Qui a raison, qui a tort ?

Bonjour,
Ce qui est important c'est de voir si vous avez envie de suivre une thérapie pour vous aider à comprendre pourquoi vous acceptez de vivre dans un environnement violent.
Les coups, la violence verbale sont inacceptables.

Bien à vous

Fabienne Villagrasa Thérapeute

bonjour,
vous décrivez une souffrance et une difficulté relationnelle dans votre couple.
Votre compagnon a déjà suivi 2 thérapies.
avez vous pensé à suivre une thérapie de couple ?
d'une part, cela évite le jeu de se renvoyer la balle de la responsabilité (qui a tort, qui a raison) , d'autre part vous êtes ensemble à travailler sur la relation et cela peut ouvrir des portes inattendues.
bon continuation,
Isabelle Daoulas
thérapie brève individuelle et couple
psychanalyse Rêve éveillé.

Bonjour Aladys
ce qu'il serait intéressant ce serait ce que Vous vous voulez faire?
Entreprendre une thérapie est plus efficace quand elle provient d'un désir véritable et individuel. Cela promet une réelle renaissance.
Vivre dans la violence comme seul moyen de communication n'est semble t'il pas la vie que vous souhaitez puisque vous vous en plaignez.
N'hésitez pas à prendre rendez vous si vous en éprouvez le besoin, besoin de parler, envie que ça change , envie d'avoir une vie qui ressemble à ce que vous êtes, et envie de vous reconnecter à qui vous êtes.
Bon courage
Marie-Christine Morin-Lacourrege
psycho sexologue clinicienne
thérapeute de couple

Bonjour Aladys,
peut être ne tournez-vous pas le sujet dans le bon sens, en fait votre conjoint vous suggère une idée, la travailleuse sociale et votre médecin en suggère une autre, mais cela n'exclut pas que les deux idées soient bonnes. D'ailleurs, vous pouvez tout aussi bien les cumuler. Ce qui est réellement important c'est ce que vous acceptiez l'aide que l'on vous propose, en fonction de ce que vous souhaitez vous.
Patricia ELDIN

Bonjour,
Vous êtes dans les deux inscrits dans un système de défense basé sur la violence, qu'elle soit physique ou verbale. Or, ce système ne mène à rien, sinon à la destruction de part et d'autre. Votre conjoint aurait besoin de poursuivre une thérapie qui lui permettrait de rechercher les causes profondes de son comportement qui se trouvent dans son histoire, sa petite enfance. C'est guérissant son "enfant intérieur" qu'il retrouvera la personne qu'il est réellement et se débarrassera de ses pulsions de violence. Il n'a pas tort lorsqu'il dit que vous devriez suivre aussi une thérapie : vous avez besoin de chercher pourquoi vous acceptez de subir ces violences, que vous continuez de vous y exposer. Dans un premier temps, oui, un soutien pourra vous aider mais, comme pour votre conjoint, un travail est à faire sur vous. Je vous conseille de l'accepter, ce qui vous permettra de comprendre votre propre système de fonctionnement, de guérir aussi vos blessures . De plus, votre conjoint s'en trouvera peut être plus motivé pour reprendre le travail sur lui. Par ailleurs, la pratique de la méditation et/ou du Tai Chi ou Qi Gong par exemple, vous permettrait de calmer votre mental : vous verrez que non seulement votre tendance actuelle à répondre par la violence verbale diminuera mais que face à une attitude plus sereine, votre conjoint n'aura plus, ou beaucoup moins, de prise sur vous.
La thérapie holistique, très complète car elle prend en compte toutes les dimensions de l'être humain (corporelle, psychologique, émotionnelle et spirituelle) permet ce travail en profondeur, avec des techniques variées telles que l'hypnose, la PNL, etc...
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute holistique

