Bonjour,
Voilà depuis quelques années déjà j'ai une profonde tristesse en moi que je ne sais pas expliquer. Rien que d'en parler ou d'y penser, j'ai les larmes aux yeux. Je dors mal, j'ai énormément de mal à me concentrer par rapport à avant, je suis fatiguée tout le temps et je ressens un fort besoin d'affection. Dernièrement, je prends de moins en mois soin de moi. Je me mets à pleurer sans savoir pourquoi très régulièrement et récemment j'ai eu une crise d'angoisse (peut-être due au fait que j'essayais de me retenir de pleurer).
J'ai été consulter une psy (qui m'a aidé à prendre confiance en moi) avec laquelle on pensait que le véritable problème était le lycée car je détestais l'école, je me mettais à pleurer à chaque fois qu'on m'en parlait, je ne voulais vraiment pas y aller etc. car j'avais l'impression de perdre mon temps et de faire quelque chose d'inutile comme je ne l'avais pas choisi. J'ai pu ensuite choisir ce que je voulais pour les études supérieures, c'était donc sensé aller mieux. La seule chose qui a changé c est que j'ai retrouvé l'appétit (quand j'étais au lycée, je ne mangeais presque rien, je n avais pas faim du tout).
J'ai été très souvent déçue par mes relations amicales dans lesquelles je m'investis énormément sans véritable (même petit) retour pour certaines. Peut-être que j'ai des attentes trop élevées.
Paradoxalement peut-être, je suis quelqu'un d'assez solitaire. J'ai souvent besoin d'être seule, mes amis ne se connaissent pas forcément entre eux, je ne rends jamais de comptes à personne (par exemple, je ne suis pas habituée à prévenir une amie que je vais manger avec quelqu'un d'autre le midi ) mais bon sur ce dernier point, j'essaie de faire des efforts. Je pense que mes amis vont finir par m'abandonner et donc qu'il faut que je ne sois pas trop avec une personne déjà parce que ça m'etoufferait mais aussi parce que je m'y habituerai et la chute ferait mal.
Peut-être que mon côté solitaire, c'est parce que j'ai des parents divorcés qui ont chacun eu des enfants de leur second mariage et que je suis donc la seule à jouxter entre mes deux familles.
Depuis que je suis petite, je refoule les émotions telles que la colère et la tristesse (même si j ai de plus en plus de mal avec cette dernière) et je modère les autres émotions comme la joie car il paraît que je suis trop démonstrative.
Si la mort m'emporte demain, cela ne m'importe pas, au contraire.
Cependant, je continue à être joyeuse, à ne chercher que le positif et la joie de vivre car je ne vois pas de raison qui justifierait ma tristesse que je trouve d'ailleurs inutile. J'ai des petits soucis comme tout le monde mais rien qui n'expliquerait pourquoi j'ai cette tristesse en moi qui ne veut pas partir. Je crois que je ne veux pas accepter que je pourrai ne pas aller bien.
Que pourrai-je faire pour faire disparaître cette tristesse ? S'en ira-t-elle avec le temps ? (Sachant que je ne sais pas si me confier à un ami serait une très bonne idée car une fois que je suis confiée, je le regrette)
J'ai essayé de lister les raisons qui pourraient en être à l'origine sans oour autant comprendre pourquoi ce serait le cas. J'espère avoir été assez claire dans ma demande.
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7 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour,
Pour faire "disparaître" cette tristesse, il faut d'abord l'accueillir, se mettre à son écoute, dialoguer avec elle, afin d'entendre ce qu'elle souhaite vous dire. Et c'est lorsque son message véritable aura été accueilli qu'elle pourra alors s'envoler. Pour cela, il s'agit d'entrer en contact avec son intériorité, avec son corps, voie royale d'accès aux émotions, avec son histoire et ses blessures. Cette tristesse et cette colère ont sans doute été refoulées, loin, très loin, et aujourd'hui jaillissent pour vous permettre de grandir. Toutes les émotions ont une intention positive, elle viennent nous dire qu'un besoin a été comblé ou au contraire n'a pas été comblé. La tristesse informe de la perte, et signale un besoin d'être consolée, réconfortée, écoutée, choyée. Cette tristesse vient sans doute vous signaler qu'une perte dans votre vie n'a pas été consolée. Aujourd'hui il n'est pas trop tard pour aller à la rencontre de cette perte, et vous apporter ce que vous n'avez pas reçu pour la soulager.
C'est une étape de votre vie qui vous invite à vous aimer davantage, dans votre vulnérabilité. Vous avez une valeur inestimable inconditionnellement: lorsque vous êtes dans la joie, et lorsque vous pleurez, lorsque vous êtes angoissée et lorsque vous vous emportez.
Prenez soin de vous, vous êtes précieuse, c'est toute votre humanité qui s'exprime au travers de votre tristesse.
7 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Riri,
Cette tristesse paraît profonde, inconsciente.
Il serait bénéfique pour vous de "rassurer" votre enfant intérieur ou tout simplement de rassurer votre partie inconsciente sous hypnose afin d'éliminer cette tristesse et la remplacer par une joie et un bien être profond.
Je suis à votre disposition pour en discuter et/ou pour vous aider.
Bien à vous,
A. Lahmi
Thérapeute de couple / Hypnothérapeute
7 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Riri,
Il est parfois difficile d'être celle "qui jouxte ses deux familles". Cela peut être très riche mais cela génère parfois le sentiment de n'être "jamais chez soi". Difficile parfois de se caler sur des temporalités, des rythmes de vie différents en fonction de nos deux familles.
