Depuis un peu plus de 10 ans, j'ai de violentes colères contre mes proches ce qui m'a amené à divorcer. La première colère est apparue lors de la première grossesse mon ex-femme. Visiblement lié à la paternité, j'ai fait le lien avec un souvenir d'enfance de mon père cassant des objets dans la maison alors qu'il était d'habitude plutôt calme. En questionnant mes parents, j'ai très récemment découvert que quand je tenais tête à ma mère dans mon enfance, elle demandait à mon père d'intervenir et d'assumer son rôle de père envers moi. Il ne supportait pas ces demandes, ne voulait pas intervenir et pour arrêter la crise dans la maison, cassait ce qui lui tombait sous la main. Quand j'ai une colère, je ressens régulièrement cette pression comme si on me demandait d'avoir le contrôle sur une situation que je ne pouvais pas contrôler. J'ai maintenant le sentiment que mes colères sont un rejeu du conflit entre ma mère et mon père à mon sujet lorsque j'étais enfant.
Je n'ai pas encore eu à gérer de situation stressante depuis cette découverte et si cette théorie est vraie, comment cela va m'aider à ne plus subir ces colères ? Est-ce que le simple fait de connaître l'origine va faire que je vais pouvoir raisonner lorsque la pression va arriver? Sinon que faire de cette information pour m'aider à canaliser mes colères ?
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15 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 30 personnes
Bonjour Arnaud,
Merci pour ce partage sincère. Vous soulevez une question importante sur l’influence des expériences de l’enfance et la manière dont elles peuvent façonner notre comportement, même à l’âge adulte.
En Gestalt-thérapie, nous considérons que nombre de nos schémas comportementaux trouvent leurs origines dans les interactions précoces avec notre environnement familial et affectif. Généralement, nous intégrons inconsciemment par mimétisme les réactions des figures parentales, qui modélisent nos perceptions et notre façon de réagir face aux situations que nous ne contrôlons pas.
Cependant, comme vous le pressentez, comprendre l'origine de vos colères, bien qu'essentiel, n'est souvent qu'une petite partie de la solution. La connaissance rationnelle de ce passé n'élimine pas automatiquement les schémas qui se sont ancrés. L'intégration et la conscientisation des réponses émotionnelles et corporelles sont bien différentes d’une simple rationalisation. Autrement dit, il ne s'agit pas simplement de "comprendre le passé" mais d’apprendre à vivre vos ressentis différemment au présent.
En Gestalt-thérapie, nous travaillons à renforcer cette prise de conscience, non seulement au niveau cognitif, mais aussi au niveau de votre vécu émotionnel et corporel, afin d’observer de manière plus fine ce qui se passe en vous quand une situation de tension ou de stress émerge. Cela peut se faire par un dialogue thérapeutique où nous revisitons ces moments d’émotions intenses et observons ensemble COMMENT vous réagissez et COMMENT cela se manifeste en vous.
De plus, un autre aspect central en Gestalt est de voir la relation comme un système. Nous ne sommes pas des individus isolés, mais des organismes interdépendants qui réagissent et s'adaptent à leur environnement. Ainsi, votre vécu de ces colères peut aussi être exploré en tant que réponse adaptative à un contexte relationnel qui vous pousse à ressentir une forme de pression ou d’impuissance, peut-être semblable à ce que vous perceviez dans votre relation enfantine avec vos parents.
Enfin, pour aller vers une transformation, il s’agit de mettre en place de nouvelles façons de répondre à ces situations, non plus en s'appuyant sur les réactions héritées de l’enfance, mais en expérimentant des comportements et des réponses plus en phase avec votre vécu adulte. Ces nouvelles réactions ne s’improvisent pas ; elles se construisent pas à pas, souvent en revisitant et en vivant émotionnellement ces expériences dans un cadre sécurisé, de manière à "reprogrammer" progressivement votre système relationnel.
Je vous souhaite sincèrement d’arriver à transformer cette prise de conscience en un chemin vers un apaisement dans vos relations actuelles. Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement pour aller plus loin, je vous invite à prendre contact avec moi. Mon accompagnement pourrait vous aider à explorer cette relation entre votre vécu passé et vos émotions présentes.
Laurent FARRET - Gestalt-Praticien
Accompagnement humaniste pour le bien-être mental, émotionnel et relationnel.
En ligne partout dans le monde.
29 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
La colère est une émotion utile, toute nos émotions sont des alertes lorsque nos besoins ou quelques choses d’important pour nous n’es pas pris en compte.
Identifier les causes n’aide pas à changer car une émotion a besoin d’une action pour être réguler car c’est chimique à l’intérieur de nos cellules et si on essaye d’appliquer un schéma mental et intellectuelle cela ne résout pas le problème.
