Bonjour, je me pose une question à laquelle je ne trouve pas de réponse. Je me demande, quand un psy fait face à une personne qui a besoin d’être validée dans un comportement problématique si ce dernier est tenu de valider le patient ou peut l’orienter vers ses torts ?
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10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour,
C’est une question très intéressante, qui touche au rôle et à la posture du thérapeute dans l’accompagnement d’une personne.
En tant que Gestalt thérapeute, ma pratique ne consiste ni à valider ni à invalider un comportement de manière binaire, mais plutôt à accompagner la personne dans une prise de conscience de ce qui se joue pour elle. L’objectif n’est pas de lui dire si elle a tort ou raison, mais de l’aider à explorer ce qui sous-tend ce comportement, ce qu’il exprime d’elle, de ses besoins, de ses peurs ou de ses croyances.
Si une personne cherche une validation pure et simple d’un comportement problématique, un thérapeute ne va pas forcément aller dans son sens, mais il ne va pas non plus le contredire frontalement comme le ferait un juge. Il va plutôt l’amener à observer ses propres fonctionnements, à ressentir ce qui se passe en elle et autour d’elle quand elle adopte ce comportement. Cela permet d’ouvrir un espace de réflexion où la personne peut, par elle-même, percevoir si ce comportement lui convient vraiment ou s’il crée des tensions ou des difficultés dans sa vie.
En Gestalt, on travaille beaucoup sur l’expérience dans l’instant présent, ce qui signifie que si un comportement problématique crée des conflits ou des souffrances, cela peut émerger naturellement dans la relation thérapeutique. Plutôt que de dire "c’est bien" ou "c’est mal", le thérapeute peut mettre en lumière ce qui se joue dans l’échange : par exemple, "J’observe que tu attends une validation de ma part, et en même temps, je ressens que quelque chose en toi doute aussi de ce comportement. Qu’est-ce que ça te fait d’entendre ça ?"
C’est un processus qui permet à la personne de prendre sa propre responsabilité dans ce qu’elle vit, plutôt que d’être dans une attente extérieure de validation ou d’opposition. La thérapie n’est pas un espace où l’on donne des autorisations ou des interdictions, mais un lieu où chacun peut mieux se comprendre et faire des choix plus conscients.
Donc, pour répondre à ta question : non, un thérapeute n’est pas là pour valider un comportement problématique, mais il ne va pas non plus juger ou imposer une vérité extérieure. Il va accompagner la personne à explorer ce comportement sous différents angles, pour qu’elle puisse en tirer ses propres conclusions et évoluer si elle le souhaite.
Bien sûr, c’est ma manière de voir les choses à travers ma pratique et mon expérience, et il y a sûrement d’autres approches possibles.
Merci pour cette réflexion, elle ouvre une question essentielle sur la posture du thérapeute.
12 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Bibabeloula,
Il n'y a pas de règles figées et pré-établies.
Pourriez vous m'en dire un peu plus sur le contexte, la nature de la problématique et ce qui se joue dans vos échanges avec votre thérapeute ? Comment vous sentez vous lors de vos séances? Qu'est ce que cela vous apporte?
12 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Un psy n'est pas là pour valider ou invalider un comportement problématique, mais pour mettre en lumière que le comportement problématique de la personne amènera telle ou telle situation désagréable si la personne ne prendre pas conscience que sa réaction est un conditionnement du passé.
Exemple : si vous pensez que l'autre vous blesse dans ses paroles et que votre réaction est donc d'être violente ou de vous emporter, un psy se doit de vous questionner sur votre réaction, qu'est ce que vous ressentez émotionnellement, qu'est ce que ça dit sur vous ? où cela vous ramène dans votre enfance.
Pour reprendre l'exemple ci-dessus - Emotions : colère - Je me sens rabaissée, humiliée - Ca vous ramène à l'école, ou quand mon père ou ma mère me critiquait, etc...
Voilà la façon de travailler d'un psy, en tout cas pour ma part !
12 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour à vous
En général, la personne qui demande à être accompagnée en thérapie a besoin d'être comprise dans ce qu'elle vit. C'est pour cela que la posture du thérapeute doit être la bienveillance et le non jugement. Un thérapeute n'est pas là pour juger la personne ni pour lui donner des conseils. Il est là pour l'aider à comprendre ce qu'elle vit de façon à avoir une meilleure connaissance d'elle même, et retrouver la confiance qui lui permettra d'agir autrement pour ne plus se faire souffrir.
