Mes enfants me rejettent

Bonjour,
Votre douleur est immense, et elle est légitime. Vous avez vécu une succession de chocs émotionnels : la culpabilité, la violence, le rejet… tout cela laisse des traces profondes.
Ce que vous vivez aujourd’hui n’est pas une fatalité, mais le reflet de blessures encore vives, souvent inconscientes.
Il est possible de les transformer grâce à des approches comme le RITMO (dérivé de l’EMDR), l’hypnose thérapeutique, ou les techniques de libération émotionnelle (voir mon profil).
Ces outils permettent de déprogrammer la charge émotionnelle des événements passés, apaiser la culpabilité, et rétablir l’estime de soi.
Retrouver vos enfants ne passera pas par la culpabilité ou la justification, mais par votre propre reconstruction intérieure.
Commencez par vous offrir ce que vous attendez des autres : écoute, douceur, constance.
Même à distance, vous pouvez maintenir un lien symbolique, en écrivant des messages simples, sans pression.
Vos enfants ont besoin de sentir que vous êtes là, stable, même s’ils ne sont pas prêts à revenir.
Votre souffrance ne doit pas devenir votre identité.
Vous pouvez redevenir actrice de votre vie, et cela commence par un pas, aussi petit soit-il.
Acceptez de vous faire accompagner, car vous n’avez pas à porter tout cela seule.
Votre histoire ne s’arrête pas ici.
Vous méritez la paix, et elle est encore possible.

Je me tiens à votre disposition,

Magali BAGOT
Psychopraticienne en thérapies brèves
Consultations en ligne et au cabinet (95)

Quand un lien parental est brisé, surtout après une crise conjugale violente, les enfants peuvent réagir en rejetant le parent qu’ils associent à la souffrance ou à la trahison. Ce rejet, bien que cruel, peut être leur manière de se protéger psychiquement, ou de rester loyaux envers le parent qui semble « victime ». La culpabilité que vous portez, si elle n’est pas travaillée, alimente une position sacrificielle qui ne répare rien mais vous enferme.
Vos enfants sont adultes, et bien qu'ils aient été témoins d’une crise familiale, vous ne leur devez pas de justifications intimes sur votre couple. Ce qui importe, c’est qu’aucune faute conjugale ne justifie la violence physique ou psychologique. Le rejet qu’ils expriment aujourd’hui reflète leur propre chaos interne, mais il n’est pas définitif.

La vérité douloureuse, c’est que tous les enfants se détachent un jour de leurs parents. Ce processus, bien que brutal dans votre cas, fait partie du passage à l’âge adulte. Vous traversez une étape unique : malgré la douleur, vous avez retrouvé votre liberté. Il est essentiel de la protéger et de vous reconstruire, loin d’un partenaire violent — car ce que vous décrivez n’a sûrement pas été un acte isolé. Je peux vous accompagner dans ce chemin. Première séance offerte.

Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Psychanalyste-TCC
Professeure Facultad Lalangue
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español

Bonjour,

Ce que vous traversez est très douloureux. Vous avez trompez votre marie, mais cela ne justifie en aucun cas les violences physiques et psychologiques que vous avez subies. Peut-être que votre relation traversait déjà une crise latente.

Déposer plainte est nécessaire pour vous protéger, et aussi pour montrer à vos enfants que la violence n’est jamais acceptable, quelle qu’en soit la cause. Vous pouvez également demander de l’aide à un avocat et vous rapprocher d’une association de soutien aux femmes victimes de violence.

Est-ce la première fois que votre mari a été aussi violent, ou cela s’est-il déjà produit dans d’autres situations ?

Votre force aujourd’hui, c’est de chercher de l’aide.

À noter

Numéros d'appel d'urgence : 17, 112 ou par SMS au 114 (contact gratuit)
Numéro d'écoute, d'information et d'orientation pour les femmes : 3919 (appel gratuit).

Je reste à votre écoute, bien cordialement.

Lorenzo Perucchi

Bonjour Madame,

Votre mari s’est senti trahi, blessé et rabaissé par votre tromperie, et il n’a pas pu vous la pardonner, de même qu’il n’a pas été capable de retenir sa colère qui s’est transformé en violence physique et psychologique.

Il a évidemment très mal réagi en racontant votre infidélité aux enfants, qui ont vu leurs repères de vie remis en question à un âge où ils construisent leur vie amoureuse.