Nous sommes des être émotionnelle et complexe et irrationnel ce qui nous conduit souvent à faire des choses hors de notre contrôle immédiat.
Pour simplifier vous percevez un danger et le cerveau lamydale se mets en alerte
28 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud
Nos émotions nous donnent une information et traduit nos besoins
La peur nous avertit d'un danger et le besoin de trouver de la sécurité
La tristesse est conséquente d'une perte et le besoin de recevoir du réconfort
La colère est ressentie quand nous subissons une injustice et que nos limites n'ont pas été respectées et le besoin de réparation
La joie fait vivre du plaisir et le besoin de partage.
Parfois les émotions ne sont pas cohérentes par rapport à la situation car petit la tristesse n'était pas accepter mais la colère si ou la peur n'était pas tolérée par l'entourage mais la colère si.
Il est donc possible que lorsque vous étiez petit, votre père ne tolérait pas que vous exprimiez votre peur mais vous reconnaissait quand vous étiez en colère. La résultante est qu'à l'âge adulte, lorsque la peur légitime (mais émotion interdite petit) d'une future paternité se fait ressentir, c'est l'émotion autorisée qui se réveille à savoir la colère.
Comme elle n'est pas adaptée à la situation, ni vous ni votre entourage ne comprenez
Je vous invite à être accompagnée afin de vous réalphabétisez émotionnellement, c'est à dire contacter des émotions cohérentes avec l'évènement.
Belle continuation à vous
Karine PERONNIER GROS
Cabinet de psychothérapie
formée à l'Analyse Transactionnelle
23 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Vous avez fait un grand pas en comprenant que vos colères sont liées à des schémas familiaux de votre passé. C’est une étape importante, car elle permet de mieux comprendre vos réactions. Mais savoir d’où ça vient ne suffit pas toujours à changer les choses. Alors, que faire maintenant ?
Comprendre, c’est bien. Agir, c’est mieux.
Reconnaître que vos colères sont liées à ce que vous avez vécu enfant vous donne une nouvelle perspective. Vous n’êtes pas condamné à répéter ce que vous avez vu chez vos parents. Mais pour changer durablement, il faut aller plus loin et apprendre à réagir autrement.
Comment gérer vos colères différemment ?
Repérer les moments où la colère monte. La clé, c’est d’identifier les situations où vous sentez la tension arriver. Souvent, c’est lié à un sentiment de pression ou d’injustice. Une fois que vous comprenez ça, vous pouvez commencer à prendre du recul.
Prenez un moment pour vous recentrer, quitte à vous isoler quelques minutes.
Respirez profondément ou dites-vous : "C’est une vieille réaction, je peux réagir autrement."
Essayez d’exprimer ce que vous ressentez avec des mots, pas avec de la colère.
Changer votre façon de voir les choses. Une colère, c’est souvent une réaction automatique. Mais en thérapie, on peut travailler ensemble pour changer cette réaction en une réponse plus adaptée, plus apaisée.
Un accompagnement, c’est l’occasion de transformer ces prises de conscience en actions concrètes.
Ensemble, on peut :
Identifier ce qui déclenche vos colères et pourquoi.
Travailler sur des outils pour mieux gérer vos émotions.
Vous aider à sortir de ces anciens schémas familiaux pour retrouver des relations plus sereines.
Changer est possible, et ça commence par un premier pas. Si vous êtes prêt, je serais là pour vous accompagner.
20 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Arnaud,
le stress engendre chez vous ces crises de colère, qui sont liées à de la peur, et à un sentiment d'impuissance qui vous vient de l'enfance, suite à ces disputes entre vos parents.
Ce qui est intéressant chez vous c'est que vous faites des liens, c'est très bien, cependant vous avancerez plus précisément et efficacement avec l'aide d'un psy, car vous ne pouvez pas vous sortir tout seul de ce conditionnement qui s'est installé chez vous depuis maintenant de nombreuses années.
En effet, en revisitant votre enfance, et ces moments douloureux, vous pourrez évacuer une certaine charge anxieuse, qui est toujours présente chez vous.
La sophrologie quant à elle est une méthode efficace pour faire baisser le stress et la pression (tout comme la pratique régulière d'un sport d'ailleurs).
Prenez soin de vous, et si besoin, je consulte en ligne.
Bien cordialement,
Coline Esterbet
20 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je vous remercie d’avoir partagé avec autant de profondeur votre expérience et vos réflexions. C’est courageux de votre part de plonger dans ces souvenirs douloureux et d’essayer de comprendre le lien avec vos réactions actuelles.
