Toxicité Père/Conjoint

Bonjour,

Votre père souffre d’addictions multiples, qui sont pour lui une tentative de ne pas se confronter à la réalité et aux problèmes que cette réalité lui pose.
Il a dû vivre des situations difficiles qui l’ont fait souffrir et il n’a pas « les armes » pour dépasser un mode de fonctionnement qui lui donne une certaine satisfaction qu’il n’a pas réussi à trouver autrement.
Lui même a probablement manqué d’un père présent à lui et aimant… ce qui fait qu’il ne sais pas faire avec vous.

De ce que vous décrivez il se peut qu’il soit « toxique » pour son entourage, il est enfermé dans ses addictions, mais il n’est pas pervers.

Votre belle mère pourrait être plus ferme avec lui, et lui demander constamment d’assumer des responsabilités dans la vie familiale.
Vous, en tant que fille.,. vous ne pouvez tout au plus lui faire part de votre tristesse et de vos attentes le concernant, mais dans des moments propices, quand il semble aller bien et qu’il peut vous écouter et vous entendre.

Il est souhaitable que vous puissiez prendre votre autonomie et indépendance le plus vite possible pour que vous soyez capable de déménager afin de ne plus subir l’ambiance familiale lourde que vous décrivez.

Je vous souhaite de pouvoir prendre vos distances par rapport au comportement de votre père et aux conflits familiaux liés à ça.
sp

Bonjour

Je suis touché par la complexité et la douleur que vous décrivez dans votre situation familiale.
Il est clair que le comportement de votre père, marqué par des dépendances et un égocentrisme prononcé, crée un environnement familial très éprouvant pour vous et vos proches.

Je veux d’abord vous assurer de mon empathie et de ma compréhension.
Il est essentiel de reconnaître que les schémas relationnels de votre père, influencés par son histoire personnelle, ne sont en aucun cas une réflexion de votre valeur ou de celle de vos proches.

Pour naviguer dans cette situation de manière saine et constructive, je vous conseille vivement de consulter un spécialiste en ou en thérapie familiale.
Un professionnel expérimenté pourra vous offrir une analyse approfondie des dynamiques familiales, des stratégies personnalisées pour gérer les interactions avec votre père, ainsi qu’un soutien émotionnel pour vous et vos proches.

En complément, je vous suggère de considérer une Constellation Familiale en stage.
Cette approche innovante peut vous aider à comprendre les schémas et les liens profonds au sein de votre famille, à identifier les patterns qui contribuent aux difficultés actuelles, et à travailler vers une résolution et une guérison à travers une prise de conscience et une libération émotionnelle collective.

Donc recherchez une thérapie familiale dans votre région ou en visio ( j'en fait pour ma part) ,

Et dirigez -vous vers les Constellations Familiales en stage, pour trouver un atelier qui correspond à vos besoins et soyez prête à vous déplacer pour trouver le constellateur (trice) adapté

Je vous souhaite beaucoup de courage et de résilience dans ce processus de découverte et de guérison.
Bien à vous.
Jean-Pierre
Therapeute familial, de couple et constellateur.

Bonjour
Ce que vous décrivez et la vie avec une personne qui a des addictions. Le passé de votre père est probablement très douloureux et il prolonge aujourd’hui ses symptômes dans le fait d’être pris dans les addictions. Le problème est qu’il prend tout le monde au passage, et cela emporte même Toutes les joies et tous les bonheurs que vous pourriez avoir d’être en famille. Ne restez pas seule avec ce problème. Je vous conseille entamer une thérapie même brève qui vous permettra d’y voir plus clair dans cette situation et de poser des paroles libératrices. Bien à vous.

Bonjour Cia,

Il me semble que vous avez parfaitement compris son comportement : il a une grande pente addict (avec les mensonges et la fuite qui va avec), il est autocentré, incapable de se remettre en question. Qu'y a-t-il à comprendre de plus ? Vous aimeriez connaître l'origine de ces comportements ? Vous parler de "mieux agir avec lui". Souhaitez-vous le faire changer ? Réussir à le faire aller dans un sens plutôt qu'un autre ?
Le temps que vous passez à chercher à le comprendre, vous ne le passez pas à poser des limites, à prendre soin de vous et de vos besoins.
Votre père changera s'il le décide, mais apparemment la situation n'est pas encore assez inconfortable pour lui et il reste sur ses positions. On peut même dire qu'il a raison puisque beaucoup de votre énergie (et de celle de sa femme) est tournée vers lui. C'est quand il prendra conscience qu'il a beaucoup à perdre qu'il décidera peut-être de se prendre en main mais tant qu'il occupe les conversation et les attentions de son petit monde, il obtient plus qu'il ne perd.

