Mon fils de 16ans ne veut plus aller en cours, ni chercher un apprentissage, rien ne l'intéresse.
Il a perdu il y a 6mois son père et sa demi sœur dans d'atroces circonstances qui n'ont fait qu'augmenter son envie de rien faire.
Il ne veut pas non plus voir de psychologue, il est complètement fermer à tout.
J'essaie de le motiver, de dialoguer, de lui faire comprendre que c'est pour son avenir, qu'il peut aussi avoir des soucis ( car le lycée ne fait que m'appeler car il sèche énormément de cours). Il passe son temps à dormir ou enfermer dans sa chambre à jouer aux jeux vidéos et des jours, il participe qd même à la vie de famille, il est souriant. On échange, bcp il comprends ce que je lui dit mais d'autre jour il se fou de tout.
Je ne sais plus quoi faire pour lui donner au moins envie d'essayer de trouver quelque chose (formation, étude...) qui pourrait lui plaire.
J'ai peur de finir par avoir des soucis avec l'éducation nationale qui menace déjà depuis plus d'un mois.
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18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Sisi
Merci de votre témoignage.
Votre fils est déprimé voire en dépression.
Il serait important qu'il puisse voir un médecin pour éviter qu'il ne s'isole plus.
La perte de son papa et de sa demi-sœur a été un profond traumatisme et il est important qu'il puisse se libérer de cette souffrance. Peut-être que le psychologue qui le suivait ne lui convenait pas.
C'est difficile de devoir parler de chose qu'on veut oublier, la meilleure solution qu'il a trouvé c'est de dormir et jouer car parler ou penser à son avenir, il n'en a pas la capacité pour l'instant.
Rien n'a plus de sens pour lui. Et cela se comprend au vu du traumatisme. A 16 ans on n'a pas la maturité nécessaire pour réagir comme un adulte face au deuil et aller de l'avant.
Parfois certains adultes n'y arrivent pas.
Pour le faire sortir de cette situation il faudrait trouver une personne en qui il a confiance, un oncle, un grand père (un repère masculin) qui puisse lui dire qu'il est compris, qu'il est normal de ne plus avoir d'envies mais que, comme vous l'aimez tous, vous ne pouvez pas le laisser dans sa souffrance et qu'il faut que vous trouviez ensemble, un compromis pour que lui fasse un petit pas pour aller chez le médecin ou changer de psy ( par exemple : en trouver un en Visio spécialisé dans la prise en charge des traumatismes ou spécialisé dans la prise en charge des enfants ou ado).
Et vous, vous allez faire un pas vers lui pour lui laisser un temps de répits avec les démarches professionnelles.
L'important c'est de reconnaitre sa souffrance et trouver ensemble un terrain commun pour que petit à petit, il se remette dans la vie, car pour le moment il n'y est plus.
Ce serait bien qu'il est un petit traitement par le médecin généraliste et ensuite vous négociez pour qu'il est un suivi psy (lui donner une liste de plusieurs psy en ligne par exemple et qu'il en choisisse un selon son descriptif) pour qu'il est la sensation d'avoir le choix.
Ce sont des petits compromis pour qu'il puisse sentir que vous le comprenez, que vous ne le forcez pas mais que vous ne pouvez pas le laisser dans cette souffrance sans rien faire.
Le but est qu'il se sente compris pour qu'ensuite il accepte certains compromis et que vous acceptiez d'en faire aussi.
je reste à votre écoute
Bien à vous
Michaële
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie
30 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez, ce que traverse votre fils, parfois souriant, parfois totalement démotivé, est un moment bien difficile à traverser pour lui comme pour vous. Cette épreuve est venue bouleverser tous ses repères, à un âge où l'on se construit en se détachant des siens et en se rapprochant de ses pairs, où l'on pense à son avenir... mais ici quel avenir, à quoi bon ?, vous renvoie-t-il dans son comportement.
