Premières pensées suicidaires à 12 ans, agressé sexuellement à 17 ans, 26 ans dans un mois, je continue de garder secret le fait que mon futur beau-frère (merci au covid-19, mariage repoussé d'un an) m'ait agressé, car ma mère et ma deuxième sœur m'ont demandé d'oublier et de me taire. Je souffre de dépression depuis dix ans, peut-être plus, je ne saurais pas vraiment dire... juste que je me suis toujours détesté, mon père m'a appris à me dévaloriser, me comparant sans cesse aux autres et aussi il souhaitait un garçon à ma place. J'ai toujours considéré ma vie sans intérêt depuis quatre ans, j'espère trouver le courage de me suicider, mais je suis faible et donc je regarde ma vie défiler avec un sentiment de vide, jour après jour.
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18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour,
Vous abordez beaucoup de choses dans votre messages. Tout d'abord je voudrais rectifier une erreur commune : vous n'êtes pas faible, loin de là, car il est beaucoup plus difficile de vivre avec ses blessures que de mourir.
Vous avez subi des violences, vous en souffrez, et vous avez le courage d'en parler ici. Je vous trouve très forte.
Cependant vous comprenez bien qu'un mal être ou une depression, ne peuvent se résoudre en quelques échanges de mails.
Je vous invite à aller parler de vous, de votre histoire familiale, à un thérapeute qui vous entendra et vous accompagnera dans votre travail de reconstruction.
Nous sommes nombreux ici à pouvoir vous aider.
Si vous souhaitez me contacter, n'hésitez pas car je travaille en ligne et en cabinet.
23 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour ,
Vous avez vécu beaucoup de choses difficiles voir insupportable pour une jeune fille de votre âge .
Il y a plusieurs choses qui retienne mon attention dans ce que vous exprimez :
-vous avez été agressé sexuellement par votre beau-père : c'est violent pour une jeune fille qui à 17 ans se construit .
cet événement est non validé et non reconnu par votre entourage qui le nie et vous demander de porter seul le secret donc j'imagine la solitude, le poid du non dit lourd a porter , j'imagine la difficulté de vos relations familiales dû à ce tabou . La dépression, le fait que vous vous détestiez et que vous vouliez mettre fin a vos jours est la conséquence de cette agression et de ce tabou autour de cet événemment. une agression sexuelle fait se sentir sale, détestable, etc...
Avez vous parlé de votre agression a quelqu'un en qui vous pouvez comptez et en qui vous avez confiance ? ou un professionnel ?
De plus votre père aurait voulu que vous soyiez un garçon , vous dévalorise , vous compare .... ce qui rajoute a votre mal-être.
Vous parler de vide constant ... j'ai une question : avec quoi ou de quoi vous voudriez remplir ce vide ?
Je suis disponible si vous avez besoin .
Je vous souhaite de vivre aussi de belles choses .
21 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonsoir
Etre dès 12 ans dans l' état dont vous parlez semble raconter que vous avez manqué de sécurité relationnelle bien avant les abus dont vous avez le courage de témoigner. Regagner votre sécurité intérieure est possible à travers la régulation de vos traumas bloqués dans votre système nerveux.
La théorie polyvagale permet la coregulation de nos états émotionnels et neurobiologiques qui font emerger des pensées sombres.
Être écoutée, reconnue, dans tout ce que vous avez vécu d'abusif et non ajusté à vos besoins est essentiel pour votre reconstruction.
Prenez le temps de contacter et ressentir quel serait pour vois un accompagnement adapté à vos besoins en sécurité.
Et si vous souhaitez connaître ce que d'intelligence relationnelle propose n'hésitez pas à me contacter par texto pour convenir d'un temps d' échange téléphonique. Prenez bien soin de vous , vous êtes en chemin sur ce site.
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Je vous rassure vous n’êtes pas faible : vous avez en vous le courage de parler ici. C’est un sursaut de vie et d’espoir. C’est le premier pas vers votre nouvelle vie. Vous y arriverez et vous trouverez l’équilibre, la joie de profiter du quotidien avec d’autres.
D’ici là, vous aurez apris à vous aimer, à definir et défendre vos limites, et plus encore, avec de l’aide.
Faites-vous accompagner, vous le méritez.
Vous avez nombre de psychopraticiens sur ce site qui pourront vous expliquer leur façon de vous aider. Contactez en plusieurs et choisissez en confiance.
Pariez sur votre avenir.
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
votre mère et votre deuxième sœur vous ont demandé de ne pas parler de l'agression sexuelle que vous avez subie à 17 ans de la part de votre futur beau-frère.
Et vous, pourquoi devriez-vous accepter de faire ce qu'elles veulent ?
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci d'avoir eu le courage d'exposer votre situation.
Ce secret que l'on vous empêche d'exprimer vous empêche de vivre.
