Depuis quelques mois, je consulte une psychologue, au début pour des problèmes professionnels... Puis pour des problèmes familiaux (violences).
Je me suis toujours souvenu des attouchements de mon frère aîné sur moi (à l'adolescence), mais j'en garde un vague souvenirs (plus comme un cauchemar), je me souviens plus d'une sorte d'emprise et de chantage "ne dis rien, on va pas te croire" "je suis le plus fort"...
Je sais pas comment aborder le sujet en séance, cela me met mal à l'aise et me dégoûte...
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5 NOV. 2014
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Parler c'est prendre conscience, se souvenir et donc souffrir... C'est cela qui est difficile en psychothérapie mais nécessaire pour ne plus vivre avec ce traumatisme qui agit sur vous à votre insu. Vous ressentez du dégoût cela prouve que c'est l'affect qui vient au devant de la scène et non les représentations de la scène de l'inceste. Quand vous pourrez en parler vous lèverez le refoulement pour élaborer psychiquement, c'est à dire retrouver votre place, votre identité, les mots pour le dire et l'inter-dire (interdire).
20 NOV. 2014
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci de vos réponses... mais c'est plus facile de l'écrire que de le dire : j'y arrive pas ; en séance je "bug" ; je répète ce qui a été dit la séance précédente, du coup je stagne ce qui m'agace et je sors de séance frustrée.
La psychologue dit que j'ai déjà fait un beau travail sur moi-même... et nous continuons les séances, mais si j'arrive pas a franchir cela, je devrais peut être arrêter ?
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6 NOV. 2014
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Bonjour,
Vous pouvez tout simplement aborder ce problème comme vous venez de le faire par écrit. Ne vous forcez pas à en parler, cela viendra spontanément quand ça sera le plus opportun pour vous, consciemment ou inconsciemment.
6 NOV. 2014
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Bonjour,
Il me semble que vous pouvez tout simplement l'aborder comme vous venez de le faire sur le site. Ne vous forcez pas à en parler. Quand le moment sera le plus opportun pour vous, consciemment ou inconsciemment, vous l'aborderez spontanément. Peut être même que le fait d'en avoir parlé sur le site va vous faciliter les choses.
6 NOV. 2014
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Vous avez déjà fait une partie du chemin en allant consulter, même en partant d'autres territoires qui vous font violence. Cette mémoire traumatique est là, revient parce que tirée peut-être par les autres sujets "violents". Il viendra un moment où vous sentirez que le choix ne peut plus se faire, qu'il vous faudra clarifier cela en l'exposant hors de vous et d'y mettre les mots même s'il s sont aussi douloureux.
6 NOV. 2014
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Charlotte,
Parler de" ça" à un impact très fort pour vous encore, vous préférez l'occulter à votre psychologue parce que vous pensez sûrement être responsable de ce que vous avez subi.
En sorte,vous culpabilisez comme si c'était vous la fautive dans cette histoire.
En vous accusant imaginairement vous avez honte de vous même, donc honte de décevoir aussi votre psy.
En général les personnes comme vous ayant vécu des attouchements sexuels alors qu'elles n'étaient pas consentantes ont du mal à en parler aussi facilement à leur psychologue.
Aujourd’hui pour mettre un terme à cette souffrance qui envahit votre pensée, bien que vous l'ayez isolée jusqu'à présent, vous prenez conscience qu'elle a encore une influence incroyable dans votre mémoire.
Dîtes vous qu'un thérapeute c'est quelqu'un de neutre et qui peut tout entendre même les histoires difficiles.
Comme vous le voyez, vous avez consulté pour une autre raison et votre passé vous a rattrapé.
Il est peut-être temps pour vous d’évacuer cette histoire avec votre frère qui vous a fait tant souffrir.
Courage, vous êtes sur le bon chemin.
Bien à vous
Chantal Pironi
6 NOV. 2014
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Bonjour Charlotte,
Vous aborderez ce sujet, un jour, lors d'une séance parce que vous serez prête. Vous vous lancerez comme vous vous êtes lancés pour consulter une psychologue pour , dans un premier temps, des questions de forme pour en arriver ensuite à des questions de fond.
