Bonjour ou bonsoir, mon message concernera un sujet sensible et je ne sais pas si l'un de vous saura réellement m'éclaircir sur mon problème. Cela fait un an que je prend un antidépresseur. Mon médecin m'avait dit que j'étais à tendance dépressive et que je souffrais d'anxiété. Je n'ai jamais été suivi par un psychiatre ou une psychologue ( hormis pendant 2 séances ). On va dire que je me sentais bien les mois précédents, je n'étais pas en France mais en Chine. Je suis rentrée il y a un mois. Depuis mon retour, j'ai également eu mes résultats parcoursup. Cela fait deux semaines que je dors mal, pleure beaucoup, mon anxiété s'est aggravée et j'ai des pensées suicidaires. Je me demande parfois si mon médicament fait encore effet. Est-ce normal d'avoir envie de mourir à ce point ? Je suis fatiguée de pleurer..
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18 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Cla,
Je vous remercie d'avoir partagé votre détresse avec autant de courage. Vos mots sont chargés d'une grande fatigue et d'une douleur profonde, et je mesure à quel point la situation que vous traversez est difficile.
Votre message soulève plusieurs points qui attirent mon attention de thérapeute. Vous nous dites être rentrée de Chine il y a un mois et que, depuis deux semaines, vos symptômes se sont nettement aggravés. Vous évoquez aussi, dans le même temps, vos résultats de Parcoursup. Bien que vous n'en précisiez pas la nature, il est important de reconnaître que cette annonce est une étape majeure, potentiellement source de stress et de remise en question, qui vient s'ajouter à un moment déjà délicat. Peut-être y a t'il pour vous un "et maintenant ???" à clarifier.
Je m'interroge également sur ce retour en France. Un changement de vie, même lorsqu'il s'agit d'un "retour au pays", est souvent un moment de grande vulnérabilité. Comment avez-vous retrouvé vos marques ? Vous laissez derrière vous des habitudes, un quotidien, peut-être des amitiés fortes, de l'amour. Comment avez-vous été accueillie ici et comment avez-vous retrouvé une place ? Le fait d'avoir vécu si loin pendant plusieurs mois crée potentiellement un manque vis-à-vis de ce qui a changé, de ce que vous n'avez pas partagé avec vos proches ici. Peut-être qu'une certaine distance s'est installée ? Quoi qu'il en soit les repères changent et peuvent être déstabilisants.
Votre phrase, "on va dire que je me sentais bien les mois précédents", est également très parlante. Elle semble teinter ce bien-être que vous décrivez d'une certaine réserve, comme s'il n'était pas si solidement ancré. Comment avez-vous réellement assimilé votre séjour à l'étranger ?
Concernant les antidépresseurs que vous prenez depuis un an, votre question sur leur efficacité est légitime. Il est important de considérer ces médicaments comme une aide précieuse, une béquille, mais rarement comme une solution qui guérit à elle seule. Pour utiliser une métaphore, ce serait un peu comme mettre un pansement sur une plaie sans jamais la désinfecter. Le traitement le plus efficace est souvent celui qui conjugue le soutien chimique (le pansement) à une psychothérapie (le "désinfectant" qui permet de nettoyer la plaie en profondeur et de cicatriser).
Vous mentionnez avoir suivi deux consultations, ce qui représente un premier pas très courageux. Cependant, cela ne constitue pas une psychothérapie, qui, elle, s'envisage sur un temps plus long. Vous avez mis des années à construire la personne que vous êtes aujourd'hui ; accordez-vous au moins quelques mois pour explorer ce qui vous arrive, dénouer ce qui fait souffrance et trouver la voie de votre épanouissement.
Ces pensées morbides et cette anxiété intense sont le signe d'une souffrance extrême qui cherche à s'exprimer. Elles ne sont pas une fatalité.
Si vous le souhaitez, je vous propose un espace pour déposer tout cela. Un lieu sûr et sans jugement où nous pourrions, ensemble, commencer à démêler les fils de ce qui vous arrive. Mon rôle en tant que Gestalt Praticien n'est pas de vous donner des réponses toutes faites, mais de vous accompagner (visio-consultation) pour mettre de la conscience sur ce qui se joue pour vous, ici et maintenant : dans votre corps, vos émotions, vos besoins, vos relations. Il s'agirait d'explorer ce que ces larmes et ces pensées noires essaient de vous dire, de leur donner un sens pour que vous puissiez peu à peu retrouver votre élan de vie et votre capacité à choisir votre chemin.
Vous n'êtes pas seule face à cette fatigue de pleurer. N'hésitez pas à me contacter pour un premier échange, afin de voir si mon approche pourrait vous convenir.
Chaleureusement,
Laurent FARRET - Psychothérapie Gestalt Intégrative.
