Mariage emprise

Bonjour Jess,

Oui, cet homme ne vous respecte pas et ne sais pas (vous) aimer.
Le fait qu'il ne vous aide pas dans les tâches ménagères est un comble aujourd'hui : dans quelle famille et quelle culture patriarcale a-t-il vécu ?!
De plus vous écrivez qu'il rentre ivre, il vous insulte ne n'a aucun geste d'affection envers vous.

Comment a-t-il été aux débuts de la relation avec vous ? pourquoi vous vous êtes mariée avec lui ?

S'il dit vous aimer... dites lui que la plupart du temps il ne vous donne

Bonjour et merci pour votre sollicitation. Je remarque dans votre description de nombreuses similitudes entre vous. J'ai pu noter une très grande sensibilité au rejet et à l'abandon dans vos comportements, de l'un et de l'autre. Il y a un très grand besoin de fusionner, et de dépendre, de l'un et de l'autre. L'addiction (peu importe sur quoi elle se porte, alcool, drogue, sport, cigarette, série TV, réseaux sociaux…) est un moyen de fuir ses émotions, ses sentiments et ses ressentis (ce que nous sommes), ainsi que le sentiment d'impuissance pour se réaliser (une incapacité à réaliser ses idéaux). Vous êtes tous les deux animés par de très grands idéaux exigeants, ce qui entraîne des critiques exigeantes et punitives régulièrement. "Je n'ai pas eu assez d'affection" est le reflet d'un schéma qui a été construit durant l'enfance suite à un besoin psychologique non satisfait (des liens d'attachement insécure, sans affiliation, peu de validation, peu de reconnaissance, d'approbation, une très grande carence affective, de honte, de rejet, d'exclusion et de punition). L'insécurité financière est le reflet d'un ou plusieurs comportements reliés à la considération de soi (différents aspects peuvent être à l'origine de cette sensibilité : un parcours insécure, une enfance traumatisée, se sentir imparfait, incapacité à générer sa valeur, indifférence vis-à-vis de soi, des confusions sur la manière de l'acquérir, une faible connaissance de soi et de son environnement, une dette familiale, " voir le transgénérationnel", une culpabilité et une honte d'être un survivant ou d'être né "voir les fondations de l'être"...). Il ressort aussi une peur de l'échec, de nombreuses vulnérabilités non avouées, et aucune connaissance de qui je suis réellement, ainsi que des croyances limitantes (sous l'influence d'un dogme religieux, ou d'un guide spirituel, ou d'un mentor ou encore d'un courant de pensée spirituelle, livres, etc). Le choix d'un partenaire n'est jamais dû au hasard. Il se fait en fonction des similitudes ressenties durant son enfance, qui viendra faire réaliser un miroir de complicité durant la période de fréquentation. Je vous invite à consulter, au plus vite. La transformation de vos mémoires émotionnelles et de vos schémas est un processus qui vous permettra de faire des choix en conscience dans votre avenir. Malheureusement, on ne peut pas faire changer quelqu'un contre sa volonté. Il lui faut, lui aussi, réaliser une transformation de ses schémas. La connaissance et la transformation de ses schémas demandent de l'investissement, de l'implication et de la volonté d'aller dans cette direction. Je suis à votre écoute. Bien à vous, Jonathan Desjours - Coach et Thérapeute de l'inconscient.