Vous avez fait un travail important en mettant en lumière l’origine potentielle de vos colères, en faisant le lien avec les dynamiques familiales et les rôles que vos parents jouaient à l'époque. Cela montre une véritable capacité d’introspection. Cependant, il est important de noter que la simple connaissance de l’origine de ces réactions ne suffira pas, à elle seule, à les transformer. Comprendre le "pourquoi" est une première étape, mais il est également essentiel de vivre et d'explorer ces émotions d'une manière nouvelle, afin de libérer l'énergie accumulée derrière ces colères.
Les émotions sont des messages de votre vécu intérieur, et elles ne peuvent pas toujours être "raisonnées" ou "contrôlées" par la simple compréhension intellectuelle. Elles ont besoin d'être accueillies, traversées, et exprimées dans un cadre sûr pour ne plus prendre le dessus lors de moments de tension. Le fait de comprendre que vos colères sont un écho du conflit parental est éclairant, mais c'est dans l’expérience émotionnelle directe, dans le fait de ressentir et de relâcher ce qui vous habite, que vous pourrez trouver une véritable transformation.
Je vous encourage à poursuivre ce cheminement en vous faisant accompagner en psychothérapie, idéalement par un thérapeute qui pourra vous offrir un espace sécurisé pour explorer ces émotions et ces réactions. La gestalt-thérapie, par exemple, pourrait vous aider à ressentir ce qui se passe pour vous, à identifier les moments où la colère monte, à explorer ce qui est retenu, et à expérimenter de nouvelles façons de réagir face à ces situations. C’est par l’expérience, en étant accompagné, que vous pourrez peu à peu transformer cette colère, et non par la seule analyse.
Vous avez déjà beaucoup de ressources en vous, et le fait de chercher à comprendre et à changer montre votre engagement envers vous-même et vos proches. N’hésitez pas à vous offrir cet accompagnement pour poursuivre ce chemin de transformation, car vous méritez de pouvoir vivre des relations plus apaisées et d’être en paix avec vous-même.
Prenez soin de vous.
Hervé Bertsch
Gestalt-thérapeute expérientiel & art-thérapeute
Thérapie de couple - thérapie individuelle - thérapie systémique
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Arnaud,
le stress engendre chez vous ces crises de colère, qui sont liées à de la peur, et à une émotion d'impuissance qui vous vient de l'enfance, suite aux disputes entre vos parents.
Ce qui est intéressant chez vous c'est que vous faites des liens, c'est très bien, cependant vous avancerez plus précisément et efficacement avec l'aide d'un psy, car vous ne pouvez pas vous sortir tout seul de ce conditionnement qui s'est installé chez vous depuis maintenant de nombreuses années.
En effet, en revisitant votre enfance, et ces moments douloureux, vous pourrez évacuer une certaine charge anxieuse, qui est toujours présente chez vous.
La sophrologie quant à elle est une méthode efficace pour faire baisser le stress et la pression (tout comme la pratique régulière d'un sport d'ailleurs).
Prenez soin de vous, et si besoin, je consulte en ligne.
Bien cordialement,
Coline Esterbet
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonsoir Arnaud, votre témoignage fait preuve d'une belle introspection et est tout à fait juste, effectivement connaître l'origine de la colère au niveau intellectuel est un très bon début, maintenant il est nécessaire d'habituer votre dynamique psychique à trouver une autre voie pour résoudre ce conflit intérieur.
Des outils thérapeutiques tels que l'hypnose ericksonienne ou bien la PNL peuvent très bien aider à dépasser ce trouble.
Je reste à votre écoute en cabinet à Nice ou en visio.
Cordialement.
Laurent Stevenoot
Psycho analyste clinicien.
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Arnaud
Merci de votre témoignage.
Tout d'abord votre colère exprime quelque chose, et c'est en allant chercher cela que vous pourrait agir dessus.
Nous sommes des êtres d'émotions et les gèrent en comprenant pourquoi elles s'expriment et ce qu'elles veulent dire.
C'est une 1ère piste de réflexion.
Il y a, dans votre enfance, la trace de traumatismes laissés par vos parents et la violence de votre père.
Par contre cette violence à surement laisser beaucoup de blessures de l'enfance en vous.
Parfois on rejoue ce que nous avons vécu pendant l'enfance en s'identifiant au parent qu'on pensait le moins aimant (justement pour se faire aimer de lui) un peu comme une identification, cela reste très inconscient évidemment.
Souvent la colère arrive quand on a l'impression de ne pas être respecté dans nos mots ou dans nos attitudes.
A force de dire et de ne pas être considéré ou entendu on explose.
cela ne veut pas dire que c'est juste, cela veut dire que votre colère sur l'instant disait quelque chose de vous car personne n'aime se mettre en colère et être dans des émotions négatives.
