Assistance enseignant

Bonjour Sophie,

A la lecture de ce que vous nous livrez, j’ai envie de vous conseiller un livre de J.D. Nasio, L’Hystérie ou l’enfant magnifique de la psychanalyse.
Avez-vous pensé à réfléchir à une orientation professionnelle ou formation axée sur l’accompagnement, l’écoute ?
Cet adolescent vous a peut-être apporté un éclairage sur une direction qui est sûrement à prendre.

Actuellement, vous êtes assistante enseignante. Quand on voit les compétences, le niveau attendu et les tâches à exécuter j’aurais eu envie de dire Enseignante. En plus, les nouveaux programmes s’ouvrent bien à la co-animation qui engage deux enseignants.
A côté de cela vous « assistez » la psychologue de l’établissement. On voit que vous avez beaucoup de ressources en vous.

Ce qui est positif est que vous êtes une personne dans l’accueil, la « bonne mère », souriante et qui sait communiquer. Certaines personnes, avant de se livrer à qui que ce soit, ont besoin de personnes qui renvoient de l’amour et c’est ce que vous faites. Continuez dans ce sens. En parlant de bienveillance, je vous propose Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), de Marshall B. Rosenberg.

Afin de ne pas vous substituer à la psychologue qui risque d’être vue comme la « mauvaise mère », il vous faudra souvent inviter le jeune garçon à en lui en parler, tout en restant présente et à son écoute bien entendu.

"Aucun problème n’est permanent, aucun problème ne peut affecter ma vie entière. Il existe une solution à chacun d’entre eux si j’entreprends d’agir de façon constructive et positive." Tony Robbins.

Bonne journée à vous.
Fouzia FOUFA

Bonjour
Je vois qu il a établi une relation de confiance avec vous. Le harcèlement est terrible pour les ados ,car c est a cet age qu il font le 2eme complexe d Œdipe face a la société. Il a besoin de trouver un groupe d appartenance et la c est pas le cas pour lui et de plus la psy minimise la situation.
Il faut le.rassurer ,être a l ecoute , lui redonner confiance ,soyez a l ecoute c est déjà beaucoup pour lui et il vous voit comme une personne bienveillante.
Essayez de trouver des livre sur l adolescence et le harcèlement . Le plus dur c est d éviter qu il passe a l acte et se suicide car c est le seul échappatoire face à l angoisse
Bien a vous .

Bonjour,

Avoir un adolescent qui se livre de cette manière peut parfois être difficile à gérer, en particulier lorsque la question du suicide a été mise dans la conversation. Ce que vous faites actuellement est déjà un grand pas pour lui. Il sait qu'il peut avoir confiance en une personne adulte qui est là pour l'écouter au besoin. Etre à l'écoute de cet adolescent, lui apporter une présence et un énorme point positif. Je suis assez étonnée de la réponse de la psychologue et c'est peut-être également pour ça que ce jeune homme ne veut pas se confier à elle. Très souvent, les adolescents vont penser que personne ne peut les comprendre. A cause de ça, ils vont plutôt être dans l'agir plutôt que dans la communication. Le fait qu'il est ouvert la discussion avec vous est une grande victoire.

Dans un cas comme celui-là, est particulièrement parce qu'il a parlé de suicide, il serait important de pouvoir en discuter avec ses parents. Bien sûr, il faudra, dans un premier temps, en parler à cet adolescent et avoir son accord. Il est important qu'il soit au courant de ce qu'il se passe. Pour lui parler de ça, le mieux est d'être honnête avec lui et de lui expliquer votre inquiétude quant à ses envies suicidaires. Il est important que la famille soit mise au courant, avec cet adolescent présent, afin qu'il se sente également épaulé de leur côté. Très souvent, dans l'adolescence, ces jeunes vont se sentir isolés. Cette idée de tentative de suicide est en fait un appel à l'aide, une demande d'attention face à une immense souffrance qu'il ressent constamment. Ainsi, il sera importé de garder ce contact avec lui et de pouvoir en parler avec ses parents. S'il ne veut pas voir la psychologue de l'école, peut-être que voir une psychologue à l'extérieur pourrait être une option.

