Perdue dans ma vie, impossible d'avancer

Bonjour
Vous dites que vous souffrez de phobies sociales et autres et que vous êtes actuellement suivie par une psychologue avec qui cela se passe plutôt bien donc continuez avec elle, elle doit je pense travailler déjà avec vous ces angoisses très fortes qui vous empêche d’avancer car les phobies sont une projection sur les autres de ce que l’on ne peut tolérer en soi c’est comme si une représentation chez vous qui reste intolérable est projetée sur le monde extérieur, l’objet phobogene peut être de toute sorte ainsi vous devez fuir devant une angoisse intolérable, travaillez la relation avec votre père, le type d’attachement vécu au sein du couple parental, l’angoisse de séparation, etc… ce peut être des pistes d’exploration mais votre thérapeute vous invitera à aller chercher dans votre histoire ce qui peut faire sens et petit à petit vous en libérez pour pouvoir affronter la vie avec plus de légèreté et de compréhension, vous avancerez ainsi sur un changement émotionnel au fil des séances, n’hésitez pas à bien communiquer votre ressenti psychique avec votre professionnel . Bonne continuation. Cdt

Bonjour

Il serait intéressant de savoir à quoi vous êtes addicte.
Mais d'ores et déjà vous avez à travailler sur votre phobie sociale. Aujourd'hui vous ne l'affrontez pas, cela vous paraît trop difficile et vous préférez vous protéger en restant dans votre bulle. Dans cette bulle vous rêvez d'un monde différent où il n'y aurait rien à affronter.
La phobie sociale est souvent liée à une dépendance affective, elle même souvent liée à une situation d'enfance où l'on a pu avoir l'impression d'être rejeté ou abandonné.
Faire face aux autres c'est renoncer à savoir ce qu'ils peuvent penser de nous.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

# Lettre à Mademoiselle Anonyme

## Chère jeune femme,

Merci pour votre confiance. Votre message révèle une maturité et une lucidité remarquables sur votre situation. À 18 ans, vous traversez une période de transition particulièrement complexe, amplifiée par des difficultés psychologiques réelles qui méritent toute notre attention.

### Ce que nous comprenons de votre vécu

**Vous vivez un isolement protecteur mais paralysant.** Votre chambre est devenue à la fois votre refuge et votre prison. Cet isolement vous protège de l'anxiété sociale mais vous prive des expériences nécessaires à votre développement et à votre épanouissement.

**Vous portez le poids émotionnel des autres.** Devenir le "psychologue" de votre entourage révèle votre empathie naturelle, mais aussi une difficulté à poser des limites. Cette position vous épuise tout en vous donnant un sentiment d'utilité qui complique votre capacité à dire non.

**Vous vivez un paradoxe douloureux :** vous avez peur de l'inconnu positif autant que vous souffrez de votre situation actuelle. Cette ambivalence est normale mais témoigne d'un système nerveux en hypervigilance qui vous maintient dans des patterns de survie.

**Vos comportements d'auto-agression depuis 5 ans** indiquent que la souffrance psychique a trouvé cette voie d'expression. Ces comportements, bien que préoccupants, ont probablement une fonction régulatrice pour votre système nerveux surchargé.

### Questions pour éclairer votre chemin

Nous vous proposons quelques réflexions qui pourraient vous aider à mieux comprendre votre situation :

**Sur votre motivation au changement :**
- *Qu'est-ce qui vous fait souffrir le plus dans votre situation actuelle ?*
- *Si vous imaginez votre vie dans 5 ans en continuant exactement comme aujourd'hui, qu'est-ce que cela vous évoque ?*
- *Sur une échelle de 0 à 10, à quel point croyez-vous qu'un changement soit possible pour vous ?*

**Sur vos ressources cachées :**
- *Quand dans votre vie vous êtes-vous sentie vraiment à votre place ?*
- *Qu'est-ce qui vous procure encore un peu de plaisir ou d'intérêt, même petit ?*
- *Quelles sont vos qualités que même vous, vous ne pouvez pas nier ?*

**Sur votre peur du changement :**
- *De quoi vous protège exactement votre isolement ?*
- *Quel serait l'inconvénient si votre anxiété sociale diminuait ?*
- *Qu'est-ce qui vous fait le plus peur dans l'idée d'aller mieux ?*

### Comprendre votre fonctionnement

**Votre cerveau en mode survie :** L'anxiété chronique maintient votre système nerveux dans un état d'alerte permanent. Dans cet état, le cerveau privilégie la sécurité (même dans l'isolement) plutôt que la croissance. C'est pourquoi vous "régressez" quand vous essayez d'avancer - votre système nerveux vous ramène vers ce qu'il connaît.