Tout cela est très triste et cela ne vous a pas permis de reconstruire votre relation, et en plus vous avez été probablement été soumise au jugement sévère des enfants.
Les réactions des uns et des autres doivent être lues à travers leurs émotions.

Avec le temps vos enfants vont probablement être capables de raisonner de façon plus mature et aussi comprendre ce qui a pu amener à votre acte et à cette séparation que votre mari a provoqué.

Vous avez bien fait de quitter le domicile conjugal si votre mari restait dans la rancune et la violence psychologique.

Il est temps pour vous de vous occuper de vous même et d’organiser votre vie future.

Gardez les liens avec vos enfants : la garde alternée n’est plus envisageable à leurs âges…, soyez patiente et montrez votre désir de garder une place de bonne mère pour eux.
Vous pouvez leur dire votre tristesse pour l’évolution récente des relations avec eux, et votre regret que leur père les a mêlé à vos histoires sans égard pour leurs émotions, et qu’il leur fait porter sa propre colère.

Une thérapie vous aidera à comprendre tout ce que vous avez vécu et à envisager l’avenir avec plus de confiance, et aussi à savoir comment réagir face aux réactions des uns et des autres.

Je vous souhaite de trouver le chemin vers votre bien être et la réconciliation avec vos enfants.
sp

Bonjour,

Il y a plusieurs pistes et orientations.

La première est votre sécurité affective et psychique. Monsieur est blessé, et il prend ses distances, en mon sens c'est positif.

Vous parlez de violence psychologique, il a décidé d’arrêter en mettant de la distance avec vous et cela est positif, car la colère et la vengeance n'a rien de bon pour tous les deux.

Par contre après de tels évènements, vous devriez consulter car la violence laisse des traces et vous risquez d'avoir des difficultés à long termes.

Vos enfants sont "grands" et la garde alternée n'est pas la solution.

Il ne faut pas "imposer" mais "inviter", je parle de votre fils.

Rappelez vous qu'un enfant aime ses deux parents, même si il y a des "erreurs", car il n'est pas directement concerné. Mais le "conflit de loyauté" peut s'installer, les enfants sont "instrumentalisés" inconsciemment lors de la séparation.

Le fait de voir, ou d'entendre des reproches, des larmes, des colères, ou de la tristesse est déstabilisant d'un point de vue émotionnel.

Peut-être qu'à son retour la souffrance de Monsieur est telle qu'il se défoule sur lui (verbalement comme pour vider son sac) et qu'il ne le souhait plus, ou peut-être qu'il cherche à vous protéger tous les deux car seul lui est le lien en résidant chez le papa.

Le mieux de garder contact comme vous le pouvez, ne pas être intrusive et surtout ne pas aborder le conflit...

Pour votre fille, qui est autonome il en est de même, être entre ses deux parents cela est compliqué. Comme s'il fallait choisir. Mais il ne faut pas choisir, il faut du partage. Donc gardez le lien de la même manière.

Vous avez beaucoup de culpabilité et vous avez la peur de l'abandon, et c'est pour cela que vous souffrez, le mieux serait de vous faire accompagner.

J'espère avoir répondu à votre question, belle journée Mélina

Il serait important de pouvoir poser ce que vous avez vécu, mais aussi de vous recentrer sur qui vous êtes au-delà de la faute, au-delà du regard des autres.
Avez-vous un accompagnement thérapeutique en ce moment ? Être soutenue dans ce passage pourrait vous permettre de réapprendre à avancer, pas à pas, à partir de là où vous êtes maintenant.
Je pense qu’un espace de parole pourrait vous être précieux. Un lieu où poser cette histoire, sans jugement, pour commencer à en déplier les fils, mettre des mots sur ce qui vous arrive, et peut-être retrouver une forme de souffle dans votre quotidien.

Cdt,
SK

Bonjour

Merci beaucoup pour votre témoignage.

À travers vos mots on sent toute la souffrance de la situation actuelle mais aussi passée.

Vous avez eu le courage de partir et cela va vous permettre de vous reconstruire.
Vos enfants ont probablement du mal avec la situation car avec cet évènement il s’est joué aussi quelque chose dans leurs vies et il faut leur laisser le temps de se faire à votre départ. Même si le papa à très mal vécu la situation, la violence psychologique c’est vous qui l’avez subi…
Vous dites que vous êtes partie pour préserver vos enfants alors gardez cela en tête quand vous doutez…

c’est comme une double peine car vous aussi vous avez perdu beaucoup et le reconnaître vous permettra de moins culpabiliser.