Je reste à votre écoute,

Gwenaël THING-LEOH
Psychologue clinicienne interculturelle - Psychithérapeute

Bonjour Sophie,

Un lien de confiance s'est créé avec cet étudiant parce que vous avez remarqué sa solitude, vous avez fait attention à lui. Et vous l'avez aidé lorsqu'il se faisait harceler. Vous avez été présente quand il avait besoin d'aide.

Vous avez raison de vous poser la question du rôle que vous pouvez jouer auprès de lui. C'est un rôle d'éducation d'un adulte à adolescent dans le cadre scolaire. Pas plus. Vous devez donc trouver la limite de votre implication.
C'est pourquoi il est important comme vous le faites d'avoir un ou des tiers autour de vous. La psychologue scolaire en est un. Comme doit l'être la direction du lycée.

Ce jeune homme semble beaucoup souffrir. Il parait être perdu dans la recherche de son identité. Sa volonté de changement de nom, de religion l'attestent, son désir de partir dans un autre pays aussi. Ce sont des signes forts et signifiants.
Comment se déroulent les relations dans sa famille ? La nature des liens à ses parents, sa famille me paraît être primordiale, en lien avec ses questions sur son identité.

Il subit du harcèlement. Or ce n'est pas à prendre à la légère. Cela peut en effet conduire à des tentatives de suicide si le problème n'est pas abordé et traité (c'est à dire faire cesser le harcèlement) par les adultes autour de lui.
Traiter le harcèlement fonctionne si c'est un travail d'équipe d'adultes.
Et c'est de la responsabilité de l'établissement : la psychologue scolaire, qui ne doit pas minimiser ces agressions (pas étonnant qu'il ne veuille pas lui parler si elle ne l'écoute pas), mais aussi la direction. Pouvez-vous dialoguer avec la direction à ce sujet ?
Sa famille, représentants légaux doivent aussi être présents. Mais est ce possible pour cet étudiant ?

La plupart du temps une tentative de suicide ne signifie pas que la personne veux mourir, mais qu'elle veut arrêter de souffrir, et qu'elle ne trouve pas de moyens seule de diminuer sa souffrance.
C'est pourquoi ce jeune homme aurait besoin aujourd'hui d'un suivi psychothérapeutique par un(e) spécialiste. Sans doute d'un suivi psychiatrique, c'est à dire accompagné d'une médication qui pourrait soulager la douleur morale qui le fait souffrir.

Votre rôle peut être simplement d'écouter cet étudiant avec votre bon sens, si vous en êtes d'accord, mais en faisant toujours référence à un tiers avec qui vous dialoguez à son propos. Par exemple partager avec la psychologue, la direction du lycée la teneur des mails qu'il vous envoie s'ils sont alarmants, notamment concernant le risque suicidaire.
Aussi de mettre une limite à votre implication si vous vous sentez débordée par ses demandes.

En lectures et recherches je peux vous conseiller :
- le Centre Résis aborde les questions de harcèlement et la manière de traiter cette question sous la forme d'une préoccupation partagée.
- le travail de B. Clavel, enseignante chercheure en Psychologie du Développement sur l'adolescence.
- Le travail de MR Moro sur les enjeux transculturels à l' adolescence.

Bon courage dans votre quête de soutien à ce jeune homme.

Bruno Bonnand
Psychologue

Bonjour Sophie,

Un lien de confiance s'est créé avec cet étudiant parce que vous avez remarqué sa solitude, vous avez fait attention à lui. Et vous l'avez aidé lorsqu'il se faisait harceler. Vous avez été présente quand il avait besoin d'aide.

Vous avez raison de vous poser la question du rôle que vous pouvez jouer auprès de lui. C'est un rôle d'éducation d'un adulte à adolescent dans le cadre scolaire. Pas plus. Vous devez donc trouver la limite de votre implication.
C'est pourquoi il est important comme vous le faites d'avoir un ou des tiers autour de vous. La psychologue scolaire en est un. Comme doit l'être la direction du lycée.

