Bonjour,
Mon fils de 4 ans refuse d'aller aux toilettes.
Impossible de lui retirer la couche cela fait maintenant 2 ans et demi qu'il va a l'école.
Il a commencé a aller aux toilettes a l age de 18 mois, avec biensur des accidents.
Il a commencé l'école a 1 ans et demi, la maîtresse la forcé a aller sur les toilettes et depuis Impossible de le mettre.
Il a un énorme blocage .
Tout l'été je lui ai mis des slips mais il fait dedans sans demander a aller au toilettes.
J'ai contacté une pedopsychiatre qui ma conseillé de le maintenir de force sur les toilettes. ( contre productif)
Mon fils fait de temps en temps des crises de colère dès que l'ont lui refusent quelques choses et elle nous a conseillé de mettre des verrous a sa porte et de l'enfermer le temps que la crise passe .
J'aimerais savoir quoi faire s'il vous plaît
D'abord pour la propreté .
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23 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 35 personnes
Bonjour,
L’expérience de contrainte vécue semble avoir laissé une trace, nourrissant chez lui une appréhension qui s’est transformée peu à peu en un blocage. Dans ce contexte, le fait de le forcer ou de le maintenir sur les toilettes risque en effet d’accentuer son refus et d’alimenter son sentiment de perte de sécurité.
L’acquisition de la propreté ne dépend pas seulement d’un apprentissage mécanique, elle est étroitement liée au vécu émotionnel de l’enfant, à son besoin de se sentir respecté, sécurisé, reconnu dans son rythme. Votre fils manifeste à sa manière qu’il a besoin de retrouver cette sécurité intérieure avant de pouvoir investir à nouveau les toilettes.
Ce qui peut être soutenant, c’est de remettre la confiance au centre, valoriser les petites réussites, proposer sans imposer, redonner à l’enfant la possibilité de choisir le moment. Parfois, passer par le jeu, des livres illustrés sur le sujet, ou simplement laisser la porte ouverte à l’idée d’y retourner « quand il sera prêt », peut déjà alléger la pression qu’il ressent.
L’objectif n’est pas d’accélérer coûte que coûte, mais de recréer une expérience positive, sécurisante et respectueuse, afin qu’il puisse peu à peu reprendre confiance en lui et en son corps.
HIER, 16 NOV. 2025
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Votre fils a été en collectivité très tôt avec une maîtresse qui l'a forcé à aller sur les toilettes, puis le pédopsychiatre fait de même. En plus de vous conseiller de l'enfermer dans sa chambre, je n'ai jamais entendu cela de part un professionnel!
Chaque enfant a son propre rythme concernant la propreté et dans ce cas précis, votre fils a subi un véritable traumatisme. Concernant ses crises de colère, il faut rester calme, ne pas le regarder et vous verrez, il arrêtera de lui-même.
Pour la propreté, laissez lui le temps, expliquez lui que comme il grandit, il doit être propre mais ne surtout pas s'énerver. A cet âge de 4 ans, ne commencez pas à lui faire faire des thérapies, il est bien trop jeune et ce que vous décrivez ne le nécessite pas.
Vous verrez que d'ici quelques semaines, en le laissant tranquille, tout s'apaisera.
1 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Je reviens sur votre message, suite à ma réponse pour vous dire qu'en une seule séance, j'ai traité l'enfant de 5 ans que j'ai reçu pour le même problème que votre fils.
Peu de praticiens savent travailler avec les enfants, car l'EMDR peut s'adapter aux enfants si on s'est l'utiliser de manière ludique...
24 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
La situation que vous décrivez est difficile et probablement vécue comme traumatisante par votre fils. Les réponses que vous avez reçues jusque-là semblent inadaptées, voire contre-productives.
En approche systémique (modèle de Palo Alto), on considère que les parents sont souvent les meilleurs co-thérapeutes de leur enfant, car c'est vous qui connaissez le mieux votre enfant, ses réactions et son fonctionnement.
L’objectif n’est pas de forcer un changement chez votre fils, mais de modifier ce qui se joue dans l’interaction avec lui. Cela passe souvent par un lâcher-prise, une forme de retrait stratégique : cesser d’en faire un sujet central — pour lui comme pour vous (pressions sociales, éducatives…) — même si cela peut sembler contre-intuitif. Ce déplacement de posture parentale peut produire des effets étonnamment rapides.
Travailler avec vous, en tant que parent, permettrait aussi de préserver votre fils d’une consultation directe, qui pourrait être vécue comme une stigmatisation ou une confirmation qu’il « a un problème ».
Un accompagnement en thérapie brève pourrait vous proposer des leviers concrets pour sortir de cette impasse, sans pression, sans culpabilité, et dans le respect du rythme de chacun.
Bien à vous,
24 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Madame,
La situation avec votre fils est compliquée et cela vous inquiète. Votre fils fait un blocage parce qu’il a peur, et effectivement le forcer ne va pas améliorer les choses.
Avec l’aide d’un professionnel formé au jeu, vous pourriez par exemple amener quelque chose de plus léger sur le sujet des toilettes, et sortir peu à peu de la peur et décrisper le sujet.
La colère, même si elle est légitime à son âge, pourrait également exprimer ce qu’il s’est passé pour lui, sans doute avec cette maîtresse ? À explorer en séance… En tout cas, gardez en tête que tout symptôme a une fonction, il sert à quelque chose d’important ! Le contrer serait contre-productif : quelque chose s’est passé pour votre fils et vous devez comprendre ce que c’est pour pouvoir agir de façon adaptée.