Nous ne connaissons pas votre histoire personnelle alors il est difficile de vous donner toutes les pistes de travail cependant la 1ère des choses est de vous libérer de votre culpabilité par rapport à cette relation extra conjugale.
Effectivement vous avez trompé votre mari, mais pourquoi l’avez vous fait…
Est ce que votre mari était quelqu’un de gentil, bienveillant? est ce que vous vous sentiez aimée, désirée, respectée?
il y a tout un contexte à prendre en compte pour travailler sur la culpabilité.

L’essentiel est de restaurer votre estime de vous pour qu’ensuite vous ayez la bonne attitude, le bon état d’esprit et la bonne posture avec vos enfants…
Souvent on ne se rend pas compte à quel point c’est essentiel pour renforcer les liens :
On ne peut pas revenir sur le fait que vous ayez eu une relation extra conjugale, cependant de comprendre pourquoi vous l’avez fait, de voir que, peut être votre mari, malgré lui, a eu des attitudes ou paroles qui ont mis de la distance et, malgré vous, vous avez succombé à l’attention d’un autre homme.
l’échec d’un couple c’est 50/50, la responsabilité est toujours partagée (sauf dans le cas de perversion ou l’un est victime et l’autre est un vrai prédateur). Votre mari avez le choix d’exprimer sa douleur par autre chose que de la violence pendant 5 mois.
Même s’il a été blessé, la violence n’a aucune place.

Le couple c’est 3 entités :
Vous et votre histoire personnelle
Votre mari et son histoire personnelle
Et votre couple.
Les 3 évoluent et il faut beaucoup de communication pour avancer dans le temps.

Donc il est essentiel de poser un regard juste sur vos années de vie commune et cette relation extra conjugale, cela vous permettra de travailler sur cette culpabilité et de prendre un peu de recul.
Cela vous permettra également d’avoir la bonne posture avec vos enfants et de petit à petit, reprendre votre rôle de maman aimante et bienveillante avec eux, de trouver les bons mots pour leur expliquer votre point de vue. Il faut leur laisser l’espace et le temps nécessaire pour qu’ils acceptent la séparation de leurs parents.
Gardez le lien avec eux, même si ce n’est que par téléphone, soyez la maman aimante qu’ils ont toujours connu même s’ils sont distants…
C’est un deuil qu’ils doivent faire tout comme vous.

La priorité aujourd’hui et dans leurs intérêts aussi, c’est de vous occupez de vous, de vos blessures, de votre culpabilité, de digérer ce traumatisme de cette violence et de faire le deuil de cette ancienne vie. Car pour vous aussi c’est un deuil.

N’hésitez pas à vous faire accompagner.

Prenez soin de vous
Je reste à votre écoute.

Michaële
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie
Praticienne en sexothérapie.

Bonjour.
Il me semble important, en vous lisant, de préciser que le fait que vous ayez trompé votre époux, et j'entends votre culpabilité, ne justifie en rien les violences, psychologiques et a fortiori physiques.
Malheureusement, il arrive fréquemment dans les situations de violence, pour diverses raisons, que les enfants prennent le parti de la personne violente. Par ailleurs, l'agresseur sait souvent à quel point la manipulation des enfants fera du mal à l'autre parent, et s'en sert.
Je ne peux que vous recommander de rester disponible, bienveillante, et de laisser le temps faire les choses. Et en l'écrivant, je mesure à quel point ce conseil peut être dur à suivre dans la situation extrême qui est la votre. Prenez, aussi, soin de vous, c'est tout aussi important.
Je vous souhaite de retrouver aussi vite que possible un contact apaisé avec vos enfants, que vous avez quitté le foyer pour préserver.
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio

Bonjour Dorodo,
En lisant votre message 2 choses me viennent :
- Rien n'excuse la violence physique de votre mari. Et vous dites que par culpabilité, vous avez accepté une situation de violence psychologique dans votre foyer. Il serait intéressant pour vous de comprendre pourquoi.
- Vos enfants sont des adultes. Ils sont suffisamment grand pour entendre les 2 positions de leur parents sans se faire manipuler
De votre côté, un soutien professionnel vous aiderai à prendre conscience de ce qui est en train de se passer, à y voir plus clair. C'est le préalable pour avancer.
Je vous souhaite le meilleur pour retrouver confiance et force.

