Bonjour, je suis suivie par un psychologue et un psychiatre depuis 8 mois une fois par semaine en alternance. Au début je trouvais mon psychologue un peu bête mais gentil et mon psychiatre un peu distant, mais j'ai décidé de mettre de côté mes a priori et de leur laisser leur chance. J'ai eu beaucoup d'expériences allant de psys inutiles et passifs aux psys maltraitants et ils avaient l'air acceptables et compréhensifs de ma situation.
Seulement voilà, cela fait maintenant une trentaine de séances et ma situation émotionnelle ne fait qu'empirer. A chaque fois que je les vois je vais plus mal que la veille et celà me suit pour le reste de la semaine. J'ai essayé de leur expliquer que la manière dont se passait les rdv ne me convenaient pas et m'epuisaient plus que de raison, mais je n'ai pas l'impression d'arriver a leur faire comprendre le problème.
Depuis quelques semaines, a chaque fois que je les vois je rumine la souffrance que nos rdv créent chez moi et je commence à les haïr sérieusement. J'imagine que ça fait partie d'une thérapie de transférer ses émotions a son psy, mais je n'ai pas l'impression que ça me fasse du bien ou que ça soit sain.
J'ai décidé de prendre un mois de vacances thérapeutiques pour y réfléchir mais j'ai vraiment du mal a décider si je dois abandonner ou si je dois continuer. Je pense que j'ai envie d'arreter mais je pense aussi qu'ils sont dans le haut du panier en terme de thérapeutes et je crains que recommencer avec un autre psy ne change pas grand chose a la situation où l'empire.
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30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour,
Il semblerait que cette situation pèse beaucoup sur votre mental. Il est vrai que la thérapie nous amène à vivre des émotions intenses et à réfléchir sur soi. Cependant, cela ne devrait pas empirer votre situation émotionnelle, bien au contraire.
Il semblerait que le feeling ne passe pas avec votre psychologue et votre psychiatre. Pour qu'une thérapie soit aidante, il est primordial que le/la patient.e se sente en confiance avec son/sa thérapeute. Si ce n'est pas le cas, il est alors difficile d'avancer.
Si vous sentez que ces professionnels ne vous conviennent pas, alors vous avez raison de vouloir en changer. Peut-être serait-il intéressant de tester des psychologues avec des techniques thérapeutiques différentes de ce que vous avez vu jusqu'à maintenant ?
Vous avez besoin d'aide et, au vu de votre ressenti, vous ne l'obtenez pas de la part des professionnels que vous voyez en ce moment. Pensez à vous et a vos besoins lorsque vous allez prendre une décision.
3 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je comprends à quel point votre situation est frustrante et difficile. Il est essentiel de reconnaître que la relation thérapeutique doit être aidante et vous permettre d’avancer, pas de vous faire sentir plus mal. Il est vrai que le transfert des émotions est une partie normale de la thérapie, mais si cette relation te plonge dans un mal-être constant, il est important d’écouter cette alerte intérieure.
Votre ressenti face aux séances montre clairement que quelque chose ne va pas. Si vous vous sentez de plus en plus épuisée ou en détresse après chaque rendez-vous, cela peut être un signe que cette approche ou ces thérapeutes ne vous conviennent pas. Il n'est pas rare de se retrouver dans une impasse thérapeutique où la méthode ou la relation n'apporte plus les bénéfices escomptés.
Prendre une pause comme vous le faites est une bonne idée pour réfléchir et évaluer ce qui vous convient vraiment. Il est tout à fait acceptable de vouloir changer de thérapeute si vous pensez que la relation ne vous apporte plus de bénéfices. Il ne s’agit pas de trouver le "meilleur psy", mais de trouver le/la thérapeute avec qui vous vous sentez en confiance et en sécurité, et qui vous guide dans la direction que vous voulez prendre.
Si vous ressentez le besoin d'explorer d'autres approches thérapeutiques, ou même de changer complètement de méthode, cela ne signifie pas un échec mais une prise de décision basée sur votre bien-être. Vous méritez une thérapie qui vous soutienne dans votre cheminement, et il est possible que d'autres approches vous apportent plus de soulagement ou vous conviennent mieux.