Il est fermé à tout et c'est normal. Vous êtes inquiète, c'est naturel, l'équilibre de votre système familial est bouleversé, c'est également normal.
Il serait vraiment important, dans un premier temps, de lui faire consulter un médecin, ce qui actera votre inquiétude et lui montrera que ce qu'il vit dépasse vos ressources maternelles, que vous avez besoin d'aide - et encore une fois, c'est vraiment normal.
Suite à ce rendez-vous médical, vous verrez si ses certitudes, qui ne sont que l'expression de son incertitude, de son mal-être, du brouillard dans lequel il se trouve, s'assouplissent et s'il accepte de parler à un professionnel, de s'ouvrir à une personne extérieure.
Dans le cas contraire, je ne peux que vous encourager à rencontrer vous-même un thérapeute spécialisé dans l'accompagnement des adolescents et de la relation parent-enfant, car cette personne saura vous aider à aider votre fils - c'est le but de la thérapie de la relation, qui sait accompagner de manière indirecte les personnes qui refusent de venir consulter, ceci par l'intermédiaire d'un de leur proche affecté par cette souffrance et la situation.
Ce que vous vivez n'est pas simple, d'autant plus avec le spectre d'une action de signalement de l’Éducation nationale - je vous invite d'ailleurs à vous rapprocher du CPE pour lui expliquer la situation et que vous puissiez trouver une aide et non une sanction auprès de l'établissement scolaire.
Ce que vous vivez n'est pas simple mais il est possible d'aider votre fils à aller mieux.
Je vous souhaite bon courage et je reste à votre disposition si vous avez besoin de renseignements complémentaires, tout comme je suis à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche. N’hésitez surtout pas à me contacter.
Bien cordialement,
Roxane BERNARD
Thérapie de la relation : individuelle, familiale, de couple
Psychopédagogie
En présentiel ou à distance par visio
25 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonsoir,
Naturellement, cette période de l'adolescence est une période bien difficile ; et pour le jeune, et pour sa famille. C'est la période du remaniement et de tous les possibles.
De plus, les circonstances dont vous nous faites part ont sans doute aggravé le mal être de ce jeune.
Bien sûr, il ne veut pas voir de psychologue mais l'idée serait malgré tout de trouver une aide "tiers".
Au lieu de vous " menacer", l'éducation nationale doit vous apporter, vous proposer des aides notamment par le biais de l'assistant-te sociale-e.
Difficile pour vous de rester seule avec votre fils qui doit être perdu, ne sachant pas prendre de décision concernant son avenir.
Pour commencer, une aide qui ne serait pas spécifiquement psychologique mais plutôt éducative avec un-e éducateur- trice qui saurait créer un lien avec votre fils pourrait lui apporter un soutien professionnel.
Peut être vous même pourriez vous demander une aide psychologique pour avoir de votre côté un accompagnement thérapeutique qui vous aiderait à vivre cette période difficile de votre vie.
Voilà ce que je peux vous dire en quelques mots.
Bien à vous,
Christine Guérin Monsimet.
25 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sisi,
Il est normal de le comprendre de par son histoire. Il ne voit plus la lumière du fait de l'atrocité que vous citez. Je vous aurait dit de lui laissé le temps mais il faut ne pas le laisser face à ceci si cela n'évolue pas. Le fait que vous soyez à ces côté est déjà très important pour lui. Je n'émettrais pas de diagnostique mais il est clair que le fait de n'avoir plus de motivation et de rester à dormir et s'enfermer rappelle une forme de dépression émergente. Il serait vraiment important qu'une tierce personne lui parle. Je reste à votre disposition.
Afonso Stéphanie
Psychanalyste
Visio et présentiel
24 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sisi,
Votre message est très touchant ! Et si je comprends bien, il s'agit du père de votre fils mais pas de votre compagnon et de sa demi-sœur qui n'est pas votre fille ? Cependant, vous avez eu votre fils avec cet homme ?