**L'attachement anxieux-évitant :** Votre difficulté à dire non et votre position de "psychologue" suggèrent un pattern où vous donnez pour exister aux yeux des autres, tout en gardant vos propres besoins à distance. Cette stratégie vous épuise mais vous donne l'illusion d'être utile et donc aimable.

**La fonction de l'auto-agression :** Ces comportements peuvent temporairement réguler votre système nerveux surchargé en libérant des endorphines ou en vous donnant un sentiment de contrôle sur votre souffrance. Comprendre cette fonction aide à ne pas vous culpabiliser tout en cherchant des alternatives plus saines.

### Ce qui pourrait vous aider

**1. Régulation du système nerveux**

Avant tout changement comportemental, votre système nerveux a besoin d'apprendre la sécurité :
- Techniques de respiration pour calmer l'hyperactivation
- Exercices de pleine conscience pour sortir des ruminations
- Activités sensorielles apaisantes (bains chauds, tisanes, musique douce)

**2. Exposition graduelle très progressive**

Plutôt que de grands changements qui déclenchent votre peur, commencer par de micro-expositions :
- Sortir 5 minutes dans le jardin
- Échanger un message avec une personne bienveillante
- Participer à une activité en ligne avant de passer au présentiel

**3. Travail sur les limites relationnelles**

Apprendre à dire non sans perdre l'affection des autres :
- "Je ne suis pas disponible pour cette conversation aujourd'hui"
- "J'ai besoin de prendre soin de moi en ce moment"
- Comprendre que poser des limites révèle qui sont vos vrais amis

**4. Alternatives à l'auto-agression**

Trouver d'autres moyens de réguler votre système nerveux :
- Exercice physique intense
- Glaçons sur la peau
- Techniques de "grounding" (sentir ses pieds au sol, nommer 5 objets visibles...)
- Créativité comme exutoire émotionnel

### Pourquoi une thérapie spécialisée pourrait vous transformer

**Approche trauma :** Vos difficultés semblent liées à un attachement insécure et possiblement à des expériences précoces d'invalidation émotionnelle. La thérapie MOSAIC peut traiter ces blessures à la racine.

**Thérapie de l'attachement :** Pour comprendre et modifier vos patterns relationnels, développer une sécurité intérieure qui vous permettra de vous ouvrir aux autres sans vous perdre.

**Approche addictologique :** Pour travailler spécifiquement sur les comportements d'auto-agression en comprenant leur fonction et en développant des stratégies alternatives.

**Thérapie familiale :** Si possible, pour modifier les dynamiques qui vous maintiennent dans le rôle de "psychologue familial" et vous permettre d'exister en tant que personne à part entière.

### Ce que vous pouvez commencer dès maintenant

**Pratiquez l'auto-compassion :**
- Parlez-vous comme vous parleriez à votre meilleure amie
- Reconnaissez que votre souffrance est réelle et légitime
- Célébrez chaque petit pas, même infime

**Tenez un "journal de victoires" :**
- Notez chaque jour une chose que vous avez accomplie, même minuscule
- "J'ai pris une douche", "J'ai écrit ce message", "J'ai écouté une chanson que j'aime"

**Expérimentez le "non" par écrit :**
- Entraînez-vous à écrire des messages où vous posez des limites
- Vous n'êtes pas obligée de les envoyer, juste de vous habituer aux mots

**Connectez-vous à vos sensations corporelles :**
- Plusieurs fois par jour, demandez-vous "que se passe-t-il dans mon corps ?"
- Respirez consciemment pendant 2 minutes

### Vos forces que nous voyons déjà

**Votre intelligence émotionnelle :** Votre capacité à analyser votre situation montre une conscience de soi remarquable.

**Votre empathie :** Elle vous épuise actuellement, mais c'est aussi un don qui, bien canalisé, peut devenir une force.

**Votre résilience :** Vous tenez debout malgré 5 ans de souffrance. Cette force intérieure existe, même si vous ne la sentez pas.

**Votre capacité de réflexion :** Vous questionnez, vous analysez, vous cherchez des solutions. C'est déjà le début du changement.

### Un message d'espoir réaliste

Mademoiselle Anonyme, vous traversez l'une des périodes les plus complexes de la vie humaine : le passage à l'âge adulte. Cette transition est difficile pour tous, mais elle l'est particulièrement quand on porte des blessures psychiques non traitées.