Prenez le temps de vous poser les bonnes questions et de discuter ouvertement de ces doutes avec eux lors de ta reprise, si vous le souhaitez. Et si vous décidez de changer, sache que c’est une démarche courageuse et nécessaire pour vous.
Je vous souhaite de trouver la sérénité et l’aide qui vous correspond vraiment.
2 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
FUYEZ!!
Un psy, c'est comme avec les amis, les collègues, etc Il faut un bon feeling! Si vous ne vous comprenez pas, je suis désolée de vous annoncer que vous perdez votre temps et votre argent...
Votre cas n'est malheureusement pas rare. J'ai effectivement plusieurs patients qui ont quitté leur ancien psy, car leur état empirait ou stagnait.
Avez-vous un diagnostic de votre psychiatre? Car cela m'interpelle tout de même.
Marie Polo
Thérapeute en psychothérapie, art-thérapie et sexothérapie (cabinet et visio)
2 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je comprends parfaitement ton ressenti et la frustration que tu traverses après plusieurs mois de suivi sans réelle amélioration. C’est une situation difficile, surtout quand on a déjà investi du temps et de l’énergie dans une thérapie. Tu as déjà pris une décision très importante en exprimant ton malaise à tes thérapeutes, ce qui montre que tu es impliquée dans ton propre processus de guérison.
Il est essentiel que tu te sentes en sécurité et comprise dans une relation thérapeutique. Si tu as l’impression que tes besoins ne sont pas entendus, il est légitime de te poser la question de la compatibilité avec ces professionnels, même s’ils semblent compétents. Le transfert, comme tu l'as mentionné, est une partie normale du processus thérapeutique, mais il doit être encadré pour favoriser un travail constructif, pas pour t'épuiser émotionnellement. Si tu as l’impression que cela empire sans que tu y trouves de bénéfice, c’est un signal à prendre en compte.
Prendre une pause pour réfléchir peut être une excellente idée. Cela te permet de faire le point sur tes émotions et de voir si ces thérapies répondent vraiment à tes besoins. Parfois, ce type de recul permet de se recentrer et d’éclaircir la suite à donner. Quant à la peur de changer de thérapeute, sache que c’est tout à fait normal. Cependant, il est primordial que tu te sentes bien avec la personne qui t'accompagne. Chaque thérapeute a sa propre approche, et il est possible que tu trouves quelqu’un avec qui le lien sera plus fluide et apaisant.
Je t’encourage à écouter ton ressenti, il est précieux dans ce type de démarche. Si tu as besoin d'échanger plus en profondeur, je reste à ton écoute.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Tout d'abord, je suis navrée d'entendre cela. La thérapie devrait être un endroit à vous, un lieu sûr dans lequel vous pouvez librement vous exprimer et vous sentir accepté.
Il est vrai que ressentir des émotions négatives à l'égard de son thérapeute peut faire partie du travail thérapeutique. Que vous répondent-ils lorsque vous abordez ce sujet ?
Je ne connais pas ces thérapeutes, je ne permettrais pas de "juger" de leur travail ni de leur compétence.
Cependant je m'interroge, pourquoi souhaitez vous poursuivre avec ces thérapeutes si votre état ne s'améliore pas, et pire, s'aggrave !
Le choix du thérapeute est primordial dans votre thérapie, il faut que vous vous sentiez en sécurité, écouté.e et entendu.e !
De même, peut-être que le problème ne vient pas du thérapeute mais du type de thérapie en lui-même ?
Peut-être êtes vous face à un psychanalyste alors que vous auriez besoin d'une thérapie ? Je ne peux dire, ne connaissant pas votre demande initiale, mais vous pourriez essayer de vous diriger vers d'autres approches.
Quoiqu'il en soit, vous ne pouvez rester dans une situation où vous vous sentez de plus en plus mal.
N'attendez pas de vous enfoncer pour réagir.
Vous souhaitant de trouver le bon thérapeute.
Cassandra.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour,
Je comprends votre frustration et votre souffrance. Il est tout à fait normal et valide de ressentir de la colère et du découragement quand on a l'impression que la thérapie n'apporte pas les résultats espérés. Votre expérience est importante et mérite d'être entendue.