En espérant vous avoir aidée.
Bon courage à vous
Chaleureusement
Aurelie LAUMONT
Psychopraticienne relationnelle intégrative
24 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Et oui accompagner les "crises" des enfants n'est pas toujours simple. L'enfermer dans sa chambre ne va rien résoudre, à 4 ans un enfant a besoin d'être accompagné pour traverser ses tempêtes intérieures. Et bien souvent, parents, nous pouvons être démunis face aux crises de colère.
Je lis également dans votre message les blocages pour aller aux toilettes, ici aussi il a besoin d'être accompagner avec empathie pour petit à petit pouvoir retrouver confiance.
Je suis touchée de lire les "conseils" que vous avez eu, qui sont surprenants au vu de tout ce que l'on sait aujourd'hui sur le développement de l'enfant et de leurs besoins.
J'accompagne les parents depuis presque 20 ans, je suis à votre écoute si vous le souhaitez.
24 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 29 personnes
Bonjour,
En effet, l'attitude de cette pédopsychiatre est très étonnante et ses indications plutôt contre productives.
Votre fils a subit un traumatisme de part sa maitresse qui l'a forcé et depuis c'est normal énorme blocage.
C'est comme les enfants qu'on jette dans la piscine sans savoir nager, trauma et phobie d'y retourner....
Bref pour votre fils je vous conseille une autre approche plus douce (voir mon profil).
J'ai rencontré ce jour un enfant de 5 ans ayant le même problème que votre fils, à voir si les techniques mises en places seront efficaces. C'est de l'EMDR adapté aux enfants.
Mais changer de professionnel, car votre enfant doit être tétanisé à ce jour d'où peut être ces crises de colère...
23 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Les conseils du pédopsychiatre que vous partagez ici sont très très surprenants. Comme vous l'avez dit, ces méthodes sont "contre-productives", elles peuvent même mener à un blocage encore plus fort. Il a commencé l'école à un âge où la maîtrise de son corps était tout juste en place, il est maintenant à un âge où il se pose peut-être de nouvelles questions sur le fonctionnement de son corps, questions qu'il ne sait pas poser avec des mots. Alors, c'est le corps qui s'exprime... C'est un moment difficile pour les parents qui peuvent se trouver désemparés. Je pense que trouver un professionnel attentif à vous soutenir dans votre relation avec votre fils est une bonne chose à faire. Les solutions toutes faites ne servent à rien si vous, les parents, ne bénéficiez pas d'un accompagnement dans cette crise que vous traversez.
23 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Les conseils de cette pédopsychiatre sont choquants, car votre fils "parle" (essaye de parler) au travers de ses dysfonctionnements, et appliquer la contrainte ne fera que les aggraver... Il faut donc se poser les bonnes questions pour régler le problème. Pour se poser les bonnes questions, il faut revenir à ce que représente la propreté pour le psychisme d'un enfant, au-delà de la maturité des sphincters. (acquise lorsqu'un enfant arrive à monter et descendre un escalier tout seul) : l'enfant prend conscience que sa mère "attend" quelque chose qui sort de lui..., et du coup, prend conscience en quelque sorte qu'il a "du pouvoir". Les interactions qui se déroulent autour de l'attente de ses extréments doivent donc se lire au travers de la question : qu'est ce que je perds si je donne de moi? qu'est ce que je gagne si je donne de moi? qu'est ce que je risque? qu'est ce que je gagne? (en terme d'amour et de lien sécure), etc. C'est donc un dialogue, qui prend en compte la subjectivité de l'enfant (chaque enfant a sa propre sensibilité), l'histoire de l'enfant, l'histoire de la mère, sa propre enfance, ce qui est dans son propre inconscient, (donc ce qu'elle a refoulé de sa propre enfance), etc. Bref, cela demande de prendre qq heures pour réfléchir avec vous à ce qui se joue dans cette étape avec votre enfant : nos enfants sont en télépathie avec nous, surtout à cet âge. Donc plutôt que de l'enfermer ou le contraindre, (ce qui va provoquer une fixation qui se transformera en symptômes dès l'adolescence), je vous conseille de prendre quelques heures avec un professionnel pour faire le point sur cette situation, afin de dénouer les fils invisibles, et comme par enchantement, vous verrez que tous ces blocages disparaitront... Et que la relation avec votre fils sera beaucoup plus fluide et apaisée....
23 SEPT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour. En effet c'est compliqué pour lui et pour vous. Quand vous dîtes " l'enfermer", c'est normal que vous le viviez comme ça. Non, il s'agit juste de fermer la porte à clé pour que vous décidiez quand il peut sortir sans que vous restiez accrochée à la porte. Si vous résistez, celà durera environ 2 jours, il cédera. Sa chambre deviendra son territoire et sa couche ne sera plus son verrou. Il a besoin que vous l'aidiez à dépasser cette étape du non. Ce sera beaucoup de souffrance pour vous de l'entendre pleurer dans sa chambre en voyant son pouvoir mis à mal mais ce genre de sevrage est nécessaire.
Votre pédopsychiatre s'est mal expliquée et la maîtresse n'a pas respecté votre enfant.
Bien à vous.
Jean-Marc Messadi