Je vous invite fortement à vous faire accompagner pour trouver la force, du soutien, un thérapeute, des instances institutionnelles qui pourraient vous permettre de dire ce que vous n'avez pas pu dire. Peut-être de porter plainte.
Votre futur beau-frère sera bientôt le mari d'une autre femme qui à son tour pourrait également subir des agressions. Il est important qu'elle soit informée. Il est surtout essentiel que vous puissiez vous occuper de cette agression qui vous laisse ce si grand sentiment de vide.
Vous avez aussi un passé plus ancien qui vous ronge. Que s'est-il passé lorsque vous aviez 12 ans pour avoir eu envie de vous suicider ?
Vous avez droit au bonheur, droit de vivre, de trouver la joie.
Je reste à votre écoute.
Claire Thomas
Psychosomatothérapeute
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Vous avez déjà fait un premier pas ici en vous confiant et je vous en remercie.
Comme mes collègues le disent, vous avez besoin d'être entendue, écoutée et comprise. D'autres sont passées par les mêmes étapes et ont pu se relever. Que souhaitez vous pour votre avenir?
Rassurez vous, vous n'êtes pas seule.
Je reste à votre écoute avec bienveillance et empathie
Marjorie LUGARI - Psychanalyste
Retrouvez moi également sur Doctolib en visio
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je vous félicite d'avoir fait le premier pas en ayant le courage d'écrire votre témoignage sur ce site.
La première démarche est de rompre le silence, de parler. Si vos proches vous invitent à vous taire, cela ne veut pas dire que vous soyez obligée de les écouter.
Votre témoignage est précieux, la libération de la parole est un acte fort pour pouvoir aller vers un mieux être émotionnel. Elle est d'autant plus cruciale dans le cas d'un abus.
Quand on est victime d'un abus, on peut avoir honte, se sentir coupable, prendre pour soi la responsabilité qui appartient à l'autre. Libérer votre parole, étape par étape, c'est comprendre que vous n'êtes pas responsable de ce qui s'est passé, ni de ce que votre famille pense, ni de ce qu'elle vous dit, ni des abus que vous avez subi. Vous êtes en droit de vous exprimer, de vous confier, et, quand vous serez prête, étape par étape, de libérer plus largement la parole. S'exprimer est notre pouvoir à tous, et bien utilisée, la parole apporte justice, libération, et apaisement.
Vous n'avez pas besoin de l'autorisation de vos proches. si le dire au grand jour est trop difficile pour le moment, allez y par étapes : par exemple, confiez vous à une amie en qui vous avez confiance.
La seconde étape est de faire appel à un thérapeute. Je rejoins le commentaire précédent : les approches intégratives telles que l'hypnose accompagnent et libèrent efficacement la personne qui a subi un ou plusieurs traumatismes.
Se libérer d'un ou de plusieurs abus est un chemin qui peut prendre du temps et des étapes, mais vous pouvez choisir de faire ce chemin soutenue, accompagnée.
Bien à vous,
Ludmila Besnard Dordet, hypnothérapeute Ericksonienne
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci de votre message. En mettant fin à vos jours, vous donneriez raison à ceux qui vous ont fait du mal.
Je comprends que vous n'en puissiez plus, mais je vous encourage à faire une psychothérapie, le fait de pouvoir vous appuyer sur un ou une psychothérapeute va vous aider à remonter peu à peu, même si cela vous paraît impossible aujourd'hui.
Je vous aide avec sérieux et engagement dans cette démarche, en présentiel ou en distanciel
Bien cordialement
Inès AVOT
18 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je lis dans votre message un appel à l'aide !
Il est possible de sortir de la situation que vous décrivez... et le simple fait de laisser ce message montre que vous n'êtes pas faible.
Prenez contacte avec un thérapeute, sortez de cette situation !
N'hésitez pas à me contacter si vous le souhaitez.
17 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Rompre le mur du silence, exprimer votre mal-être, vous sentir écouter et comprise dans ce que vous vivez est possible.
En écrivant ici vous faites un premier pas, bravo!
Le second serait de vous orienter vers une/un psychothérapeute ou en appelant par exemple l'association Suicide écoute. L'une ou l'autre des solutions sont là pour vous aider à mettre des mots sur votre souffrance et entendre votre détresse. Ne rester seule dans ce que vous vivez.
Courage,
Caroline Risser-Julien
Psycho-somatothérapeute à Aix-en-Provence
Consultation en cabinet et à distance
17 FÉVR. 2021
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Savez vous qu'il y a des approches thérapeutiques spécifiques pour traiter les traumas ?
Pas besoin de continuer à vous détruire, vous pouvez vous en sortir.
Je traite ce type de traumas au quotidien. N'hésitez pas à regarder sur ce site un praticien ayant une approche intégrative comme la mienne.