Il serait intéressant de réfléchir aux types de relations sentimentales que vous avez eu, est ce qu'il y avait dans le couple une écoute mutuelle, ou c'était l'inverse. Est ce que vous avez eu l'impression que votre ex femme remettait votre parole en doute lors de sa 1ere grossesse, un peu comme si elle se recentrer sur elle et sa grossesse, vous laissant le sentiment d'avoir moins de place ou moins de crédit à ses yeux?
En tout cas votre colère dit des choses de vos émotions et pour pouvoir voir la situation sous un autre angle il faut décoder le pourquoi de son expression.
Les relations amoureuses sont aussi le reflet de la relation parentale et du mode d'attachement que nous avons eu, nous choisissons nos relations en fonction de ce mode d'attachement et de ce que nous avons toujours connu....c'est pour cela qu'il est intéressant de réfléchir si votre relation était sur le même mode que celle de vos parents, qui du coup donnerait le même résultat.
Il faut explorer plusieurs pistes pour comprendre pourquoi votre colère s'exprime et quelle type de relation sentimentale vous rechercher.
Je reste à votre écoute
Michaële
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
Les colères excessives sont un poison pour les relations, vous en avez subit les conséquences aussi bien dans votre enfance qu'au cours de votre vie d'adulte.
Ces réactions excessives et blessantes peuvent tout à fait être modifiées grâce à un travail sur soi.
Je ne pense pas qu'avoir un idée sur l'origine de ce comportement suffise.
Je travaille sur ce sujet avec mes patients et les résultats sont solides et concrets lorsqu'ils acceptent de s'investir sérieusement pour éradiquer ce fléau.
Je vous encourage à faire cette démarche. Retrouver une communication équilibrée avec les uns et les autres est un réel soulagement personnel et collectif.
Bien à vous.
S. Filleul .
Psychanalyste. RDV sur Crenolibre.
Evry Courcouronnes
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
Bravo! Je commence par vous féliciter parce que vous avez réussi à faire un premier bout du chemin.
En effet, vous a fait le lien entre le moment où votre violente colère a fait apparition et son élément déclencheur (qui est la paternité), vous avez également fait le lien entre votre comportement et votre vécu d'enfant.
Ce que vous avez découvert est le partie visible de l'Iceberg, qu'est ce qui se cache en dessous? Quels émotions accompagnaient le petit Arnaud quand son papa cassait tout? qu'est ce qu'il ressentait? est ce que sa maman le sécurisait ou il était terrifié?
En étant adulte et en devenant papa, vous rejouez les mêmes scènes de votre enfance? ceci est un inconscient. Vous n'avez pas appris à contenir, comprendre et exprimer votre colère autrement que par la violence.
Ca fait 10 ans maintenant, il me semble que vous êtes prêt et ouvert à changer de comportement. Trouvez une thérapeute qui vous aidera à comprendre ce qui se rejoue pour vous, à conscientiser et mettre des mots sur votre souffrance d'aujourd'hui mais aussi celle d'avant et surtout commencer à changer de comportement.
Je reste disponible pour échanger et vous accompagner si vous avez le souhait et la volonté.
Prenez soin de vous,
Amira TARTAS
Psychothérapie/ Thérapie cognitive et comportementale
Visio et présentiel
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
Vous avez déjà bien analysé ce qui se passait pour vous. Vous avez conservé un comportement venant de l’enfance et qui n’est plus adapté à votre vie d’aujourd’hui. Je vous suggère de travailler sur ce sujet dans un groupe de gestalt-thérapie où vous pourrez apprendre à faire autrement, ajouter une corde à votre arc de réactions possibles.
Le groupe contient et protège. Vous pourrez y être en sécurité pour exprimer toute votre colère. Pour en trouver un, contacter un gestalt-théérapeute. J’en connais sur Paris et je peux trouver en province.
Une autre possibilité est de travailler avec un psychothérapeute spécialisé en traumatismes (qui pratique l’emdr par exemple). Vous pouvez trouver des coordonnées de thérapeutes sur le site de l’aftd - association francophone du trauma et de la dissociation (faire une recherche « aftd - trauma » sur internet.
Je vous invite en tous les cas à investir dans une thérapie car ces colères vous ont déjà beaucoup nuit dans votre vie.
La thérapie est un chemin de croissance qui vous permet de mieux vivre votre vie. Parce que c’est un art aussi de vivre.
Bon courage à vous !
