Pourquoi cette conviction, de n'avoir aucune raison d'être
Bonjour,
Je remets d'abord ma question initiale pour éviter toute ambiguïté : Pourquoi ce fort sentiment, presque la conviction, de n'avoir aucune raison d'être Je présente déjà mes excuses pour les légèretés dans le style, que vous pourriez ressentir en me lisant. En fait, je mène depuis un certain temps une vie assez banal qui me plaît bien, et en même temps m'inquiète. C'est comme si j'étais la seule personne à vivre ainsi, un peu comme si je ne me retrouvais pas dans cette vie. En fait, j'ai remarqué que je deviens un peu " bizarre", comme si je suis atteint d'anhédonie. J'ai cru pouvoir trouver de moi-même le problème, mais je suis à maintes fois heurtés à ma problème difficulté. Le premier problème majeur, c'est que je n'arrive plus à éprouver ne fût-ce un sentiment joyeux ou amoureux quelque soit la personne que je fréquente. En 2020, j'ai rompu une relation amoureuse, très passionnante, sincère, où régnait la complicité, la confiance, l'AMOUR du reste. On s'aimait follement, et on parvenait à dépasser nos différences d'opinions. Il y a de l'infidélité, à deux reprises, et je suis parvenu à pardonner, parce que je l'aimais tellement que je ne voulais me séparer d'elle pour rien au monde. La religion s'est rapidement mêlée à notre relation, et on a dû nous séparer: ce qui était assez paradoxal, c'est que nos opinions religieuses ne nous empêchaient pas d'être heureux. On ne s'en souciait pas vraiment. Je suis d'une confession religion assez stricte, dont je préfère taire le nom. À l'époque, j'étais très attaché à mes croyances vue la manière incroyable dont ma religion était parvenue à me façonner. Si je tenais à continuer dans cette religion, je devais rompre avec cette relation que j'entretenais dans le secret depuis deux ans. J'ai été découvert, et j'ai subi de forte pression... Mon amie voulait qu'on ait un enfant pour empêcher qu'on nous sépare mais je me suis opposé car j'étais très jeune (23 ans) pour père. Finalement, on a rompu, malgré nous. J'ai prétexté que c'était en raison de son infidélité que je rompais, mais au fond, je savais très bien que ce n'était pas une raison suffisante, et elle me le pensais aussi. Mais après tout, comme j'ai décidé, elle a cédé. Après notre rupture, je me sentais très mal, je n'arrivais pas à vivre loin d'elle. Il y a eu de petites histoires qui se sont grevées à notre rupture, et une réconciliation n'était plus possible. Je me suis senti vraiment mal, plus rien avait de l'importance à mes yeux. Même pour la religion que j'ai accepté rompre... Progressivement, je me suis détaché du culte, j'ai commencé par m'absenter, je n'accordais plus d'importance au culte, sans savoir la raison. Actuellement, J'essaie de remettre en relation avec une personne. Mais à chaque fois que je rencontre une personne, je ne parvenais pas à ressentir de sentiments pour elle... L'attirance aussi, je ne vois plus rien. À chaque fois que je rencontre une personne, elle a beau faire ce qu'elle peut, je ne ressens rien pour elle; elle ne m'attire non plus. J'essaie de faire des efforts, de trouver des raisons de l'apprécier, mais rien. L'appréciation ne dépasse pas celle qu'on peut avoir pour une simple amie. Je ne vois jamais la personne comme une partenaire, et cela finit toujours par une rupture. C'est d'ailleurs moi qui décide de rompre, car je ne me sens pas dans la relation.
Ce qui est assez inquiétant, c'est que mes relations interpersonnelles se sont considérablement dégradées. Je n'aime plus fréquenter les autres. Je préfère être seul. Je ne discute avec pratiquement personne. Pas même avec les membres de ma famille. J'ai l'impression d'être toujours "triste". Ce n'est pas exactement de la tristesse. En fait, j'ai l'impression de n'avoir rien à faire au monde. Je ne ressens ni joie, ni peine, ni peur, ni rien. Même quand je réussis à des examens, je ne ressens pas la moindre satisfaction. C'est peut-être un peu exagéré, mais je prends cela comme si c'était normal, comme si cela n'a rien de particulier. Quand la tristesse, c'est encore surprenant : j'ai déjà perdu d'importantes sommes d'argent, sans ressentir la moindre frustration. Je me demande pourquoi j'agis ainsi. Est-ce normal ? En revanche, depuis que j'ai commencé par suivre l'actualité politique, je me suis surpris de regretter mon existence. Le chaos dans lequel végète l'être humain me désole, et je commence à penser que la vie n'a aucun sens. Je sais que je me trompe pas je ne sais pas comment sortir de ce " dénie" de l'existence, parce que vis un peu comme si je ne vivais pas. Tant que la faim ne menace pas de provoquer un terrible vertige, je ne mange pas.
Pire, ces derniers jours, je ne trouve plus le sommeil. Je suis par exemple dans 5 h de temps, je ferai 24 h sans avoir dormir pendant la moindre minute. Je ne comprends pas tous ces changements.
Je ne sais pas si je tombe dans un profond nihilisme, parce que religion, nationalisme, patriotisme, fierté personnelle, tout m'énerve. Je vais reprendre la formule de Valéry pour présenter ma situation actuelle : « Ma vie ne m'appartient plus. La vie que je mène me supprime ».
Je voudrais bien revenir comme avant, revenir à de bons sentiments, ressentir la joie de vivre, surtout la joie d'aimer, de ressentir des passions. Je veux surtout être attiré, parce que sans cela, je n'arrive à rien construire avec une personne de l'autre sexe. Je tiens à préciser que je ne manque de rien du point de vue matériel. Ce sont juste mes affects qui ont disparus et ça m'inquiète car je suis trop jeune pour vivre ainsi.
J'ai arrêté de consulter mon psychologue car il ne me prend pas au sérieux, tout ce qui l'intéresse, c'est d'écrire un livre avec moi. De l'aider en fait à écrire son livre; corrigez son travail, revoir le style, et compagnons. Or j'ai un problème qu'il ne prend pas au sérieux.
Je suis peut-être la solution à mon problème, mais je n'ai l'arsenal nécessaire pour sortir de cette impasse. Votre aide me sera vraiment d'une grande utilité. Je suis ouvert aux critiques, même les plus sévères... J'aime ça aussi.
Ne m'étant pas relu, je vous prie de ne pas me tenir trop rigueur pour d'éventuelles fautes de langue, ou au relâchement du style, même si cela ne compte pas ici.
Merci encore !!!!!