S'identifier à tout les troubles et à rien seyrtvryuyzvyrziyrivyaviyraarirykyar

Réalisée par Luna · 30 nov. -1 Psychologue clinicien

Bonjour,
Je sais que j'ai des problèmes psychologiques et j'essaie de trouver de mon côté le problème, en m'intéressant aux troubles/maladies qui existent mais j'ai vraiment du mal à m'y retrouver. J'ai l'impression de m'identifier à tout et à rien en même temps.

Pire, quand je lis la sémiologie d'un trouble dont je pense qu'il me correspond je vais être d'accord avec certains symptômes, puis quand je vais m'intéresser à un autre trouble je vais aussi m'identifier à certains symptômes pourtant complètement à l'inverse que ce que je pensais avoir au départ ! Par exemple, penser que je gère bien ma colère puis lire autre chose et me dire tout d'un coup que bah non, je la gère pas du tout. Ce qui fait que je m'identifie à tout et son contraire.
D'un autre côté, je me dis toujours que ce n'est jamais exacte à ma situation de toute façon. J'ai l'impression de ne correspondre à rien.

Parfois, j'ai l'impression de changer de comportement exprès pour correspondre à un trouble. Par exemple, si je lis qu'un depressif est plus apathique, j'ai l'impression que je tend à l'être plus. C'est subtile, et j'ai vraiment du mal à savoir si je simule ou non, c'est très étrange à expliquer. Je ne sais pas si c'est juste qu'en prenant conscience de quelque chose, vu que j'y pense je le remarque plus facilement et pense que j'adopte ce comportement
En même temps, j'ai l'impression de me "forcer" à ressentir des émotions. Par exemple, si quelqu'un me dit quelque chose et que je me met à penser que cette remarque est senser irriter les gens (une déducation qui viendrait du sens commun ou de l'observation chez autrui), je vais être irritée comme pour correspondre à l'attente que cela devrait provoquer chez quelqu'un. Alors qu'au fond ce n'est pas une remarque qui m'atteint, mais je vais inconsciemment adopter cette émotion. Mais je n'ai pas l'impression qu'elle m'appartienne vraiment.

Bref, j'ai le sentiment d'avoir des émotions factices, qui ne m'appartiennent pas. J'ai beaucoup de mal à identifier mes émotions, j'ai l'impression d'être anesthésiée de tout la plupart du temps, et d'avoir parfois des émotions artificielles, et il m'arrive de pleurer ou de ressentir de la tristesse de manière assez aléatoire et random ; généralement je peux la contrôler facilement quand ça arrive.
Et en même temps, je me demande si je me prends pas la tête pour rien sur des choses trop compliquée, que oui, je sais identifier mes émotions et je me prend juste la tête sur des détails. Je ne suis sûr de rien

J'ai aussi beaucoup de mal à me "rappeler" de mes souvenirs ; enfin ce n'est pas vraiment ça, plus exactement j'ai l'impression d'oublier tout mes affects liés à ce souvenirs. C'est-à-dire que j'ai du mal à dire quelles émotions j'avais, si j'étais heureuse ou non ; parfois ça peut changer avec le temps. Même si je sais que j'étais heureuse, je suis incapable de me reconnecter à mes emotions. Je ne sais pas si c'est normal ou pas. J'ai l'impression de me rappeler de mes souvenirs comme si j'étais en train de m'imaginer une scène dans ma tête : il n'y pas de différences, mes souvenirs sont aussi flou, "destructurée" et dépourvu d'affects qu'une scène imaginaire que je serai en train de créer dans ma tête. Encore une fois, j'ai vraiment du mal à savoir si c'est normal ou non ; comme beaucoup de choses.

Je n'ai pas l'impression d'avoir de personnalité propre ; bien sûr, j'ai une sorte de fondement inchangeable mais, j'ai l'impression de prendre h24 les expressions des autres, leur manière de parler, voir parfois des bouts de personnalité qui me plaisent. Je sais que c'est jusqu'à un certain seuil normal, après tout notre personnalité se construit par identification aux autres ; maison j'ai 19 ans, et là ça me semble un peu "trop". En plus, j'ai tendance à changer régulièrement mes expressions et ma manière de parler au fur et a mesure que je rencontre des gens.
Bref je sais pas si ça a un rapport ou si je m'écarte du sujet, ça me semblait important de le souligner quand même.

Autre chose qui m'embête, c'est que j'ai l'impression des m'inventer des problèmes pour attirer l'attention des gens. Peut-être que tout ces questionnement sur moi-même ne sont qu'un prétexte pour me plaindre, et qu'en plus à force de "simuler" je me perdrai moi-même dans mon jeu.
Exemple, j'éprouve depuis peu des envie de me scarifier. Je sais que dans ma tête, je n'en ressent pas le besoin, en plus je suis douillette et la douleur m'effraie. Pourtant, il y a des fois où j'ai des sortes de pulsions et où j'y pense intensément. Je ne suis pas à deux doigts de le faire non plus, et si ça venait à arriver ça ne serai probablement pas tout de suite ; mais quand même, je suis poussée par cette envie, juste pour pouvoir dire que ma douleur est réelle, puissante, et je ne peux m'empêcher d'imaginer ce que ça ferai si des proches le découvrirai.

