Reprise d’antidepresseur

Bonjour,

Votre question est très pertinente et reflète une volonté de comprendre comment mieux gérer vos émotions sans recourir indéfiniment aux antidépresseurs. Votre expérience avec la paroxétine, marquée par une lourde sédation et une déconnexion émotionnelle, vous a laissé des traces et vous amène aujourd’hui à chercher une approche différente, surtout avec votre diagnostic récent de TSA et TDAH.

Les antidépresseurs, comme la paroxétine, agissent principalement en modulant les neurotransmetteurs afin de réduire l’intensité de la détresse émotionnelle. Ils ne vous apprennent pas directement à gérer vos émotions, mais créent un environnement interne plus stable, permettant ainsi d’entamer un travail thérapeutique pour explorer et réguler vos émotions. Pour certaines personnes, ce soutien temporaire est essentiel pour éviter d’être submergées par des émotions dévastatrices.

Cela dit, votre souhait de ne pas inhiber vos émotions mais d’apprendre à les gérer est tout à fait légitime. Voici quelques pistes à explorer :
1. Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) ou thérapie dialectique comportementale (TDC) : Ces approches visent à développer une conscience émotionnelle et à accepter les émotions sans qu’elles dictent vos actions, en vous apprenant des techniques de régulation.
2. Thérapie analytique/psychanalytique : Un travail en profondeur peut vous aider à comprendre les origines de vos difficultés émotionnelles et à intégrer progressivement ces émotions plutôt qu’à les réprimer.
3. Techniques de pleine conscience et de relaxation : La méditation, la respiration consciente et d’autres pratiques peuvent vous aider à observer vos émotions avec plus de recul et à réduire l’intensité de votre réactivité.
4. Exploration progressive d’un traitement médicamenteux alternatif : Discutez avec votre médecin des options qui pourraient être mieux tolérées, par exemple des antidépresseurs aux effets plus légers ou un ajustement de dosage, afin de vous soutenir pendant la mise en place de ces techniques thérapeutiques.

Votre chemin vers une meilleure gestion émotionnelle peut combiner des interventions médicamenteuses temporaires et un travail psychothérapeutique approfondi. N’hésitez pas à exprimer clairement vos besoins et vos réticences à vos professionnels, car vous méritez un suivi adapté à votre vécu et à votre désir de vous reconnecter à vos émotions sans les étouffer.

Prenez soin de vous.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste et analyste de rêves

Bonjour,

Si les deux médecins qui vous connaissent et suivent vous prescrivent un antidépresseur il vaut mieux le prendre, quitte à réajuster la posologie ou à changer de médicament si besoin.

La régulation de vos émissions et la réduction des symptômes gênants pourraient être obtenus par une bonne psychothérapie, dont les progrès peuvent être aidés par le traitement médicamenteux.

Je vous souhaite d’arriver à vivre en acceptant vos émotions qui ne seront plus débordantes.
sp

Bonjour

Merci pour votre message et la belle lucidité qu'il porte sur votre situation.

Les antidépresseurs ne sont pas là pour suppléer la prise en charge de vos émotions, ils sont mis en place un temps pour vous aider à contenir le débordement de ces émotions qui peuvent vous submerger. Vous pouvez les voir comme une aide temporaire une béquille qui vous permet de continuer à avancer.
Il ne faut pas vous arrêter à une première expérience non concluante, il existe de nombreuses molécules et un traitement doit être adapté pour justement qu'il ne pèse pas trop sur votre vie quotidienne. Cela passe par un échange régulier avec le praticien prescripteur pour qu'il puisse réaliser cet ajustement au plus prés de vos besoins.

La gestion de vos émotions se travaille en thérapie, il est donc important d'entamer une telle démarche c'est lorsqu'elle commencera à produire ses effets que le traitement pourra être progressivement réduit, en fonction des progrès réalisés, il ne faut pas envisager un arrêt brutal sans qu'il n'y ait un autre dispositif thérapeutique qui soit mis en place, jusqu'à ce que vous n'en ayez plus besoin non plus.