Bonjour Jess,
J'ai lu attentivement votre message et je pense qu'il est temps de véritablement poser vos limites pour incarner vos valeurs et vous respecter.
Je comprends que l'attitude de Monsieur a démarré lorsque vous vous êtes mariés, comme si vous étiez devenue sa proie, sa chose... Vous n'êtes pas dans une relation harmonieuse, votre conjoint est arrivé à prendre l'ascendant et vous malmène émotionnellement. Savoir poser ses limites, c'est avant tout se respecter, et dans tous les cas, vous ne pouvez pas continuer à accepter le schéma qu'il vous propose, vous ne tiendrez pas et je ne vois pas l'intérêt.
Ce qui pourrait faire avoir une prise de conscience de Mr, c'est votre changement d'attitude et de vous faire accompagner pour mettre en place de nouvelles règles de vie.
Dans la vie, nous ne sommes obligé de rien, vous pourrez toujours accepter ou ne pas accepter.
Si vous estimez que ce fonctionnement nuit à votre bien-être, il est temps de prendre votre mal en urgence.
Avez-vous pu calmement exprimer vos ressentis auprès de votre mari, dans un moment de calme et d'apaisement ?
Lui avez-vous clairement exprimé votre inquiétude face à son comportement ?
Vous parlez également du fonctionnement à la maison et des rôles de chacun, avez-vous toujours été dans l'acceptation de tout faire à la maison dans les tâches quotidiennes ? Lui avez-vous déjà demandé qu'il s'occupe de certaines tâches pour une répartition du travail quotidien ?
Il est temps d'envisager de sortir de cet état de soumission et ça ne va pas être partie facile, mais je pense qu'il n'est pas acceptable que vous continuez à tout accepter.
Vous pourrez lire sur mon site internet les onglets qui concernent la dépendance, savoir poser ses limites, savoir dire non etc....
Commencer une thérapie pour vouloir aller mieux est un acte de courage, c'est une épreuve, mais aussi dans votre cas un passage obligatoire si vous ne voulez pas continuer à supporter de schéma de fonctionnement qui vous est imposé.
Le respect est la base dans toute relation, qu'elle soit amicale, familiale, professionnelle ou amoureuse et vous devez apprendre à poser gentiment Mais clairement vos limites.
Je suis Gestalt Thérapeute humaniste, je pourrai vous aider si vous le désirez à sortir de l'emprise pour des jours meilleurs.
je vous envoie beaucoup de lumière et de courage.
Bien à vous
Christine Sabato haro

Bonjour,

Merci du fond du cœur pour ce partage si honnête, si courageux. Ce que vous décrivez est extrêmement douloureux. Vous semblez vivre un enfermement à la fois psychique, affectif, et relationnel, dans une relation où l’amour que vous avez donné n’a pas été respecté. Et malgré tout, vous continuez à chercher à comprendre, à faire du lien, à ne pas vous perdre. C’est déjà une force immense.

En tant que Gestalt-praticienne, je voudrais d’abord poser ceci avec vous, clairement et sans détour :
ce que vous vivez est de la violence conjugale. Pas seulement ponctuelle, mais récurrente, installée, destructrice. Elle est verbale, psychologique, physique (la gifle est une agression), économique, et émotionnelle. Elle ne dépend ni de vos qualités, ni de ce que vous faites ou ne faites pas. Vous n’en êtes pas responsable.

Votre réaction – devenir colérique, cogiter, ne plus savoir ce que vous ressentez, avoir peur du sexe, perdre votre énergie et votre féminité – est une réponse normale à une situation anormale. Votre corps, votre esprit, votre cœur tentent de survivre à une relation qui vous épuise et vous nie.

Ce que vous nommez “tourbillon”, nous l’entendons aussi comme une confusion créée par la violence : des moments de rire ou de complicité peuvent exister, mais cela ne compense pas ce que vous subissez. Ce n’est pas parce qu’il “ne vous refuse pas un restaurant” ou “qu’il se projette” qu’il vous respecte. Il dit qu’il vous aime, mais il vous maltraite. Ce n’est pas de l’amour, ou en tout cas, ce n’est pas un amour qui protège.

Je perçois aussi un moment clé dans votre message : “je me réveille.”
Et c’est ce moment qu’il faut écouter.

Vous avez le droit de vivre librement, dans la dignité, dans la sécurité physique et émotionnelle. Vous avez le droit de dire non, de partir, de chercher du soutien, même si votre entourage n’est pas encore au courant.
Vous n’avez pas à attendre que la violence augmente pour agir. Ce que vous vivez suffit déjà.

Voici quelques pistes pour commencer à vous aider :
• Parler à quelqu’un de confiance. Une amie, un membre de la famille, ou un professionnel. Casser l’isolement est la première étape.
• Chercher un accompagnement thérapeutique pour vous aider à démêler les émotions, retrouver votre centre, prendre des décisions qui partent de vous.
• Contacter un organisme spécialisé dans les violences conjugales. Il en existe en France, comme le 3919 (numéro d’écoute national anonyme et gratuit), ou des associations locales. Ce ne sont pas que pour les femmes “en grand danger” : ce sont aussi pour celles qui, comme vous, vivent une situation d’usure et de souffrance, sans toujours savoir quoi faire.

