Rater sa vie a 32 ans

Bonjour Stev,
Je comprends bien ce que vous ressentez ! Seulement, vous ne donnez pas beaucoup d'info sur vous ... 32 ans sans travail depuis 9 ans ? Vous ne dites pas ce qu'il s'est passé ...
Effectivement, vous pourriez aller rencontrer un professionnel pour mettre des mots sur ce que vous vivez depuis 9 ans. Avez-vous des frères et soeurs et votre père ? Vous dites, vivre chez votre maman, donc votre père est absent ?
Quelle est votre relation avec votre maman, peut-elle vous soutenir pour aller à la rencontre de l’extérieur et de tenter de comprendre ce qui se passe actuellement chez vous. Sans emploi depuis 9 ans, que s'est il passé ? Avez-vous été licencié, avez-vous connu un trauma qui vous sidère encore aujourd’hui.
Vous voyez, il est difficile d'apporter une réponse judicieuse avec le peu d'infos que nous avons ici.
Ce qui est sur c'est que vous avez 32 ans et vous n'avez pas raté votre vie, puisque vous avez tellement encore à découvrir, à explorer et à partager, vous êtes encore très jeune !
Essayer de téléphoner à quelques thérapeutes près de chez vous. Et dès que vous sentez que vous êtes entendu par un ou une thérapeute, allez à sa rencontre et demandez aussi si la personne peu venir à domicile pour une première séance ... Vous aurez à ce moment-là du soutien et de l'aide pour envisager votre vie comme vous le souhaitez vraiment. Ce qui compte, c'est ce dont vous avez envie et ce qui vous convient le mieux et qui est juste pour vous. Ecoutez-vous et faites confiance à ce que vous ressentez !
Oui, de mon côté je vous fais confiance et vous me tenez au courant de la suite des événements ...
Bien à Vous

Bonjour,

Vous partagez un sentiment de blocage et en même temps, une envie sincère de changement.
Je crois que c’est déjà un pas très important que vous veniez en parler, même si la peur d’aller chercher de l’aide est très forte.
Peut-être que la première chose à faire serait de ne pas chercher tout de suite à tout changer d’un coup, mais plutôt à trouver un espace sécurisé où vous pourriez déposer vos craintes et vos envies, sans jugement.

Demander de l’aide ne veut pas dire être faible ou incapable,c’est souvent un premier signe de force intérieure, celle qui vous permettra d’oser avancer.

Bonjour,

Votre vie n’est qu’à ses débuts… et vous pouvez encore vous prendre en mains et trouver comment vous rendre utile et donner un sens à votre existence.

Osez en parler à un-e thérapeute, sortez de chez vous et demandez toutes les aides (financières comprises) dont vous avez besoin.

Vous pouvez faire appel au CMP de votre lieu d’habitation pour bénéficier d’une thérapie prise en charge (gratuite pour vous), si vous n’avez pas les moyens de la payer en privé.

Je vous souhaite d’arriver à devenir autonome, indépendant(e) et bien dans votre vie.
sp

Bonjour,

Avoir peur cela est légitime, mais demandez à votre maman ou à un proche de vous accompagner au moins pour le début...

Cela pourra vous sécuriser dans la démarche.

Vous devez avoir de grosses difficultés pour vous "isoler".

Vous avez raison de demander de l'aide.

Cela est déjà un grand pas, de venir sur le forum, c'est que vous êtes prêt à aller vers le soin et le bien être.

Cherchez un thérapeute qui vous met en confiance et commencer ce travail (confiance en soi, le trauma, les émotions...)

Dans quelques mois, vous retrouverez le chemin de votre liberté...

J'espère avoir répondu à votre question belle journée Mélina

Bonjour Stev !
A 32 ans, vous n'avez pas raté votre vie et vos conditions de vie pour le moment insatisfaisantes ne déterminent pas qui vous êtes ni votre avenir à partir du moment où vous recherchez de l'aide et des solutions. Il n'est jamais aisé de demander de l'aide et d'avouer sa vulnérabilité mais en réalité il n'y a aucune honte à rechercher du soutien, c'est plutôt un acte de courage qui démontre une volonté d'avancer et de s'en sortir !
Je pense qu'il serait bénéfique pour vous de vous faire accompagner par un professionnel compétent et bienveillant qui pourra vous aider à comprendre vos blocages et pourquoi votre vie de fonctionne pas comme elle le devrait et surtout à vous libérer de ces blocages qui vous empêchent de vivre la vie que vous méritez de vivre.