Je note également et je trouve très intéressant, votre perception de masques qui tombent, ceux qui vous permettait de penser que vous pourriez apparaître comme tout le monde et qui du coup vous laisse avec ce sentiment de ne plus savoir qui vous êtes.
Je trouve cela particulièrement intéressant parce que c'est le cœur même de la thérapie narrative (que je propose) qui pense d'une part que personne n'est comme tout le monde, où si vous préférez que les normes sociales auxquelles nous essayons de nous conformer appellent à être déconstruites et qui d'autre part place la question de l'identité au cœur de ses préoccupations.
Je vous engage donc à prendre le temps de découvrir qui vous êtes vraiment, vous verrez que c'est une belle expérience qui viendra peser en positif sur la gestion de vos émotions.

Je reste à votre écoute et à votre disposition si vous souhaitiez en savoir plus et approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.

Bien cordialement

Bruno BRICE
Thérapeute Narratif

Je comprends que vous traversez une période difficile et que vous avez des réticences concernant la reprise d'antidépresseurs qui vous ont laissé une mauvaise expérience.
Et par rapport à la dernière fois, il y a un élément nouveau : c’est ce diagnostic, qui pose de nouvelles bases. Et peut-être un nouveau traitement adaptés à vos maladies ( nouvelle molécule, nouveau dosage…)
Je peux également comprendre qu’il est difficile de vivre avec vos symptômes qui doivent être réduit grace aux médicaments et aider à rétablir l’équilibre chimique dans le cerveau et ensuite avoir la possibilité d’engager un travail thérapeutique de gestion des émotions.
Les antidépresseurs sont plus efficaces lorsqu'ils sont associés à une thérapie qui vous aidera à développer des compétences pour gérer vos émotions, tandis que les médicaments peuvent vous donner l'espace mental nécessaire pour appliquer ces compétences et trouver des stratégies pour vivre au mieux avec vous même.
Vous pourrez avancer vers le rétablissement avec un psychologue et l'équipe médicale pluridisciplinaire qui vous entoure. Vous n'êtes pas seule.

Bonjour, oui effectivement vous êtes pris dans un cercle vicieux ; les antidépresseurs ne soignent pas, ils masquent le symptôme, ils sont nécessaires car si les angoisses sont trop importantes le patient ne peux plus faire le travail thérapeutique.
D'un autre côté si vous n'avez pas accès à vos émotions vous ne pouvez pas en comprendre non plus le fonctionnement...
Peut-être dans un premier temps faire une modification sur le dosage, ceci serait à en discuter avec votre psychiatre, à voir.....
Je reste à votre écoute en cabinet à Nice ou en visio.
Cordialement,
Laurent Stevenoot
Psycho analyste clinicien.

Bonjour,

Votre question est très pertinente et met en lumière une difficulté courante : comment trouver un équilibre entre le soulagement des symptômes et l’apprentissage d’une régulation émotionnelle autonome.

Les antidépresseurs ne sont pas censés inhiber les émotions, mais plutôt atténuer l’intensité de la détresse pour permettre un meilleur accès aux stratégies thérapeutiques. Votre précédente expérience a été difficile, et il est compréhensible que vous hésitiez à en reprendre. Cependant, il existe plusieurs classes d’antidépresseurs avec des effets différents. Une alternative à la paroxétine, avec un ajustement progressif du dosage, pourrait être envisagée pour éviter les effets indésirables.

L’objectif n’est pas de masquer vos émotions, mais de vous aider à les appréhender sans être submergé(e). Les antidépresseurs peuvent agir comme un soutien temporaire pour faciliter un travail thérapeutique plus profond, notamment à travers la psychothérapie (TCC, approche analytique, thérapies adaptées au TSA et au TDAH).

