l'hostilité, de l'agressivité, des insultes et de la violence envers moi. A chaques fois que je parle ou que j'exprime une opinion, elle ne peut s'empêcher de détruire mon opinion ou d'aller dans son sens contraire. Une fois elle m'a appelée "l'autre" et je lui est dit que c'est c'est manque de respect qu'elle m'appelle ainsi et elle a explosé en pleurs de colère et m'a donner un coup en retour. Puis elle m'a insultée de tout les noms et elle a fait un scandale dans la rue. Suite à cela je ne l'ai pas vu pendant 1 mois. Sa ma fait beaucoup de bien. Elle s'excuse tout le temps mais recommence derrière. Parfois je ne sais pas si c'est sa maladie qui parle ou elle. Je marche sur des œufs avec elle pour me protéger. Maintenant j'ai peur de parler et de m'exprimer quand elle la. J'ai un gros blocage j'ai peur d'elle car je me sens harcelée par elle et j'ai peur de souffrir de nouveau de violence psychologique ou de rabaissement de sa part.
Je vais bientôt partir en vacances avec mes parents et elle sera là. J'appréhende comment vont se passer ses vacances. Je ne supporte pas de voir ma sœur une journée entière. J'ai des contractures musculaire quand je suis près d'elle car je stress j'angoisse. Elle invalide mes émotions et si je rigole en la regardant elle me lance un regard froid et hostile. Elle croit souvent que si ont rigole c'est qu'ont se moque d'elle. J'en peux plus j'ai envie de tout plaquer et partir loin.
Avez vous des conseils pour que je puisse me protéger de tout cela. J'ai la sensation que c'est mon bourreau et moi sa victime.
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Meilleure réponse
1 MAI 2025
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Ce que vous décrivez correspond à une relation asymétrique marquée par la violence psychologique, qui vous place dans un état de tension permanent. La peur, les contractures musculaires, l’impression de devoir constamment vous surveiller… sont des signes clairs que cette relation est devenue toxique pour votre équilibre psychique. Même si votre sœur souffre d’un handicap, cela n’annule pas votre droit fondamental à la sécurité émotionnelle. Il est probable qu’elle exprime ses propres angoisses par l’agressivité, mais cela ne justifie pas les actes répétés de maltraitance.
Je vous encourage à réfléchir à la possibilité de ne pas partager ces vacances ou, au moins, d’aménager les rencontres : vous avez le droit de réduire ces contacts si cela vous protège. Cela ne fait pas de vous une mauvaise sœur, mais quelqu’un qui se soigne. Pour aller plus loin, j’aurais besoin de connaître votre âge — c’est une donnée importante. Je peux vous accompagner, la première séance est sans engagement.
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien - Psychanalyste - TCC
Directeur Facultad internacional Lalangue
Séances en ligne ou en présentiel
Français, English et Español
7 MAI 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sandra,
C’est très probablement la maladie mentale de votre sœur qui fait qu’elle a le comportement qui vous gêne : elle ne peut acquérir l’empathie nécessaire pour comprendre les autres.
Donc… c’est à vous de ne plus penser qu’elle agit pour vous faire mal mais qu’elle ne sais tout simplement pas comment faire et ne peut pas penser aux effets de ses actes sur vous même.
Avez vous parlé avec vos parents de ce que vous avez écrit ici ?
Ils peuvent peut être vous aider à trouver la bonne distance psychique (et physique) par rapport à votre sœur.
Quelques séances de thérapie individuelle ou encore plus si thérapie familiale possible vous seront très utiles pour dépasser le sentiment que votre sœur est votre bourreau et sortir du sentiment d’être sa victime.
Je vous souhaite d’arriver à comprendre et à accepter le comportement différent de votre sœur, qui est malade.
sp
4 MAI 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Sandra,
Je comprends que la situation avec votre sœur soit particulièrement éprouvante pour vous. La dynamique relationnelle que vous décrivez a manifestement un impact significatif sur votre bien-être émotionnel et même physique.
Ce que je note immédiatement, c'est l'ambivalence que vous ressentez face à son comportement, vous demandant si c'est "sa maladie qui parle ou elle". Cette distinction est compréhensible, mais peut-être pas totalement utile pour vous protéger. Son retard mental lié à sa maladie influence certainement ses comportements, mais cela ne rend pas moins réel l'impact de ses paroles et actions sur vous.
Les attitudes que vous décrivez semblent créer chez vous un état d'hypervigilance (les "contractures musculaires" quand vous êtes près d'elle) typique d'une personne exposée à un stress relationnel chronique.