19 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Vous posez assez clairement la question d’un travail sur l’inconscient. L’inconscient a un savoir qui lui est propre et il nous mène à des réactions ou des passages à l’acte que nous ne comprenons pas toujours. Je vous encourage à entamer une thérapie, même courte qui pourra vous aider à démêler tout ce qui aujourd’hui vous traverse, et dont vous posez très clairement les questions. N’hésitez pas.
18 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud
Je comprends que vous avez depuis plus de 10 ans (qui correspond à la grossesse de votre ex femme) de violentes colères qui vous ont amené au divorce. Vous avez fait le lien avec l'incapacité de votre mère d'intervenir lorque vous lui teniez tête et la colère de votre père lorsque votre mère lui demandait d'assumer son rôle d'autorité. Vous dites que "pour arrêter la crise dans la maison" il cassait ce qui lui tombait sous la main. Vous pourriez ainsi avoir la croyance profonde que casser quelque chose vous aide à arrêter la crise et donc à résoudre le problème. C'est une sacrée prise de concience qui peut en effet vous aider lorsque la colère refrappera à la porte.
Cependant il me semble important d'aller regarder comment l'enfant que vous avez été a vécu ces scènes de colère ? car ce que vous avez vécu est engrammé dans vos mémoires émotionnelles. Je peux imaginer que cet enfant a eu très peur, a sans doute été "stupéfié" en vivant ces scènes. Il a pu aussi se dire que c'était de sa faute si ses parents se disputaient.
C'est donc un ensemble d'émotions qui peut être assez insurmontable aujourd'hui lorsque, pour une raison ou pour une autre, une situation vécue vous réactive ces mémoires passées.
Un accompagnement thérapeutique peut vous permettre de clarifier tout cela et de vous alléger.
Je me tiens à votre disposition pour vous accompagner dans ce processus.
Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème
18 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
Vous avez raison de faire le lien entre ce qui se passe dans votre propre paternité et celle de votre père.
En même temps, je ne partage pas votre interprétation sur deux points :
1) d'une part, vous semblez faire l'amalgame entre la colère (toujours légitime et qui sert à se faire respecter) et le débordement émotionnel, qui dit plutôt d'une incapacité à gérer une frustration, ou une autre émotion pénible, comme la peur de ne pas être à la hauteur (dans ce dernier cas on parle de racket émotionnel).
2) d'autre part, votre hypothèse du rejet du conflit parental. Je pense plutôt que vote père ne savait pas comment s'y prendre pour assumer le rôle paternant, qui consiste à soutenir l'autorité de la mère, donc à recadrer l'enfant quand il le faut en ayant un effet de parole et en posant des sanctions. Se sentant peut-être coupable de ne pas être "à la hauteur" de ce rôle, dans la peur d'être un mauvais père aux yeux de votre mère, votre père est tombé dans le débordement émotionnel (la violence).
Si je ne me trompe pas, il se pourrait bien que votre paternité ait réveillé en vous ce qu'on appelle une loyauté inconsciente, qui protège l'image que vous vous faites de votre père ("regarde papa, ce qui tu as fait n'est pas grave, puisque je fais la même chose !") et viens dire de votre propre peur de ne pas être un bon père.
Pour en sortir, vous pouvez lâcher la pression qui vous pousse à vouloir être un père "parfait", pour accepter d'être un père suffisamment bon, en vous renseignant sur la manière d'investir le rôle paternant qui consiste en une autorité bientraitante.
Pour cela je vous conseille la lecture du livre de Marilyne Marie et Catherine Chastagnier : " Eduquer au XXIè siècle, mission impossible ? Repères et boite à outils pour une éducation bientraitante".
Bien à vous,
Caroline GORMAND
EmètAnalyste, psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching parental.
(Visio consultations et consultations en présentiel, sur rendez-vous)
18 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Arnaud,
Votre partage témoigne déjà d’une belle introspection. Vous avez déjà fait un travail précieux en identifiant le lien entre vos colères actuelles et des expériences marquantes de votre enfance. Cette prise de conscience est une première étape essentielle, mais elle ne suffit pas toujours à elle seule pour modifier des schémas émotionnels profondément ancrés.
Voici quelques pistes pour avancer :
- Comprendre l’origine : Identifier que vos colères rejouent un conflit parental est un bon début, mais ces colères peuvent également avoir d'autres causes sous-jacentes. Il est essentiel de comprendre l’origine de vos colères, en explorant notamment votre enfance.
- Travailler sur le déclencheur : La sensation de pression ou d’exigence de contrôle semble être un déclencheur clé de vos colères. En thérapie, vous pouvez apprendre à repérer ces sensations dès leur apparition, pour intervenir avant qu’elles ne prennent trop d’ampleur.