Votre situation n'est pas une fatalité. Avec les bons outils et le bon accompagnement, vous pouvez apprendre à sortir de votre chambre sans perdre votre sécurité intérieure. Vous pouvez développer des relations où vous donnez ET recevez. Vous pouvez trouver des moyens plus doux de réguler vos émotions.

Le chemin sera progressif, avec des hauts et des bas. Mais chaque petit pas compte, et vous avez déjà fait le plus important : reconnaître votre souffrance et chercher de l'aide.

**Vous n'êtes pas "cassée", vous êtes adaptée** aux circonstances difficiles que vous avez traversées. Maintenant, vous pouvez apprendre de nouvelles adaptations plus épanouissantes.

### En attendant de prendre vos décisions

Continuez votre travail avec votre psychologue actuelle - c'est précieux d'avoir cette continuité. En parallèle, réfléchissez à vos besoins spécifiques : peut-être qu'un complément thérapeutique (groupe de parole, art-thérapie, thérapie familiale) pourrait enrichir votre accompagnement.

Vous avez le droit de prendre votre temps, d'essayer, d'échouer, de recommencer. Vous avez le droit d'être imparfaite et en chemin plutôt que "guérie" et parfaite.

Votre courage de nous écrire, malgré votre isolement, prouve que la partie de vous qui veut vivre est encore là. Nourrissez-la doucement, jour après jour.

Avec toute notre estime et notre confiance en vos capacités,


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*P.S. : Si les idées noires deviennent trop présentes, n'hésitez pas à contacter le 3114 (numéro national gratuit de prévention du des risques psychologiques 24h/24). l'harmonie dans votre vie, et votre vie ont de la valeur, même si vous ne le sentez pas en ce moment.*

Bonjour. Et bien bonne nouvelle...Vous avez une belle névrose....un conflit permanent entre vos pensées et émotions.... .Il faut donc trouver le chemin des noces intérieure. Et ce n'est pas un cheminement intellectuel . La pensée ne peut saisir une poignée de porte. Quand commencez vous à bouger vos pieds ? Pierre Dassigny.

Bonjour,

Vous dites déjà avoir une psychologue, mais, visiblement, vous n’avancez pas avec cette personne suffisamment pour vous permettre de retrouver petit à petit une vie sociale plus exaltante.
Vous ne devez pas oublier une chose, dans le travail psychologique, le moteur c’est bien vous. C’est à vous de faire des efforts, de dépasser un peu vos limites pour étendre progressivement votre champ d’action. Sans cela, même le meilleur thérapeute du monde ne pourra rien vous apporter.
Vous devriez travailler fortement sur la confiance et l’estime de soi pour retrouver un peu plus de force pour affronter « le monde ».

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement (visio ou téléphone)

Bonjour,

Merci pour votre message. Vous dites que vous êtes déjà suivi, et c’est une très bonne chose : cela montre que vous êtes active dans votre démarche et que vous avez un lien de confiance avec une professionnelle.

Il est difficile de se faire un avis précis à partir d’un seul texte, mais ce que vous décrivez, notamment la phobie sociale pendant la scolarité, montre que vous avez traversé des moments vraiment difficiles. À 18 ans, cela représente un vécu déjà lourd, et l’adolescence est effectivement une période particulièrement complexe et vulnérable, où la relation aux autres peut être source de souffrance.

Vous avez raison : beaucoup de personnes de votre âge peuvent ressentir une forme de mal-être, mais chacun réagit différemment. Certains peuvent vivre ces années plus facilement, d’autres, comme vous le décrivez, en souffrent profondément. Cela ne veut pas dire que ce que vous ressentez est banal ou normalisé ; cela mérite toute votre attention et celle des professionnels qui vous accompagnent.

Je vous encourage vraiment à continuer ce travail en vous demandant : qu’est-ce qui a déjà évolué depuis le début de votre suivi ? Qu’est-ce qui vous aide un peu au quotidien ? Qu’est-ce qui reste difficile ? Il y a l'apprentissage a poser ces limites qui semblerait intéressant également.

La phobie sociale est une souffrance importante et difficile à porter seule. Félicitations d’en parler, et de chercher des moyens d’avancer.

Je vous souhaite de tout cœur que vous puissiez trouver progressivement des outils pour mieux vivre avec, et vous sentir plus à l’aise dans vos relations et votre quotidien.


