Quel traitement pour stopper la masturbation, la pornographie

Bonjour Manoël,
Merci pour la sincérité et le courage dont vous faites preuve en écrivant ce message. Ce que vous décrivez est très clair : vous êtes prisonnier d’un comportement devenu compulsif, qui interfère avec votre vie relationnelle, votre confiance en vous, et votre bien-être global. Cette ambivalence – aimer la sexualité mais en souffrir profondément – est au cœur de ce qu’on appelle une addiction comportementale, et dans votre cas, une addiction au porno et à la masturbation.

1. comprendre le mécanisme
Ce type de comportement s’installe souvent comme un moyen de soulager l’anxiété, la solitude, la frustration ou le stress. Plus vous y avez recours, plus votre cerveau cherche à reproduire ce “shoot” de plaisir immédiat… au détriment du lien humain, de l’intimité réelle, et parfois même du désir lui-même. L’éjaculation prématurée, les troubles de l’érection ou le besoin de médication (comme Priligy ou Visarzin) sont des conséquences très fréquentes d’une stimulation trop répétée par le porno.

2. ce que dit votre corps
Le fait que votre taux de LH (hormone lutéinisante) soit bas est un élément biologique important. Cela peut influencer votre production de testostérone, vos fonctions sexuelles et votre énergie générale. Il est donc fondamental d’en parler avec un médecin endocrinologue pour faire un bilan hormonal complet et envisager un traitement adapté si nécessaire.

3. ce que vous pouvez mettre en place
->Une thérapie spécialisée dans les addictions comportementales, idéalement en TCC (thérapie cognitivo-comportementale). Cela vous aidera à identifier les déclencheurs, réguler l’envie, rétablir votre rapport au corps et à l’autre.
-> Un sevrage progressif du porno : c’est difficile seul, mais il existe des approches efficaces. Supprimez les accès faciles (navigateur privé, applications, favoris), remplacez par des activités qui mobilisent corps et esprit (sport, musique, méditation, marche).
-> Des exercices de pleine conscience pour revenir dans l’instant présent et réduire le besoin de compenser par une stimulation immédiate.
-> Un accompagnement sexothérapeutique peut également vous aider à reconstruire une sexualité saine, respectueuse et épanouissante, sans la pression de “performer”.

Beaucoup d’hommes vivent ce type de situation et en sortent avec un accompagnement adapté. Vous n’avez pas besoin de rester enfermé dans ce schéma. Ce n’est ni une fatalité, ni une honte. Vous avez déjà fait le plus dur en demandant de l’aide.

Je vous encourage à entamer une démarche thérapeutique complète qui associe prise en charge médicale, psychologique et comportementale.

Prenez soin de vous, Manoël. Vous pouvez retrouver une vie sexuelle et affective équilibrée, sans honte ni dépendance.

Stéphanie Laurent
Psychonutritionniste, spécialisée en psychologie clinique et en Thérapie cognitivo-comportementale

Bonjour Manoël.

Votre message est très touchant et je peux ressentir que cette situation vous fait vivre une grande anxiété. Je peux imaginer que la masturbation vient calmer cette angoisse et peut être vous sentez vous rassuré ensuite.
Je comprends que l'idée d'avoir besoin de médicament pour bander et ne pas éjaculer trop vite vous obsède et vient perturber vos relations amoureuses, vous empêchant d'avoir une relation sérieuse. Je peux imaginer que cela affecte l'image que vous avez de vous et vient toucher votre estime de vous.
Cela peut biensur se travailler en thérapie. Le fait de pouvoir vous exprimer dans un cadre bienveillant sur ce sujet va vous aider à vous alléger de cette angoisse. Vous serez également guidé pour mieux comprendre la source de ce fonctionnement et ainsi pouvoir vous libérer de ce qui bloque aujourd'hui pour vous sentir épanoui dans votre sexualité.
Je suis à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour Manoël,

Merci pour ton message, et surtout pour ta sincérité. Ce que tu décris, tu n’es pas le seul à le vivre — mais peu osent en parler aussi franchement. Et c’est déjà une preuve de lucidité et de courage de ta part.

Ce que tu traverses mêle plusieurs dimensions : biologique, émotionnelle, psychologique et comportementale. Ce n’est pas “juste” une question de sexualité ou de masturbation. Ce que tu ressens comme une compulsion ou une dépendance au porno et à la masturbation est souvent un symptôme — un moyen de combler un vide, d’apaiser une tension, de fuir un mal-être plus profond.

La difficulté à construire une relation stable et non exclusivement sexuelle, l’éjaculation précoce, l’érection difficile, la peur de ne pas être à la hauteur… tout cela forme un cercle vicieux qui finit par affecter la confiance en soi, l’estime de soi, et les liens avec les autres.

