Bonjour, je n'arrive pas à accepter les réponses de ma psy à mon sujet, je ne me reconnais pas dans ce qu'elle me dit. Je pense être la mieux placée pour savoir qui je suis vraiment.
Est ce que c'est une réaction "classique" ?
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27 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
C'est pour cela qu'en psychanalyse, on parle d'"analysant" et non d'"analysé". Le psy n'est pas en position de maître qui sait et donne à tout va ses interprétations (suggestions). Notre formation nous place uniquement dans l'écoute de l'inconscient, pour ouvrir l'inconscient, soit favoriser les lapsus, les mots répétés, les silences...du sujet en analyse.
Dans ce cas c'est bien l'inconscient de l'analysant qui interprète et non le savoir du psy qui s'impose . Cette position d'écoute fait toute la différence , mais elle a l'avantage d'être tellement curative car ce qui est produit c'est " le réel " du sujet.
Dans ce que vous dites, on vous parle de résistance , mais pour moi quand le psy va trop vite à interpréter, c'est lui qui résiste .
11 NOV. 2015
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonsoir,
A vous lire, le courant ne passe pas ... est-ce une situation qui s'est dégradée ou un lien qui n'a pas été établi dès le départ ? dans le premier cas, en parler à votre psy apparait comme la première chose à échanger avec elle/lui; dans le second, envisager de changer de praticien parait raisonnable.
Vous devez être confiance, vous sentir écoutée et non jugée, si vous n'êtes pas prête à entendre ce que vous praticien vous présente, il est probable que vous ne vous compreniez pas "simplement" et qu'elle/il vous "bouscule" à un moment où n'êtes pas réceptive à son message.
A votre disposition.
1 JUIL. 2015
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Charlène,
Personne ne peut vous dire qui vous êtes vraiment, ni vous définir. Il y a un temps nécessaire, et l'à propos (ce qu'on appelle, en grec, le cairns, "le bon moment"), pour pouvoir entendre soi même, depuis l'intérieur, au cours d'une relation thérapeutique aidante, ce que nous sommes prêtes à comprendre, à réaliser, à accepter.
Vous ne dites pas depuis combien de temps vous êtes en thérapie.
Le relation thérapeutique ne peut non plus être qualifiée depuis l'extérieur, dans la mesure où c'est un lien souple et privilégié, qui se raconte dans l'intime du cabinet, avec respect de part et d'autre.
Vous pourriez évoquer directement avec votre psychologue ce qu'il se passe pour vous, oser prendre la parole, et expliciter ce que vous vivez, ressentez, et pensez, lorsque vous êtes en consultation.
Bien cordialement
as fuertes
thérapeute psycho-corporelle
20 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
bonjour
peut être que la thérapie que vous suivez n'est pas adaptée a votre personnalité , pour ma part je pense qu'il faut proposer d'autres formes de therapies , afin de mieux faire entrer le patient dans un processus d’écoute ; Peut être que vous n’êtes pas prêt a entendre ou peut être que la façon de dire n'est pas la bonne , peut être que la sophrologie , l art-therapie , un autre moyen d'expression vous permettrez de mieux accepter la remise en question , ou peut être plus simplement le ou la psy ne vous convient pas parfois il faut "essayer" plusieurs psy pour trouver la personne qui saura vous mettre en confiance
2 MAI 2015
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour, peut-être que la Psychanalyse ou la Psychothérapie analytique vous correspondraient mieux car les psychanalystes ou psychopraticiens anaytiques travaillent sur le désir insconcient qui vise à l'émergence du sujet et ce sont des psychothérapies non directives.
Il se peut aussi votre psy ait une bonne raison pour vous donner ce genre de réponses et si elles ne semblent pas être adaptées à vous, au moins elles sont font réagir. C'est le but, non? Enfin, je ne suis pas trop d'accord quand vous dîtes que vous êtes la mieux placée pour savoir qui vous êtes vraiment... Pourquoi une thérapie alors? Vous n'avez besoin de personne alors? Cette dernière remarque me laisserait penser que votre psy cherche à vous interpeller. Il y a sans doute là un faux self à évacuer pour savoir enfin qui vous êtes vraiment et là, on parle de résistances. Ce qui est important est que vous lui disiez votre ressenti, ça vous fera avancer. Cordialement. Corinne ALEXANDRE
28 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Charlène,
Avez-vous exprimé à votre psy ce que vous ressentez face à ce qu'elle vous dit?lui avez-vous expliqué que vous ne vous retrouviez pas dans ses dires? Il me semble important d'en parler avec elle pour lever tout malaise ou tension qui peut s'installer entre vous et entraver votre travail thérapeutique.
