Quel est mon mal?

Bonjour,

Il est vrai que la période actuelle nous paraît accentuer notre malaise.
Accueillir ce mal-être, s'interroger, chercher, sont des déjà actions qui nous aide à sortir de la crise.
J'entends que vous dormez mal, ou peu et que vous ruminez... laissez faire la nuit, lâchez le contrôle, accueillez vos rêves; vous irez par là, à la découverte de l'Inconscient, inconnu du mental éveillé, et pourtant plein de ressources.
Comment y accéder? en notant vos rêves puis en les confiant à l'analyse. Vous trouverez là un nouveau chemin de recherche menant pas à pas à l'intériorité, l'apaisement, la guérison et l'harmonie.
La voie des rêves est si riche et si précieuse qu'une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer.

Bonjour,
Vous semblez être dans l’hyper-intellectualisation dont les « milliards de questions » ne sont que l’expression directe. Vos amis ont une vie de famille ou sont éloignés et ne peuvent partager vos activités.
Avez – vous d’autres possibilités que marcher et écouter ou jouer de la musique, autrement dit la capacité à être dans l’agir plutôt que dans la rumination mentale ?
La possibilité de partager avec de nouvelles connaissances des activités physiques, culturelles, des loisirs qui vous confrontent et vous mettent à l’épreuve du réel, à l'épreuve de vous même, et ne vous cantonnent pas à l’introspection ?
Ainsi que je l’avais déjà dit sur ce site : si une thérapie peut aider à prendre un virage à 180 degrés, il est parfois nécessaire de se risquer à un virage à 180 degrés afin de sortir de son mal-être.
Est-ce que la méditation de pleine conscience pourrait être une manière d’apprivoiser et tenir à distance les questions qui vous envahissent ? C’est une piste à étudier.
Il y a en probablement d’autres, car la psychologie n’est pas une science exacte et donc personne hélas ne peut se prévaloir d’avoir la méthode miracle, celle qui intégrerait toutes les autres et les surpasserait !
Vous avez déjà reçu de bons conseils sur ce site, à vous de voir ce qui vous parle le mieux.
Courage et recevez mes salutations.

Bonjour,
Il me semble que votre situation et votre ressenti est loin d'être un cas isolé... Aussi pénible soit votre parcours, je vous conseillerais d'une part en effet peut-etre de changer de thérapeute si ça n'avance pas, d'autre part surtout de faire confiance au thérapeute et de le laisser faire son travail si vous voulez qu'il puisse vous aider. Vous documenter peut être utile dans une certaine mesure, mais cela peut aussi a l'excès verrouiller votre perméabilité a la thérapie. Vous cherchez, mais pas au bon endroit...
Ne vous découragez pas et ne vous enfermez pas dans des questions comme "qu'est ce que j'ai de moins que les autres et pourquoi moi je n'y arrive pas", il suffit du bon moment et de tomber sur celui chez qui vous trouverez une sensibilité qui vous permette de vous sentir suffisamment en confiance pour le laisser vous aider.
Mais surtout, ne croyez pas être condamné à vivre le mal être. Courage !

mr rafles bonjour,

Oui possiblement vous pouvez être un "zèbre" très anxieux. Comme vous vous intéressez aux concepts qui tournent autour de la personnalité, connaissez vous l'IFS ? La thérapie IFS invite au dialogue avec les parts de soi (le concept que nous avons de nombreuses sous personnalités), cela permet d'accueillir et de comprendre tout ce qui s'exprime en nous, les résistances, les parts sensibles... Peut-être une nouvelle approche à explorer !
Si besoin je suis à votre écoute, bien cordialement.

Anne Auffret
Thérapeute IFS, Sophrologue, Communication NonViolente
Gestion du stress, des émotions, anxiété, dépression, deuil, conflits intérieurs...
https://www.psychologue.net/articles/ifs-un-modele-psychotherapeutique-novateur
https://www.psychologue.net/articles/du-conflit-interieur-vers-le-dialogue-interieur

Bonjour Mr Rafles,

Vous avez déjà consulté de nombreux autres thérapeutes, vous êtes très documenté, que pourrait-on vous apporter de plus, de différent ici, alors même que nous ne connaissons de vous que les quelques mots que vous déposez ici... Vous répondre quelque chose de nouveau, de surprenant, de pertinent est une tâche vouée à l'échec quasi certain.

A moins que cet échec de nos réponses ne vous conforte dans un sans espoir certain, là c'est sûr, personne ne sait, personne ne peut vous aider à sortir de votre cercle de pensées infernal, personne ne pourra vous aider à vivre autre chose, vous êtes condamné à errer dans la rumination.

Je me risque quand même à une hypothèse, il est, vu de ma place, possible d'imaginer que vous seriez peut-être zèbre, qui se retrouvent souvent bloqués dans des ruminations des angoisses et des questionnements sans fin. Beaucoup également arrivent en thérapie pour confirmer que le thérapeute ne peut rien pour eux, et comme souvent ils sont beaucoup plus fins que le pauvre thérapeute qui ne les voient pas venir, ils y arrivent, à leur grand désespoir.

La manière très particulière dont vous présentez votre problème, se retrouve souvent chez les zèbres, cette façon d'apporter à la fois le problème et ses causes probables. Et également l'hyper investissement dans les connaissances psychologiques, au cas-où vous découvriez enfin quelque chose d'autre que le haut potentiel pour expliquer votre mal-être.

Il y a des tas de troupeaux de zèbres heureux. Ceux qui ne le sont pas ont souvent seulement besoin d'être soutenus dans la découverte, la maîtrise et l'acceptation de leurs belles rayures.

Je n'ose vous conseiller de changer de thérapeute, au risque de vous envoyer en épuiser un autre qui renforcerait la conviction que tout est définitivement verrouillé pour vous.

Bon courage,

Myriam Bouderbala
thérapeute systémicienne.