J'ai la constante envie de me plaindre aux autres, raconter mes problèmes ; évidemment je ne le fais pas, mais il y a des moments où la discussion s'y prête, où je peux facilement orienter la conversation dessus, où l'envie est si forte et le sentiment de vulnérabilité si présente que je dis quelque chose. Mais encore une fois, est-ce que ce sentiment de vulnérabilité et de detresse ne serai pas qu'un prétexte pour raconter ce problème ? Au fond, je n'étais pas si angoissée que ça. J'avais juste envie d'en parler. Souvent je me sens coupable de faire ça.
Pour donner des exemples concrets de ce genre cas : je me dispute de temps en temps avec une amie (que je connais d'internet, donc je précise que ce sont des échanges pas messages, voilà petite précision inutile) et parfois je me mets dans des situations où je me mets en "colère" (mais encore une fois, je n'est pas l'impression d'être si en colère et souvent, je retranscris cette émotion avec plus d'intensité que ce que je ressens réellement) puis vient le moment où je m'excuse. Sauf que, parfois je m'emporte et je m'excuse un peu trop, et j'ai l'impression de manipuler la personne en me positionnant comme une victime. Donc je m'excuse encore de ça. Et je rentre dans un cercle sans fin comme ça. Je ne sais réellement pas comment m'en sortir, et ça me rend réellement coupable ; mais une fois encore, j'ai l'impression de simuler ma panique et d'exagerer une fois de plus mes sentiments.
J'ai vraiment l'impression d'être une manipulatrice qui cherche à tout prix à attirer l'attention ; mais eh, est-ce que cette plainte ne serait-elle pas encore une fois une tentative excessive de se positionner en tant que victime ?

Parfois, je me demande si je ne suis pas un peu depressive par exemple, et puis je me demande si j'invente pas tout, si je simule pas les choses, si en fait le problème vient de ma flemme, des écrans, que je me débrouille quand même, que je ne m'auto-persuade pas d'avoir cette maladie et de m'y conformer inconsciemment.

Souvent je suis juste "vide" (mais je ne suis pas sûr que ce soit le bon mot, anyway), souvent avec un peu d'anxiété je pense ; mais ça va. Parfois je vais mal, mais ça reste raisonnable. Et puis quelques fois je vais bien, et je me demande "qu'est-ce qui va mal dans la vie ?" Et je vois soudainement tout en positifs. Est-ce que j'ai réellement un problème alors ? Évidemment ces phases ne durent pas, car la réalité est là : il y a des faits, tout ne vas pas bien non.
D'ailleurs, ces changements d'humeur sont généralement influençables pas des petites choses, mais ça peut vite s'effondrer, parfois dans la journée même. Mais de toute manière, ce ne sont jamais des émotions très intenses.

J'aimerai bien aller voir un psy ; je sais qu'il faut que je le fasse. Mais l'une des choses qui me retienne, autre que ma timidité, ma peur de ne pas savoir quoi dire et eh, ne PAS savoir quoi dire en faire, ou encore mon apparemment rejet à tout ce qui pourrait éventuellement me provoquer du stress : c'est le désir d'attirer l'attention, que les gens voient que je vais mal. Je sais aussi que ce n'est pas une excuse, mais voilà.
J'en suis même à souhaiter d'aller encore plus val, à vouloir que les choses empirent pour attirer l'attention des gens, et aussi pour prouver que ma douleur sera légitime cette fois. Je sais que c'est horrible comme pensée. Au fond je veux évidemment aller mieux, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai même l'impression de m'autosaboter quand parfois, toujours avec mes amis d'internet, je dirige la conversation pour provoquer des disputes et me montrer plus colérique que la réalité. C'est rare et c'est bâtard, c'est subtil et léger mais quand-même, c'est là. J'ai peur de l'abandon mais paradoxalement, je prend les choses pour acquis et à ces moments là je ne crains pas d'être rejetée et abandonnée. Ce n'est pas un comportement que j'aime chez moi, ça ne m'arrive que lorsque j'ai des sortes de pulsions qui me poussent à le faire, si c'est un moment où je vais moins bien que d'habitude et que la dispute est vraiment tentante ; je regrette après coup.
Je n'ai pas de réactions extrêmes ni régulières, mais j'ai peur que ce genre de réaction augmente en fréquence et en intensité avec le temps.
Et un moment donné aller mal n'est pas une excuse pour ce que je fais, et me plaindre et que l'on pardonne ces actes, ça va deux minutes, mais si je me soigne pas ça finira par devenir illégitime.

En fait c'est même pire, car j'ai tendance à vouloir m'identifier à ceux que j'aime ; si l'un à une estime de soi au top, travail dur en sport etc c'est tout bénef pour moi ; mais bon, mes amis les plus proches sont des depressifs suicidaires bien pire que moi. Problème : je veux quand même leur ressembler. Sûrement une admiration tordue ou un désir d'identification pour me sentir proche d'eux. Dans tout les cas, une partie de moi a envie de sombrer dans les mêmes schémas. C'est une pensée parfaitement horrible, j'en suis consciente. Et ça n'aide pas avec le reste.

Bref, je pense avoir fait le tour. Désolé si je me suis trop étalée dans mes explications et me suis éloignée du sujet principal. Je ne sais même pas trop ce que je recherche comme réponse, je veux juste savoir si c'est normal, si ça porte un nom, n'importe quoi qui pourrait m'aider. Merci pour les courageux d'avoir lu jusque là.

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