Il serait intéressant d'explorer quelques pistes pour votre réflexion:
- Pouvons-nous approfondir ce que vous ressentez exactement ? La colère, la déception, la frustration sont des émotions qui peuvent nous en apprendre beaucoup.
- Quels étaient vos objectifs initiaux pour cette thérapie ? Ont-ils évolué ?
- La connexion avec votre thérapeute est cruciale. Avez-vous pu exprimer sans peur du jugement vos inquiétudes à vos praticiens actuels ?
- Parfois, les choses empirent avant de s'améliorer en thérapie. Ce n'est pas toujours linéaire. Car au lieu d'anesthésier vos souffrances par différents biais, vous avez eu le courage de les affronter, et forcément pour le cerveau c'est comme si vous reviviez à nouveau vos traumatismes. Comment vivez-vous ce processus ?
- Si vous décidez d'interrompre, quelles autres options envisagez-vous pour prendre soin de votre santé mentale ?
Peut être la méthode employée par votre psychologue n'est pas adapté à votre besoin.
En Gestalt, l'approche est différente, centrée sur le présent et votre expérience immédiate. La prise de conscience de vos sensations, émotions et comportements dans l'ici et maintenant est la base de travail pour passer au dessus de vos traumatismes.
Je vous invite à prendre le temps de réfléchir à ces points. Votre bien-être est primordial, et il est important que vous vous sentiez soutenu et compris dans votre démarche thérapeutique.
Prenez soin de vous.
Pauline WYSEUR
Graines de Gestalt
RDV en visio et en cabinet.
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Nar,
Le plus important dans la thérapie, c'est l'alliance thérapeutique, c'est à dire la construction d'un lien de confiance entre le thérapeute et celui qui vient consulter. Sans remettre en question les compétences des deux professionnels que vous consultez depuis 8 mois, apparemment l'alliance thérapeutique n'est pas au rendez-vous. Qu'est ce qui vous pousse à continuer jusqu'à éprouver de la souffrance et de la haine? Le haut du panier ne veut strictement rien dire, simplement votre thérapie ne vous apporte pas satisfaction, donc changez jusqu'à rencontrer le thérapeute qui vous fera avancer.
Bon courage à vous!
Frédéric Duquerois
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adulte et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes
1 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour.
Dans un premier vous en avez parlé au Psychologue et au psychiatre et c'est très bien.
Le psychiatre est là pour vous prescrire un traité adapté à vos symptômes et le Psychologue vous suit pour une thérapie en lien avec vos souffrances psychiques.
Il est indispensable de se sentir en sécurité dans un cadre thérapeutique...C'est un lieu sans jugement, avec de la bienveillance et de l'écoute
Si ce n'est pas le cas changez de psychologue ou de psychiatre si vous le pouvez, pour qu'une alliance thérapeutique puisse se mettre en place ainsi qu'un transfert positif.
Chaque thérapeute a sa façon de travailler. Si cela ne vous convient pas changer...
Bien à vous
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Nar,
Puis je vous demander ce qui fait que vous avez besoin d'être suivi par un psy?
J'ai peu d'éléments de contexte sur la manière dont se passe vos séances donc il m'est difficile d'y répondre avec précison...
Je peux simplement vous dire que d'une façon générale le fait de ne pas se sentir bien avec son thérapeute est un signal important qu'il faut écouter. La relation d'un patient avec son thérapeute doit être construite et basée sur la confiance et la sécurité. Si ces deux ingrédients ne sont pas présents il devient très compliqué que le travail puisse se faire.
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Nar et merci d’avoir déposé votre questionnement en ligne.
J’imagine que la souffrance qui vous fait consulter un psychiatre et un psychologue est très intense, et d’autant plus grande que vous ne ressentez pas d’amélioration au bout de huit mois, en évoquant des séances qui vous épuisent. Vos émotions sont très vives, et vous commencez à haïr ceux que vous avez sollicités pour prendre soin de vous.
Vous parlez d’expériences, de « beaucoup d’expériences », avec d’autres professionnels, et estimez que ceux avec lesquels vous êtes en thérapie aujourd’hui sont dans le « haut du panier », j’imagine donc qu’ils ne sont ni « inutiles », ni « passifs », ni « maltraitants ».