Il peut cependant être touché par ce que vit la personne et lui faire des retours sur ce qu'il voit de ce que la personne se fait vivre de façon à l'aider à sortir de ces schémas souffrants.
Dans ce que vous décrivez, personnellement, j'irai regarder pourquoi la personne a besoin de la validation de son psy pour avancer sur elle ? il n' y a pas de torts ou de raisons mais simplement des mécanismes psychologiques qui se sont mis en place pour de bonnes raisons, à la suite de situation mal vécues. Reste à savoir lesquelles.
Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Il est évident que le thérapeute est tenu d’aider son patient à remettre en question les comportements problématiques qui l’empêchent d’avancer dans sa vie vers un plus d’équilibre et de bien être.
Certes…, cela s’avère très difficile avec certaines personnes qui sont convaincues de détenir la vérité et qui ne veulent surtout pas changer.
sp
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Bibabeloula
Lorsque vous écrivez "comportement problématique" ce comportement pose un problème à la personne ? à son entourage ? Si c'est un problème pour elle, c'est que ce comportement est l'expression d'un mécanisme de défense qui vient révéler que cette personne a vécu quelque chose qui n'a pas été soigné et agit encore au présent dans sa vie, dans ses choix, dans sa façon de penser...
L'orientation de la thérapie que je pratique est dictée par une demande d'aide formulée lors de la première séance. Et cette demande d'aide sert de direction à la thérapie pour que votre demande se réalise. avec un protocole de soins spécifique adapté à la demande bien sûr. Un psy n'a pas de jugement sur ce qui est vécu, ni sur la façon dont la personne vit sa vie et n'a en aucun cas à l'orienter d'une façon ou d'une autre... Il n'y a que la personne elle-même qui sait ce qui est bon pour elle et personne ne peut lui dire ce que devrait être sa vie !!!
De plus la personne n'est en rien coupable de ce comportement "problématique" ni de ce qu'elle a mis en place comme comportement adaptatif pour vivre.
Par contre tant que la blessure initiale qui a engendré ce comportement "problématique" n'est pas soignée, elle se reproduira avec des émotions de plus en plus fortes...
Je vous invite à me contacter si vous souhaitez de plus amples informations concernant la logique des émotions et des comportements induits.
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
Psychologue clinicienne diplômée d’Etat
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour.
Les approches des psy sont multiples, et peuvent prendre des directions différentes sans que l'une ne soit nécessairement meilleure que l'autre.
Par ailleurs, la notion de comportement problématique, si elle est simple vue de loin, peut être très complexe si on la regarde de plus près.
A moins d'un non respect de la loi, ou d'un danger pour une personne, un psy n'est tenu de rien mais peut trouver pertinent, selon son approche, d'orienter le patient vers ses torts ou d'accompagner sans jugement.
Pour être plus direct, un psy qui validerait ou encouragerait des comportements problématiques m'interrogerait, mais ça dépendrait sûrement des détails de la situation.
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
L'objectif, pour un psy, est de permettre à son patient de vivre le plus possible dans une situation psychiquement équilibrée, et de développer notamment ses capacités d'adaptation aux diverses situations qui peuvent se présenter, en cohérence avec les valeurs du patient.
Si le psy pense que son comportement l'éloigne de cela et lui fait courir un danger, il doit l'avertir du risque encouru. Mais cela doit toujours être fait dans le respect des valeurs du patient et sans aucun jugement moral.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Bibabeloula
Lorsque vous écrivez "comportement problématique" ce comportement pose un problème à la personne ? à son entourage ? Si c'est un problème pour elle, c'est que ce comportement est l'expression d'un mécanisme de défense qui vient révéler que cette personne a vécu quelque chose qui n'a pas été soigné et agit encore au présent dans sa vie, dans ses choix, dans sa façon de penser...
L'orientation de la thérapie que je pratique est dictée par une demande d'aide formulée lors de la première séance. Et cette demande d'aide sert de direction à la thérapie pour que votre demande se réalise. avec un protocole de soins spécifique adapté à la demande bien sûr. Un psy n'a pas de jugement sur ce qui est vécu, ni sur la façon dont la personne vit sa vie et n'a en aucun cas à l'orienter d'une façon ou d'une autre... Il n'y a que la personne elle-même qui sait ce qui est bon pour elle et personne ne peut lui dire ce que devrait être sa vie !!!
