Nous lui avons expliqué que nous l'aimions, nous lui proposons de participer aux activités qui concernent bébé (le change, le bercer dans le transat,...). Il aime bien, il lui fait souvent des bisous et l'appelle "mon petit frère". Mais parfois il se met en colère et essaie de le taper. Ça nous fait peur. Nous le lui avons expliqué. Nous jouons beaucoup avec lui pour ne pas qu'il se sente exclu. Il recommence à vouloir le taper ou lui crier dessus tous les jours...
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
8 NOV. 2019
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour,
Votre peur est légitime et compréhensible, votre fils de 3 ans a une certaine force et vous avez peur qu'il puisse blesser son petit frère dans ces moments de colère.
L'arrivée d'un nouvel enfant est généralement une source de stress pour les membres de la famille. Il peut arriver que cela remette en question la place et le rôle de chacun.
Votre aîné aime son petit frère, vous avez remarqué cette attention dans les marques d'affection qu'il lui porte en participant aux activités liées au bébé, et aussi dans ses paroles reconnaissantes "mon petit frère".
Il peut arriver que malgré cet amour présent, le grand frère puisse ressentir de la peur : "Mes parents m'aimeront -ils comme avant?", "Est ce que ce bébé va prendre toute la place dorénavant?", "Qu'est ce que cela veut dire avoir un petit frère, être grand frère?", "Mes parents attendent-ils de moi que je grandisse plus vite parce qu'il y a le bébé?" etc.
Vous avez déjà commencé à y porter attention en passant du temps de qualité avec lui au travers du jeu. Je vous invite à poursuivre ce que vous faîtes déjà, tout en lui demandant ce qu'il se passe pour lui, écouter et accueillir ce qu'il peut vivre. Une fois ses paroles recueillies, vous pourrez alors lui donner les informations dont il a besoin pour comprendre et vivre autrement cette nouvelle situation.
Je reste à votre écoute si vous en ressentez le besoin.
8 NOV. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Peut-être est ce déjà fait mais il faudrait en plus de ce que vous faites déjà, le questionner sur ce qu'il ressent. Est il vraiment en colere? Est ce plutôt de la peur? De l'envie ? De la tristesse? Et pourquoi? Il est encore petit mais il est important de le laisser s'exprimer avec ses mots.
En d'autre terme, continuez de lui expliquer que vous l'aimer mais laisser le lui aussi vous expliquer ce qui le tracasse. Écoutez le, cela le libérera de ses émotions et vous permettra de mieux cibler les mots ou les actes qui l'apaiseront.
8 NOV. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre fils de trois ans est sans doute dans une phase à la fois œdipienne ou préœdipienne, et d'affirmation de soi.. Donc pour lui tout ça provoque sans doute des crises de jalousie vis à vis de ce petit frère qui vient lui faire perdre sa place d'enfant unique tout en l'aimant. De plus il se pourrait qu'il teste votre amour à son égard et cherche à monopoliser votre attention. Comme je suppose que vous devez être inquiets (les deux parents) de peur qu'il ne fasse du mal à ce tout petit sans défense, vous risquez de faire passer votre inquiétude quand il est proche de bébé, ce qu'il doit forcément ressentir (si mon hypothèse est bonne) et donc engendre un trouble chez lui. Je pense que vous faites bien en le rassurant, mais surtout, tout en restant vigilants, essayez de lui faire confiance;
Cordialement.
Alain MIGUEL - AVIGNON
8 NOV. 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Avoir un petit frère quand on a 3 ans est un drame pour l’enfant. Certains disent : on va le mettre à la poubelle, ou on va le rendre.
Il a perdu son statut central dans la famille et même si vous lui accordez du temps et de l’attention, vous en accordez aussi beaucoup au bébé, et ça c’est insupportable pour l’aîné.
Il est ambivalent, d’autant plus qu’en général tout son environnement doit lui dire qu’il a de la chance d’avoir un petit frère, etc.
Vous pouvez lui dire que vous comprenez qu’il ne soit pas content, que ça change sa vie. Continuez à lui marquer de l’attention: je t’aime mais je n’aime pas quand tu fais ça.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
8 NOV. 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Le message ne passe pas ! Pourquoi ?
L'excès de gentillesse, le défaut de fermeté, sont des caractéristiques des parents d'aujourd'hui.
La crainte de faire du mal, où d'être " méchant" avec son enfant, d'adopter une posture coercitive, punitive,
Cette crainte empêche de reconnaître un trait majeur des petits enfants : la jalousie, l'envie.
Ce trait doit être reconnu et sanctionné -- bien que " gentiment", à la mesure de ce que requiert un petit enfant --
car il est à l'origine de la majorité des troubles psychiques ultérieurs.
Soit des interdits, où des inhibitions, soit une culpabilité excessive piur avoir fait du mal, etc...
Donc, rappeler qu'on a de l'amour à donner, oui, mais qu'on n'est pas d'ac ord avec une conduite, aussi !