Cordialement
Thierry Bonsignour
Conseiller conjugal et familial
Praticien en psychothérapie
Sophrologue
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5 NOV. 2014
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Bonjour,
Ne cherchez pas comment aborder le sujet, ce qui vous permet de ne pas l’aborder et donc de donner raison à votre frère. Parlez-en tout simplement sans cherchez par où commencer. Ce n’est pas parce que cela vous dégoûte que votre psy sera dégouté de vous.
Casser la consigne est difficile, mais c’est vous qui gagnerez pas votre frère.
Bon courage.
Cordialement
Sylvianne Spitzer
Psychologue, psychothérapeute, victimothérapeute
5 NOV. 2014
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Charlotte,
Je comprends bien que cela soit difficile à aborder, il y a votre propre malaise, la question de "comment le psychologue va recevoir cela", "comment il va me voir ensuite". Tranquillisez vous Charlotte, c'est LE lieu et LA bonne personne pour recevoir vos paroles et vos émotions, peut être aussi vos doutes sur ce qui c'est passé (vous parlez de cauchemar, de vagues souvenirs). Votre psychologue vous aidera à verbaliser et à évacuer les émotions liées à ce vécu. Bon courage à vous.
Cordialement
5 NOV. 2014
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Charlotte
Le simple fait que vous abordiez ce sujet en posant une question sur ce site démontre que vous êtes sur le chemin de la verbalisation. Peut être faudra t'il encore quelques séances, mais maintenant que vous vous posez la question aussi franchement, vous ne pourrez éviter de l'aborder. Il n'y a pas de bonne manière de le faire, il y a la vôtre et surtout l'écoute et la bienveillance de votre thérapeute qui vous permettra d'y faire allusion puis de faire appel à vos souvenirs. Une chose est certaine c'est que pour avancer dans votre thérapie et pour votre bien être futur, il est impossible de ne pas en parler quel que soit le temps passé à savoir comment le faire. Seule la verbalisation en thérapie vous permettra de remettre cet épisode de votre enfance à sa juste place, vous êtes sur la bonne voie, courage...
Cordialement,
Christie Nester
Cabinet Thérapies Mère Enfant Couple Paris 17eme
5 NOV. 2014
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Bonjour,
Les choses compliquées doivent se parler simplement, c'est une leçon de notre maitre a tous : Sigmund !
Si vous en parlez là sur ce site, peut être est-ce que vous avez envie d'en parler. Alors avec qui si ce n'est un psy ! Bien sur, il faut être en confiance, interrogez vous si vous faites confiance à cette personne. Ensuite le reste suivra.
Bien à vous.
DB
5 NOV. 2014
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Bonjour Charlotte,
Vous voyez un psychologue, un professionnel de l'écoute et de la relation à l'autre. Vous ne serez pas jugé en abordant cette problématique qui vous tourmente.
Il est bien normal que vous ressentiez un malaise et un dégoût, car mettre en mot ce traumatisme va raviver des émotions, mais cela ne peut que vous être bénéfique pour la suite et vous permettre de vous délester de ce poids, surtout que vous semblez prête à en parler. N'hésitez pas non plus à exprimer votre malaise à votre psychologue, qui saura aussi vous rassurer.
Cordialement
Nolwen LE HALPER
Psychologue clinicienne
4 NOV. 2014
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Bonjour Charlotte,
vous dites : « je ne sais pas comment aborder le sujet en séance ». Et bien ma réponse va vous paraître d’une banalité affligeante : « abordez-le ».Abordez le, avec vos mots à vous, vos ressentis, vos émotions. Vous serez sans doute mal à l’aise, vous ressentirez du dégoût. Mais c’est là, dans ce lieu privilégié de l’entretien psy, avec l’accompagnement de votre psychologue, que ce cauchemar, comme vous dites, ne sera plus vécu de l’intérieur, comme une rêve éveillé, mais comme un épisode de votre vie que vous apprendrez à voir de l’extérieur, à métaboliser définitivement.
Courage, c’est le moment.
Cordialement