Bonjour,
Je comprends tout à fait la situation complexe et délicate que vous traversez. Il s'agit là d'un processus de reconstruction personnel et familial. Ce processus passe par un échange de verbalisation avec vous, afin de déceler la culpabilité que vous ressentez et les relations clivants avec vos enfants. Il serait difficile de poursuivre ce travail par message. C'est pourquoi je vous invite à prendre rendez-vous avec moi pour un suivi de qualité.
Vous pouvez aussi consulter mon site internet : SamuelPsycho.com pour un peu plus d'informations.
Merci

Bien à vous prenez soin de vous.

Bonjour Dorodo,

Vos enfants sont eux aussi "prisonniers" dans une loyauté familiale envers leur père. Comment leur père leur a t'il parlé de votre tromperie ? Qu'ont ils entendu ? Perçu ? Ressenti ? Auraient-ils cette croyance qu'il y a le "bon" et la "mauvaise" ?
Or il y aussi eu violence, quoique vous ayez fait, la violence est une agression et vous pourriez porter plainte pour violence conjugale.

Pour le moment vos enfants semblent dans l'incapacité de vous rejoindre et sont peut-être aussi coincés dans une sorte de manipulation psychologique de leur père.

Je vous invite à vous faire accompagner par un-e thérapeute afin de soigner les blessures et traumatismes de votre histoire conjugale.  La tromperie est révélatrice de besoins insatisfaits dans votre couple, et vous étiez sans doute dans l'incapacité de communiquer avec votre mari à ce moment-là.
Ferait-elle écho à votre histoire familiale ?

Lorsque vous aurez retrouvé votre équilibre, votre puissance intérieure, alors vous saurez trouver les mots et les actions justes pour communiquer avec vos enfants. Ils pourront entendre que votre relation conjugale a une fin, alors que votre relation maternelle est et sera vivante jusqu'à la mort.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Bonjour Madame,
Je reçois votre message avec beaucoup d’émotion. Ce que vous traversez est d’une intensité bouleversante, et il est essentiel, avant toute chose, que vous sentiez que votre souffrance est légitime. Vous avez été jetée dans une tempête où se mêlent culpabilité, rejet, solitude, violences physiques et psychologiques. Et pourtant, malgré cette tempête, vous tenez encore debout. C’est déjà immense.
Il est important de rappeler que, quelle que soit la faute commise, rien ne justifie la violence — ni les coups, ni l’humiliation devant les enfants, ni la manipulation affective. Ce que vous avez vécu n’est pas la conséquence d’un adultère, c’est la conséquence d’un homme qui a choisi la violence au lieu du dialogue.
Vous avez essayé de réparer, de rester, de reconstruire… jusqu’au point de non-retour, quand il a fallu choisir entre survivre ou s’effacer. Et vous avez eu le courage de partir. De protéger vos enfants, même si cela vous coûte aujourd’hui l’éloignement d’eux. Ce n’est pas un abandon : c’est un acte de dignité.
Quant à vos enfants, il faut comprendre qu’eux aussi ont été témoins de cette déflagration. Ils sont jeunes, pris dans les discours du père, dans leurs propres blessures et dans leur besoin de loyauté. Ils rejettent souvent celui ou celle qui leur rappelle la douleur. Mais leur rejet actuel n’est pas définitif. Il ne s’agit pas d’un effacement, mais d’un repli temporaire. Ils ont besoin de temps, de maturité, de distance pour faire la part des choses.
Continuez à leur écrire, même s’ils ne répondent pas. Envoyez des messages sobres, sans pression, mais porteurs d’amour. Dites leur que vous serez toujours là, que votre porte est ouverte, qu’ils peuvent avancer sans vous haïr. L’amour d’une mère, même en silence, laisse des empreintes que le temps n’efface pas.
Et surtout : entourez-vous. Ne portez pas cela seule. Une aide thérapeutique peut vous offrir un espace pour déposer votre chagrin, panser vos blessures et retrouver une direction intérieure. Ce chemin n’est pas simple, mais il est possible.
Vous êtes en train de vous relever. Pas à pas. Vous n’êtes pas seule.