Que faire ?
1. Exprimer clairement votre besoin à votre psychiatre : insistez sur votre volonté d’apprendre à gérer vos émotions et demandez un accompagnement adapté.
2. Explorer d’autres approches thérapeutiques : thérapies spécialisées, mindfulness, techniques corporelles (yoga, sport).
3. Discuter des alternatives médicamenteuses : certains traitements ont des effets plus légers et mieux tolérés.

Vous avez raison de vouloir être acteur de votre prise en charge. La clé est de trouver un équilibre entre soulagement des symptômes et autonomie émotionnelle.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêve

Bonjour Amtodine
Comme vous le dites très bien : les antidépresseurs apportent un soulagement temporaire mais ne guérissent pas. Vous souhaitez gérer vos émotions plutôt que les inhiber or il existe une thérapie avec tout un protocole de soins pour se libérer des émotions qui obscurcissent le présent et l'avenir.
L'idée générale est de retrouver l'origine de votre dépression, de travailler sur le ou les événements qui l'ont créée parce que vous n'êtes pas née dépressive et ce n'est pas dans votre caractère non plus c'est donc que vous avez vécu quelque chose qui a mis une énorme tristesse dans votre coeur. Et chaque événement douloureux vécu est venu rajouter d ela tristesse à cette tristesse de base. Comme une plaie physique, elle cicatrise dès qu'on arrête de mettre des pansements dessus et qu'elle est nettoyée, aseptisée au plus profond. Ce qui est vécu de douloureux piège des émotions, des ressentis et des croyances sur soi... C'est en nettoyant cet événement de tout ce qui est piégé dedans que la cicatrisation pourra reprendre et que la tristesse partira définitivement .
Je vous invite à me contacter si vous souhaitez de plus amples informations concernant la logique des émotions et des comportements induits.
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
Psychologue clinicienne diplômée d’Etat
Thérapeute en libération des émotions et comportements induits
Consultation en ligne et en présentiel

Bonjour,

je comprends que vous voulez apprendre à gérer vos émotions, pas simplement les atténuer.
Les antidépresseurs ne suppriment pas les émotions, mais peuvent réduire l’intensité de la souffrance, vous laissant plus de clarté pour travailler sur leur régulation.
Mon accompagnement est spécifique aux troubles que vous décrivez : TDAH, gestion des émotions...
Je vous invite à consulter mon profil, et à prendre rendez-vous avec moi si vous pensez que je peux vous aider.
Je reste à votre disposition,

Magali Bagot
Psychopraticienne

Bonjour,
Vous avez raison au final, les antidépresseurs ne sont qu'une béquille, et ne fais qu'inhiber vos émotions.
Je vous conseille de consulter un(e) thérapeute qui sache travailler sur la régulation émotionnelle (voir mon profil et les avis).
Sachant que le TDAH repose sur un trouble anxieux. Mes questionnaires cliniques permettent une évaluation de ces symptômes de manière précise et mes techniques de traiter ce qui doit l'être en revisitant votre passé.

Les médicaments même si parfois ils sont nécessaire ne permettent pas à eux seuls de traiter ce qui vous a conditionné et qui ressort dans ces troubles émotionnels.

Restant à votre écoute,

Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

Tout d’abord, merci pour votre partage. Il est tout à fait compréhensible que votre expérience passée avec les antidépresseurs vous laisse perplexe quant à leur reprise, surtout dans votre parcours actuel d’acceptation du diagnostic TSA et TDAH.

Vous souhaitez apprendre à gérer vos émotions et non les inhiber. La gestion des émotions est effectivement un apprentissage progressif, qui repose sur l’identification des déclencheurs, la compréhension des réactions émotionnelles et le développement de stratégies adaptées.

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) peuvent être particulièrement efficaces pour cela. Elles permettent d’explorer les pensées automatiques qui influencent vos émotions, de mieux comprendre vos schémas émotionnels et d’apprendre des outils concrets pour réguler ce que vous ressentez sans les nier.