Certaines choses sont difficiles à accepter, la thérapie est un long cheminement vers la connaissance de soi qui peut bouleverser la personne qui consulte. Le thérapeute se doit de respecter le temps nécessaire à cette acceptation, sachant que chaque patient est unique et qu'il n'existe pas de limite dans le temps pour cela.
Toutefois, si cela ne vous convient réellement pas, vous pouvez envisager de changer de thérapeute, afin de trouver une personne qui correspondrait mieux à vos attentes.
Cordialement,
Anne SANDOVAL
27 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Il me semble on ne plus normale qu'un thérapeute, voir un psychanalyste émette des hypothèses en fonction de ce qu'il a entendu. Après tout, c’est pour cela qu’on les consulte. Ces hypothèses seront ou non accepter reprisent questionner par le patient (ou l'analysant). Le thérapeute lui se doit de respecter la temporalité de sont patient son temps de perlaboration, si celui-ci accepte l'hypothèse.
L'insistance que vous évoquez relève de la suggestion, dont il faut bien sûr se méfier, mais dont on doit pouvoir parler avec son thérapeute, son psy.
27 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Votre réaction n'est pas 'anormale' et, à moins que vous souffriez de psychose, je ne vois pas qui d'autre que vous pourrait vous 'définir'. Ce que je trouve très intéressant dans ce que vous rapportez est le processus en cours .. La relation avec votre psy devrait être dans l'alliance plutôt que la défiance. En cela, il serait utile d'en parler avec elle afin de clarifier ce qui se joue entre vous et sans doute avancer positivement dans votre parcours thérapeutique...
Roland Somville
Psycho-praticien (74)
27 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Si vous ne vous sentez pas entendu ou compris par votre psy changez de thérapeute. Cordialement
C de st aubert
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27 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Je pense qu'il est important de parler avec elle de votre ressenti à propos de vous.
Et il est important aussi que vous vous sentiez comprise par elle là où vous en êtes.
Vous semblez en colère dites le lui !
Bon courage
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26 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Les démarches auprès d'un psychothérapeute bousculent toujours à des niveaux différents. Si ce que vous entendez ne vous convient pas, ou ne fait pas écho en vous, vous pouvez certainement en parler avec le professionnel. Ensemble, vous arriverez peut-être à déterminer ce qui vous gêne et travailler dessus. Mais vous êtes aussi libre de ne pas accepter ce que vous entendez à votre sujet pour l'instant, et plus avant, il est possible que ses propos aient un autre éclairage. Il faudrait voir à quel niveau se situe la divergence de perception. Parfois on croit bien se connaître. Il existe des questionnaires qui permettent de mieux cerner la personnalité (des outils à prendre avec précaution évidement, car il y a malgré tout une part de subjectivité) : il peut être utile de les passer pour se conforter dans son idée ou commencer à réfléchir entre ce qu'on perçoit de soi et ce qui est perçu par des tiers.
Cordialement,
Angelika Jayawardena
25 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Il y a en effet différentes "écoles" en psychothérapie. Certains thérapeutes se voient comme des spécialistes qui savent et qui interprètent. D'autres se voient comme des facilitateurs qui vont aider à faire émerger de vous les réponses. Il est bon pour vous de vous situer par rapport à différentes écoles et choisir ce qui vous fait réellement avancer. Nous ne sommes pas tous fait de la même manière et ce qui convient à une personne ne conviendra pas forcément à l'autre. Vous avez le choix et l'important est d'abord que vous soyez à l'aise avec votre thérapeute ! La relation entre vous est la clé de la réussite !
Bon courage !
25 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour
Une therapie peut être à certains moments difficile quand le psy met en lumière des blessures qui touchent . Il est bien de rester en vérité et peut être devriez vous lui dire ce que vous vivez. Il est important aussi d être en confiance et de pouvoir tout évoquer sans crainte . A vous de voir oú vous en êtes et de faire confiance aussi à ce que vous ressentiez au début de la therapie. Rien ne vous empêche non plus de changer de thérapeute si vous pensez ne plus pouvoir travailler.