Tu me parles aussi d’un taux de LH bas : c’est important de le souligner, car le corps joue bien sûr un rôle, mais il ne peut pas tout expliquer. Il faut aussi regarder comment tu vis avec toi-même, avec ton désir, avec ton image, avec ton rapport à l’intimité.

Et c’est justement là que le travail thérapeutique peut vraiment faire la différence. Il ne s’agit pas de te juger ou de chercher ce qui ne va pas chez toi. Mais de comprendre ce que tu cherches à travers le sexe, ce que tu évites, ce que tu compenses, et surtout comment retrouver une sexualité plus libre, plus vivante, plus humaine.

Ce que tu vis a un sens, et ça peut changer. Tu n’as pas à rester seul avec ça.

Je t’encourage vraiment à entamer un suivi pour poser tout ça, en parler dans un cadre bienveillant mais sans complaisance. Tu as déjà fait le premier pas.

On peut aller plus loin ensemble.

Courage à toi,
Oriane MONTABONNET

Bonjour Manoël,

Vous êtes drogué au plaisir que la masturbation vous procure. Celle-ci, puisqu’elle est trop fréquente, nuit à la sexualité à deux et vous empêche de vous épanouir en couple.
Il est donc essentiel de vous faire aider pour cela. Je propose un accompagnement pour cela. N’hésitez pas à me contacter à ce propos.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,

Je voulais d'abord vous féliciter pour votre démarche pour la confiance que vous nous accordez. Il est souvent difficile de s’autoriser à exprimer un tel souhait de changement, et votre initiative est déjà une première étape importante.

Votre demande évoque une relation à vous-même qui mérite toute votre attention et tout votre respect.

Au fil d’un accompagnement thérapeutique, je vous proposerai d’explorer ensemble ce qui se joue derrière cette habitude et ce que vous souhaitez transformer dans votre vie. Ce travail se fait sans jugement, dans une atmosphère d’écoute, de compréhension et d’authenticité.
La Psychothérapie Existentielle Humaniste, que je pratique depuis déjà plus de 30 ans, est tout à fait indiquée pour résoudre ce genre de difficultés

Si vous le souhaitez, je vous propose de fixer un premier entretien afin de nous rencontrer et de clarifier ensemble la manière dont je pourrais vous accompagner dans cette démarche.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Bien à vous

Yehouda Guenassia
www.therapienligne.com

Ce que tu décris Manoel ressemble à une forme d’addiction comportementale, plus spécifiquement à la masturbation et au porno. Ce n’est pas rare, et cette dépendance s’enracine souvent dans un besoin de remplir un vide intérieur : une tentative, souvent inconsciente, de compenser un mal-être émotionnel, une solitude, une anxiété ou une blessure plus ancienne. Le plaisir sexuel devient alors une échappatoire puissante, un refuge… mais aussi une prison, qui prend toute la place et t’éloigne de toi-même et des autres. À force de répétition, ce comportement stimule en continu le circuit de la récompense du cerveau, avec une libération massive de dopamine. Cela peut entraîner une perte de sensibilité au plaisir, une difficulté à s’investir dans des relations réelles, et des troubles sexuels comme ceux que tu mentionnes : éjaculation précoce, érection difficile, besoin de médicaments pour maintenir un rapport.

Ce paradoxe que tu ressens – aimer le sexe, mais en souffrir – est profond et très humain. La sexualité, ce n’est pas que le sexe : c’est aussi la manière dont on se relie, dont on est en lien avec soi, avec l’autre, avec l’intime. Il est possible de retrouver cet équilibre. Je suis formé à l’accompagnement des troubles addictifs, et je propose un espace thérapeutique pour comprendre ces mécanismes, accueillir ce qui cherche à se dire à travers cette compulsion, et ouvrir peu à peu un autre rapport à soi. Cela passe par un cadre sécurisant, une relation de confiance, et un travail respectueux de ton rythme.
Mais le plus important reste de trouver quelqu’un avec qui tu te sentiras en confiance pour aborder ce sujet. Si tu le souhaites, on peut aussi simplement échanger par téléphone, ou sms, pour en discuter librement et explorer ensemble les directions possibles pour avancer, ce qui existe comme professionnel, espace de parole etc.

Bonjour,

Je comprends que vous voulez que votre vie sexuelle change. Je vous invite à parler avec un sexothérapeute de ce que vous vivez.

Prenez soin de vous

Bonjour,

Cela peut traduire un manque de confiance en vous ainsi qu'un manque de contrôle de vos émotions.
Cela se travaille.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Manoël,

Tout d’abord merci d’avoir partagé votre histoire.