L’art-thérapie peut également être un moyen puissant d’expression et de canalisation des émotions, notamment lorsque les mots semblent insuffisants ou difficiles à poser. À travers la création (dessin, écriture, musique, danse, etc.), il est possible d’externaliser ce qui vous traverse et de mieux l’appréhender.

Concernant les antidépresseurs, leur rôle est souvent de stabiliser l’humeur afin que l’apprentissage émotionnel soit plus accessible. L’idée n’est pas forcément d’inhiber vos émotions, mais de diminuer l’intensité de certains états (comme l’anxiété ou la dépression) qui rendent ce travail plus difficile.

La question pourrait être : comment trouver un équilibre entre une prise médicamenteuse, si nécessaire, et un accompagnement thérapeutique qui vous permettrait d’apprendre progressivement à gérer vos émotions ?

Peut-être pourriez-vous en discuter avec votre médecin et psychiatre en leur expliquant clairement votre besoin : non pas uniquement soulager des symptômes, mais surtout acquérir des outils concrets pour gérer vos émotions durablement.

Un suivi thérapeutique axé sur la régulation émotionnelle, en complément ou en alternative à la médication, pourrait être une piste à explorer.

Vous êtes sur un chemin de compréhension de vous-même et c’est un processus qui prend du temps. Soyez bienveillante envers vous-même dans cette période d’adaptation.

Prenez soin de vous,

Betty
Thérapeute
Psychothérapie / Thérapie cognitive et comportementale / Art-thérapie
suivis en ligne

Bonjour,
La question posée est à la fois personnelle mais aussi scientifique. Ne vous connaissant pas personnellement je vous donne le côté scientifique (sachant que j'exerce deux métiers à mi-temps : la pharmacie et la psychothérapie).
TDAH et dépression sont souvent des troubles concomitants, ce qui signifie que si l’on diagnostique l’un d’entre eux, il est plus probable que l’on diagnostique également l’autre. En effet la dépression est trois fois plus fréquente chez les adultes atteints de TDAH que chez les adultes sans TDAH et 70% des personnes diagnostiquées avec un TDAH sont également susceptibles de développer une dépression au cours de leur vie.
En général, l’approche consiste à travailler d’abord sur l’affection la plus invalidante. Les médicaments sont souvent prescrits pour l’un puis pour l’autre. Si la dépression est trop importante c’est elle qu’il faut traiter en premier. Les antidépresseurs sont pour cela indiqués. Si un TDAH est concomitant, ce sont souvent des antidépresseurs dits "tricycliques" qui sont indiqués (cf. revue Cochrane, Otasowie J, Castells X, Ehimare UP, Smith CH, Septembre 2014). La clomipramine serait peut-être plus adaptée à votre cas que la paroxetine prescrite avant le diagnostique de TDAH. Il est probable qu'une phase d'adaptation soit nécessaire, mais ce serait différent de ce que vous avez pu ressentir avec l'adaptation à la paroxetine.
Les antidépresseurs servent à stimuler l’activité mentale et les désirs ainsi qu’à diminuer la tristesse, les insomnies, le ralentissement psychomoteur ou l’anorexie.
Il est possible de classer les antidépresseurs en trois catégories :

- Psychotoniques : indiqués en cas d’inhibition psychomotrice et de fatigue majeure

- Intermédiaires : indiqués en cas d’anxiété et d’inhibition. La paroxetine en fait partie. La clomipramine dont je parle plus haut aussi mais les deux ne sont pas de la même classe pharmacologique.

- Sédatifs : indiqués en cas de formes anxieuses avec agitation et/ou risque suicidaire
(Attention l’efficacité des antidépresseurs ne peut être évaluée qu’après 3 semaines d’initiation de traitement).
Il semble en outre que les patients TDAH qui suivent une psychothérapie intensive ont des pensées ruminatives moins fréquentes et sont plus résistants aux épisodes de dépression.
Les antidépresseurs ne modifient pas la personnalité. Ils régulent l'intensité des symptômes de la dépression. Si vos médecins pensent que la dépression doit être traitée en priorité il est probablement utile de suivre leur avis. Et cela ne vous empêche pas de suivre une psychothérapie.