Je reste à votre écoute.
Je consulte à Lyon en présentiel mais aussi à distance.

La première séance est toujours une séance découverte gratuite
et j'adapte mes tarifs en fonction de la situation de mes patients.

Jean-Frédéric Blanchard
Psychanalyste psychosomaticien.

Bonjour Stev,

Merci pour votre message. Trouver les mots pour parler de ce que l’on vit, surtout après tant d’années, demande une grande force et beaucoup de courage. Le vôtre est déjà très présent dans cette démarche.

Ce que vous partagez est important et mérite d’être entendu dans un espace sécurisant, sans jugement, où vous pourrez, à votre rythme, déposer ce que vous portez depuis longtemps.

Je peux vous accompagner dans ce cheminement, pour vous aider à retrouver confiance, désir et élan de vie.

N’hésitez pas à me dire si vous souhaitez un premier échange par téléphone (gratuit)

Dans l'attente de votre réponse

Morgan

Bonjour

Les mots sont très fort.
Nous n'avançons pas tous au même rythme

Vous venez de montrer votre motivation à sortir de cet état en écrivant sur cette plateforme, c'est une première étape !

Rassurez vous, vous réussirez à atteindre votre objectif

Bonjour Stev,

Vous avez déjà réussi à demander de l'aide, en publiant sur ce site. Alors bravo !
Vous êtes jeune, il est bien trop tôt pour dresser un bilan aussi négatif.
Pour le moment, vous vous sentez bloqué dans votre vie, cela ne veut absolument pas dire que vous ratez votre vie.

Bien souvent, une crise est une invitation à mettre nos blocages au travail, à traverser nos peurs.
C'est plus facile de le faire (bien) accompagné que seul, avec une personne qui ne vous jugera pas. Car je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais c'est surtout vous-même qui vous êtes jugé, quand vous parlez de "rater sa vie"...

Si le coeur vous en dit, nous pourrions voir ensemble (par téléconsultation si vous n'êtes pas dans l'Hérault), ce que vos blocages racontent de beau sur vous et sur votre histoire, et comment les dépasser.

Je vous invite à me contacter en me laissant vos coordonnées, auxquelles je n'ai pas accès.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel
(téléconsultations et consultations en présentiel, sur rendez-vous)

Bonjour Stev,

Il est vrai que le marché du travail est très compliqué en ce moment, bien plus que ce que fait croire le gouvernement et les principaux médias. Ce n’est pas pour autant qu’il faut baisser les bras. En effet, il faut être continuellement à la recherche et à l’écoute pour réussir à trouver l’emploi qui vous permettra de retrouver cette confiance en soi que vous avez aujourd’hui perdue. Il ne faut jamais attendre de la vie qu’elle vous amène tout sans effort et sans la moindre volonté de votre part. C’est une illusion de penser que cela peut fonctionner ainsi. Il faut au contraire se bouger et prendre cette vie en main. Motivez-vous !

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour Stev, tout d'abord la notion de réussite ne se limite pas au travail, loin de là, il y a beaucoup de domaines dans lesquels un être humain peut s'épanouir et réussir. En fait il y a plusieurs sortes d'accomplissement de soi, tout d'abord intérieur, avec la maturation psychique, et extérieur dans le cadre d'une activité professionnelle, conjugale, associative ou autre.
Cette situation vous fait souffrir, demander de l'aide est contrairement à ce qu'il paraît une preuve de courage et de lucidité. C'est reconnaître que par moment, nous pouvons être confronté à des situations qui nous dépassent momentanément et pouvoir s'offrir l'opportunité de progresser et de s'épanouir. Il y a suffisamment de personnes qualifiées et des structures qui pourront vous accompagner sans aucun jugement.
En venant témoigner ici, vous avez fait le premier pas, c'est le plus difficile, maintenant vous avez mis en route un processus, suivez le en toute confiance et vous verrez que vous irez beaucoup plus loin que vous ne l'imaginez.
Je reste à votre écoute en cabinet à Nice ou en visio.
Courage Stev, vous êtes sur la bonne voie.
Cordialement,
Laurent Stevenoot
Psycho analyste clinicien.