Je reste à votre écoute.

Berrine Janssoone
Psychanalyste – Thérapeute individuelle et familiale
www.psyaixenprovence.com

Bonjour,

C’est en effet difficile de subir ainsi le rejet de ses propres enfants. Cependant, je vous invite à vous mettre à leur place. Vous étiez un symbole pour eux, et celui-ci a été abimé par cette infidélité.
Même si vous pensez avoir fait le nécessaire pour tenter le pardon, celui-ci n’est pour le moment pas encore donné de la part de vos enfants. Cela va certainement prendre du temps. Continuez à communiquer avec eux et peut-être aussi leur expliquer pourquoi vous avez eu ce besoin d’aventure ailleurs. Ils finiront par comprendre maintenant qu’ils sont adultes et qu’ils n’ont plus la naïveté de l’enfance.
Je peux vous aider à mieux comprendre cette situation difficile. N’hésitez pas à me consulter si vous pensez avoir besoin d’aide.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour madame
Cette période est douloureuse pour vous et vous aimeriez retrouver vos enfants.
Depuis 1 an c'est le tsunami et vous avez besoin de vous reposer et de vous reconstruire.
Avec de l'aide ou sans. C'est facile à dire ce que je vais vous dire, mais laissez vos enfants retomber eux même sur leurs pieds. Ils passent par des phases et soyez là s'ils vous appellent, mais sans leur faire sentir qu'ils vous manquent beaucoup. Ils ont eux aussi leur chemin à faire. Profitez de ce temps pour faire le point sur votre vie, pour faire le deuil de ce qui a été, et ouvrir tout doucement un nouveau chapitre de vie.
Si vous en sentez le besoin, je vous accompagne dans cette transition qui peut vous provoquer de nombreuses émotions
Avec bienveillance
Inès Avot Gestalt thérapie

Bonjour,

Votre douleur est profonde et compréhensible. Quand tout vacille — l’amour, la famille, la place de mère — il est difficile de garder pied. Vous faites de votre mieux, mais la culpabilité et le rejet semblent vous enfermer.

Il est possible de traverser cela, de remettre du sens, de retrouver votre juste place. N’hésitez pas à consulter.

Bien à vous,
Elodie Seng
Praticienne en psychologie - consultations en ligne

Bonjour Dorodo, plus tu vas quémander, plus ton souhait d'être avec tes enfants sera basé sur ta culpabilité. Commence par assumer tes actes, en fonction de tes valeurs et de ta vision de l'amour pour la femme que tu es.

Et positionnes toi sur une ligne droite ou tu es aligné entre ce que tu penses, ce que tu dis, ce que tu sens et ce que tu ressens et bien sur ce que tu fais. La culpabilité s'evaporera. Sans elle, tes enfants auront l'opportunité de comprendre ta position et ta quête du bonheur.

On ne perds jamais personne. Parce qu'on ne possède jamais personne. Montre leur que la liberté d'être c'est aussi la liberté de faire des choix juste pour soi et pour atteindre son bonheur intérieur et extérieur.

Bon courage , de tout cœur avec toi.

Bonjour,
Merci pour votre confiance en livrant cette situation profondément douloureuse. Ce que vous vivez est une accumulation de chocs émotionnels majeurs : la rupture, la culpabilité, la violence conjugale, le rejet de vos enfants… et cette impression d’être peu à peu effacée. Il est tout à fait compréhensible que vous vous sentiez aujourd’hui désemparée et seule.

Tout d’abord, il est important de rappeler que tromper n’efface pas tout ce que vous avez été comme mère. Ce que vous avez traversé ensuite – être mise dehors, la violence psychologique, la tentative de reconstruction devenue enfermement – est une spirale qui détruit l’estime de soi. Vous avez eu le courage de sortir de cet engrenage pour vous protéger et protéger vos enfants. C’est un acte de responsabilité, pas de fuite.

Vos enfants, aujourd’hui jeunes adultes, traversent eux aussi une tempête émotionnelle. Leur rejet actuel est probablement une manière de gérer leur propre douleur et leur confusion. Cela ne signifie pas que l’amour qu’ils ont pour vous a disparu, mais qu’ils n’arrivent peut-être pas à faire la part des choses entre l’image qu’on leur a donnée de vous et la réalité plus nuancée de ce que vous êtes.