Il nous manque des précisions dans votre témoignage. Effectivement, en perdant son père et sa sœur dans d'atroces circonstances, il est tout a fait compréhensible que votre fils soit au plus mal. Quelles sont ces circonstances dont vous parlez ?
Vous voyez, j'ai beaucoup de questions ... Ce qui est sur c'est que votre fils a urgemment besoin d'aide. Dans un premier temps peut-être avec votre médecin qui pourrait lui parler et lui expliquer qu'il peut aller consulter un professionnel.
Le lycée aussi pourrait être intervenant, s'ils connaissent parfaitement la situation. Ce n'est pas en le sanctionnant suite à cette période que les choses vont s'améliorer. Il est dans doute perdu et se réfugie dans sa chambre, dans un univers, le sien, rassurant et contenant ...
Il a besoin de temps, sur et de compréhension et ce qui est important c'est de lui faire confiance en le lui exprimant et tout en lui demandant par ex ; "Qu'est-ce qui serait bien pour toi ?". Si tu avais un vœu à effecteur, quel est-il ?
Vous pouvez aussi consulter en ligne un professionnel pour lui exprimer votre propre difficulté dans cette situation, il peut en ressortir des solutions ...
Dans tous les cas, garder espoir et faite confiance à votre fils !
Bien à vous
24 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour. De souffrance, celle qui est perceptible, c'est la votre. Beaucoup de peine pour vous, une mère qui semble livrée à elle-même avec son ado.
Avant le décès de son père et de sa demi soeur, votre fils était déjà dans cette situation. Il a pu ressentir de la peine ensuite, après leurs décès, mais avant, rien n'indique qu'il était en souffrance.
Des limites sont à poser avec fermeté. Il s'agit pour vous d'établir une forme de contrat de confiance avec votre enfant auquel il devra s'engager. La présence d'un tiers est bien-sûr souhaitable. Un psy, un garant de l'institution, une autorité paternelle, le père d'un ami,...
Le danger à cibler est plutôt le jeu vidéo, une addiction qui nécessite vraiment une prise en charge.
Bien à vous.
Cordialement
J-M Messadi
23 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Madame,
Tel que vous avez formulé votre message on comprend que votre fils avait déjà été en difficulté (« envie de rien faire ») avant l’épisode dramatique familial.
Et ce qui s’est passé avec son père et sa sœur ont rajouté à sa détresse.
Demandez conseil à votre médecin traitant : il est possible que votre fils ait besoin d’un traitement antidépresseur, puisque son désintérêt pour toute autre activité que les jeux, son rejet de l’école et le désir de dormir sur le fond du traumatisme familial soient le signe d’une dépression.
Si votre fils refuse de se déplacer le médecin peut probablement venir chez vous, et à cette occasion lui parler pour tenter de la raisonner.
Un arrêt maladie peut être aussi envisagé..
Il serait bon de demander les interventions des personnes que lui respectent et aime : amis (les siens et les votre), parents, …
Il y a aussi des thérapeutes qui se déplacent au domicile si besoin.
Vous pouvez aussi lui dire que vous avez vous même besoin de sa participation à une thérapie familiale, qui vous est nécessaire par rapport au traumatisme subi et aussi pour le comprendre lui même.
Ne baissez pas les bras… tout en continuant de l’inciter à soigner sa détresse et à expliquer vos inquiétudes le concernant.
En même temps rater une année scolaire ne serait pas dramatique.