Bonjour,
Souvent on croit que demander de l’aide c’est d’être « faible » et/ou de montrer vulnérable. Or, demander de l’aide demande du courage. Envers soi même, car ça demande de reconnaître qu’on ne peut pas tout seuls. Et pourtant, on a tous besoin de l’aide.

Vos mots portent à la fois une grande solitude et une grande envie de changement. Ce n’est pas rien de dire : « j’aimerais m’en sortir mais je n’y arrive pas ». Ce n’est pas rien d’oser l’écrire et le nommer ici. C’est déjà un énorme pas. Et on pourrait dire qu’en laissant ce message, vous nous sollicitez déjà.

Ne pas avoir de travail, vivre chez sa mère, se sentir figé, ce sont des réalités douloureuses. Ce n’est pas le manque de volonté qui vous freine, mais peut-être l’absence d’un espace où déposer ce poids, sans jugement, avec humanité. La peur d’aller demander de l’aide est légitime. Ce que vous avez vécu vous a peut-être appris à ne pas faire confiance, à ne pas déranger, à ne pas croire que vous méritez un soutien.

En Gestalt, on commence là où vous en êtes, sans chercher à vous « bouger », mais en accueillant ce qui est figé, bloqué, gelé… pour vous permettre, peu à peu, a retrouver du mouvement. Ce travail n’est pas magique. Il est incarné, respectueux, progressif. Mais il est profondément transformateur.

Vous n’avez pas à porter tout cela seul ou seule. Et vous n’avez pas à vous en sortir d’un coup. Le premier pas est déjà là : oser le dire. Je suis là pour vous accompagner si vous le souhaitez.

Avec bienveillance,
Fatima Moustakime – Gestalt praticienne

Bonjour
Merci d'avoir fait ce premier pas. Peut-être sentez-vous à quel point déjà le fait d'avoir osé vous ouvrir à nous, vous fait du bien.
Voilà les bienfaits que notre aide peut vous apporter, et plus les bienfaits se feront sentir plus vous oserez continuer de transformer votre situation.
Et si vous y croyiez! Et si vous arriviez à changer cette situation! C'est possible.
Faites le pas suivant, et ainsi chaque pas vous approchera de ce que vous voulez.
Avec bienveillance
Inès AVOT Gestalt thérapie

Bonjour,

Ce que vous décrivez est une situation plus fréquente qu’on ne l’imagine, et elle est loin de signifier un “échec” ou une incapacité. En psychologie analytique et en psychanalyse, on comprend ce type de blocage non pas comme un manque de volonté, mais comme le signe d’un conflit psychique profond. L’inaction persistante, la peur de demander de l’aide, l’isolement social ou professionnel, peuvent être l’expression d’un conflit entre un désir de vivre pleinement et une angoisse paralysante liée à ce que cela impliquerait : se confronter au regard des autres, à la séparation, à l’inconnu, ou encore à des blessures anciennes non digérées.

Vous évoquez une peur : celle de demander de l’aide. Cette peur est déjà une indication importante. Elle peut être liée à une honte, un sentiment d’infériorité, ou à des expériences passées où vous n’avez peut-être pas été entendu, soutenu, ou valorisé. Vivre chez votre mère depuis si longtemps sans activité extérieure peut aussi refléter une forme de régression protectrice : rester dans un espace connu, maternant, là où le monde extérieur semble menaçant.

Mais le fait que vous écriviez ici montre qu’un désir de changement est vivant en vous. Il ne s’agit pas de tout transformer d’un coup, mais de faire un premier pas, même minime. Consulter un psychologue ou un psychanalyste, c’est précisément un cadre pour explorer ces blocages, en sécurité, sans jugement, à votre rythme. Ce travail permet peu à peu de reconnecter avec vos ressources, vos désirs, votre histoire, et de sortir de la sidération.

Le chemin peut être lent, mais il est possible. Et le simple fait que vous en exprimiez le souhait prouve que quelque chose en vous est prêt à évoluer. Vous n’êtes pas seul. Cherchez un professionnel avec qui vous vous sentez en confiance, c’est une rencontre qui peut transformer votre vie.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêve

Bonjour Stev,

Le titre de votre témoignage est très fort! Est ce que cela veut dire pour vous que la notion de réussite tourne exclusivement autour du travail? L'accomplissement de soi se développe tout au long de sa vie, et on peut trouver ce qui nous fait "grandir" dans beaucoup d'autres choses.