Il est essentiel de ne pas culpabiliser davantage, même si c’est difficile. Vous avez fait un choix humain, vous avez été confrontée à des conséquences démesurées, et vous continuez malgré tout à chercher des solutions et à tendre la main.

Je vous encourage à :
-> Continuer à maintenir un lien, même ténu : des messages réguliers, empreints d’amour, sans pression, sans justification. Juste “Je suis là quand tu voudras”.
-> Consulter une thérapeute spécialisée en thérapie familiale ou systémique pour vous aider à vous reconstruire et à retrouver un positionnement solide face à vos enfants.
-> Ne pas céder à l’isolement. Ce que vous traversez est une blessure affective majeure. Un accompagnement psychologique peut vous aider à mieux vivre ce deuil temporaire du lien, tout en gardant l’espoir de le réparer.

Les enfants, avec le temps, peuvent reconsidérer leur perception. Mais pour qu’ils retrouvent confiance, ils ont besoin de voir que vous vous reconstruisez avec sincérité, sans tomber ni dans la justification ni dans l’effondrement.

Vous êtes encore une mère, vous avez encore votre place. Ce lien n’est pas mort, il est blessé. Prenez soin de vous, car c’est en vous retrouvant vous-même que vous redeviendrez une figure d’ancrage pour eux.

Je vous envoie tout mon soutien dans ce moment difficile. Vous n’êtes pas seule.

Stéphanie Laurent
Psychonutritionniste, spécialisée en psychologie clinique et en Thérapie cognitivo comportementale

Bonjour,

Ce que vous traversez est à la fois extrêmement douloureux et complexe. Vous êtes face à une triple épreuve : celle de la rupture, de la culpabilité, et de la séparation émotionnelle d’avec vos enfants. Et cette accumulation de pertes — du couple, du foyer, du lien parental — laisse une sensation de vide profond, comme si plus rien ne vous reliait à ce qui faisait votre vie d’avant.

Il est légitime que vous vous sentiez perdue. Vous avez tenté de reconstruire, puis vous vous êtes retrouvée enfermée dans un environnement où la culpabilité était sans cesse ravivée, parfois de manière violente. Il a fallu du courage pour quitter cette maison, pour vous protéger, et pour essayer de préserver vos enfants aussi — même si eux, aujourd’hui, ne semblent pas le voir ainsi.

Il est possible qu’eux aussi soient en train de traverser un bouleversement difficile à dire. Leur réaction — la distance, le silence, le rejet — est peut-être leur manière de contenir leur propre douleur. Et il est probable que l’image que leur père leur transmet de vous joue un rôle dans cette dynamique. Mais ce que vous vivez n’est pas un effacement : c’est une phase de rupture émotionnelle, qui n’est pas forcément définitive, même si elle est très violente dans l’instant.

Ce qui est important aujourd’hui, c’est de ne pas vous enfermer dans cette douleur ni dans l’idée que vous avez "perdu" vos enfants à jamais. Leur distance, aussi brutale soit-elle, ne signifie pas qu’ils ne vous aiment plus ou qu’il n’y aura plus jamais de lien. Il est possible qu’ils aient besoin de temps, de recul, de réajustement intérieur. Cela ne vous empêche pas de rester présente : pas en insistant, mais en maintenant un fil doux et constant. Des messages brefs, sincères, sans attente immédiate, juste pour dire que vous êtes là, que vous pensez à eux, sans justification, sans reproche.

Et pour vous : vous avez besoin, vous aussi, d’un espace où déposer cette culpabilité, cette solitude, cette incompréhension. Un lieu où vous puissiez revenir à vous-même, reprendre votre souffle, et vous reconstruire — non pas en niant ce qui s’est passé, mais en cessant de vous punir indéfiniment pour cela.

Vous avez fait un choix, à un moment de votre vie, qui a provoqué une onde de choc. Mais cela ne vous définit pas dans votre entièreté. Et cela ne doit pas vous condamner à vivre dans l’effacement. Vos enfants, aujourd’hui, sont peut-être encore trop pleins de colère ou de confusion pour vous ouvrir la porte. Mais la porte n’est pas fermée à jamais.

Prenez soin de vous. Continuez à leur laisser une trace de votre présence, sans pression. Et entourez vous, vous aussi, d’une aide solide, humaine, pour que cette période ne vous engloutisse pas.