Une masturbation excessive cache bien souvent un état dépressif ou de mal-être.
Les hormones qui sont libérées lors des orgasmes/jouissances vous procurent un effet de bien-être sur le moment et vous cherchez à répéter cet état physique et psychique le plus souvent possible. Les films pornographiques sont “des outils” qui vous aident à atteindre ces états de jouissance et de bien-être.
Je vous suggère fortement de commencer une psychothérapie cognitive et comportementale (TCC) afin d’identifier d’où provient ce possible mal-être et de mettre en place des méthodes pour réduire cette masturbation qui influence votre vie.

Cordialement
Mélodie Carré

Bonjour Manoël,

Je comprends votre détresse et votre désarroi, que vous résumez parfaitement quand vous dites "le sexe me pourrit la vie bien que j’aime cela".

J'abonde dans le même sens que mes collègues sur le fait qu'il y a des raisons sous-jacentes et profondes aux désagréments dont vous parlez (masturbation, addiction au porno, éjaculation, problèmes pour construire une relation,...) qui sont uniquement la partie visible de "l'iceberg".

J'imagine à quel point ce doit être difficile à vivre au quotidien et je comprends que vous faites tout ce qui est en votre possible pour trouver des solutions à votre problème, jusqu'à recourir à des traitements médicamenteux.

Je crois qu'il y a un double levier sur lequel vous pouvez agir et vous avez commencé à le faire : 1/ sur le court terme : utiliser des médicaments pour pallier à l'éjaculation rapide
2/ sur le long terme : démarrer une psychothérapie

Je crois sincèrement qu'il est possible que vous développiez une relation plus saine avec le sexe, à votre corps et à l'amour, à condition que vous acceptiez de le travailler sur le long cours, avec un ou une psychothérapeute.

La Gestalt Thérapie, est une approche psychocorporelle intéressante pour vous permettre d'explorer votre sensibilité, vos ressentis corporels, imaginaires, en pleine conscience. Cela permet de dépasser le mental qui souvent fait barrière à notre besoin de transformation et de changement. Le/La thérapeute vous aidera à faire des liens insoupçonnés avec votre histoire personnelle, ce qui pourra expliquer comment votre "iceberg s'est formé" si je puis dire. Et il y aura alors des chances qu'un jour, à force et mesure de thérapie, cet "iceberg" fondra de lui-même.

Je vous souhaite de trouver le ou la thérapeute qui vous aidera à traverser cette épreuve.

Bien à vous,

Patrick LY
Gestalt-praticien certifié

Bonjour Manoel,
Merci pour votre message, je comprends votre souffrance. Je comprends votre désir et en même temps votre difficulté à changer ces comportements addictifs, d'où votre demande de traitement.
Tout d'abord sachez que ce que vous vivez c'est un symptôme qui montre des problématiques plus complexes. Pour vous donnez une image classique, c'est la partie visible de l'iceberg.
Je fais l'hypothèse qu'il y aurait une problématique liée à l'immédiateté, come si vous souhaitiez atteindre un but à peine la démarche commencée. Agissez-vous de cette façon dans votre quotidien ? Êtes-vous de nature impatient?
Un éventuel traitement chimique agirait seulement à court terme.
Afin de résoudre vos addictions et vos troubles sexuels vous avez besoin d'une psychothérapie de type analytique, qui vous permettrait un travail sur vous-même en profondeur. Mieux vous connaître, vous donner du temps dans ce but, vous aiderait à aller aux causes profondes de ces comportements que vous ne maîtrisez pas. Le changement viendra alors de façon naturelle, car vous auriez changé aussi les patterns qui sont à l'origine de ce qui vous fait souffrir.
Je vous souhaite bon courage.
Bien cordialement,
Felicia Asan

Bonjour Monsieur,

Je suis sincèrement désolée d’apprendre que vous traversez une situation difficile.
L’addiction à la masturbation est souvent le reflet d’un mal-être plus profond, qu’exprime le corps à sa manière.

Je comprends parfaitement les désagréments que cela peut engendrer, tant sur le plan personnel que relationnel.
Heureusement, il existe des thérapies efficaces pour accompagner ce type de problématique.

Je propose une approche intégrative, qui combine différentes méthodes thérapeutiques pour agir sur les multiples dimensions de l’addiction. Lors de nos séances, nous ferons ensemble des exercices ciblés, et je vous proposerai également des pratiques à appliquer chez vous, afin d’optimiser les bienfaits des rendez-vous et vous accompagner dans votre quotidien.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou souhaitez commencer un accompagnement.

Jessica Le Bozec
Thérapeute/ psychanalyste