Ce jeune homme semble beaucoup souffrir. Il parait être perdu dans la recherche de son identité. Sa volonté de changement de nom, de religion l'attestent, son désir de partir dans un autre pays aussi. Ce sont des signes forts et signifiants.
Comment se déroulent les relations dans sa famille ? La nature des liens à ses parents, sa famille me paraît être primordiale, en lien avec ses questions sur son identité.

Il subit du harcèlement. Or ce n'est pas à prendre à la légère. Cela peut en effet conduire à des tentatives de suicide si le problème n'est pas abordé et traité (c'est à dire faire cesser le harcèlement) par les adultes autour de lui.
Traiter le harcèlement fonctionne si c'est un travail d'équipe d'adultes.
Et c'est de la responsabilité de l'établissement : la psychologue scolaire, qui ne doit pas minimiser ces agressions (pas étonnant qu'il ne veuille pas lui parler si elle ne l'écoute pas), mais aussi la direction. Pouvez-vous dialoguer avec la direction à ce sujet ?
Sa famille, représentants légaux doivent aussi être présents. Mais est ce possible pour cet étudiant ?

La plupart du temps une tentative de suicide ne signifie pas que la personne veux mourir, mais qu'elle veut arrêter de souffrir, et qu'elle ne trouve pas de moyens seule de diminuer sa souffrance.
C'est pourquoi ce jeune homme aurait besoin aujourd'hui d'un suivi psychothérapeutique par un(e) spécialiste. Sans doute d'un suivi psychiatrique, c'est à dire accompagné d'une médication qui pourrait soulager la douleur morale qui le fait souffrir.

Votre rôle peut être simplement d'écouter cet étudiant avec votre bon sens, si vous en êtes d'accord, mais en faisant toujours référence à un tiers avec qui vous dialoguez à son propos. Par exemple partager avec la psychologue, la direction du lycée la teneur des mails qu'il vous envoie s'ils sont alarmants, notamment concernant le risque suicidaire.
Aussi de mettre une limite à votre implication si vous vous sentez débordée par ses demandes.

En lectures et recherches je peux vous conseiller :
- le site du Centre RéSIS (centreresis.org) qui aborde les questions de harcèlement et la manière de traiter cette question sous la forme d'une préoccupation partagée.
- le travail de B. Clavel, enseignante chercheure en Psychologie du Développement sur l'adolescence. Par exemple un ouvrage : "Adolescence et construction de l'autonomie intellectuelle et morale" en collaboration avec A. Castano et A. Lépine.
- Le travail de MR Moro sur les enjeux transculturels à l' adolescence.

Bon courage dans votre quête de soutien à ce jeune homme.

Bruno Bonnand
Psychologue

Bonjour Madame,

D’après ce que vous racontez ce jeune homme semble avoir des grandes souffrances psychiques : une tentative de suicide, la difficulté de vous regarder dans les yeux, le refus (ou peut être aussi la difficulté d’exprimer ses problèmes) de parler à la psychologue scolaire, le refus de sa propre culture et famille (désir de changer de pays et de nom) montre un profond mal être.

Et vous ne pouvez pas « faire la psy » avec lui, puisque ce ne sont quelques lectures qui vont vous aider à savoir comment faire, sans dire que vous dépasser le cadre de votre fonction et la place que vous occupez.

Malheureusement ce que vous décrivez de ce jeune peut être une dépression très grave, ou un autre problème psychique très grave (l’adolescence est le moment où les psychoses se déclenchent).

Si vous le pouvez, suggérez à la psychologue de conseiller aux parents de l’amener chez un psychiatre : ce jeune homme a besoin d’une prise en charge médicalisée.

Et, si vous voulez l’aider encouragez le à ne pas refuser d’aller chez un psychiatre, et aussi à chercher un psychothérapeute à qui il pourra en parler… Il est possible que la culture même de ce pays ne soit pas ouverte à ce genre de pratique (même dans un pays comme la France il y a beaucoup de gens qui pensent que les psys sont pour les « fous »).