Bonne journée,

Marion Favry

Bonjour,

Ce que vous décrivez semble être une combinaison de plusieurs problématiques : des addictions multiples (tabac, cannabis, jeux d’argent), un déni de responsabilité, des comportements manipulateurs et des relations interpersonnelles difficiles. Vous avez envisagé l’hypothèse du pervers narcissique, mais il est important de ne pas poser un diagnostic sans l’avis d’un professionnel. Néanmoins, nous pouvons analyser son comportement et réfléchir à des stratégies pour mieux gérer la situation.

Comprendre son comportement
1. Les addictions
Les addictions (cannabis, tabac, jeux d’argent) peuvent profondément affecter son fonctionnement psychologique. Elles entraînent - Une altération de la mémoire et de la concentration.
- Une impulsivité accrue et des difficultés à gérer la frustration.
- Du déni et de la rationalisation : il peut mentir ou manipuler pour poursuivre ses addictions sans en affronter les conséquences.
- Un égocentrisme apparent : une personne dépendante est souvent centrée sur sa consommation, ce qui peut donner l’impression qu’elle se désintéresse des autres.

2. Le déni et la manipulation
Il retourne les situations et refuse d’admettre ses torts, probablement par mécanisme de défense. Plutôt que de reconnaître ses responsabilités, il préfère blâmer les autres. Son incapacité à accepter la critique peut être liée à une faible estime de soi, qu’il masque par une attitude autoritaire.

3. Le manque d’investissement dans la relation
Dans sa relation avec votre belle-mère, son absence d’implication émotionnelle et relationnelle est marquée. Il fonctionne selon un schéma où il prend sans donner, ce qui peut être lié à ses addictions et à une forme d’immaturité affective.

4. Son histoire personnelle
Il a grandi dans une famille nombreuse avec deux pères immigrés et a perdu son père biologique à sa majorité. Ce parcours a pu être un choc et influencer son rapport aux responsabilités et aux émotions. Il est aussi possible qu’il ait grandi avec un modèle parental dysfonctionnel qu’il reproduit aujourd’hui dans ses relations.

Comment agir face à lui ?

1. Accepter qu’il ne changera que s’il le décide
Vous ne pouvez pas le forcer à reconnaître ses problèmes ni à se faire aider s’il ne le veut pas. Ses efforts passagers (comme faire le ménage lorsqu’il sent que la situation devient critique) montrent qu’il agit par peur des conséquences, et non par réelle prise de conscience.

2. Limiter l’impact émotionnel sur vous
- Évitez les disputes longues qui tournent en rond.
- Ne cherchez pas à "prouver" qu’il a tort, car cela le mettra automatiquement sur la défensive.
- Protégez-vous émotionnellement : vous n’avez pas à porter son problème sur vos épaules.

3. Mettre des limites claires
- Votre belle-mère peut poser des limites fermes sur ce qu’elle accepte ou non (exemple : "Si tu continues à mentir et à ne pas t’impliquer, je ne veux plus vivre avec toi").
- De votre côté, vous pouvez fixer des limites sur le type d’échanges que vous acceptez avec lui (exemple : "Si tu te mets en colère ou si tu me manques de respect, je quitte la conversation").

4. Ne pas attendre de reconnaissance
S’il ne s’intéresse pas à vous, c’est son problème, pas le vôtre. Il est parfois plus sain d’accepter cette réalité et de garder une certaine distance émotionnelle plutôt que d’espérer une relation qu’il n’est pas prêt à offrir.

5. Envisager un soutien extérieur
- Pour vous et/ou votre belle-mère, un accompagnement psychologique peut vous aider à mieux gérer cette relation toxique.
- Il existe des groupes de soutien pour les proches de personnes addictes

Qu’il soit narcissique ou non, l’important est de vous protéger et de ne pas tomber dans un cercle où vous attendez un changement de sa part alors qu’il ne le veut pas.
Si vous le souhaitez, nous pouvons réfléchir ensemble à des stratégies concrètes pour mieux gérer les interactions avec lui au quotidien.

Avec bienveillance,

Diane Bouchet

Bonjour,

L'addiction est difficile à vivre au quotidien pour lui, mais surtout pour les proches comme vous , sa fille.
Il a conscience de certaines choses mais pas de la totalité.