Demander de l'aide c'est accepter d'exposer sa vulnérabilité. La vulnérabilité n'est pas un gros mot, ni une forme exacerbée de faiblesse, et les différentes structures existantes pour vous accompagner sont là pour vous aider à remettre le pied à l'étrier sans jugement.

Vous avez déjà fait un premier pas ici et c'est très courageux. vous avez enclencher un mouvement.

Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez échanger à ce propos.
Prenez soin de vous stev.

Lisa Pitton Djebbari
Psychothérapie Analytique
Présentiel ou distanciel

Bonjour,

Ce que vous partagez là, c’est une réalité que beaucoup vivent dans le silence. Et il faut du courage pour le dire. Ce premier pas, le fait même de le nommer ici, montre déjà une partie de vous qui veut s’en sortir, même si une autre a peur, doute, ou se sent bloquée. Cette tension-là, c’est souvent ce qui précède un mouvement.

Quand on vit une période longue sans emploi, sans autonomie, avec la peur d’aller chercher de l’aide, on finit par se raconter qu’on est « figé ». Mais parfois, ce n’est pas de la paresse ou un manque de volonté : c’est une forme d’épuisement invisible, une peur de ne pas être à la hauteur, ou d’être jugé… Et plus on attend, plus l’idée même d’avancer devient lourde. C’est un cercle.

Une question importante pourrait être : « Et si la peur, au lieu d’être un frein, devenait un signal ? »
Un signal qu’il est temps de ne plus rester seul avec tout ça.

Vous n’avez pas besoin de tout régler d’un coup. Un premier petit pas suffirait. Ce peut être parler à un professionnel, faire un appel, demander un rendez-vous social ou thérapeutique, même simplement poser une question dans une structure d’accueil. L’enjeu n’est pas d’avoir un plan parfait, mais juste de créer une fissure dans l’immobilité.

Et je vous le dis avec sincérité : on peut recommencer à vivre à 32 ans. On peut même commencer vraiment à vivre à cet âge. Ce n’est pas trop tard. Ce n’est pas fichu.

Je vous envoie toute ma considération, et si vous avez besoin d’un cadre bienveillant pour faire le point, je suis là.

Avec respect,
Éric
Psychopraticien systémique
(Addict Podcast, cabinet THERAPIC & accompagnement relationnel)

Bonjour Stev !

A 32 ans vous n'avez pas raté votre vie et vos conditions de vie ne déterminent pas la personne que vous êtes m

Bonjour Steve,

Ce que tu vis n’est pas simple, et ce n’est pas rien d’oser le dire comme tu le fais.
Il faut du courage pour reconnaître qu’on se sent bloqué, effrayé, ou en difficulté.
Ce courage, tu l’as déjà, même si tu as l’impression d’avoir "raté ta vie".

À 32 ans, rien n’est figé. Il est encore possible de rebondir, de te reconstruire, et d’avancer pas à pas vers une vie qui te ressemble davantage. Tu n’as pas à faire ce chemin seul.
Ce n’est pas une faiblesse de demander de l’aide, c’est souvent le premier vrai acte de force et la marque d'une pulsion de vie fondamentale pour se relancer.

Un accompagnement thérapeutique pourrait être un vrai soutien pour toi.
En Gestalt thérapie, par exemple, on ne cherche pas à te "réparer" ou te juger.
Ensemble, on part de là où tu en es, avec douceur, et on t’aide à mieux comprendre tes blocages, tes peurs, ton histoire... pour retrouver une forme d’élan et de confiance.

C’est une approche centrée sur l’ici et maintenant, qui t’invite à redevenir acteur de ta vie, pas à pas, à ton rythme.
Même si tu n’y crois pas encore, il y a en toi des ressources précieuses que la thérapie peut t’aider à retrouver.

Si tu ressens le besoin d’en parler, je serai heureux de t’accueillir avec respect et bienveillance, là où tu en es.
Tu mérites un accompagnement digne de toi.

Prends soin de Toi.

Mathieu LECLERC - praticien en Gestalt thérapie
Consultations en présentiel (Paris 17) et en distanciel (visio)

Vous savez, il peut y avoir de nombreuses raisons psychiques à une situation comme celle-là. Des mécanismes d’évitement, une inhibition de l’action, un sentiment d’impuissance acquis, parfois même des traces de dépression ou d’angoisse sociale.