Bonjour, la gestion des émotions ne peut effectivement pas être apprise si vous prenez des inhibiteurs, puisque vous ne ressentirez plus celles-ci. Cela est bien analysé et prouve que vous avez bien cerné votre problème.
Quel âge avez vous ?
Quelles émotions viennent vous perturber ? Et comment cela se manifeste t'il ?

Bonjour Amtodine,
Votre désarroi résulte essentiellement de ne pas être entendue dans votre demande de traiter les causes du besoin d’anti-dépresseur, en tant de thérapeute, je reconnais la logique de votre attente : le médicament agit sur les effets pas sur les causes de vos émotions exacerbées et du déficit de l’attention.
Les médecins qui vous suivent prescrivent en lien avec leur diagnostic et les anti-dépresseurs ont pour effet de stabiliser votre état émotionnel afin de mieux vivre votre quotidien.
Si les effets sont désagréables, surtout en début de cure, vous pouvez leur demander si un autre médicament évite ces effets ?
Cependant, la prise d’anti-dépresseur est une aide, pas la thérapie ; et concernant votre diagnostic, le protocole médical est celui qui vous est prescrit. C’est ainsi.
Toutefois, je vous suggère de leur demander ce qu’ils pensent d’un accompagnement psycho-thérapeutique en plus du traitement prescrit, si oui, quelle approche conseillent-ils ?
Me concernant, je propose la relation d’aide associée à la psycho-énergétique pour accueillir les émotions et décrypter les besoins insatisfaits qu’elles révèlent pour la part qu’il est possible de stabiliser.
Egalement, j’attire l’attention sur l’équilibre alimentaire car le système nerveux est dans le corps, le cerveau est un organe dont nous connaissons de mieux en mieux les besoins nutritionnels.
Pour ce dernier aspect, vous pouvez aussi consulter un médecin qui pratique la médecine intégrative.
Tout cela dans le respect de la prescription médicale qui vous est faite.
Je vous encourage à exprimer vos besoins à vos médecins traitants, à rester dans l’échange et suivre les consultations recommandées.
Je vous remercie pour votre attention. Très sincèrement, Thérèse Badonnel Ferry – Relation d’aide et psycho-énergétique pour stabiliser les états émotionnels difficiles

Bonjour Amtodine

La prise d'antidépresseurs doit en effet être accompagnée d'un travail thérapeutique qui vous permet de comprendre et réguler vos émotions. La Gestalt-thérapie est tournée véritablement vers cela. Elle apprend à écouter son corps, se relier à lui et retrouver la confiance dans ce qui se passe à l'intérieur de soi. Les émotions nous traversent tout le temps et elles sont un langage pour nous guider dans ce qui est bon pour nous. Elles nous aident à réagir, interragir avec le monde extérieur.
Quels que soient vos diagnostics, en gestalt-thérapie nous travaillons avec votre ÊTRE qui lui est unique et singulier.
Petit à petit, vous pourrez baisser la prise des antidépresseurs car le travail effectué en thérapie prendra le dessus. Tout cela est un processus qui peut prendre un certain temps mais qui changera profondément les choses pour vous.
Je suis à votre disposition pour plus d'informations sur le sujet.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour,

Je vous félicite d'avoir posé ce témoignage, car cela n'est pas simple...

Les antidépresseurs n'aident en rien dans la gestion des émotions, et comme vous le dites ils vous ont mis "KO".
Lorsque les émotions sont masquées par une aide médicamenteuse, il faut une thérapie. en complément.
Car avec l’arrêt le masque tombe et vous êtes confronté par les mêmes sensations, et vous n'êtes plus en mesure de les affronter.
La gestion des émotions est déjà peu évidente alors après le traitement la sensation est décuplée.