Il a sa propre réalité quand vous parlez des discussions qui ne sont pas constructives est bien, il semble que lui n'a pas conscience de votre ressenti à vous et votre belle mère.

Il est comme "dans son univers" et celui-ci n'est pas en harmonie avec celui-ci des autres.

Il 'énerve ou se met en colère peut-être parce qu'il sent "votre réalité" et cela devient déstabilisant pour lui.

Chaque individu a sa perception de sa propre réalité et avec l'addiction tous les codes peuvent être "faussés".

Le mensonge est un mécanisme de protection, d'abord engendré pour masquer ce qu'il peut percevoir comme "bêtise" puis cela devient récurrent dans le fonctionnement.

L'addiction est signe de souffrance, il cherche à fuir ce qui lui semble insupportable, mais si votre père vous "aime" il ne peut l'entendre, vous n'arriverez pas à le convaincre.

En mon sens, il lui faut de l'aide, mais seul lui est décisionnaire. Tant qu'il ne le souhaite pas, il ne pourra pas se sortir de ses addictions.

Vous pouvez lui proposer de l'aide par l'accompagnement vers des centres d'addictologie. lorsqu'il est dans une phase de connection avec vous ?

Mais n'oubliez pas qu'il doit le vouloir pour y arriver et avoir le soutient de ceux qu'il aime.

Vous, ne culpabilisez pas de cette situation, vous n'y êtes pour rien. Ce n'est de la faute de "personne", même si parfois il peut dire le contraire. L'addiction est le cœur de tous ce que vous décrivez.

Vous pouvez vous faire accompagner dans cette épreuve, qui est douloureuse pour vous et votre belle mère.

J'espère avoir répondu à votre question, belle journée Mélina

Bonsoir,

Merci pour ce partage sincère. Ce que vous décrivez évoque une situation complexe où plusieurs dynamiques relationnelles et comportementales s’entrelacent, notamment autour des addictions, des interactions familiales et des stratégies d’évitement qu’il semble avoir développées au fil du temps.

D’un point de vue systémique, il pourrait être intéressant d’examiner plusieurs aspects pour mieux comprendre et, surtout, envisager des leviers d’action :

1. Les addictions comme tentative de régulation

Les consommations (tabac, cannabis, jeux d’argent) peuvent fonctionner comme une manière pour votre père de fuir une tension interne ou relationnelle qu’il ne parvient pas à gérer autrement. Cette évasion se manifeste aussi dans son comportement : il évite les conversations profondes, se dérobe aux responsabilités du quotidien et nie ses difficultés.
• Une question à se poser pourrait être : “Que lui permettent ses addictions d’éviter ou d’apaiser ?”
• Il est possible que lorsqu’une tension monte (dans le couple ou avec vous), ses consommations augmentent : avez-vous remarqué des moments spécifiques où ses comportements addictifs s’intensifient ?

2. Un système défensif basé sur la manipulation et le déni

Vous décrivez un schéma où il inverse les responsabilités, nie les faits et retourne les situations. Ce type de comportement peut être vu comme une stratégie pour protéger une image de lui-même qu’il peine à confronter. Plus il sent la pression extérieure (critiques, demandes, ultimatum), plus il peut se refermer et manipuler pour préserver un certain contrôle.
• Quelles sont les situations où il devient particulièrement défensif ?
• Avez-vous identifié des moments où il est plus enclin à écouter ou à baisser la garde ?

3. Les rôles figés dans le système familial

Vous semblez toutes occuper un rôle stabilisateur autour de lui :
• Vous : celle qui cherche à comprendre et à maintenir un dialogue.
• Votre belle-mère : celle qui gère le quotidien et tente de poser des limites.
• Lui : celui qui reste dans une posture d’évitement et de justification.

Quand un rôle est trop rigide, cela peut créer un cercle vicieux : plus vous insistez pour l’amener à se responsabiliser, plus il peut s’enfermer dans l’immobilisme ou la fuite.

Une piste systémique pourrait être de modifier certaines de vos réactions habituelles, car lorsqu’un des membres change son comportement, cela peut forcer les autres à s’ajuster.