Le fait que vous ayez trouvé du soulagement pendant ce mois de distance est significatif. Votre corps et votre esprit vous envoient un message clair sur vos besoins.
Il me semble important de souligner qu'entreprendre un travail thérapeutique personnel serait particulièrement bénéfique pour vous dans cette situation. Un ou une thérapeute pourrait vous aider à développer des stratégies de protection émotionnelle plus efficaces, à gérer l'anxiété que cette relation provoque et à établir des limites saines. Ce n'est pas parce que votre sœur a un handicap que vous devez accepter des comportements abusifs. Une thérapie vous offrirait un espace sécurisé pour explorer ces émotions complexes de culpabilité, de colère et de tristesse sans jugement, et pour développer des ressources intérieures qui vous permettront de faire face à cette situation difficile avec plus de sérénité.
Pour les vacances qui approchent, vous pourriez peut-être délimiter clairement vos espaces et moments personnels, prévoir des activités séparées et des moments de "respiration" loin du groupe si nécessaire.
Établissez avec vos parents, si possible, un système de "code" ou de signal qui leur indique quand vous avez besoin de soutien ou d'une intervention.
Préparez des réponses non-confrontationnelles pour désamorcer les situations tendues. Par exemple, "Je comprends ton point de vue" ou "Nous pouvons voir les choses différemment et c'est ok".
N'hésitez pas à vous extraire physiquement d'une situation qui devient trop tendue afin d'interrompre l'escalade de la violence.
Sur le long terme, une thérapie familiale pourrait aider toute la famille à développer des stratégies de communication adaptées.
Enfin, je vous invite à reconnaitre vos émotions comme légitimes. Votre souffrance n'est pas acceptable par le fait que votre sœur ait un handicap. Prendre soin de vous n'est pas un acte d'égoïsme, mais une nécessité.
Restant à votre écoute.
Agnès FAVARD
Psychopraticienne
Consultations en ligne et en cabinet
1 MAI 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonsoir,
C'est une illusion. Vous interprétez mal les choses parce que vous recevez le comportement de votre soeur comme s'il s'agissait d'une personne normale. En fait votre soeur, du fait de sa maladie, a probablement besoin qu'on s'occupe d'elle et qu'on la valorise, qu'on lui prête attention. Vous ne pouvez pas analyser son comportement comme quelque chose de tourné contre vous. C'est plutôt un appel à l'aide. Essayez de vous occuper d'elle et vous verrez que son comportement changera. Ne la jugez pas et ne vous sentez pas jugé par elle.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
29 AVRIL 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Merci pour ton message, il met en lumière une situation extrêmement difficile et douloureuse que tu vis depuis longtemps. Ce que tu décris ressemble à une forme de violence chronique, même si elle est teintée de complexité par la maladie de ta sœur. Et ce qui est souvent le plus dur dans ce type de relation, c’est justement cette confusion entre ce qui relève d’elle et ce qui relève de sa pathologie, entre ce qui est excusable… et ce qui est destructeur pour toi.
Tu fais quelque chose de très courageux : tu nommes la peur, l’angoisse, la violence psychologique, le blocage corporel. Et rien que cela, c’est une forme de résistance à la violence que tu subis. Tu sens que ça n’est pas normal. Que ce n’est pas juste. Et tu as raison.
Tu parles de marcher sur des œufs, de contractures musculaires, de peur de parler : un état où le corps et l’esprit se mettent en alerte permanente face à une personne qui représente un danger émotionnel ou physique, même si cette personne est un membre de la famille. Ce n’est pas dans ta tête : ton système nerveux réagit pour te protéger.
Et ce qui complique encore les choses, c’est la place de ta sœur dans la famille. Il est possible que la maladie ait modifié les dynamiques familiales, peut-être que tu as appris à t’effacer, à ne pas faire de vague, à absorber pour ne pas déclencher sa colère. Mais à force de te contenir, c’est toi qui te fais violence. Et aujourd’hui, tu arrives à bout.
Tu n’es pas faible de penser à t’éloigner, de vouloir partir loin : c’est un besoin vital de sécurité. Ce n’est pas fuir, c’est survivre. Ce n’est pas rejeter ta sœur, c’est poser une frontière entre ce qu’on t’impose et ce que tu peux encore supporter.
Avant les vacances, peut-être que la première chose à faire, ce n’est pas de chercher à mieux t’entendre avec elle… mais à te protéger psychiquement. Cela peut passer par :
-Définir clairement ce que tu acceptes ou non pendant ces vacances.
- Trouver des temps de pause, de repli, de respiration, même courts.