La thérapie orienté TCC est une bonne piste à explorer, elle travaille sur les émotions et aide à la gestion, harmoniser les réactions avec les situations de la vie courante.

Votre diagnostique peut vous apaiser en un sens, car il vous permet de mieux vous comprendre et vous accepter. Il donne du sens à ce que vous ressentez.
Acceptez qui vous êtes, vous avez "essayé" durant de nombreuses années à vous "fondre" dans la réalité des autres, qui n'est pas la votre. Vous avez appris beaucoup de chose.
C'est une forme de résilience, que d'autre n'ont pas...

Aujourd'hui, vous pouvez être un peu plus "vous même" sans violence psychologique.

Vos soins vous appartiennent, si le traitement pour la dépression ne convient pas vous devez en parler avec votre médecin. Et essayez une thérapie en parallèle TCC.

J'espère avoir répondu à votre question, belle journée Mélina

Bonjour,

Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour poser cette question qui doit permettre à beaucoup de gens de poursuivre leurs réflexions.

Je souhaite souligner votre engagement pour trouver une issue à votre sensibilité émotionnelle qui aujourd'hui vous fait souffrir. J'insiste sur ce point, car c'est votre motivation et les actions que vous entreprenez qui sont la source de votre restauration.
En posant des questions, en posant des hypothèses sur les causes de vos souffrances, en vous mobilisant pour trouver des professionnels de santé, vous choisissez. Les professionnels de santé, dans leurs compétences respectives, répondent à vos demandes. Ainsi, les diagnostiques et les prescriptions sont les fruits de votre mobilisation.
Aujourd'hui, vous aimeriez vivre sans les antidépresseurs. Vous aimeriez aussi mieux contacter vos émotions, les accueillir, et faire des choix en conscience.
Je vous invite donc à échanger avec votre psychiatre sur l'opportunité d'un accompagnement en médiation émotionnelle. Je propose la Gestalt-thérapie, la Communication Non-violente, la sophrologie, la médiation animale...
Ainsi, il vous sera possible, petit à petit, de comprendre votre système émotionnel, et, avec l'appui de votre psychiatre, de noter vos progrès dans la gestion de vos émotions pour qu'il adapte les prescriptions.

Bonjour Amtodine,
Voulez-vous essayer de vous faire accompagner pour travailler sur la gestion de vos émotions?
Je vous propose une première séance en visio et nous déciderons ensemble si cela peut vous aider.
Bien à vous
Inès AVOT

Bonjour,

Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour poser cette question qui doit permettre à beaucoup de gens de poursuivre leurs réflexions.

Je souhaite souligner votre engagement pour trouver une issue à votre sensibilité émotionnelle qui aujourd'hui vous fait souffrir. J'insiste sur ce point, car c'est votre motivation et les actions que vous entreprenez qui sont la source de votre restauration.
En posant des questions, en posant des hypothèses sur les causes de vos souffrances, en vous mobilisant pour trouver des professionnels de santé, vous choisissez. Les professionnels de santé, dans leurs compétences respectives, répondent à vos demandes. Ainsi, les diagnostiques et les prescriptions sont les fruits de votre mobilisation.
Aujourd'hui, vous aimeriez vivre sans les antidépresseurs. Vous aimeriez aussi mieux contacter vos émotions, les accueillir, et faire des choix en conscience.
Je vous invite donc à échanger avec votre psychiatre sur l'opportunité d'un accompagnement en médiation émotionnelle. Je propose la Gestalt-thérapie, la Communication Non-violente, la sophrologie, la médiation animale...
Ainsi, il vous sera possible, petit à petit, de comprendre votre système émotionnel, et, avec l'appui de votre psychiatre, de noter vos progrès dans la gestion de vos émotions pour qu'il adapte ses prescriptions.

