25 NOV. 2015
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Merci à tous pour vos réponses, ma fille souffre semble t-il d'angoisses.
Les 2 premières années de maternelle aucun soucis, enfin, milieu de l année dernière elle a commencé à se plaindre qu elle s ennuyait a l école que c était long, qu elle ne faisait que du coloriage, ce qu elle pouvait faire à la maison... J avoue avoir été un peu stupéfaite de ces propos. Il y a eu changement d atsem qui criait beaucoup sur les petits, elle commençait à craindre de rentrer en classe dés que la jeune femme était présente. Puis un jour à la sortie de classe, elle m explique s être faite fortement disputer par cette atsem qui ne lui aurait d autant plus pas expliqué son erreur ,car elle se serait trompée pour un exercice. Ma fille est une excellente élève apprend très vite en très peu de temps, mais est comment dire, légèrement active et dans son monde, elle fait les choses comme elle le ressent en ne s occupant guère parfois des consignes. Pour en venir qu à partir de ce moment mon enfant à démontré de fortes angoisses chaque jours pour se rendre en classe en me demandant continuellement:" je vais me tromper et si je me trompe,..."sans cesse. A commencer les maux de ventre avant de se rendre à l école, les pleurs et l obsession permanente de la peur de l échec. Nous avons(mon mari et moi-même) beaucoup discuté avec elle, je me suis rendue à l école afin de rencontrer l'instituteur qui est également directeur, il m a répondu que tout cela etait faux et étonnant, que ma fille de 4 ans à l époque, extrapolait.... Parallèlement je rencontrai également le soucis que ma fille refuse de rester 3/4 d heures chaque après midi assise à une table la tête dans les bras avec les autres élèves de moyenne section pendant le temps de sieste des petites section.... Tout cela m a valu le début de refus de se rendre en classe, la fin d année étant arrivée, nous en sommes resté là. J ai été voir la psychologue scolaire, entretien de 2 h...pour me dire qu elle ne se chargeait pas de cas comme cela qu il fallait un suivi à ma fille( sans l avoir consulté, sur mes seuls propos) et dirigé vers le CMP. Attente d un cmp environ 3/4 mois pour un rdv.... La rentrée est arrivée, ma fille est préparée sur le fait, que c est une nouvelle institutrice et que l atsem n est plus là même, toujours la peur de l échec, mais nous lui expliquons que cette maîtresse ne criera pas, lui apprendra et expliquera étant sa fonction. Jour j, une catastrophe.... Ma fille va spontanément vers ses camarades qu elle retrouve toute contente, les petites filles la repousse lui disant qu elle ne son pas copines avec elle(nous sommes dans un village, il n y a qu une classe de chaque section et les enfants et parents se connaissent et côtoient à l extérieur, nous avons tenté avec la petite en allant à l air de jeu de la place de sympathiser ). Début de pleurs, je l ai rassuré, puis le changement de classe l a paniqué( l école est séparée en 2, la majeur partie des classes à l école du bas, la classe grande section/cp au second bâtiment un peu plus haut dans la rue). Pleurs, angoisses, tous les jours, elle continuait à très bien travailler, récitation apprise en 10 min première place de la classe, évidemment ça n a pas duré... 4 semaines à être ferme à l emmener, en pleurs, malade, indisposée juste avant de se rendre en classe... Elle pleurait en continu en classe ce qui là retardait dans son travail, se plaignait que c est trop long en classe.. Parallèlement les élèves ne sont pas tendres, ils lui crachent dessus, la tape, la traite de bébé à pleurer en plus de l atsem qui là tire par le tee-shirt pour la placer dans le rang en là traitant également de bébé .. C est le marathon chaque jours, elle s enfui une fois arrivé devant l école ... 4 semaines. jusqu'au jour où l institutrice vient me trouver et me dire qu elle pleure, que ça ne passe pas, qu elle est dévorée d angoisses, qu elle vient sans cesse demander ce qu ils vont faire en classe, voulant savoir le programme, elle a toujours besoin de repères, qu elle est à part, à la récréation seule dans son coin, à ramasser des feuilles,... Parallèlement à la maison ça a décliné, ne mange plus, prend du lait au chocolat uniquement et ne le fini pas, ne joue plus, toujours triste, demande sans cesse si ça va bien se passer à l école et si elle se trompe,.... En continu. Je lui cesse à partir de là, la classe et consulte ce fameux psychologue, entre temps le cmp me contacte... Enfin! Le pédopsychiatre me dit de continuer avec le thérapeute et fin. Je me suis donc rendue à cette séance qu il n a pas souhaité annulé.... 10 minutes encore de consultation, il là reçoit seule, elle joue aux Lego comme d habitude , aux dires de ma fille il ne lui parle pas, lui dit seulement que les Lego ça s emboîte... Je lui demande d établir au moment de régler la séance un plan thérapeutique, établi une fois tous les 15 jours... Oui c est moi qui l établi... Je note mon rdv, je me lève, il me rappelle sèchement de lui régler sa séance telle une voleuse, et ouvre la porte direct comme les 3 précédentes séances, limite mis à la porte. A ce jour j ai pris rdv avec la pédiatre pour avoir son avis, elle consulte dans le milieu hospitalier également donc peut-être aura t -elle le numéro d un collègue à me fournir, les connaissances semble plus sûr. Afin de travailler avec un thérapeute qualifié le temps nécessaire pour qu elle reprenne confiance en elle et exorcise si l on puis dire, ses angoisses et savoir l élément déclencheur du problème. Ma fille étant en grande section, je lui fait chaque jour moi-même la classe en suivant le programme, nous l emmenons dans les airs de jeux, les centres de loisirs pour maintenir les relations avec d autres enfants. Depuis que nous avons arrêté elle mange, joue, est pleine de vie comme toujours et aucuns soucis relationnels à déplorer auprès des enfants qu elle vient à côtoyer, mais dés que nous évoquons l école elle se met à pleurer. Je suis plus dans l optique de mettre tout en œuvre pour qu elle reparte sur des bonnes bases pour le cp, bien là préparer avec un spécialiste, car là remettre en milieu d année dans ce contexte, elle va avoir perdu ses repaires et je ne pense pas cela une bonne chance pour une enfant qui aura été en souffrance. Je peux me tromper et je m en remettrai a l avis d un thérapeute compétent. Le psychologue actuel m a simplement dit qu'elle était en souffrance mais ne souffrait d aucun problème, trouble ou autre. Quand à 'école il me demande un justificatif médicale et autant dire que nous passons pour des criminels! Voilà où j en suis, texte très long, je m en excuse. Merci de votre lecture.