-Transformer le schéma émotionnel : Revisiter ces émotions dans un cadre thérapeutique vous permettrait de "réécrire" votre rapport à ce souvenir et à la pression qu’il vous évoque, en apprenant à y répondre différemment.
- Adopter de nouveaux outils : Des techniques comme l’auto-compassion, l’affirmation de soi ou les thérapies comportementales et cognitives (TCC) peuvent vous aider à construire des réponses plus adaptées face à la sensation d’impuissance ou de pression.
Votre réflexion est un excellent point de départ. Si vous souhaitez aller plus loin et travailler en profondeur sur ces mécanismes, je vous invite à consulter un professionnel qui pourra vous accompagner dans ce cheminement.
Avec bienveillance,
Valentine BRICHET
Psychopraticienne - Thérapie intégrative & holistique
Consultations en ligne uniquement
17 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
merci pour votre message. Vous avez identifié un comportement qui vient de votre enfance et qui ne vous appartient pas. Ce que vous reviviez sont des émotions qui se traduisent dans un comportement de colère. Identifier l'émotion derrière est primordial pour que vous arriviez ensuite à mieux la gérer quand elle se présentera.
Retourner dans l'exploration de ce qui se passait dans ses moments de colère de votre père, comment vous vous étiez en tant qu'enfant ? quel mécanisme vous avez mis en place pour supporter ces moments ?
Bien comprendre ce qui c'est joué durant ces moments et comment cela se traduit aujourd'hui, sera la clef pour que vous puissiez le vivre de façon différente en tant qu'adulte.
Je reste disponible pour vous accompagner dans ce travail si vous le souhaitez.
Bien à vous.
Anne-Sophie (Gestalt Praticienne)
15 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Ce lien de cause à effet que vous avez identifié entre le comportement de votre père lorsque vous étiez enfant et ce qui vous arrive maintenant semble cohérent. Mais vous n’êtes pas condamné à reproduire les mêmes comportements. Souvent, le fait de trouver une explication au problème dans le passé ou dans l’enfance tend à le normaliser.
La thérapie par l'hypnose et les approches thérapeutiques brèves peuvent être utiles si vous constatez que vous ne pouvez pas surmonter les difficultés seul. La thérapie est très précieuse pour la connaissance de soi, notamment pour approfondir ses émotions et devenir une personne plus consciente de ses schémas, de ses limites et de ses déclencheurs.
Je me mantiens à disposition si besoin, cordialement,
Nilton Mascarenhas,
Praticien en Hypnose Ericksonienne et Thérapies Brèves.
15 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
Comprendre suffit parfois à régler un problème mais souvent cela ne suffit pas.
Surtout que je ne suis pas certaine que vous ayez fait toute la lumière sur vos colères. Votre père vous a montrer un modèle (se mettre en colère quand on n'arrrive pas à régler un problème) mais qu'y-avait-il derrière cette colère ? qu'est-ce que cela dit de sa vision du rôle du père ?
De plus, vos colères, si elle se calque peut-être sur l'exemple paternel vous appartiennent aussi. Elles sont à voir de plus près dans leurs origines, leur déclenchements. Vous parlez d'un sentiment de devoir gérer une situation que vous ne pouvez pas contrôler. Mais pourquoi la colère plutôt que la tristesse, par exemple ? Cette colère cache surement d'autes émotions.
15 NOV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Arnaud,
Merci d’avoir partagé tout cela avec autant de clarté et d’honnêteté. Ce que vous vivez est profond et douloureux, mais il y a aussi beaucoup de courage dans le fait de chercher à comprendre vos colères et leur origine. Vous avez déjà fait un grand pas en établissant ce lien entre vos réactions actuelles et ce que vous avez vécu enfant. Je vais essayer de vous accompagner dans cette réflexion et vous donner des pistes pour aller plus loin.
Vos colères semblent être liées à un sentiment de pression que vous ressentez, comme si vous deviez « gérer » une situation hors de votre contrôle. Vous avez évoqué le rôle que votre père jouait dans votre enfance, notamment lorsqu’il cassait des objets pour évacuer cette même pression. Ce que vous avez observé enfant a peut-être laissé une empreinte durable, une sorte de « modèle » émotionnel que votre esprit rejoue aujourd’hui dans des situations similaires.
Ces colères ne viennent pas de nulle part : elles traduisent un conflit intérieur, une tension entre vos propres attentes, celles des autres, et ce sentiment d’impuissance hérité du passé.
Découvrir l’origine de ces réactions est une étape essentielle, mais cela ne suffit pas toujours à apaiser les colères. En fait, ces émotions agissent souvent comme des réflexes automatiques. Quand la pression monte, l’esprit ne prend pas toujours le temps de « raisonner » : il réagit pour se défendre. Mais bonne nouvelle : cette prise de conscience est un outil puissant. Elle peut vous permettre d’anticiper vos réactions et de changer progressivement la manière dont vous gérez ces situations.