Pouvoir exprimer nos émotions, surtout lorsqu'elles sont douloureuses, demande du temps et ces alternances de lieux de vie ne le permettent pas toujours... alors on commence par différer le faire de dire ce que l'on ressent "la prochaine fois" et puis parfois, on fini par se dire qu'on peut avancer sans les exprimer.
Mais nos émotions restent en nous, même si on apprend à les mettre en veille. elles ne disparaissent pas comme cela. on développe donc une façon d'être avec les autres, "joyeuse, qui cherche le positif" qui est différente de notre moi intérieur profond qui lui, est en souffrance. cet écart entre notre Moi extérieur et notre Moi intérieur est parfois fatiguant à vivre...
Vous dites avoir commencer une liste ? c'est un bon début. Peut-êter n'y a t il pas un évènement qui en lui seul suffit à expliquer votre tristesse ? Mais plus d'une accumulation de petites choses, de déception comme vous l'avez vous même mentionné qui font aujourd'hui que vous êtes lasse de portez tout ça ?
quoi qu'il en soit, si la thérapie que vous aviez entrepris vous à fait du bien, je vous invite vivement à continuer, soit avec le professionnel de l'époque, soit avec quelqu'un d'autre.
Je suis disponible en téléconsultation si vous le souhaitez.
7 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Riri,
Se confier à un ami est un exercice périlleux, car votre jardin secret est mis à nu et il n'est pas tenu par le secret professionnel comme un thérapeute.
Vous voulez vous débarrasser de cette tristesse, comme vous l'exprimez clairement ici, c'est un suivi thérapeutique qui peut vous apporter l'accompagnement nécessaire afin de comprendre pourquoi et comment faire.
Si vous le souhaitez nous pouvons investiguer ensemble pour aller rapidement vers du mieux vivre sainement et sereinement.
A très bientôt
Bon samedi
Cordialement
Marjorie LUGARI - Psychanalyste - Sexothérapeute - Praticien en Psychothérapie
6 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonsoir, pour ma part, j'irai d'abord explorer la piste d'une potentielle dépression masquée.
Ensuite, je pense qu'il n'est pas bon de faire taire votre tristesse. Vous devez apprendre à l'exprimer et à la gérer, à l'aide d'exercices simples et rapides à mettre en œuvre.
Si vous le souhaitez, je suis à même de pouvoir vous accompagner.
6 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Riri,
Je pense que la cause de cette tristesse ne se trouve pas dans ce que vous vivez actuellement mais qu'elle se manifeste parce que des blessures anciennes non identifiées ni guéries sont réactivées dans un contxte plus difficile (anxiété due au contexte actuel entre autres) : vous avez beaucoup pris sur vous pour les mettre sous le tapis jusqu'à présent.
Il serait temps, avec l'aide d'un thérapeute, d'aller explorer votre passé jusqu'à votre petite enfance pour comprendre ce qui vous bloque depuis le début et grâce à des techniques efficaces, comme l'hypnose, initier le processus de guérison.
Je peux vous accompagner sur ce chemin.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
6 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Riri,
Il semble que cette tristesse vienne de loin puisque petite vous la refouliez déjà, cette petite fille qui a souffert est toujours présente en vous et porte toujours son fardeaux de tristesse.
Une façon de prendre en charge cette tristesse serait d'aller rencontrer votre enfant intérieur.
N'hésitez pas à me contacter, je suis à votre écoute.
Anne Auffret
Thérapeute IFS, Sophrologue, Communication NonViolente
6 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
La tristesse que vous décrivez cache certainement des besoins non entendus et non respectés.
S'agit-il d'un besoin d'écoute, de partage, d'amour ? S'agit-il d'un besoin d'incarner ses dons et ses aptitudes ? La tristesse peut en effet être la partie visible d'une colère refoulée, générée par la sentiment d'impuissance à atteindre ses objectifs, ses rêves et d'être en accord avec son être profond.
Les sources de cette émotion qui vous traverse peuvent être multiples. Afin de les identifier et d'entendre leur message, je vous invite à prendre contact avec un thérapeute.
Je suis à votre disposition afin d'échanger plus amplement à ce sujet.
Cordialement,
Nadia Salerno (disponible en visio)
Libération des blocages psychiques, émotionnels, corporels, relationnels
6 NOV. 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Riri,
je vous invite à reprendre une psychothérapie afin de comprendre comment, dans votre relation à l'autre, vous reproduisez probablement des comportements qui sont en lien avec ce qu'il s'est passé dans vos premiers attachement d'enfant : le lien à vos parents, ce que vous avez vécu et ressenti à leur séparation (abandon ?), votre difficulté à prendre votre place dans les deux fratries qui en ont découlé, comment vous avez sans doute refoulé votre colère, tristesse, désir (pour protéger qui ?)... et comment cela fait retour aujourd'hui. Egalement comment vous en faite beaucoup (trop) dans la relation à l'autre (amitié) pour "mériter" leur amour, tout en ayant peur de le perdre... Ce qui aboutit souvent à la déception (on ne vous donne pas, à juste titre, autant que vous donnez).
Quand vous aurez identifié tout cela, avec l'aide de votre thérapeute, vous pourrez ensuite comprendre comment vous pouvez faire autrement pour vous donner des relations plus épanouissantes, et en retrouvant la joie de vivre.
Bien à vous,
Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, Thérapie du couple et de la famille, Hypnose-PNL
(Téléconsultations et consultations en cabinet)