- Ne pas chercher à "réparer" le lien si cela te coûte plus qu’il ne t’apporte.
- Et peut-être aussi accepter que tu n’as pas à porter seule la charge de cette relation.
Ce que tu vis mérite d’être entendu dans un cadre qui te laisse parler librement, sans jugement, sans pression, où tu pourrais vraiment explorer ce qui se joue dans ce lien, et aussi te reconnecter à ton droit d’exister sans avoir à te cacher, te taire ou te raidir.
Tu n’es pas seule. Ce que tu ressens est légitime. Et tu as déjà fait un pas énorme en osant le dire.
29 AVRIL 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Merci pour votre message, on sent à quel point cette relation vous fait souffrir. Ce que vous décrivez ressemble à un véritable climat de tension et de violence psychologique, même si votre sœur est atteinte d’un trouble. La douleur, l’usure, l’angoisse que vous ressentez sont légitimes. Vous avez le droit de vouloir vous protéger.
Il est important de rappeler qu’un trouble mental n’excuse pas tout, et surtout qu’il ne doit pas vous priver de vos limites. Vous n’êtes pas responsable de ce qu’elle traverse, mais vous avez le droit de dire stop quand une relation vous détruit. Mettre de la distance, poser un cadre, limiter les échanges ou trouver des temps de repli pendant les vacances n’est pas de l’égoïsme, c’est une forme de survie émotionnelle.
Si possible, essayez d'en parler avec vos parents en amont, non pour accuser, mais pour leur expliquer que vous avez besoin de limites claires pour vous sentir en sécurité. Et s’ils ne peuvent pas entendre cela, alors vous avez le droit de poser vos propres règles, même discrètement.
Ce que vous vivez est très lourd : vous n’avez pas à le porter seule. Un accompagnement thérapeutique peut aussi vous aider à vous libérer de cette emprise émotionnelle et à reconstruire un sentiment de sécurité intérieure.
Je vous envoie tout mon soutien.
Prenez soin de vous,
Elodie Seng - Praticienne en psychologie
Consultations en ligne
29 AVRIL 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sandra,
Même si c’est votre sœur, ce n’est pas une raison suffisante pour rester dans cette position de victime. Même si cela va à l’encontre de vos principes, il est utile de vous éloigner d’elle le plus possible pour éviter ces frictions qui vous font souffrir l’une et l’autre. Son attitude est certainement due à son retard mental. Peut-être que, dans un premier temps, vous pourriez plutôt essayer de communiquer avec elle à distance (écrit ou par audio).
Quoi qu’il en soit, vous devez garder en tête que la personne la plus importante de votre vie est vous-même. Donc, veillez à votre bien-être et à votre santé mentale.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
29 AVRIL 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sandra
Votre situation n’est pas facile et vous avez beaucoup de courage. On sent que vous prenez sur vous et que cette souffrance dure depuis des années. Je vous conseille d’entreprendre une thérapie pour parler de votre histoire familiale avec un professionnel neutre et bienveillant.
Bien à vous.
29 AVRIL 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci pour la confiance avec laquelle vous exprimez votre situation. Ce que vous vivez avec votre sœur est très éprouvant, et il est compréhensible que vous ressentiez aujourd'hui du stress, de la peur et un besoin profond de protection émotionnelle.
Il est important de reconnaître que l'exposition répétée à des comportements hostiles ou violents, même lorsqu'ils sont en partie liés à une maladie, peut laisser des marques durables, notamment sous forme d'anxiété, de blocages émotionnels et de repli sur soi.
Pour vous accompagner dans ce chemin de réparation et de renforcement intérieur, je vous propose deux axes thérapeutiques complémentaires :
Les thérapies cognitivo-comportementales de 3ᵉ et 4ᵉ vague (notamment la thérapie d’acceptation et d’engagement - ACT - et les approches basées sur la pleine conscience) vous aideront à développer des outils concrets pour mieux gérer votre anxiété, vous affirmer sans culpabilité, et poser des limites saines dans vos relations.
La thérapie EMDR permettrait de retraiter non seulement les expériences douloureuses vécues avec votre sœur, mais aussi d’éventuels traumatismes plus anciens ou sous-jacents qui pourraient aujourd'hui renforcer votre vulnérabilité face à certaines situations.
Ce travail thérapeutique vise à vous redonner plus de sécurité intérieure, à diminuer votre hypersensibilité au rejet ou à l'agressivité, et à retrouver une relation plus apaisée avec vous-même.
Si vous le souhaitez, nous pourrions prévoir une première rencontre pour définir ensemble l'approche la plus adaptée à votre rythme et à vos besoins.