Je vous souhaite de trouver les moyens d’aider votre fils à sortir de son état actuel.
sp
19 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Votre fils a été marqué par cette terrible disparition, son repli marque son deuil, il est difficile pour lui de s’ouvrir à autre chose pour l’instant mais je vois que malgré tout il reste ouvert au dialogue, continuez ainsi, vous êtes son plus fidèle soutien, personne ne peut vivre son deuil à sa place et vous ne pouvez que le comprendre dans son cheminement, ne le blâmez pas il est de surcroît à un âge qui présente nombre de fragilités et d’incertitudes quant à l’avenir, et cela il le sait, il est donc inutile de lui en rajouter même si je peux comprendre que cela vous inquiète, essayez éventuellement de le convaincre d’aller chez le médecin qq1 avec qui il aura une certaine confiance si son état d’isolement persiste dans le temps . Mais que dire en qq lignes.. respectez ses moments de doutes, ses états léthargiques parce que hormis cette perte il reste un ado avec les symptômes d’ado qui exaspèrent souvent les parents, c’est une période avec un début et une fin, restez cependant très proche de lui comme vous faites actuellement avec des mots tendres et bienveillants. Bien à vous
19 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, je suis compatis d'apprendre ce que vous traversez, vous et votre fils. Le deuil est une épreuve très difficile, encore plus lorsque des circonstances tragiques s'y ajoutent. Chacun vit le deuil à sa façon. Votre fils a besoin de temps !
Il semble manifester des signes d'évitement et de retrait, qui sont fréquents dans le contexte d'un deuil traumatique. Ce repli peut être une façon pour lui de se protéger d'émotions très intenses. Les jeux vidéo offrent parfois une échappatoire où il peut se sentir en contrôle, ce qui est important dans une période où il a peut-être l'impression de perdre prise sur sa vie.
Puisqu'il est réticent à consulter un psychologue, il pourrait être utile de proposer des activités qui permettent d'exprimer ses émotions de manière indirecte.
Art-thérapie : Proposez-lui de dessiner, peindre ou créer sans objectif précis. Ces activités peuvent être un moyen de se connecter à ses émotions sans pression.
Activités physiques : Des sports ou des activités comme la marche, le skate, ou le vélo peuvent aider à réguler ses émotions et créer des opportunités de dialogue informel.
Groupes ou projets : Si un centre local propose des ateliers pour jeunes (comme la musique, le cinéma, ou la création de jeux vidéo), cela pourrait l’intéresser et lui permettre de reprendre contact avec des pairs dans un cadre moins formel que l’école.
Encadrer les jeux vidéo sans rupture : Plutôt que de les voir comme un obstacle, envisagez de les utiliser comme un point d’entrée. Peut-être pourriez-vous discuter avec lui des jeux qu’il aime, pour mieux comprendre ce qu’il recherche à travers cette activité. Une fois cette connexion établie, vous pourriez progressivement introduire des discussions sur l’équilibre entre ses différentes responsabilités, sans forcer les choses.
Il est positif qu’il participe encore à la vie de famille par moments et qu’il soit parfois souriant. Cela montre qu’il n’est pas complètement déconnecté. Continuez à entretenir ces moments de qualité sans pression, même s’ils semblent rares. Ces échanges sont une base précieuse pour construire un dialogue plus approfondi lorsqu’il sera prêt.
L’objectif n’est pas de tout résoudre d’un coup, mais de créer une première étape accessible. Par exemple, lui demander de choisir une activité (même en ligne) qui pourrait éveiller un intérêt pour quelque chose de nouveau.
Enfin, il est important que vous puissiez également trouver du soutien. Le rôle de parent dans cette situation est extrêmement éprouvant. N’hésitez pas à consulter un professionnel pour vous-même ou à rejoindre des groupes de parents confrontés à des difficultés similaires.
Votre présence et votre bienveillance sont déjà des éléments très importants pour lui. Les changements peuvent être longs, mais avec du temps et un accompagnement adapté, il pourra trouver des chemins qui lui conviennent. Il sait que vous êtes là. Échanger avec votre fils sur votre douleur, sans déposer votre douleur sur ses épaules, mais pour lui montrer que vous comprenez ce qu'il ressent. il en fera peut être de même.
N’hésitez pas à revenir partager des évolutions ou à demander d’autres conseils. Vous n’êtes pas seule dans cette démarche.
Avec toute ma sympathie.