Je suis vraiment désolée que, toutefois, ces accompagnements n’ont pas permis d’améliorer votre situation.
J’imagine que vous êtes une personne brillante intellectuellement, que vous avez besoin d’être nourri, soutenu avant toute chose.
En effet quand vous dites que votre psychologue est « gentil », que votre psychiatre était « distant », je peux supposer que vous êtes sensible aux qualités humaines, et attaché aux relations authentiques.
Peut-être une thérapie de groupe vous serait-elle bénéfique ?
Pour vous répondre de manière plus intéressante, il serait nécessaire d’en savoir un peu plus sur vous.
En écrivant, me vient à l’esprit un ouvrage d’Irvin Yalom, La Méthode Schopenhauer. Un thérapeute atteint d’une maladie incurable s’interroge : A-t-il vraiment réussi à aider ses patients ? Qu’est devenu par exemple Philip Slate qu’il considère comme le grand échec de sa carrière ?
Vous engager dans cette lecture vous permettra peut-être de réfléchir à vos difficultés, mais selon un autre point de vue. La « pause thérapeutique » vous en donnerait l’opportunité !
Je vous souhaite de trouver du sens à ce que vous traversez et je reste disponible pour échanger avec vous.
Bien à vous,
Isabelle Pernet
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Nar,
Voici quelques suggestions pour vous aider à décider si vous continuez ou abandonnez avec vos deux psys :
1) pendant ce mois de "vacances thérapeutiques", laissez vous ressentir si vous avez envie d'une thérapie ou non, ou peut être ressentir qu"une partie de vous" en a envie (celle qui dit que vos thérapeutes sont "dans le haut du panier") et "une partie de vous" n'en a pas envie (celle bouleversée émotionnellement). Vous pouvez ressentir les deux, en même temps.
2) si vous décidez d'y retourner, vous pouvez nommer à vos thérapeutes votre ambivalence (si c'est le cas) et aussi vos besoins pour le déroulé de vos séances. Je ne connais pas la méthode utilisée par chacun de vos deux psys. Est-ce de la psychanalyse avec un dispositif où vous parlez toute seule ? est-ce du dialogue avec un travail sur les comportements problématiques ? Que ressentez-vous à l'issue de ces séances ? Colère, tristesse, rage ?
Quoi qu'il en soit, je vous recommande de vous confronter à vos psys, de leur dire ce que vous ressentez et ce qui ne vous convient pas, autrement la relation thérapeutique ne fonctionnera pas.
Face à la situation que vous exposez je vous livre 3 remarques supplémentaires :
- vous semblez être en "psy alternés" comme un enfant de parents divorcés en "garde alternée" ; ces deux psys ne pourraient-ils pas symboliser vos parents ? Et dans ce cas, vous vivez avec vos psys ce que vous avez vécu avec vos parents ?
- à l'occasion de votre rencontre avec vos psys, vous vivez des choses difficiles émotionnellement. La thérapie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est un chemin parfois caillouteux, inondé, montant et descendant... Etes-vous prête à cheminer, à y aller ? l'avez-vous bien décidé ?
- on ne ressent pas de haine pour une personne dont on a rien à faire. Donc, qu'est-ce qui vous relie à vos psys pour que vous les haïssiez autant ? Il semblerait que vos psys ne puissent être que "tout mauvais - haïssables" ou "tout bon - adorables". Or ces personnes, comme tout être humain, ont certainement du bon et du mauvais en eux. Ils ne peuvent pas être que "tout bon" ou "tout mauvais". Si je vous accompagnais, je travaillerai avec vous notamment cet aspect là (clivage - déclivage - nuance).
J'espère que ces réflexions vous aideront.
Je suis profondément convaincue que la thérapie est un chemin de libération, si on est accompagné par le thérapeute qui nous convient.
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Puis je vous demander pourquoi vous allez chez un psychologue et aussi chez un psychiatre.
Avez vous une obligation de soin? Si cela ne vous est pas imposé alors faites le choix de quelqu'un qui vous convient . Inutile de perdre votre temps et votre argent . C'est vous qui décidez.