Se mettre en mouvement, demander de l’aide, c’est souvent très difficile quand on est pris dans ces dynamiques-là.

Mais c’est possible. Il existe des approches psychoéducatives ou comportementales qui aident à avancer pas à pas, à restaurer l’estime de soi, à réactiver les ressources personnelles.

Et en parallèle, un travail psychothérapeutique peut permettre d’explorer les racines de cette difficulté : le rapport à la dépendance, la honte, les peurs d’échec ou de rejet, ou encore des loyautés familiales inconscientes.

Ce sont souvent des freins invisibles, mais qu’on peut nommer, comprendre, et petit à petit transformer.

Bon courage, et je ne pense pas qu'il soit juste de dire "rater sa vie" . Vous demandez de l'aide, c'est déjà un pas.

Mael jourdan

Bonjour Stev,

Vous avez envie de vous en sortir, mais vous vous sentez bloqué, avec cette peur de demander de l’aide — ce qui alimente ce sentiment de passer à côté de votre vie.

Je me demande : à quoi pensez-vous quand vous dites que vous avez « raté votre vie » : Un logement à vous, une relation, une autonomie financière ? Ou peut-être simplement le fait de pouvoir décider par vous-même de ce que vous voulez faire de vos journées, de votre avenir — ou quelque chose de plus profond, de plus grand ?

Votre mère vous a soutenu jusque-là, mais ce cadre ne vous a pas permis d’atteindre l’autonomie à laquelle vous semblez aspirer. Alors vous vous demandez peut-être si une autre aide ne risquerait pas d’être une nouvelle forme de dépendance, une « deuxième maman ». Et cela vous effraie — ce qui est compréhensible.

Pourtant, vous sentez qu’il est temps de faire autrement, même si cette démarche peut sembler impressionnante, surtout quand on ne sait pas encore ce qu’on va y trouver, ni ce que cela changera. Mais cette peur dit aussi autre chose : qu’il y a quelque chose d’important en vous, quelque chose qui pousse de l’intérieur — un « vous » en devenir.

Sachez que ce que vous traversez n’est pas figé. Cette vie actuelle, en retrait de ce « vous » en devenir, a sans doute repoussé le moment de quitter un cadre qui, autrefois protecteur, n’est plus si douillet aujourd’hui, parce que vous ne vous y reconnaissez plus.

Il est possible d’en parler, de mettre des mots sur ce qui bloque et sur ce que vous aimeriez construire. La thérapie peut vous accompagner dans ce mouvement, à votre rythme, pour retrouver un élan plus personnel, plus libre — et peu à peu dessiner un chemin qui vous ressemble.

Prenez soin de vous, Christophe

Bonjour,

Le simple fait que vous ayez écrit ce message montre déjà quelque chose de très important : vous êtes conscient de votre situation, et vous voulez vous en sortir. Rien que ça, c’est un pas immense. Beaucoup restent figés sans jamais le formuler.

Vous avez mis des mots sur ce que beaucoup taisent : la peur, la paralysie, la honte parfois, face à la vie qui semble vous avoir échappé depuis longtemps. Mais il n’est jamais trop tard pour redémarrer. Ce que vous ressentez n’est pas rare — et surtout, vous n’êtes pas seul.

La peur de demander de l’aide est très compréhensible. Elle vient souvent de blessures anciennes, d’un sentiment de dévalorisation, ou de la crainte d’être jugé. Mais sachez une chose : les personnes qui accueillent ces demandes d’aide sont formées, humaines, et savent entendre la fragilité. Elles savent aussi reconnaître la force qu’il faut pour franchir une porte quand on n’a plus rien.

Ce que vous vivez n’est pas une fatalité. Vous avez le droit de reprendre votre place dans votre propre vie, pas à pas, sans précipitation. Et le premier pas peut être simple : prendre contact avec une personne bienveillante — un médecin généraliste, un travailleur social, un psychologue… quelqu’un qui puisse vous écouter sans vous brusquer.

S’en sortir, ce n’est pas tout changer d’un coup. C’est commencer à bouger, un peu, avec soutien, et ne plus rester seul face au poids de ce qui vous écrase.

Et ce message que vous avez écrit ? C’est déjà un mouvement. Il compte. Il a du poids.

Je reste à votre écoute si vous souhaitez entamer une thérapie et renouer, à votre rythme, avec vous-même.

Jessica Le Bozec,
psychanalyste et thérapeute en ligne