Voici quelques étapes pour transformer cette compréhension en outils concrets :
Commencez par observer ce qui déclenche vos colères. Souvent, ce sont des situations où l’on vous demande (ou où vous percevez) une exigence, une pression pour « gérer » quelque chose. Quand cela arrive, prenez un moment pour réfléchir :
Quelle est la situation exacte ?
Que ressentez-vous physiquement (tensions, chaleur, accélération du cœur) ?
Qu’est-ce que cela vous rappelle, émotionnellement ou mentalement ?
L’idée est d’identifier les moments où cette vieille dynamique familiale se rejoue dans votre esprit.
Quand vous sentez cette pression monter, essayez de vous rappeler : « Je ne suis plus dans le passé. Ce n’est pas à moi de tout contrôler. » Ce type de phrases peut sembler simple, mais il peut vous aider à prendre du recul et à vous rappeler que vous n’avez pas à porter ce fardeau seul.
Quand la colère monte, elle est souvent très intense physiquement. Il peut être utile d’inspirer lentement, d'expirer encore plus lentement, plusieurs fois. Cela permet de calmer les réactions automatiques du cerveau. Si possible, éloignez-vous de la situation, même quelques minutes. Ce petit moment peut suffire à calmer la tension.
Une fois la situation passée, prenez le temps de réfléchir à ce que vous avez ressenti et pourquoi. Par exemple, écrire ce que vous avez vécu ou en parler à une personne de confiance peut permettre de relâcher la pression sans exploser.
Il semble que vous portiez une croyance héritée de votre enfance : celle que vous devez avoir le contrôle pour que les choses se passent bien. Posez-vous la question :
Est-ce que cette croyance est toujours vraie aujourd’hui ?
Pouvez-vous remplacer cette pression par une affirmation plus réaliste, comme : « Je fais de mon mieux, mais je ne peux pas tout résoudre » ?
Changer cette manière de penser peut prendre du temps, mais cela peut transformer profondément la manière dont vous réagissez.
Au fil du temps, vous pouvez entraîner votre esprit à répondre différemment à ces situations. Par exemple, lorsque vous sentez la colère arriver, essayez consciemment une autre réaction : parler plus calmement, poser une limite ou demander de l’aide. Ce sont des moyens de sortir de ce vieux schéma où vous vous sentez coincé entre des attentes irréalistes.
Ces colères, bien qu’intenses et douloureuses, sont aussi une opportunité pour mieux vous comprendre et construire des réactions plus apaisantes. Elles ne définissent pas qui vous êtes, mais elles peuvent être un signal : celui qu’il y a encore des tensions intérieures à explorer et à résoudre.
Votre prise de conscience est un point de départ essentiel. Elle vous permet de comprendre que vos colères actuelles sont enracinées dans une ancienne dynamique familiale. Maintenant, l’objectif est d’apprendre à repérer ces moments où le passé influence le présent, et de mettre en place des outils concrets pour répondre autrement.
Si vous sentez que c’est difficile à faire seul, un travail avec un thérapeute, notamment en TCC, peut vous apporter un cadre pour approfondir cette réflexion et pour vous entraîner à mieux gérer ces situations. Vous avez déjà fait un grand pas en cherchant à comprendre ce qui se passe, et cela montre à quel point vous êtes prêt à aller vers plus de sérénité.
Je suis confiant que, pas à pas, vous pouvez reprendre le contrôle sur ces émotions et retrouver un équilibre.
14 NOV. 2024
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Bonjour Arnaud, le premier pas pour aller vers un changement d'attitude est la prise de conscience. Dans votre écrit, on peut constater une auto-observation, un regard sur votre comportement et une analyse des causes de votre attitude, c'est tout un grand premier pas! La prochaine fois que vous serez confronté à un conflit peut-être vous allez avoir l'impulsion de la violence, mais en même temps une capacité à vous maîtriser, à agir avec plus de régulation. Cependant, pour canaliser votre colère vous pouvez apprendre de nouvelles habilités. Par vos souvenirs d'enfance la colère arrive de manière instinctive; à vous de faire un chemin de conscience pour mieux vous canaliser. Commencer à apprendre des techniques de respiration, à avoir des outils qui pourront être utiles lors des situations stressantes, c'est une manière de vous rééduquer, pratiquer la détente avant que les colères arrivent. Aidez-vous avec de bons outils, ceci va vous permettre de mieux vous maîtriser.