Cependant comme vous avez changé plusieurs fois de praticien et qu'il semble que vous êtes exigent ; questionnez vous sur pourquoi aucun ne vous convient ?
Les praticiens s'ils sont formés et en contrôle font leur travail de leur mieux . Qu'est ce qui fait que personne ne vous convient ?Qu'est ce qui se passe en vous ?
Bonne suite et bonne réflexion.
Mme ROUX Odette Psychologue
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Madame,
Il est regrettable que vous n’expliquez pas pour quelle raison (diagnostic) vous consultez et un psychiatre et un psychologue, à tour de rôle.
En quoi consiste le mal-être et la souffrance de départ ?
Quel est le traitement médicamenteux que vous prenez ?
Il est possible que vous ayez besoin d’un changement du traitement pour que vous puissiez supporter mieux les émotions que les séances font ressurgir.
C’est votre vécu qui est à l’origine de ce que vous ressentez, et surtout des sentiments haineux que vous projetez sur vos deux psys.
Vous écrivez que vous n’avez globalement rencontré que des psys qui ne vous ont pas aidé.
La façon même dont vous les décrivez montre une sorte de mépris, comme si vous même vous étiez plus intelligente que tous ceux que vous avez pu solliciter pour être aidée à aller mieux.
Il est certain que vous devez d’abord pouvoir faire confiance au psy pour pouvoir avancer.
Votre problème peut d’ailleurs se situer à ce niveau : seriez vous du genre très méfiant et jugeant ?!
De toute façon il est important de dire à vos psys ce que vous ressentez pendant et après les séances et aussi ce que vous pensez d’eux, tout en acceptant d’entendre en retour des paroles qui pourraient vous déplaire.
C’est en supportant de vivre ces confrontations d’opinions que vous pouvez avancer dans votre thérapie.
Je vous souhaite de pouvoir remettre en question non pas seulement tous les psys mais aussi vos propres croyances et réactions, et d’aller ainsi vers un réel mieux être.
sp
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Bonjour,
Alors là, je n'arrive pas à comprendre votre entêtement à voir des psy qui ne vous apporte aucune évolution, 30 séances et vous êtes toujours au même point ?.. Y a un sérieux problème....
Puis je vous demander votre motif de consultation ?
Regardez les avis sur mon profil et vous verrez que les séances ne se passent pas comme les vôtres...
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Les psys, personnellement je recommande d’en essayer plusieurs. En tant que psychologue clinicien je sais que je ne convient pas à tous les patients. Et mon expérience m’a montré qu’il ne faut pas plus d’une ou 2 séances maximum pour le savoir. Être anxieux avant la première séance est normal, mais normalement avant la seconde c’est la hâte d’être en séance qui devrait dominer l’anxiété…
Et parfois il faut en essayer 4 ou 5 avant de se sentir bien et ne pas hésiter à varier le type de thérapie. Certains patients sont plus à l’aise avec une approche symbolique type psychanalytique ou psychodramatique et d’autres avec une approche plus pragmatique type TCC et donc c’est très bien que les 2 approches puissent exister.
Testez et n’ayez pas peur de reconnaître quand ce ne vous va pas. C’est le couple qui fonctionne ou non. Ce n’est ni la faute du patient ni celle du psy. Je ne connais pas d’autres méthodes que celle d’essayer
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Deux solutions, voire trois :
1. Votre structure de personnalité ( exemple paranoïa) vous fait détester toute figure d’autorité (qu’on le veuille ou non, le psy et le psychiatre surtout représentent la figure paternelle autoritaire) donc vous aurez beau changer, vous ressentirez surtout du rejet et de l’agressivité à leur égard.
2. Si vous êtes un homme, il faudrait peut-être vous tourner vers une femme dans la mesure où les thérapeutes hommes vous font ressentir un tel transfert négatif.
3. C’est peut-être la méthode qui ne vous convient pas. Avez-vous essayé les TCC, l’hypnose..? Tout dépend la encore de votre structure et votre pathologie dont vous ne parlez pas dans votre demande.