De plus la personne n'est en rien coupable de ce comportement "problématique" ni de ce qu'elle a mis en place comme comportement adaptatif pour vivre.
Par contre tant que la blessure initiale qui a engendré ce comportement "problématique" n'est pas soignée, elle se reproduira avec des émotions de plus en plus fortes...
Je vous invite à me contacter si vous souhaitez de plus amples informations concernant la logique des émotions et des comportements induits.
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
Psychologue clinicienne diplômée d’Etat
Thérapeute en libération des émotions et comportements induits
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Il me semble qu’il doit faire l’un et l’autre. Une validation pour expliquer le comportement, mais également expliquer en quoi cela peut être problématique par rapport au à la thérapie.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Tout dépend de l'étape dans laquelle se trouve la personne. Si la personne est à l'étape d'entendre ce qu'elle est en train de vivre, de la comprendre, ou de vouloir la changer. Prenons l'exemple d'une personne qui a une addiction, il peut venir pour un autre problème qui découle de son addiction mais sans aucune intention d'arrêter . Il est donc nécessaire de faire un travail, pour qu'il puisse lui même prendre le chemin qui lui convient le mieux, car il est inutile d'essayer d'accompagner quelqu'un dans une direction où il n'a aucune intention d'aller.
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Bibaleloula,
Le thérapeute n’est pas là pour vous apporter la réponse. Son écoute et son questionnement amène le client/ patient à une manière différente de voir les choses. À se libérer de croyances limitantes. Par ailleurs le thérapeute n’est pas là pour juger un comportement (en dehors de ceux punis par la loi). Nous sommes formés à pratiquer une écoute sans jugement et, par notre soutien et nos interventions bienveillante, à vous aider à trouver la posture, les comportements ou les pensées justes pour vous. Avec votre singularité à vous. Je vous souhaite de trouver la personne pour vous aider sur ce chemin.
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je n'ai pas compris votre question, mais je tente une interprétation : une personne a besoin de la reconnaissance et du non jugement de son psy pour un comportement tel que la violence conjugale ou familiale. Si cette personne demande de l'aide, c'est qu'elle est dans une démarche de changement. Le psy ne juge pas, il essaye de comprendre et d'accompagner vers le changement. Il ne valide pas la violence de son patient mais ne donne pas son point de vue car c'est un pro. Il n'y a pas de jugement moral en termes de tort ou de raison. Bien sûr, il y a des limites : le psy, comme tout citoyen soumis à la Loi, doit protéger la victime d'autant plus si c'est un mineur et doit pouvoir faire un signalement.
10 MARS 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci pour votre question. Comme cette dernière pose une situation générale, sans précisions ni contexte, il est difficile d'y répondre. À mon sens une partie de réponse est cependant dans la formulation de votre question : une personne aurait "besoin d'être validée dans un comportement problématique". Qu'est ce que cela signifie ? Je prends l'exemple d'une addiction ou d'une compulsion alimentaire, le ou le thérapeute ne va jamais juger ce que vit la personne. Il s'agit d'une conséquence (traumas, vécu souffant etc) et non pas d'une cause. Dans certains cas nous soulignons la nécessité des résistances, le fait qu'elles aient été mises en place pour survivre comme un besoin de contrôle permanent qui s'est installé à cause d'un parent tellement exigeant que l'enfant essayait de tout anticiper pour soit le satisfaire soit éviter d'être puni. À l'âge adulte la personne contrôle tout à l'excès et en souffre. Nous soutenons les processus. Nous pourrons trouver du sens à des comportements "problématiques" comme vous dites. Mais nous ne pourrons pas dire à une personne qui se met en danger en prenant de la drogue par exemple que c'est ok. Nous essaierons de comprendre d'où vient l'addiction dans l'histoire de la personne et ce qu'elle peut poser aujourd'hui comme cercles vertueux qui lui permettront de s'en sortir.
J'espère vous avoir donné quelques clés de compréhension.
Bien à vous,
Agnès Foissac
Analyste Psycho-Organique