Je vous adresse tous mes encouragements dans vos démarches.

Bonjour

Je comprends votre retissance quand aux antidépresseurs
Celles ci peuvent être nécessaire pour une aide a court terme.

Votre trouble nécessite un accompagnement thérapeutique afin de vous aider à mieux gérer vos émotions.

N'hésitez pas à consulter mon profil car j'ai l'habitude d'aider les personnes ayant la même problématique que la vôtre

Je reste à votre disposition si besoin

Bien à vous

Cabinet A KEDDI

Bonjour,

Ce que vous partagez est très clair et il est tout à fait légitime que votre expérience passée vous inquiète. L’impression d’être « là sans être là », de voir vos émotions s’éteindre, peut être particulièrement difficile à vivre, surtout lorsqu’on souhaite apprendre à les comprendre plutôt qu’à les repousser.

Contrairement à l’idée qu’ils « inhibent » vos émotions, les antidépresseurs peuvent plutôt jouer un rôle de « régulateur ». Lorsque le cerveau est submergé – comme cela peut être le cas avec le TSA et le TDAH – les émotions peuvent être ressenties de manière très intense, presque envahissante. Les antidépresseurs agissent sur les neurotransmetteurs (comme la sérotonine) pour lisser ces vagues émotionnelles et éviter d’être emportée par elles.

L’objectif n’est pas de supprimer vos émotions, mais d’apaiser l’intensité avec laquelle elles arrivent, pour vous permettre de les observer et de les comprendre plus sereinement. Cela peut faciliter un travail plus profond sur la gestion émotionnelle, en parallèle d’un accompagnement thérapeutique adapté.

Cela dit, ce que vous avez vécu lors de la première prise mérite d’être pris au sérieux. Cette impression que vos émotions étaient comme éteintes peut laisser un sentiment de perte, comme si une part essentielle de vous-même disparaissait. Il est compréhensible que l’idée de reprendre un traitement médicamenteux suscite des réserves, surtout lorsque votre souhait est de comprendre vos ressentis plutôt que de les anesthésier.

Une autre approche : comprendre plutôt qu’inhiber

Dans ce contexte, une approche systémique pourrait être particulièrement adaptée. Plutôt que de chercher à apaiser les symptômes de manière isolée, elle permet de :
• Explorer comment vos émotions prennent forme au sein de vos relations, de votre histoire et de votre environnement.
• Comprendre ce qui amplifie ou apaise ces vagues émotionnelles au quotidien.
• Identifier des leviers concrets pour retrouver un équilibre, tout en respectant votre besoin d’être pleinement présente à vous-même.

Pour avancer : quelques questions à explorer

Si cela vous parle, voici quelques questions qui pourraient vous aider à mieux comprendre votre fonctionnement émotionnel et à envisager des pistes concrètes :
1. Quand vos émotions sont-elles les plus intenses ? Y a-t-il des moments précis, des lieux ou des personnes qui les amplifient ?
2. Existe-t-il des exceptions ? Avez-vous remarqué des instants où vos émotions sont plus calmes, même brièvement ? Qu’est-ce qui est différent dans ces moments-là ?
3. Que veulent vous dire ces émotions ? Si vos émotions avaient une voix, quel message essaieraient-elles de vous transmettre ?

Ces questions peuvent déjà vous permettre de commencer à observer vos ressentis autrement, sans chercher à les repousser.

Un exercice concret : créer un “thermomètre émotionnel”

Je vous propose un premier exercice simple pour prendre du recul lorsque les émotions deviennent envahissantes :
1. Chaque jour, prenez quelques minutes pour noter :
• Une émotion dominante que vous avez ressentie (par exemple : frustration, tristesse, joie).
• Sur une échelle de 0 à 10, à quelle intensité vous l’avez vécue.
• Ce que vous faisiez juste avant que cette émotion apparaisse.
2. Au bout d’une semaine, prenez le temps de relire vos notes. Vous pourrez peut-être repérer :
• Des situations récurrentes qui amplifient certaines émotions.
• Des moments où l’intensité diminue naturellement.