4. Certaines personnes sont réfractaires à tout travail psychologique. Si vous pouvez vous en passer, faites-le. Car un transfert négatif qui dure aussi longtemps et se met en place dès le début n’est pas très normal et rend la psychothérapie totalement inefficace.
30 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Dans un suivi "psy", le plus important est de se sentir à l'aise pour parler.
Toutefois, au départ, il n'est pas évident de comprendre l'Ecole et la méthode du psy en face de soi.
Aussi, exprimer au psychologue ce que vous souhaiteriez voir apparaître lors des séances, est important. Cela peut engendrer une relation de confiance et de travail "collaboratif" porteur de fruits pour la thérapie.
La colère qui remonte après chaque séance est peut-être libératrice sur un moyen terme.
Toutefois, on ne sait pas ce dont vous souffrez, cela n'est pas dit dans votre message si ce n'est une situation émotionnelle difficile.
Avec le recul d'un mois de "vacances thérapeutiques", vous pouvez vous donner, par exemple, une ou deux séances supplémentaires chez le psychologue, pour voir si, ce qui vous a été dit, vous a permis de voir plus clair pour poursuivre ou pas avec lui.
Pour le psychiatre, il est avant tout question de médicaments, alors il ne peut réaliser le même travail que le psychologue, sinon cela ferait "doublon".
29 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonsoir Nar
Avez-vous envie de faire une psychothérapie différente de celles que vous essayez de pratiquer mais qui ne vous satisfont pas? Vos psychiatre et psychothérapeute n'y sont pour rien mais vous semblez souffrir de leur approche respective. Je pratique la psychogénéalogie et l'analyse des transmissions transgénérationnelles. Vous savez que nous avons tous une famille et que nos relations familiales sont déterminantes dans notre vie psychique et relationnelle. Dans une psychothérapie, il est rare de ne pas aborder la question des relations parentales. En psychogénéalogie, on va plus loin dans les recherches. Ce qui vous arrive (vos séances difficiles) a un lien avec votre histoire familiale et ce serait utile pour vous de réfléchir sur vos ressentis (colère, haine...). Vous portez probablement des émotions qui vous ont été transmises voire imposées inconsciemment par vos ancêtres. Ce qui vous exaspère c'est l'impossibilité de comprendre et d'élaborer des hypothèses sur votre agressivité vis à vis de vos psys. Une histoire vous habite mais de quoi est-elle faite? D'où vient cette violence vis à vis de personnes qui sont là pour vous aider? Soit vous essayez de continuer ces séances avec vos deux professionnels actuels qui sont sûrement très bien, soit vous cherchez du côté des transmissions inconscientes en faisant un travail approfondi en psychogénéalogie. Je vous souhaite de faire le bon choix enfin pour vous éviter d'enchaîner les tentatives infructueuses. Bon courage à vous.
Mme Dominique Dhaine
psychothérapeute
psychogénéalogiste
en présentiel ou en visio.
Paris 20.
29 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Je vous remercie d'avoir partagé avec nous un morceau de votre parcours.
Ce que je ressens en vous lisant,c'est une personne qui a tenté à de nombreuses reprises de trouver un soutien, une aide et qui a voulu se sortir de ses difficultés en finissant par demander de l'aide professionnelle. Vous avez multiplié les essais infructueux et lassée vous avez essayé un peu comme une dernière tentative avec ces deux professionnels car ils semblaient "aller dans votre sens et être compréhensifs". On sent également dans vos propos un besoin de contrôle qui transparait au travers du jugement sur la qualité du psy (jugé un peu bête mais gentil et acceptable). La suite de votre message révèle une lassitude sur le fait de ne pas être réellement comprise et entendue sur votre besoin. Je fais une hypothèse. La haine ressentie ne viendrait elle pas de ce besoin d'écoute de vos besoins non entendus précédemment ? La haine ressentie pourrait elle venir du fait que votre psychologue fait ressortir des choses violentes de votre passé qui réactivent vos blessures alors que votre attente sur lui était justement l'inverse (une protection, un non jugement et une sécurité affective). Votre besoin de contrôle est fort et de ce fait, la remontée des émotions négatives liées aux séances peut destabiliser votre contrôle et une manière de récupérer le contrôle sur votre situation (mécanisme de défense ) serait la haine (vous exportez à l'extérieur ce que vous ne pouvez contrôler). Il est normal d'être parfois destabilisé et moins bien au cours d'une thérapie, c'est quand vous vous rapprochez du but.