25 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Il est courant au cours d'une thérapie que les patient perçoivent une vision un peu différente de ce qu'ils pensaient d'eux même. Mais le plus important est d'évoquer avec votre psy votre désaccord sur son interprétation de votre personnalité. Le psy est un guide qui ci-construit une thérapie. Il n'est pas est détenteur de savoir absolu. L'échange honnête est donc primordial.
25 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Il peut arriver qu'un "Psy" ne puisse pas cerner correctement ou complètement la personnalité d'un patient. Mais il est important de savoir qu'un professionnel du comportement humain se base sur ce qu'il perçoit et de ce qui se laisse voir, surtout dans un premier temps. De la même manière, vous avez votre propre perception de vous-même, influencée par votre vécu et par vos émotions. Il y a ainsi forcement de la subjectivité dans cette interaction et donc dans l’évaluation de part et d'autre, mais essentiellement de votre part. De la même manière, parfois il faut un peu plus de temps avant d’avoir une vision plus globale et disant, relativement plus juste, de la situation ou de la personne. Essayez dans les prochaines séances de vous expliquez d'avantage, de réfléchir sur le contenu de votre discours à destination de votre psy, des éléments que vous lui avez fournies, et qui ont pu orienter ses conclusions à votre sujet de la sorte, que vous considérez comme inadéquates.
Au final, ce qui apparait et que vous vous sentez incomprise ou insatisfaite. Si vous trouvez néanmoins d’autres intérêts qui valent la peine de poursuivre cette thérapie, essayez de travailler avec lui sur ce point qui vous pose problème. Mais comme dans toute relation humaine il arrive parfois qu’il n’y ait pas d’affinité entre un psy et un patient, ou que l’échange ne soit pas constructif, dans ce cas rien ne vous empêche d’aller consulter quelqu’un d’autre, car le plus important reste votre bien-être.
Bien cordialement.
25 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Il existe souvent des résistances envers le changement en thérapie. Avant d'accepter ce changement, cette remise en question de soi même, il nous faut regarder le passé, l'accepter comme notre réalité, quitter l'idéalisation pour parvenir à se laisser bousculer par l'autre.
Ceci dit le rôle du thérapeute est aussi de poser le bon cadre et rythmer l'avancement de la thérapie.
Cordialement
Madame Ganeau
24 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour
Si vous pensez mieux savoir, pourquoi faites vous une psychothérapie ?
Plus sérieusement, vous vous positionnez en résistance à la thérapie. Votre "psy" (psychologue ?psychanalyste ? Psychiatre ?) vous présente des interprétations différentes de celles auxquelles vous êtes habituée et cela vous paraît inentendable voire inacceptable. Du coup vous vous positionnez en "je sais mieux que ...", ce qui ferme votre psychisme et vous place en "meneuse" de la psychothérapie.
Ce fonctionnement a besoin d'être analysé et interprété afin que vous repreniez votre place et que vous puissiez lâcher prise.
Cordialement
Sylvianne Spitzer
Psychologue, psychothérapeute, victimothérapeute
24 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Charlène,
Les moments difficiles au cours d'une thérapie sont intéressants car ils mettent en relief que quelque chose dans le travail et la relation thérapeutique vous dérange et vient vous titiller à des endroits qui vous touchent et vous font réagir. Le thérapeute doit donc vous guider dans l'exploration de ce qui se passe entre vous et lui, ce qui rejoue peut-être une situation inachevée de votre histoire.
Si dire que votre réaction est "classique" me semble un peu excessif, votre remarque pose l'inévitable question du transfert et du contre-transfert. Le transfert correspond à ce que vous viviez émotionnellement face à la personne du thérapeute. En effet chacun tend à répéter des situations du passé en reportant sur des personnes ou des objets apparemment neutres des émotions et des attitudes qui existaient dans l'enfance. Ceci amène une question : que vous font vivre les "réponses" apportées par votre thérapeute ? qu'entendez-vous par réponse ? pourquoi celles ci ne vous parlent-elles pas ? Lui avez-vous signalé ? Peut-être, et j'insiste sur le fait qu'il s'agit d'une hypothèse, n'avez-vous pas envie de les entendre ? De toute évidence, il y a la à explorer pour faire de ces difficultés un levier de travail et non un blocage.