Sincèrement,

Diane Bouchet

Et si vous ressentez le besoin d’être accompagnée dans ce moment charnière, vous pourriez envisager de vous tourner vers un professionnel avec qui vous vous sentirez en confiance, pour déposer ce que vous traversez, à votre rythme, et en toute sécurité.

Bonjour,

Ce que vous traversez est d’une intensité émotionnelle énorme : il y a la douleur d’un lien de couple brisé, les répercussions violentes et humiliantes de cette rupture, et par-dessus tout, cette distance douloureuse avec vos enfants. Il est normal que vous vous sentiez perdue, submergée, peut-être même abandonnée.

Dans des situations comme la vôtre, ce n’est pas "l'erreur" qui détruit, mais la manière dont elle est ensuite utilisée contre vous, comme si elle annulait tout ce que vous avez été en tant que mère et femme. Vous êtes aujourd’hui face à une forme d’exclusion, d’effacement, qui peut profondément blesser l’identité.

Et pourtant, même dans le rejet, vous êtes là, à chercher à comprendre, à reconstruire, à reconnecter. C’est déjà une force immense.

Il serait important de pouvoir poser ce que vous avez vécu, mais aussi de vous recentrer sur qui vous êtes au-delà de la faute, au-delà du regard des autres. Vos enfants ont eux aussi leur propre processus émotionnel, parfois influencé, parfois confus, et il est possible que la stabilité dans le lien prenne du temps. Mais cela ne veut pas dire que tout est perdu.

Un travail thérapeutique pourrait justement vous permettre de vous réancrer dans votre histoire, d’apaiser la culpabilité, et de retrouver une posture juste — pour vous, et dans la relation aux autres. Pas pour réparer ce qui est passé, mais pour construire ce qui vient.

Vous n’avez pas à avancer seule dans cette épreuve.
Oriane Montabonnet

Bonjour,

Merci pour votre message, et pour le courage qu’il a fallu pour l’écrire. Ce que vous décrivez est d’une intensité émotionnelle immense : entre la rupture de confiance, la violence, le rejet et cette impression d’être mise à l’écart de la vie de vos enfants, vous semblez aujourd’hui vous trouver dans un isolement aussi douloureux qu’injuste.

Dans une lecture systémique, chaque membre d’une famille ne réagit jamais seul : il agit ou réagit dans un réseau d’interactions. Lorsqu’un événement fort survient — comme une infidélité révélée brutalement — il vient faire trembler tout l’équilibre du système familial. Chacun tente alors de retrouver un point d’ancrage, souvent dans des attitudes radicales, parfois douloureuses pour les autres.

Ce que vous décrivez — la culpabilité, la violence psychologique, la fuite, le rejet par vos enfants — semble indiquer qu’une dynamique de blâme s’est installée, comme si vous étiez devenue le “symptôme visible” de ce qui ne va plus dans le système. Ce type de fonctionnement est courant quand un système est en crise : on cherche une “cause”, un “coupable”, pour éviter de regarder la complexité et la responsabilité partagée.

Mais vous êtes bien plus qu’un acte ou qu’un rôle assigné. Vous êtes une mère, une femme qui a tenté de revenir, qui a tenu malgré les coups, puis qui a dû partir pour préserver ses enfants, ce qui est en soi un acte fort et protecteur.

Aujourd’hui, vos enfants ont peut-être besoin de temps, mais aussi — et surtout — de nouveaux espaces de lien. Pas forcément comme avant, mais autrement. Cela demande souvent un tiers, une écoute, une médiation ou un accompagnement pour rétablir la communication, apaiser les affects et sortir des rôles figés.

Je travaille justement avec les familles et les personnes qui traversent ce genre de tempête relationnelle. Mon approche est systémique, c’est-à-dire qu’elle ne cherche pas un coupable, mais plutôt à comprendre ce qui s’est passé dans l’ensemble des relations et comment recréer du lien sans rejouer toujours les mêmes scènes.

Je vous propose que nous puissions en parler ensemble si vous le souhaitez. Même une seule rencontre peut déjà poser des mots, ouvrir une brèche dans ce sentiment d’abandon et permettre de penser des actions concrètes.

Je terminerai avec une métaphore : parfois, une branche se casse dans une tempête. On pourrait croire qu’elle est morte. Mais si on regarde bien, le tronc continue de transmettre de la sève, la vie circule encore. Il faut du temps, un tuteur, un peu d’eau. Et parfois, un bourgeon repousse là où on n’y croyait plus.