Un livre intéressant à lire pendant votre pause thérapeutique pourrait être : Lâcher prise de Guy Finley
28 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Nous ne savons pas de quoi vous souffrez, mais on peut toujours vous doner un conseil élémentaire : un psychiatre doit rester dans son domaine qui est, certes, d'écouter mais surtout de prescrire un ou des médicaments susceptibles de vous soulager. Suivez donc voyre psychiatre en fait de médication, mais ne lui demandez pas de "doubler" votre psychologue. Quant à ce dernier, de quelle école relève-t-il ? C'est une question importante, car les comportemantalistes-cognitivistes sont très mal préparés à assumer et guider le "transfert" (ici : votre haine) qui s'opère entre le patient et le thérapeute. J'espère avoir été utile. Bien cordialement.
28 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Nar,
Tout d’abord, il est important de préciser que le rapport thérapeutique est très important pour la réussite du processus d’accompagnement.
Vous exprimez des émotions et ressentis forts qui peuvent être de prime abord bloquants mais aussi clef dans votre thérapie. Partager ces sentiments avec vos thérapeutes tels que vous les rédigez ici leur permettra peut-être non seulement d’aborder vos séances différemment mais aussi peut être de comprendre quelque chose qui pourra les aider ensuite et donc vous aider également. Comme vous le dites très justement le transfert, les projections font partie des possibles réactions aux séances.
Vous semblez face à un dilemme mais n’est ce pas quelque chose en vous qui bloque l’ouverture d’une porte de libération ?
Être suivi c’est ne pas être seul et vous êtes accompagnés. Ne restez donc pas isolé face à vos émotions négatives : exprimez vous ; ce sera un pas important dans une alliance thérapeutique de fond.
28 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour
Il n’existe pas de psy dans le haut du panier!
Et oui vous avez le droit d’arrêter.
Cela dit il vous faut travailler sur le sens de tous ces « psy » que vous avez déjà vu et pourquoi cela ne fonctionne pas.
Qu’attendez vous d’eux?
Le traval thérapeutique est un long processus qui comme vous le signalez, a à voir avec la compréhension de ce qui nous traverse émotionnellement, affectivement, intellectuellement et bien d’autres encore.
Cordialement
28 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour , il semblerait que vous n'avait pas fait l 'alliance thérapeutique. En effet lors d'une thérapie vous développez une relation particulière avec votre thérapeute , une relation de confiance mutuelle quant aux outils que vous utilisez ou qui vous sont proposés.
Les deux ou trois première séance servent avant tout a définir ce lien aux travers de l'expression de ce qui vous préoccupe . Bien définir ensemble ce qui ne vas pas, la problématique pour ensuite dessiner ensemble un chemin de soin thérapeutique. Essayer de clarifier votre demande, qu'est ce que vous attendez de la thérapie et du thérapeute.
Bon courage à vous
28 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Prévoyez un temps de recul, une pause vis-à-vis de vos différentes thérapies en poursuivant uniquement l'une des 2 thérapies.
Je pense qu'arrêter vos accompagnements est une décision à prendre avec votre psychologue et/ou votre psychiatre bien que la décision vous revient.
Avancez par étape.
Si vous souhaitez plus de détails et/ou des conseils, je reste à votre écoute.
Bien cordialement,
Samantha - Sophrologue et accompagnante en relation d'aide
28 SEPT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Merci pour votre témoignage, vous êtes en droit bien évidemment de changer de psy comme vous l’entendez mais je crains que vous retombiez dans la même problématique, pas assez comme ci, trop comme ça, je pense et c’est mon avis personnel qu’il faut persévérer avec vos praticiens actuels, vous avez sans doute de très fortes résistances psychiques qui vous font vivre un transfert négatif. Faites vous confiance pour que l’autre puisse engager un véritable travail dans la mesure où il y a une véritable demande. Bien cordialement