Betty
Psychothérapeute (Psychothérapie, Thérapie Cognitive et Comportementale et Art-thérapie)
Suivis EN LIGNE
www.therapeute-art-therapie.fr
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Votre situation est compliquée. D'autant qu'il ne veut pas se faire aider.
Vous n'avez guère le choix que de lui lâcher pour l'instant la pression, de le laisser "mener" sa vie comme il l'entend sans lui faire aucun reproche. Il vaut mieux ne plus rien lui dire de manière à lui faire prendre ses responsabilités. Si la situation dure il faudra voir avec lui ce qu'il souhaite faire l'année prochaine.
En attendant je vous conseille de prendre un rendez vous avec le directeur de l'école pour expliquer la situation. S'il y a lieu il peut être utile de faire faire un arrêt par votre médecin de famille.
ll va falloir accepter qu'il puisse perdre son année. Il est jeune, ce n'est pas très grave. Il a peut-être besoin d'une réorientation vers une formation ouvrant plus directement sur l'insertion en milieu professionnel. Mais laissez lui le temps.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour vos questions sont légitimes. L’âge et les événements n’aident pas … peut être en discuter avec le médecin traitant et vérifier qu’il ne présente pas de signes de dépression. La thérapie serait une bonne alternative mais sans sa propre volonté cela ne servira à rien. Ne connaissant pas tous les détails je vous propose de continuer ce que vous faites comme vous le pouvez ( le fait de se sentir entouré et soutenu dans une épreuve cela permet de ne pas être totalement isolé) après vous pouvez vous consulter pour ne pas subir la situation et vous soulager du poids que cela à.
Je reste disponible en visio belle journée Melina
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Ce que vous traversez est extrêmement difficile, et il est normal de vous sentir épuisée et dépassée. Votre fils porte un poids immense, avec la perte de son père et de sa demi-sœur dans des circonstances si tragiques. À son âge, un tel choc émotionnel peut le submerger, et cette perte d’intérêt qu’il manifeste est probablement sa manière de se protéger face à tout cela.
Avant toute chose, ne vous blâmez pas. Vous faites déjà tout ce que vous pouvez, et c’est énorme. Il n’est jamais simple de voir quelqu’un qu’on aime souffrir de cette façon. Parfois, l’objectif immédiat n’est pas de le pousser à agir ou à avancer, mais simplement de lui laisser l’espace de retrouver, petit à petit, un peu de lumière et d’envie.
Parlez-lui simplement, sans pression sur ce qu’il « devrait » faire ou devenir. Peut-être pourriez-vous lui dire quelque chose comme :
« Je vois bien que tu souffres, que tout cela est difficile pour toi, et je ne te juge pas. Je suis là pour toi, quoi qu’il arrive, et tu n’as pas à porter tout cela tout seul. »
Souvent, reconnaître sa douleur, sans attendre de solution immédiate, peut l’aider à se sentir compris et soutenu.
Si les études ou un apprentissage lui paraissent insurmontables pour le moment, ce n’est pas grave. Vous pourriez lui proposer de s’intéresser à des activités qui ne représentent pas une obligation, mais qui pourraient l’aider à se reconnecter avec lui-même. Cela peut être le dessin, l’écriture, la musique ou même des activités créatives dans ses jeux vidéo. L’important est qu’il trouve une manière d’exprimer ce qu’il ressent.
Concernant l’aide professionnelle, s’il refuse de voir un psychologue, il existe d’autres options. Les groupes de soutien pour jeunes ayant vécu des deuils, par exemple, ou des activités collectives qui ne ressemblent pas à une « thérapie », pourraient être des alternatives intéressantes. Parfois, un adulte de confiance en dehors du cercle familial, comme un enseignant, un proche ou un mentor, peut également avoir un impact positif.