4. Explorer son histoire familiale

Le fait qu’il ait grandi dans une famille nombreuse, avec deux figures paternelles immigrées, peut avoir laissé une empreinte profonde. Il se peut qu’il ait développé un besoin de contrôle ou une peur d’être dominé, ce qui peut expliquer sa rigidité et son refus de reconnaître ses torts.
• Quelle place occupait-il dans sa fratrie ?
• Avait-il des responsabilités précoces (s’occuper des autres, gérer des conflits) ?
• Comment ses propres parents géraient-ils les tensions et les émotions ?

5. Des pistes d’action concrètes
1. Changer les tentatives de solution inefficaces : Si vos discussions tournent souvent au conflit ou aux reproches, il pourrait être utile de modifier la manière dont vous abordez les sujets sensibles. Par exemple :
• Remplacer les accusations (« Tu ne t’occupes de rien ») par des observations factuelles et personnelles (« Je me sens seule à gérer le quotidien et j’aimerais que tu participes davantage »).
• Explorer avec lui ce qu’il gagne et ce qu’il perd en maintenant ce comportement.
2. Créer des ruptures dans le schéma relationnel : Si vos réactions sont prévisibles, il s’y adaptera. Vous pourriez essayer :
• De réagir différemment quand il adopte un comportement manipulateur (en ne rentrant plus dans le jeu du “qui a raison”).
• De ne plus chercher à le convaincre mais de poser calmement vos limites sans attendre qu’il les valide.
3. Identifier les exemptions : Y a-t-il des moments où il se montre plus disponible ou attentif ? Si oui, qu’est-ce qui les rend différents ?
4. Protéger vos propres limites : Il peut être épuisant d’essayer de le changer. Plutôt que de chercher à tout porter, il peut être aidant de réfléchir à :
• Ce qui vous appartient et ce qui ne vous appartient pas.
• Les espaces où vous pouvez vous préserver émotionnellement sans attendre qu’il change.

Si vous le souhaitez, nous pouvons approfondir ces pistes ou réfléchir ensemble à d’autres leviers en fonction de vos observations.

Prenez soin de vous,
Éric

Bonsoir,

Sur la base des éléments que vous transmettez on ne peut que supputer effectivement une problématique narcissique, ce qui ne veut pas dire nécessairement que ce soit de la perversion narcissique.
Le problème des narcissiques c'est qu'ils n'acceptent jamais de se faire aider, puisque par nature pathologique, ils se sentent au dessus en permanence.
Par ailleurs s'il est en plus régulièrement addict au cannabis cela complique les choses car le cannabis diminue la concentration, efface les émotions et augmente l'agitation en période de manque.
Lui seul peut se tirer d'affaire et tant que vous serez à ses côtés il ne fera aucun effort et rejettera toujours la faute sur vous. Seul un mur peut éventuellement faire réagir de telles personnalités. Mais ce n'est pas gagné d'avance. En tout cas il n'y a pas de raison que votre belle-mère gâche sa vie pour lui.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Madame

Votre père a apparemment une addiction C'est lui seul qui doit accepter de se faire aider.

Concernant les difficultés que vos parents rencontrent en couple, il existe une thérapie de couple qui pourrait les aider à retrouver de la sérénité et en même temps mettre l'accent sur l addiction de votre père et son comportement afin qu'il prenne conscience et lui permettre d'avoir les clefs.

Bonjour,

La situation que vous décrivez est indéniablement complexe et douloureuse, et je comprends à quel point cela peut être difficile. Il semble que vous soyez confronté à des dynamiques familiales compliquées, marquées par des comportements de manipulation, de déni et de dépendances qui rendent la communication et les relations authentiques particulièrement difficiles.

Il est fréquent que les personnes souffrant de dépendances (tabac, cannabis, jeux d’argent) soient dans un déni total de leurs problèmes, ce qui empêche toute prise de conscience et tout désir de changement. Elles minimisent les conséquences de leurs actes et cherchent à protéger leur comportement à travers des mensonges, des manipulations ou des fausses promesses. Dans ce cas, l'approche doit être douce mais ferme. Lorsque vous abordez la question de ses addictions, il est important de le faire sans accuser ni juger, mais plutôt en exprimant vos préoccupations de manière calme et sans pression. Rappelez-lui que vous êtes là pour le soutenir s’il décide de demander de l’aide, mais n’attendez pas qu’il fasse un changement s’il ne le souhaite pas lui-même.

Le fait qu’il tourne constamment les situations à son avantage et que vous ayez l’impression qu’il ne s’intéresse qu’à lui-même peut être le résultat d’un manque de reconnaissance de ses propres besoins émotionnels, de blessures non résolues ou d’un manque de capacité à se connecter avec autrui.