Maël Jourdan, thérapeute en présentiel et en ligne. Première séance en ligne gratuite

Bonjour Mademoiselle,

Je comprends vos préoccupations et les blocages qu'ils induisent pour vous.
Savez-vous qu'une thérapie brève d'hypnose pourrait peut-être vous aider concernant vos phobies et addictions.
C'est une méthode douce et rapide qui peut, dans un premier temps, vous apporter un peu d'apaisement dans votre quotidien.
Bien cordialement
Pierre Guilhamat
Psychanalyste - Hypnothérapeute

Bonjour,
Merci pour ce partage sincère. Vous traversez une période particulièrement difficile, avec des troubles qui pèsent lourd au quotidien. Ce que vous décrivez n’est ni une faiblesse ni un “manque de volonté” : c’est le reflet d’un état psychique qui mérite d’être entendu avec sérieux et douceur.

Le fait que vous consultiez déjà une psychologue et que vous puissiez mettre des mots aussi précis sur votre vécu montre une réelle force intérieure. Parfois, malgré un suivi, on ressent le besoin de regards complémentaires pour mieux avancer, c’est tout à fait légitime.

Dans ma pratique, j’accompagne souvent des personnes confrontées à ce type de blocages : hypersensibilité, anxiété, difficultés relationnelles, sentiment d’enfermement… Il est tout à fait possible, avec des repères clairs et un cadre rassurant, de retrouver peu à peu un équilibre et un lien plus apaisé à soi et aux autres.

Vous méritez d’être accompagnée avec bienveillance, à votre rythme.
Prenez soin de vous.

Kristina Auger
Psychopraticienne TCC spécialisée en anxiété

Bonjour,
Tu mets des mots très clairs sur ce que tu vis, et rien que cela est déjà un acte important.

Tu parles d’une solitude lourde, d’un enfermement intérieur qui t’isole tout en te protégeant. Ce que tu décris est très touchant et me fait penser à un élan vital qui cherche à reprendre souffle… mais qui a été trop souvent freiné ou abîmé.

En Gestalt-thérapie, on accueille ce qui est là avec bienveillance, sans chercher à le faire taire. On s’intéresse à comment tu vis les choses ici et maintenant, à comment tu entres en relation (ou pas), à ce que ton corps raconte aussi dans ces moments d’angoisse ou de retrait. On ne cherche pas à te “réparer” mais à t’accompagner pour que tu puisses, petit à petit, reprendre du pouvoir sur ce qui se rejoue pour toi dans les relations, dans les choix, dans ton rythme.

Tu dis que tu es déjà accompagnée par une psychologue qui t’aide beaucoup, et c’est précieux. Ce que tu traverses mérite du temps, de la douceur et des espaces où tu n’as pas à t’expliquer ou porter les autres. Des espaces où tu peux juste être toi, sans rôle à jouer.

Je t’encourage à continuer à chercher ce qui peut te faire du bien, à ton rythme. Et à ne pas rester seule avec les idées noires.

Tu n’es pas « en retard » ni « à côté de ta vie ». Tu es déjà en chemin, même si pour l’instant c’est un chemin brumeux. Et c’est très légitime d’avoir besoin de plusieurs regards bienveillants pour t’y retrouver.

Avec toute ma considération,
Fatima Moustakime
Gestalt-praticienne

Bonjour,
Votre message est très touchant et on saisit à quel point vous souffrez de cette situation. J’espère de tout coeur que vous allez vous réconcilier avec le bonheur que ça peut-être d’être avec des humains qui nous convient.
Petits points théoriques: il est normal d’avoir le sentiment de ne plus avoir envie quand on a peur. La peur fait éviter, alors que l’envie, l’amour, fait approcher. Lorsque cette peur diminuera, votre coeur pourra plus facilement s’ouvrir.
Également, je comprends votre difficulté à dire non et donc de prendre de risque de perdre les gens autour de vous, si il est très difficile d’en rencontrer.
Je peux vous conseiller le livre de Russ Harris, les pièges du bonheur, cela pourra vous aider à gérer vos pensées et vos scénarios, il est de très bon conseil (puisque vous avez déjà un psy).
En tout cas, les deux axes pour l’anxiété sociale, c’est l’exposition douce et progressive, et l’axe traumatique si il y a des traumatismes. Or cela, il est très difficile d’avancer et de progresser. Car c’est tout l’essentiel, vous devez avoir le sentiment de progresser (même si c’est pas linéaire).

J’espère que ces quelques mots pourront vous aider

Bonjour
Acceptez là où vous en êtes, et accueillez vous comme vous êtes aujourd'hui sans vouloir être autrement. Si votre thérapeute est adorable, son accueil inconditionnel correspond à ce dont vous avez besoin.
Le processus de transformation se fera grâce à la confiance qu'elle vous inspire.
Si vous ressentez de l'impatience et que vous voudriez que ça aille plus vite, dites le lui
Bien cordialement
Inès Avot Gestalt thérapie