Enfin, je veux vous dire que vous êtes déjà en train de sortir du brouillard. Ce message que vous avez écrit, c’est un acte de lucidité, de courage, de survie. Vous êtes une femme forte, sensible, intelligente – vous l’écrivez, et moi, je le lis très clairement.
Vous méritez autre chose que la peur, la solitude et l’humiliation.

Je suis là si vous avez besoin d’un espace pour poser tout cela et commencer à vous retrouver.

Avec beaucoup de respect et de douceur,
Fatima Moustakime
Gestalt-praticienne

Bonjour Jess,

Merci pour votre message. Je me permets de reprendre votre dernière phrase "il m'aime mais ne me respecte pas", qui est une phrase impossible. Vous ne pouvez pas aimer sans respecter. Ou alors vous aimez si mal qu'on ne peut plus parler d'amour. Votre mari vous traite terriblement mal, vous humilie, décide à votre place ce que vous devriez sentir, vous refuse l'affection légitime que vous demandez. Posons les mots : il s'agit de maltraitance et de violence conjugale (l'aspect psychologique suffit et les gifles sont inacceptables). Vous parlez vous-même d'emprise. Et votre famille ne sait pas ce qui se passe. Vous êtes dans une situation qui ne s'arrangera pas, les violences conjugales ne cessent jamais d'elles même. Jamais. Soit une thérapie de couple permet de démonter les mécanismes de violence, dans la mesure où chacun joue le jeu; soit la personne maltraitée s'en va. Je ne peux que vous conseiller, pour votre enfant également, de continuer à ouvrir votre parole. Auprès d'amis, de membres de votre famille, d'un thérapeute ou un médecin (qui sont tenus au secret professionnel). Ce que vous vivez n'est encore une fois pas acceptable. Il y a urgence. En terme de consentement subir une relation sexuelle au sein du couple qui n'est pas pleinement voulue est considéré comme un viol, même si vous n'avez pas explicitement dit non. Le chantage au sexe, ne serait-ce que pour que monsieur soit "plus calme" constitue une grave fracture du consentement. Vous n'êtes pas seule. Le numéro vert 3919 vous permettra aussi d'obtenir des informations précieuses.
Je vous envoie des pensées de soutien.
Bien à vous,
Agnès Foissac, Analyste Psycho-Organique

Bonjour,

Tout d'abord il ne faut pas avoir peur de lui. Il ne faut pas non plus vous laisser humilier ni frapper. Il ne faut surtout pas culpabiliser.
Exprimez lui paisiblement ce qui vous frustre. Ne vous laissez pas manipuler.
S'il ne réagit pas ou s'il se met encore plus en colère, dites lui que cela ne vous convient pas et que vous ne pourrez pas rester avec lui malgré tout l'amour que vous avez pour lui. Vous ne pouvez pas vivre comme cela.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Louise,
Merci pour ce partage, et dans ce texte, on peut ressentir la souffrance palpable que vous devez ressentir. Dans point de vue psychologique, vous vivez dans une relation violente. Je vous laisse taper sur google violentomètre sur google vous obtiendrez un outil pour évaluer le niveau de violence (et surtout le légitimez). Je répète, vous vivez, selon vos dires, dans une relation violente. Vous avez peur, vous êtes bloquée et vous allez mal.
Parlez-en autour de vous, faites vous aider, et comme direz mon ancien professeur d’université : barrrez-vous.

Bonjour Jess,

Ne pensez-vous pas qu’il est grand temps de réagir ? Vous êtes avec un homme qui n’est finalement avec vous que pour les tâches domestiques que vous faites et pour le sexe lorsqu’il en ressent le besoin.
De plus, de la violence physique et psychologique est à l’œuvre dans votre couple, ce qui n’est pas tolérable.
Vous dites ne plus rien éprouver, ne plus avoir peur et être cultivée et indépendante. N’est-ce pas le bon moment pour sortir de cette prison dans laquelle vous êtes enfermée ?
Je vous suggère vivement de réfléchir à cela. Si vous pensez avoir besoin d’aide, n’hésitez pas à me consulter pour encore mieux comprendre la situation, ce qui vous permettra de prendre de meilleures décisions.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement (visio ou téléphone)

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre message. Vous décrivez effectivement des violences psychologiques, mais il ressort aussi de votre texte des violences verbales, et même des violences financières, lorsque vous évoquez le fait de ne pas pouvoir participer à la hauteur que vous souhaiteriez dans les finances, sans que ce soit votre choix.