Avec bienveillance,
Éric
Psychopraticien en approche systémique

Bonjour,

Je vous remercie pour la confiance que vous témoignez en partageant ce que vous traversez. Ce que vous décrivez est profondément douloureux, à plusieurs niveaux : la rupture, la violence, le rejet, la culpabilité, et le sentiment d’effacement. Ce sont des épreuves lourdes à porter seule.

Vous semblez prise dans un conflit intérieur intense, entre votre désir de réparer les liens familiaux et la souffrance que vous vivez face à leur éloignement. Il est très compréhensible que vous vous sentiez perdue et que vous ayez du mal à avancer.

Je pense qu’un espace de parole pourrait vous être précieux. Un lieu où poser cette histoire, sans jugement, pour commencer à en déplier les fils, mettre des mots sur ce qui vous arrive, et peut-être retrouver une forme de souffle dans ce chaos. Ce travail peut aussi vous aider à vous réapproprier votre place, à comprendre ce qui se rejoue dans cette situation, et à vous recentrer.

Si vous le souhaitez, nous pourrions convenir d’un premier rendez-vous afin de faire le point ensemble.

Je reste à votre écoute.

Jessica le Bozec

Bonjour,

Je ressens dans votre message toute la douleur, la solitude, et l’épuisement dans lesquels vous vous trouvez aujourd’hui. Ce que vous traversez est profondément éprouvant — perdre les repères familiaux, être rejetée, tentée de réparer, puis confrontée à l’impossibilité de le faire. C’est un choc, une perte, un combat… tout en même temps.

Vous évoquez des violences — physiques, psychologiques — et un climat de grande tension, dans lequel la culpabilité semble avoir pris beaucoup de place. Dans ce contexte, avoir fait le choix de partir pour préserver vos enfants et vous-même est un acte fort, courageux, même si aujourd’hui il vous coûte cher sur le plan affectif.

Les réactions de vos enfants vous bouleversent. Leur rejet est difficile à porter, surtout quand l’amour pour eux reste si vivant. Il est possible qu’ils aient, eux aussi, leur propre chemin émotionnel à traverser, leur propre confusion, leurs blessures… Ce n’est pas simple, ni pour eux, ni pour vous.

Vous avez besoin de lien, de vérité, de réparation peut-être. Ce besoin est légitime. Ce que vous vivez maintenant demande du soin, de la présence, du soutien… pas des solutions toutes faites, mais un espace pour respirer à nouveau, pour retrouver vos ressources intérieures.

Avez-vous un accompagnement thérapeutique en ce moment ? Être soutenue dans ce passage pourrait vous permettre de réapprendre à avancer, pas à pas, à partir de là où vous êtes maintenant. En Gestalt, nous partons de ce qui est là, ensemble, avec douceur, sans jugement. Cela permet parfois de retrouver une capacité à être en lien, même dans la tempête.

Je vous souhaite de pouvoir poser votre douleur quelque part où elle sera entendue, respectée… et d’y trouver peu à peu un nouvel appui.

Avec tout mon respect pour ce que vous traversez,

Fatima Moustakime
gestalt praticienne, accompagnement en présentiel et en ligne

Bonjour Dorodo,

Je ressens à travers votre message toute la douleur et la complexité de ce que vous vivez. Vous avez déjà fait preuve d’une grande force en prenant la décision de vous protéger, malgré les difficultés. C’est un premier pas essentiel vers la reconstruction.

Les réactions de vos enfants, bien que très douloureuses, sont souvent liées à leurs propres émotions et à leur manière de gérer la situation, sans que cela ne diminue en rien votre rôle et votre valeur de mère.

En tant qu’hypnothérapeute, je vous confirme que travailler sur la gestion de la culpabilité et la restauration de votre estime de vous-même est fondamental. Cela vous aidera à retrouver une paix intérieure et à mieux gérer ces relations tendues, même si la guérison demande du temps.

N’hésitez pas à chercher un soutien psychologique, et à vous entourer de professionnels qui pourront aussi vous conseiller juridiquement.
Sachez que vous n’êtes pas seule, et que chaque petit pas vers votre bien-être compte énormément. Prenez soin de vous.

Bien à vous,

jpaul ungerman.