14 NOV. 2024
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Bonjour,
La colère est une des passions les mieux partagées par les êtres humains.
Pour autant la cause d'une colère est toujours quelque chose de personnelle.
La colère est l'expression de quelque chose que nous voulons rejeter parce que cela nous fait souffrir.
Votre souffrance n'est pas nécessairement celle de votre père.
Il serait important de creuser ce que vous rejetez et comment vous projetez aujourd'hui cette souffrance ancienne dans différents aspects de votre vie.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
14 NOV. 2024
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Bonjour Arnaud,
Merci de nous faire part de vos difficultés et bravo d’avoir ce courage d’essayer de trouver un chemin pour vous en libérer. Vous avez commencé à toucher du doigt certains schémas parentaux que vous rejouez malgré vous. Il y a peut-être aussi d’autres aspects qui interviennent dans vos agissements car rien n’arrive par hasard. Les violentes colères sont souvent l’expression d’une impuissance et le sentiment d’être prisonnier de quelque chose.
Il vous faut maintenant passer à l’étape suivante qui est la désidentification à ces schémas pour laisser la place à l’être que vous êtes vraiment et non le personnage que vous jouez. Ce travail risque d’être compliqué à effectuer seul car le simple fait de « savoir » mentalement ne sera pas suffisant et vous allez être rattrapé par votre inconscient sans pouvoir sortir du connu. Par contre, en vous faisant accompagner par un thérapeute qui saura vous accompagner et vous guider sur ce chemin de conscience, vous vous donnerez la possibilité de vous transformer.
N’hésitez pas à me contacter pour en parler si vous le souhaitez.
Bon courage et prenez soin de vous.
Didier Simonot
Thérapeute – Psychopraticien
En ligne ou en présentiel
14 NOV. 2024
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Bonjour Arnaud,
C'est super, vous avez déjà effectué un travail de recherche, d'introspection et de remise en cause par rapport à ces crises de colère, bravo! En revanche, le simple fait de faire le lien avec des événement du passé ne vous aidera pas à résoudre votre problème. Quelque chose n'est pas résolu et seul un travail thérapeutique peut vous aider à le faire. Cherchez-vous un psy qui vous correspond et lancez vous dans l'aventure. Dans le lien avec votre thérapeute, vous trouverez les clés pour vous débarrasser définitivement de vos crises de colère. Allez consulter!
Bon courage à vous!
Frédéric DUQUEROIS
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes
14 NOV. 2024
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Bonjour Arnaud,
Découvrir d'où viennent vos colères est déjà un grand pas. Cela vous aide à comprendre que vos réactions violentes ne sont pas uniquement liées aux situations actuelles, mais qu’elles rejouent quelque chose de votre passé, en l'occurrence, la tension entre votre père et votre mère autour de votre éducation.
Vous avez grandi dans une dynamique où, dès qu’il y avait un conflit, votre père se sentait obligé d’intervenir alors qu’il ne le souhaitait pas. Sa frustration se transformait en colère, et il cassait des objets. En vivant cela, vous avez inconsciemment appris à réagir aux situations de tension de la même manière, surtout lorsque vous ressentez la pression de devoir contrôler ce qui semble incontrôlable.
Connaître l’origine de vos colères ne les fera peut-être pas disparaître immédiatement, mais cela vous donne un moyen de les anticiper. Par exemple, vous pourriez essayer des exercices comme l’EFT (techniques de libération émotionnelle) ou la respiration profonde pour évacuer la tension lorsque vous sentez la pression monter, ce qui peut aider à faire retomber la colère avant qu’elle ne prenne le dessus.
La sensation de devoir tout contrôler vient du passé, mais elle n’est pas forcément justifiée dans le présent. Prendre un moment pour vous rappeler que cette situation n’est pas la même que celle de votre enfance peut vous aider à diminuer cette pression. Vous pouvez également imaginer des moments où vous ressentez cette pression et vous visualiser en train d’y répondre calmement, en posant vos limites sans exploser ; c’est un exercice mental simple, mais il peut vraiment vous entraîner à réagir autrement dans la réalité.
Travailler sur ce que vous avez vécu dans l’enfance avec l’aide d’un thérapeute pourrait aussi vous aider à vous libérer de ces vieilles réactions. Des approches comme l’hypnose humaniste ou l'EFT peuvent être efficaces pour vous accompagner dans ce changement en profondeur.
Bref, comprendre d’où viennent ces colères vous donne une vraie chance de mieux les gérer, mais cela nécessitera peut-être un peu de temps et de pratique pour intégrer cette compréhension dans vos réactions au quotidien.
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Ménage Thomas
Infirmier psychiatrique
Hypnothérapeute et praticien EFT clinique