Lorsque vous tentez d’engager le dialogue avec lui et qu’il se met dans une position de déni ou de défense, il est souvent contre-productif d’insister sur l’aspect de son comportement négatif. Plutôt que de vous confronter directement à ses mensonges, il peut être plus utile de vous concentrer sur vos propres besoins, de poser des limites claires et de rester sur un ton calme et non accusatoire. Par exemple, vous pourriez lui dire que vous êtes préoccupé par son comportement et que vous aimeriez qu’il prenne ses responsabilités.

Cette situation peut entraîner une grande souffrance émotionnelle, notamment chez les enfants, qui ressentent souvent un besoin profond d’être vus et entendus par leurs parents. Il est essentiel de continuer à vous entourer de personnes compréhensives, comme votre belle-mère, pour échanger et ne pas vous isoler dans cette situation.

Face à des comportements aussi lourds et épuisants, il est crucial de prendre soin de vous-même et de définir des limites saines. Cela inclut de vous accorder des moments pour vous détacher émotionnellement des situations manipulatrices ou destructrices. Si vous avez des moments de souffrance ou d’incertitude, il pourrait être utile de consulter un thérapeute pour vous accompagner et vous fournir des outils pour mieux gérer cette relation.

Si votre père refuse catégoriquement de se faire aider, cela peut être extrêmement frustrant, mais il est important de NE PAS VOUS SENTIR RESPONSABLE (c’est très important). Vous pouvez chercher à obtenir du soutien auprès d’un professionnel pour vous accompagner dans cette démarche de compréhension et pour développer des stratégies d’interaction avec lui qui vous protègent émotionnellement.

Je vous souhaite beaucoup de courage dans ce cheminement. Prenez soin de vous !


Betty

Bonjour Cia,

Votre père souffre d’addiction sévère et devrait se faire aider par un addictologue. Cependant, il est difficile de forcer quelqu’un à se faire soigner s’il ne le veut pas. Votre père doit pourtant comprendre que s’il persiste ainsi, c’est tout seul qu’il va se retrouver, seul avec ses addictions.
Malheureusement, c’est presque la seule chose que vous pouvez lui dire. De votre côté, essayer de faire votre vie et de moins vous préoccuper de ce qu’il peut faire tant qu’il n’aura pas décidé de se soigner.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour,
Malheureusement, même si je ne pense pas qu'il s'agisse de perversion narcissique, votre père semble effectivement présenter une personnalité narcissique donc il est fragile, replié sur soi, sujet aux addictions. Vous ne pourrez pas le changer. Si la vie devient trop insupportable, il faut envisager la séparation.

Bien à vous,

Bonjour Cia,
D'après votre description, votre père semble avoir vécu une histoire complexe, probablement en manque affectif et d'attention, ce qui pourrait expliquer ses addictions et son comportement d'aujourd'hui.
Malheureusement il est dans le déni de sa propre souffrance et le déni c'est un processus psychique inconscient. Il essaie de colmater comme il peut ses manques (cannabis et jeux). Il devrait faire appel à un professionnel, pour vous et votre famille ce n'est pas simple, car il vous fait subir sans le vouloir, les conséquences de ses fragilités.
Il agit comme un enfant: ce qu'il nie n'existe pas.
Vous êtes son enfant, vous êtes jeune, vous avez la vie devant vous. Vous n'êtes pas psy et vous ne pouvez pas résoudre ses problématiques, avec toute votre bonne volonté. Vous auriez eu besoin d'un père plus solide, qui vous soutient, ce n'est pas entièrement le cas. Je pense qu'il est important de pouvoir accepter que vous ne pouvez pas l'aider si lui même ne souhaite pas être aidé. Cela vous permettra de vous détacher et penser à construire votre propre vie. Vous pouvez commencer un travail sur vous même en psychothérapie, cela vous aiderait à analyser en profondeur le contexte dans lequel vous vivez et agir sur votre propre vie.
Pour répondre à votre question si votre père peut correspondre à une structure de personnalité de pervers-narcissique, de ce que vous m'apportez comme éléments, je ne le pense pas. Et en même temps,.on ne peut pas enfermer une personne dans un diagnostic et mettre des étiquettes. Cela n'a aucun intérêt et ne peut pas aider la personne.
Je reste à votre disposition pour d'autres questions.
Bon courage à vous!
Bien cordialement,
Felicia Asan