Accompagnement holistique et humaniste pour le bien-être mental, émotionnel et relationnel
individuel et Coaching de couple, en présentiel (près de Melle, Deux-Sèvres - 79)
et en visio-consultation partout dans le monde (en langue française uniquement)
23 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci d’avoir trouvé la force d’écrire ce message. Ce n’est pas facile de parler de ce qu’on traverse, surtout quand cela touche à des émotions aussi douloureuses. Pourtant, ce que vous venez de faire est un pas essentiel, et je veux tout d’abord vous en féliciter.
Ce que vous décrivez — le retour brutal de l’anxiété, les troubles du sommeil, les pleurs fréquents et surtout les pensées suicidaires — n’est pas à banaliser. Ce n’est pas “normal” d’avoir envie de mourir, mais c’est malheureusement un signal d’alerte fréquent chez les personnes en souffrance psychique profonde, souvent lié à un trouble anxiodépressif non ou plus suffisamment pris en charge. Ce que vous ressentez mérite toute votre attention, et surtout un vrai soutien thérapeutique.
Vous avez vécu un changement de cadre important (le retour de Chine, les résultats de Parcoursup) : ces événements peuvent sembler "externes", mais ils impactent fortement l’équilibre intérieur. Vous aviez peut-être trouvé un apaisement dans un environnement nouveau, et revenir dans un contexte plus familier a pu raviver certaines douleurs non résolues.
Il est aussi possible que votre traitement antidépresseur ne soit plus adapté à votre état actuel — cela peut arriver. Un rendez-vous avec votre médecin généraliste ou, idéalement, un psychiatre est vivement recommandé, notamment pour réévaluer l'efficacité du traitement et ajuster si nécessaire. Les antidépresseurs ne sont pas toujours suffisants à eux seuls : un accompagnement psychothérapeutique régulier est souvent essentiel.
Enfin, je voudrais vous dire que vous n’êtes pas seule. Ressentir ce que vous ressentez ne fait pas de vous quelqu’un de faible ou d’anormal. Cela signifie simplement que vous êtes à bout, et qu’il est temps de vous entourer, de parler, de demander de l’aide. Et cela, vous avez déjà commencé à le faire ici.
Je vous encourage très sincèrement à consulter rapidement. Il existe des psychologues et psychopraticiens disponibles, en présentiel ou à distance. Vous méritez d’être soutenue dans ce moment difficile. Et si jamais l’envie de mourir devient trop présente, n’hésitez pas à appeler un service d’écoute comme Suicide Écoute (01 45 39 40 00) ou à vous rendre aux urgences.
Prenez soin de vous,
Delphine Bailly – Psychopraticienne
18 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cla,
Merci pour votre témoignage il me touche et je suis désolée que vous ressentiez ca.
Ce que vous traversez est difficile et il est important que vous ne restiez pas seule avec ca.
Ressentir une intensification de l'anxiété et de la tristesse après un changement de situation peut être bouleversant mais ce n'est pas une fatalité, et pour cela vous pouvez vous faire aider.
Concernant votre traitement, faire un point avec votre médecin semble une nécessité pour un ajustement.
Vous n'êtes pas seule, si tout vous semble sombre parlez en à votre famille et vos ami.e.s.
Un travail thérapeutique vous aidera à remettre les choses à leurs justes places.
Votre douleur est réelle mais elle ne définit pas votre avenir. Vous méritez de trouver la paix intérieure.
A votre disposition si vous le souhaitez.
Lisa Pitton Djebbari
Psychothérapie Analytique
Presentil ou visio
18 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Un suivi par un médecin psychiatre permettra de vous épauler grâce a des médicaments qui vont stabiliser vos pensées noires qu'il ne faut pas prendre a la légère et vous remettre sur pieds. Des consultations peuvent être trouvées non seulement en libéral, mais aussi en CMP, ou hôpitaux. Cela pourra stabiliser les effets de vos anxiétés, mais pas nécessairement en identifier la source, et un travail en parallèle avec un thérapeute aguerri, habitué a comprendre aussi le travail en milieu médical, pourra vous amener, dans la durée, à libérer les affects et refoulements inconscients qui vous poussent dans cette anxiété envahissante. La psychanalyse est adaptée a cette exploration.
18 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Il est évident que vous n’ayant pas suivi une psychothérapie vous n’avez pas soigné les causes profondes de votre anxiété et des tendances dépressives.
De plus, actuellement étant donné votre état il est impératif de consulter vite un médecin psychiatre pour avoir vite une adaptation de votre traitement (changement de dosage ou de médicament).
Le retour de Chine (et peut être les résultats de parcoursup ?!) ont affecté votre humeur : vous avez besoin de trouver aussi un-e thérapeute pour parler de vos soucis et des idées noirs qui vous traversent l’esprit.
Donc… non, il n’est pas normal d’avoir envie de mourir : vous êtes en pleine dépression qu’il faut impérativement soigner.
Je vous souhaite de trouver un état de confiance, de sérénité et de joie de vivre.
sp
18 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre dépression s'est aggravée avec le retour en France. Vous changez complètement d'univers et devez prendre le temps de vous réadapter à la vie française. Apparemment vous avez des choix d'orientation à faire, donc des choix de vie.
