Peur de la dépendan
Encore cette nuit, je n'ai pas pu dormir. Je suis obsédée par les relations amoureuses et me plonge dans des lectures sur la dépendance affective, articles scientifiques, vidéos et autres, car j'ai peur, peut-être à juste titre, que tout le monde me rejette si je manifeste ce type de comportement. Malgré tous mes efforts pour comprendre et éviter cette dépendance, je préfère rester célibataire plutôt que de risquer le rejet dans une relation. Je fais tout ce qu'il faut pour ne pas montrer de signes de dépendance affective, même à mes amis.
Je ne comprends pas pourquoi les gens fuient dès qu'ils perçoivent un peu de dépendance émotionnelle, sans tenter de discuter ou de résoudre le problème. Quand quelqu'un m'a dit qu'il s'attachait à moi, j'ai répondu que cela ne servirait à rien, car je pensais qu'il finirait par me quitter à cause de cela + une incompatibilité de projet de vie. J'ai peur des relations amoureuses car je me sens inadaptée, malgré tous mes efforts pour devenir indépendante : thérapie, lectures, emploi du temps chargé, discussions avec ChatGPT, méditation quotidienne, journaling, vivre et voyager seule. Le célibat ne me pèse pas et me semble plus sécurisant moins angoissant que le couple, même si j'aimerais sincèrement être en couple. À chaque relation, cette peur refait surface. L'anxiété liée à la dépendance affective me préoccupe, et j'ai du mal à comprendre ceux qui ont besoin de peu de contact avec leur partenaire. Les rejets sexuels et amoureux que j'ai vécus ont amplifié cette anxiété. Honnêtement, je me demande si je dois abandonner l'idée du couple (car le célibat m'apporte une certaine paix et joie que le couple détruit a chaque rupture ou menace de rupture a) ou si je devrais envisager des traitements pour gérer cela. De plus, j'hésite maintenant à m'engager dans des relations sexuelles ou amoureuses de peur d'être rejetée, ce qui me bloque. J'ai même eu deux opportunités que je n'ai pas saisies. J'ai arrêté de lire des romances par peur de recroire a un idéal et d'écouter des chansons lyriques ; je regrette le temps où les gens s'envoyaient des lettres sincères et des tirades romantiques, qu'on qualifierait aujourd'hui d'actes de dépendance affective.