Bonjour, il faut partir du principe que nous sommes venus sur terre pour vivre des épreuves et les surmonter. Quelle sont vos épreuves? Les avez vous surmontée? La problématique face à des personnes violentes qui se pose pour celles qui reçoivent, est l’affirmation de soi. Poser ses limites et les respecter. Nous avons tous un travail à faire sur nos limites de ce que l’on peut supporter. Si ces limites ne sont pas connus, 1 er travail «connaître ses limites ». 2 eme travail faire respecter ses limites. Avez vous fait cela? Car personne ne le fera jamais à notre place. Alors pour terminer je dirais que si vous rencontrer sur votre chemin quelqu’un qui teste vos limites et qu’il n’y en a pas alors c’est qu’il faut travailler dessus car le problème de ne pas se faire respecter reviendra éternellement. Dans nos sociétés occidentales on nous désapprend à se faire respecter. Il faut respecter les autres et se faire marcher sur les pieds et rien dire en baissant le regard. Moi je travail sur l’affirmation de soi avec un programme. Bonne continuation Laurence Goutelle

Bonjour,
Qui ne rêve pas d’une relation durable et harmonieuse dans un couple, de manière naturelle?
Avec le temps, on apprend à connaître l’autre et son propre rapport à l’autre. Lorsque l’autre est violent, et il existe de multiples formes de violence( physique, verbale, morale, financière...), n’est-pas préférable de s’interroger sur le devenir de cette relation ?
Certes, le compagnon semble vouloir essayer de progresser de son côté, mais il n’y parvient pas. Chacun a son propre mode de fonctionnement, sa manière d’être à l’autre, et ses limites en terme d’évolution.
Si votre compagnon a substitué la violence physique par la vilolence verbale, il reste néanmoins violent. Êtes-vous déterminée à continuer durablement cette relation qui ne vous convient pas jusqu’ici ? Pour quelles raisons : par empathie, parce que vous partager un logement, pour des enfants communs...? Vous suggérez que cette relation vous influence négativement, et a induit chez vous des comportements que vous réprouvez.
Il conviendrait de vous interroger sur les raisons qui vous poussent à continuer cette relation, pour vous aider à faire votre propre choix de vie, car vous êtes une personne avant d’être un couple.

Bonjour,
Votre mari vous dit son avis, la travailleuse sociale et le médecin vous disent leur avis.
En dernier ressort, que pensez-vous de ce qu'ils disent tous les trois?
La réalité c'est que vous êtes au sein d'un système où la violence est habituelle, et que vous cherchez des solutions pour aller mieux, sans toutefois évoquer la possibilité d'une séparation.
Dans ce cas, faites-vous accompagner psychologiquement: si vous sentez qu'un groupe vous aidera par la similitude des vécus des autres participants, alors rejoignez-en un. Si vous sentez que vous avez besoin d'un face à face, choisissez une thérapie individuelle. Pour ma part, j'imagine que vous vous sentez très seule, et qu'un groupe de soutien pour femmes battues serait une bonne chose pour rompre cette solitude.
Cordialement
Inès AVOT

Bonjour Aladys,
Vous vous posez les bonnes questions et vous êtes dans une bonne démarche et je vous en félicite.
Oui effectivement une thérapie peut être très révélateur pour vous mais un groupe de soutien aussi, pourquoi pas les deux?
Si besoin je suis dispo sur ce site.
Belle journée à vous

Bonjour Adalys,

Cela fait 7 ans que vous vivez avec un homme violent, et vous vous défendez parfois de façon violente. Vous vous demandez qui a raison, lui ou votre travailleuse sociale et votre médecin. Il semble que vous vous ralliez à l'avis de ces derniers.
Mais que pensez-vous vous-même ? Que souhaitez-vous ? Qu'attendez-vous d'un groupe de soutien ou d'une thérapie ? Est-ce que ces deux options s'excluent obligatoirement l'une l'autre (autrement dit, pourquoi les voir comme deux choses concurrentes alors que ce sont deux options différentes et parfois complémentaires) ? Quel est votre but ? Souhaitez-vous continuer à endurer la violence ? Ou bien aimeriez-vous vivre autre chose ? Souhaitez-vous prouver à votre conjoint qu'il a tort ou bien souhaitez-vous quelque chose pour vous-même ? Et quoi ?

Bien cordialement,

Marion Favry