Cet exercice permet de dépasser l’effet “tout ou rien” : au lieu de se sentir submergée ou coupée de vos émotions, il vous aide à observer progressivement comment elles fluctuent.

Et si vous exploriez autrement ?

Si cette approche vous parle, je reste disponible pour en discuter plus en détail. Il est tout à fait possible d’avancer dans la compréhension de vos émotions sans avoir recours aux antidépresseurs, au moins dans un premier temps, tout en respectant votre rythme.

L’important, c’est que vous puissiez vous sentir entendue et accompagnée d’une manière qui vous ressemble.

Prenez soin de vous.

Bonjour

Le Trouble du spectre autistique est votre principal problème. Parce que cela vous met dans la situation de celui qui se sent différent et mal adapté à son environnement. Vous compensez autant que faire se peut en copiant les attitudes des personnes non TSA car votre TSA ne vous permet pas de tout décoder.
Il serait important de vous faire accompagner dans un double but : accepter paisiblement que vous êtes différente, et analyser en quoi vous êtes différente.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour

Merci pour votre témoignage.

Votre médecin et votre psychiatre souhaite que vous repreniez un traitement médicamenteux pour vous aider à réguler vos émotions et éviter beaucoup de souffrance. Peut-être qu'il faudrait modifier votre traitement pour que vous aviez moins cet effet K.O ou bien, vous faire confiance et ne plus les reprendre. Un TSA et un TDAH ne sont pas des maladies.

Si vous voulez apprendre à gérer vos émotions, la psychothérapie est une solution, certains psy sont spécialisés dans la prise en charge du TDAH.
Vous pouvez aussi prendre contact avec des associations pour votre TSA. Cela vous aidera a accepter le diagnostic et à vous sentir comprise.

Donnez vous le temps nécessaire, ce n'est pas parce que vous n'arrivez pas à gérer vos émotions que cela ne sera pas le cas avec le bon psy et que tout est fixé dans le temps. Au contraire maintenant que le diagnostic est là alors vous avez toutes les possibilités d'arriver à gérer vos émotions.

Faites vous confiance, trouvez le bon psy, donnez vous du temps, de la bienveillance et de l'indulgence.

Prenez soin de vous
Je reste à votre écoute.

Michaële
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie.

Bonjour,

En effet, votre demande est parfaitement légitime et vous avez raison, pour changer durablement, il va falloir domestiquer ces émotions qui, jusqu’à présent, vous semblent un peu hors de contrôles ou bien même hors de votre champ de compréhension.
Médecin et psychiatre ont appris à gérer leur patient à travers diverses chimies. C’est pour cela que, dans leur pratique, la prise de médicament est banale et qu’il ne comprenne pas vraiment votre demande, car c’est éloigné de leurs habitudes.
C’est pourquoi il vous faut vous tourner vers des psychologues plus habitués à travailler sur la psyché par les dialogues, l’écoute, les conseils et les exercices à pratiquer, etc.
Pour cela, il vous faudra trouver le praticien qui saura vous mettre en confiance et qui saura ainsi vous aider dans vos besoins en vous aidant à les réaliser.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,
Effectivement les cachets permet de « cacher » les émotions. Ils sont parfois nécessaire pour stabiliser le patient qui, envahi par l’angoisse, n’est pas disponible pour un travail thérapeutique. Mais les médicaments psychotropes ne soignent pas, ils agissent sur le symptôme, le font taire. Accéder au symptôme est nécessaire si vous souhaitez comprendre ce qui vous affecte, ce qui vous anime. Sa lecture permet une meilleure compréhension de votre fonctionnement. Si c’est votre demande, le traitement adapté sera une psychothérapie. Mais ce n’est pas la demande de tout le monde