Pour ce qui est des jeux vidéo, ils représentent souvent une échappatoire, et ce n’est pas forcément négatif. Cependant, il est important de trouver un équilibre. Vous pourriez, par exemple, proposer :
« Que dirais-tu de partager un moment avec la famille, puis de te plonger dans ton jeu après ? »
Ce type de compromis peut montrer qu’il est possible de trouver du plaisir ailleurs sans pour autant lui enlever son refuge.
Enfin, prenez soin de vous. La situation est émotionnellement et physiquement exigeante, et il est essentiel de préserver votre propre énergie. Trouver un espace pour vous recentrer, que ce soit auprès d’un proche ou avec un professionnel, peut vous aider à mieux l’accompagner. Ce n’est pas une faiblesse, mais une force.
Restez également vigilante. Si vous constatez des signes plus graves – comme un isolement total, des idées très sombres ou une perte d’intérêt complète – n’hésitez pas à consulter un médecin ou un professionnel, même si votre fils est réticent au départ. Parfois, un premier rendez-vous médical peut ouvrir des portes.
Vous êtes déjà une grande source de soutien pour lui, même si cela ne se voit pas toujours. Chaque sourire, chaque moment où il participe à la vie de famille, est un petit pas en avant. Avec beaucoup de patience et d’amour, il pourra peu à peu retrouver un équilibre et de l’espoir.
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve, et n’oubliez pas que vous n’êtes pas seule.
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, évidemment ce n'est pas simple et aussi très effrayant pour un parent de voir son fils se renfermer et sombrer. En même temps vous en connaissez la raison. Il est dans un gros traumatisme et effectivement il va falloir l'amener à consulter un thérapeute pour l'aider. Commencez par vous. Parlez, faites vous aider. Vous allez devoir être solide pour le soutenir. Votre reconstruction est commune, mais l'amour est là et c'est une force incroyable. Il ne faut pas qu'il se coupe du monde, mais peut-être peut-il avec l'accord de son lycée faire jusqu'à la fin de l'année scolaire suivre le programme de son année sur internet. Cherchez avec lui avec beaucoup de patience et de modération ce qui pourrait l'intéresser de suivre comme formation ou études. Là aussi faites-vous aider par un psy. Il faut doucement mais rapidement le sortir de son renfermement et combler ce vide énorme qu'il doit ressentir. Parlez avec le proviseur qui n'a peut-être pas pris la mesure de la situation terrible où se trouve votre fils. Et pensez aussi à vous. Le socle ne doit pas s'effondrer. Si vous avez besoin n'hésitez pas à me contacter même pour une séance que je puisse vous aider. On peut faire une visio pour essayer de trouver le plus de solutions possibles et ensemble dans l'accompagnement pour adoucir la situation actuelle et réouvrir des portes pour votre fils. Courage...
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sisi,
Il est probable que votre fils soit en train de vivre un moment de déprime profond. Je vous suggère de commencer par consulter votre généraliste qui saura ensuite vous orienter vers un confrère de confiance. Comme vous l’indiquez, cette situation a débuté après la perte de son père et sa demi-sœur. C’est un traumatisme qu’il est important de traiter.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Au-delà de la souffrance psychologique qui pourra être accompagnée, une piste m'est venue à l'esprit étant donné que votre fils a 16 ans.
Les Missions locales accompagnent les jeunes de 16 à 25 ans. Elles sont dotées de personnel qui écoute les jeunes en difficulté, et les encadre pour trouver du sens à leur vie professionnelle et leur vie de manière générale. Des psychologues sont également présents, dans la plupart des cas.
S'inscrire auprès de la Mission locale de votre commune, serait un premier pas pour sortir votre fils du contexte "jeux vidéos", etc.
Si votre fils se renferme, on peut imaginer qu'il ne parvient pas à parler de la perte de son père et sa demi-soeur. C'est sans doute trop douloureux. Cela demande du temps de pouvoir parler de certains événements trop durs.