Ce serait bien de faire réévaluer le traitement antidépresseur par votre généraliste ou un psychiatre.
Faites vous aussi accompagner par un psy. Vous en avez besoin.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
16 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Apparemment, votre retour en France a déclenché beaucoup d'anxiété qui se traduit par un mal-être important.
Avant d'approfondir la nature de votre anxiété avec un professionnel, je vous conseille d'aller voir un médecin pour prendre un antidépresseur plus efficace pour diminuer les pensées négatives et mieux dormir.
Cordialement,
16 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez ici semble être les éléments d’une dépression déjà bien installée. Il est fort probable que les médicaments de votre médecin traitant ne suffisent plus à compenser cette maladie. Il serait grand temps de consulter un psychiatre qui saura vous aider et vous prescrire des produits plus appropriés. Il est difficile de sortir d’une dépression seule, il n’est pas honteux de se faire aider.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement (visio ou téléphone)
16 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Merci pour votre message et pour le courage de partager ce que vous traversez. Les médicaments en santé mentale relèvent d’une science complexe, qui demande souvent du temps : le diagnostic peut être long à poser, et le traitement encore plus long à ajuster. Ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionnera pas forcément pour une autre, et parfois, un traitement cesse d’être efficace avec le temps. On peut voir les antidépresseurs comme une attelle après une chute : ils peuvent aider à tenir, à soulager, mais ils ne remplacent pas le processus de rééducation intérieure.
C’est pour cela que la psychothérapie est si importante : elle permet d’explorer, en profondeur, ce qui se passe à l’intérieur, de mettre des mots, de reconstruire des repères et du lien avec soi. Elle ne s’oppose pas aux médicaments, mais elle vient compléter et soutenir ce chemin de guérison. Vous n’êtes pas seule, et vous méritez un accompagnement humain, bienveillant, qui respecte ce que vous vivez.
Je vous conseille de prendre rdv pour réajuster votre traitement avec quelqu'un de spécialisé.
Je vous conseille également de trouver un accompagnement psychologique, cela pourrait vous soulager, vous évoquez des pensées suicidaires, il est important d'avoir un espace pour en parler. Bon courage, aller mieux est possible.
16 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je vous félicite d'écrire ici ce que vous ressentez, cette action prouve que vous avez envie de vous en sortir même si cela est difficile. Il est important de consulter un psychiatre, déjà pour savoir si votre traitement fonctionne toujours et surtout s'il est encore adapté à votre état.
Un suivi et accompagnement psychologique semble opportun pour vous aider à éclaircir ces idées noires et trouver des objectifs et pensées plus positives.
Je reste à votre disposition si vous le souhaitez.
Avec toute ma bienveillance,
Mallory Legrain
Psychopraticienne (TCC &PNL) - Praticienne en Fleurs de Bach
16 JUIN 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Merci pour votre message, et vraiment, bravo d’avoir eu la force de l’écrire, même dans cette période de grande vulnérabilité. Ce que vous ressentez actuellement est intense, douloureux, et vous avez tout à fait raison de ne pas vouloir rester seule avec ça.
Ce que vous décrivez — les pleurs fréquents, les troubles du sommeil, les pensées suicidaires, le mal-être profond — ne sont pas anodins, et méritent une attention sérieuse. Il est important de dire clairement que non, ce n’est pas "normal" d’avoir envie de mourir, et surtout, ce n’est pas une fatalité. Ce sont des signaux de détresse psychique qu’il faut entendre et accompagner.
Vous mentionnez que vous prenez un antidépresseur depuis un an, sans jamais avoir été suivie par un psychiatre. C’est là un point clé. Aujourd’hui, vous êtes dans un flou médical, car aucun diagnostic psychiatrique n’a été posé avec précision, et aucun professionnel spécialisé en santé mentale n’a encore véritablement pris le temps d’évaluer si le traitement est adapté à votre situation. Et à vous lire, il est très probable que ce médicament ne vous convienne plus, voire qu’il ne soit pas pertinent actuellement.
Dans ce contexte, je vous encourage très vivement à prendre rapidement rendez-vous avec un psychiatre, pour faire un vrai point médical et ajuster, si besoin, le traitement.
Mais au-delà du médicament, il est aussi fondamental que vous ne restiez pas seule dans ce que vous traversez. Vous avez en vous une grande sensibilité, une forme de lucidité douloureuse mais précieuse, et vous avez besoin d’un espace sécurisé pour déposer tout cela, pour comprendre ce qui se joue, ce qui s’effondre, ce qui vous angoisse si profondément aujourd’hui.
Un accompagnement psychothérapeutique peut vous offrir cet espace : un lieu pour comprendre, reconstruire, reconnecter avec vous-même, et peu à peu, retrouver un équilibre. Ce que vous traversez a du sens, et vous méritez d’être soutenue avec humanité et sérieux.
Je serais honorée de vous accompagner dans cette traversée, à votre rythme, sans pression, dans un cadre bienveillant et respectueux.
Vous n’êtes pas seule. Et il est possible d’aller vers du mieux.