Je remarque également que vous n’abordez pas la question de la séparation dans votre message, même si vous mentionnez qu’il y a parfois de « bons moments ». C’est quelque chose qui peut interroger : est-ce que vous sentez qu’une partie de vous aimerait envisager la séparation ? Ou qu’une autre partie en a peur ? Peut-être y a-t-il aussi une partie de vous qui est encore nourrie par la relation ?

Vous dites que personne n’est au courant : c’est déjà un grand pas d’avoir déposé ce message ici. Je vous invite vraiment à essayer de trouver un espace où vous pourriez en parler de vive voix ou être accompagnée, pour pouvoir réfléchir à cette relation avec un peu de distance et vous poser les questions qui vous semblent justes. Cela peut être un proche de confiance, un·e professionnel·le dans le domaine psychologique.

Surtout, ne minimisez pas ce que vous vivez. Si vous ressentez le besoin d’en parler, c’est que vous avez déjà conscience, au fond de vous, que ce n’est pas rien. Je vous encourage vivement à chercher un soutien pour que la situation puisse évoluer dans une direction plus saine et sécurisante pour vous. Car malheureusement, il arrive que ces mécanismes de violence s’installent progressivement, que la personne s’y habitue, que l’estime de soi s’érode, et que l’isolement rende toute sortie de la situation beaucoup plus difficile.

Prenez soin de vous, et n’hésitez pas à demander de l’aide : vous n’êtes pas seule.


Maël Jourdan, thérapeute en présentiel et en ligne. Première séance en ligne gratuite

Bonsoir Jess, ce qu'il faudrait avant tout c'est que vous soyez accompagnée afin de retrouver une estime suffisante de vous-même pour sortir de cette situation toxique. Même s'il a des sentiments, il a visiblement une difficulté pour vous respecter et cette relation est très toxique, je pense qu'il est nécessaire de trouver les ressources en vous pour sortir de cette relation. Il est temps pour vous de vivre une vie plus en accord avec vos propres valeurs et retrouver le respect que vous méritez.
Je reste à votre écoute en cabinet à Nice ou en visio.
Cordialement,
Laurent Stevenoot
Psycho analyste clinicien.

Bonjour,

Je suis touchée par ce que vous partagez, et je tiens à vous dire que votre bien-être et votre sécurité émotionnelle sont d'une importance capitale. Dans une relation, il est essentiel que chaque partenaire se sente entendu, respecté et valorisé.

Ce que vous décrivez suggère un environnement où vos besoins émotionnels ne sont pas satisfaits, et cela peut avoir un impact profond sur votre sentiment de sécurité et d'estime de soi. Il est crucial de reconnaître que personne ne mérite d'être traité avec manque de respect ou avec violence, qu'elle soit physique ou psychologique.

Il est compréhensible que vous vous sentiez piégée et confuse dans cette situation. Les relations saines sont fondées sur la communication ouverte, le respect mutuel et l'affection. Il est important de pouvoir exprimer vos sentiments et vos besoins sans crainte de représailles ou d'indifférence.

Je vous encourage à chercher un soutien extérieur. Parler à un professionnel, comme un thérapeute ou un conseiller conjugal, peut vous offrir un espace sûr pour explorer vos sentiments et envisager des moyens pour traverser cette situation difficile. Vous n'êtes pas seule, et il existe des ressources pour vous aider.

Prenez soin de vous et rappelez-vous que vous méritez d'être traitée avec amour et respect. Votre bien-être émotionnel est précieux, et il est important de le protéger.

Bien à vous,

Caroline Risser-Julien
Psycho-somatothérapeute
Thérapie intégrative
Cabinet situé à Toulouse/Tournefeuille

Bonjour
J'imagine que vous envisagez de vous faire accompagner pour trouver de l'apaisement et retrouver le respect de vous même. Je pense que vous pourriez aller mieux en faisant une thérapie. C'est un chemin vers vous, qui commence avec le désir profond de mener une vie en accord avec votre véritable nature et de retrouver votre propre longueur d'onde
Bien à vous
Inès Avot Gestalt thérapie