Aussi, le risque de dépression est présent. Maintenir un dialogue pour percevoir le moment opportun pour que votre fils puisse parler à un professionnel, est important, car la dépression n'est pas une mince affaire. Elle doit s'accompagner afin que les personnes qui en souffrent, puissent retrouver leur entrain, leur joie de vivre, en évacuant, au fil du temps, tout ce qui fait mal à l'intérieur.
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sisi,
Votre fils ne peut absolument pas se projeter dans un quelconque futur. C’est quoi le futur pour lui aujourd’hui ? C’est mourir dans des circonstances atroces ? Alors à quoi bon !
Votre fils est en deuil et surtout dans une période post-traumatique, il a besoin d’être accompagné par un-e thérapeute. Il refuse d’aller voir un psychologue dites-vous, et pourtant c’est bien là la seule piste qui pourra le faire évoluer.
Je vous invite à aller consulter avec lui. Votre fils est encore mineur, jusqu’ici c’est vous l’adulte et c’est vous qui décidez, qui choisissez ce qui est bon pour son bien-être.
S’il ne peut vous entendre, alors faites-vous épauler par un-e ami-e, une personne de la famille ou un éducateur, un-e assitant-e social-e. Ne laissez pas votre fils s’enfermer davantage.
Vous pouvez peut-être aussi passer par l’établissement scolaire qui peut écouter, entendre et accompagner le jeune en souffrance, y a t-il une psychologue sur place ? Ou tout au moins des éducateurs qui pourraient vous soutenir dans la démarche ? Que propose l’éducation nationale ? Il y a des possibilités d’adaptation des cours, contactez-les pour avoir du soutien, et non comme un parent qui ne sait pas gérer son enfant.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas
Psychosomatothérapeute
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Sisi,
votre message d'inquiétude m'interpelle. Votre fils va mal mais il a connu un important stress post-traumatique six mois en arrière.
Il est important de connaitre plus de détails sur cette rupture scolaire parce que vous ne nous dites pas si cette décision de ne pas continuer l'école n'était pas antérieure.
Le stress post-traumatique peut engendrer de la dépression et de nombreux symptômes peuvent en être une fatigue, un retrait social (vous ne nous parlez pas d'amis en contact avec lui), un déficit d'émotions (il se fout de tout).
Concernant l'éducation nationale, voyez votre médecin traitant pour un certificat médical, ce qui arrêtera les difficultés et pourrait aider à la mise en place d'une solution scolaire à la maison temporaire pour le soutenir et ne pas perdurer dans le décrochage scolaire.
Je suis à disposition pour en parler avec vous ou avec lui (en visio, c'est quelquefois plus facile, lorsqu'il y a une résistance à consulter un psy). La première séance est gracieuse.
Il souffre, c'est certain et il faut l'accompagner.
18 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
A priori l'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans, le lycée n'a rien à vous dire. Il faut que le désir vienne de lui concernant une nouvelle formation. C'est déjà énorme qu'il soit souriant et participe à la vie de famille. Il lui faudrait une figure paternel type un éducateur sportif : aime-t-il le sport? Tous les ado ou presque ont une phase de repli chambre/jeux vidéos ou internet. Le choc qu'il a subi est forcément dévastateur et doit être intégré doucement : entourez-le de beaucoup d'amour sans être trop dans l'attente et l'exigence scolaire. Il y viendra le temps voulu, dédramatisez et baissez la pression. Si le lycée vous appelle, dites leur que vous faites au mieux de votre coté mais que vous n'y pouvez plus grand chose! C'est à eux aussi de comprendre pourquoi il fuit le lycée : harcèlement ? Ennui? Dépression? Le lycée est loin et oblige à se lever très tôt? Il a beaucoup d'exigences en terme de journées interminables de travail en plus de longs devoirs? Votre fils n'est tout simplement plus capable de supporter tout ça?
Essayez doucement de parler de ses passions, de lui présenter des associations de jeunes comme la mission locale qui pourront le guider pour rebondir sur une formation plus proche de ses intérêts.