En ce qui concerne le contre-transfert, il désigne la réaction inconsciente que le thérapeute aura vis à vis de son patient et en réponse à son transfert. C'est la réaction indissociable du thérapeute envers le transfert de son client. Il appartient donc au thérapeute de repérer les affects que son patient suscite en lui. Plus il est compétent et mature, plus il saura gérer le transfert de son patient de façon à améliorer la qualité de la thérapie et non pas la ralentir ou contrecarrer son cours normal. Voila me semble t-il ce qui est en jeu, éclairer ce qui se passe, ce que vous viviez au cours du travail thérapeutique et dans la relation à votre psy, qui doit vous accompagner avec bienveillance et respect dans cette investigation.
Pour terminer, une des conditions pour qu'une thérapie soit de qualité est l'alliance thérapeutique qui existe entre le psy et son patient. Votre remarque "je pense être la mieux placée pour savoir qui je suis" m'amène à cette question : quelle relation y a t-il entre vous et votre psy, quelle alliance existe t-il ? Y aurait-t-il une rivalité sous-jacente et non nommée ?
Ce qui est sûr, c'est que ces difficultés vont vous faire avancer. Bon chemin thérapeutique. Bien à vous. Nathalie Lavergne, Gestalt-thérapeute
24 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Charlène,
Il est possible que les propos de votre psy ne soient pas forcément en phase avec ce que vous percevez, vous, de votre personnalité.
Mais comme le dit aussi ma consœur, le psy, par son écoute extérieure, est amené à pointer les contradictions, les rupture dans la cohérence, toutes ces petites choses qui nous échappent et pourtant nous révèlent.
Exemple, une expérience que nous avons tous plus ou moins faite : se revoir en vidéo.... on est souvent surpris par les mots, les attitudes, qu’on se découvre à cette occasion.
Enfin, si vous pensez être, comme vous dites « la mieux placée pour savoir ‘qui je suis’ » , vous pouvez marquer une pause, arrêter, et tenter votre travail d’auto-analyse seule.
Mais comme disait Auguste Comte : « Il est difficile d’être à la fenêtre et se regarder marcher dans la rue ».
24 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, Charlene!
Félicitations pour prendre des séances psy! Vous avez écrit seulement quelques mots concernant le sujet; cette thème a ete abordée "ici" avant.Sera indiqué de parle de tous que vous sentez, bien-sûr d'offrir une feed-back a votre psy. Comme j'ai "dit" avant la relation psy-client est speciale, impliquent du confiance, confidentialité, de se sentir tres confortable, a l'aise....
Les réponses vient du vous, du votre conscient & du l'inconscient.
Dans le temps qui coule entre les séances les clients sents différents émotions, sentiments, parfois unes avec "l'air" négatif, c'est normale; mais c'est pas indiqué de ne se sentir pas a l'aise, confortable, confiant, capable de pouvoir dire tous qu'on veux, qu'on sent (bien-sûr , poliment & en respectant les règles du procès therapeutique-communiqués).
Changer le psy, si on sent et in est convencu qu'il faut est une bonne décision.
Bonne journée! Merci!
24 AVRIL 2015
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Charlène,
Vous avez l'impression de ne pas être comprise par votre psy, en avez vous parlé avec elle ? c'est la première démarche !
Ensuite, effectivement vous avez une manière de fonctionner, mais vous reconnaissez qu'elle n'est plus aussi efficace puisque vous êtes venue demander de l'aide en commençant une thérapie. Vous êtes la mieux placée pour parler de vous mais le thérapeute est aussi là pour relever subtilement les incohérences et autres hiatus entre paroles et comportements, besoins et investissements ... Ce n'est pas toujours agréable à entendre.
Enfin, il est fréquent de rejouer avec le thérapeute des situations difficiles qu'on n'a pas su/pu gérer dans la vie courante. L'avancée de la thérapie se mesure aussi aux apprentissages et changements qu'on pourra mettre en place suite au travail dans le cadre protégé de la thérapie.
Voilà quelques pistes, j'espère qu'elles vous aideront dans votre réflexion.
Bien cordialement.
Mme CAPERET - Psychologue