Votre désir d’aider ce jeune homme à aller mieux est louable, mais votre pouvoir d’action est (et doit rester) limité.
sp

Bonjour Sophie,

Je partage l'avis de ma collègue Karin Walter. Vous ne pouvez aider ce jeune que dans la limite du cadre qui est le vôtre (enseignement), l'erreur serait de vouloir vous improviser psy, même avec quelques lectures...
Vous pouvez soutenir ce jeune depuis votre place d'adulte, en lui offrant une écoute attentive et sans minimiser ses propos ( ce que la psy scolaire n'a apparemment pas sût faire).
Et pourquoi ne pas le diriger vers des plateformes de psy en ligne, comme celle-ci, s'il souhaite échanger avec d'autres psy ? Car ce jeune pourrait bien en avoir besoin s'il confirme son choix de projet de vie (risque de clivage entre plusieurs loyautés inconscientes s'il rejette sa culture d'origine)

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille.

Bonjour Sophie,

La pression religieuse et sociale peut être extrêmement forte dans les pays musulmans. Aux yeux des autres enfants musulmans ce garçon est un renégat. Il est normal qu'il en souffre énormément. Il est à la fois harcelé et isolé. Il s'est entre autre attaché à vous parce que vous représentez l'image de l'occident et de l'univers chrétien (même si vous ne l'êtes pas). Son projet de partir au canada et de changer de nom en dit long sur ses souffrances. Vous représentez un pont vers le monde où il se sentira libre et lui-même.
Je ne suis pas sûr que vous ayez besoin de beaucoup étudier la psychologie pour l'accompagner. Je pense qu'il faut réellement l'aider à quitter son pays et à atterrir au Canada. Si vous avez aussi l'espace de temps vous pouvez le soutenir au niveau scolaire, cela lui servira toujours.
Merci pour lui
Je reste gratuitement à votre disposition si vous souhaitez en parler et si je peux vous aider dans cet accompagnement.
Vous pouvez prendre rendez vous sur mon agenda en ligne pour se parler en visio.
Bon courage à vous

Michel le BAUT

Bonjour Madame,

Cet étudiant a choisi de vous écrire, donc de vous parler, à vous.

Au fond et la première chose à connaître, c'est : qu'est-ce qu'il vous demande ? Car l'aider, comme vous dites, c'est savoir ce qu'il souhaite ; et savoir ce qu'il souhaite, c'est aussi savoir ce qui lui manque et ses difficultés : quelle est, donc, sa demande ?

La deuxième chose à poser, c'est le cadre : ce que vous pouvez faire une fois que vous connaissez sa demande, le rappel de votre statut et les limites de l'aide que vous pouvez lui apporter. D'abord y réfléchir pour vous-même pour ensuite en parler avec ce jeune. Pour ne pas vous laisser envahir, il est important pour vous de réfléchir sous tous les angles (lycée, psychologue, autres jeunes, famille, etc,...) à vos motivations et à votre position éthique, ainsi qu'aux effets d'une relation, même d'aide ou de soutien. Votre souhait est de soutenir ce jeune, pas de vous mettre en difficulté tous deux. C'est donc important de déterminer le cadre dans lequel vous pouvez soutenir ce jeune.

Soutenir et non aider, car "apporter de l'aide" présuppose souvent nos propres projections sur ce dont l'autre a besoin, là où le soutien présuppose une distance propice à une aide demandée par un autre - à ce que cette petite nuance puisse servir à situer votre position.

Comme indices de travail :
- quelle est son cadre, son contexte, sa situation familiale ? Quelles relations entretient-il avec sa famille ? Est-il soutenu ou non ? A-t-il une personne ressource ?
- comment élabore-t-il son projet d'aller au Canada ? Est-ce réaliste, réalisable ? Est-il informé ou non ?
- comment vos collègues perçoivent-il ce jeune ? Comment en parlent-ils ?

Il y en a sans doute plein d'autres indications à obtenir, indications qui servent de boussole, qui orientent vers les réponses à apporter et les démarches à effectuer. Prendre le temps de bien connaître la situation sans se précipiter avant d'agir. Et vous, avez-vous une personne ressource ?

Bien à vous,

Bonjour Madame,

Votre message est très explicite et rempli de votre quête d'aider ce jeune étudiant qui n'est pourtant pas le vôtre.
Je tiens à vous féliciter pour cette mission venant s'adjoindre à votre rôle de "passeuse" de savoir sur la belle langue de Molière en tant qu'expatriée.
Ce jeune vous a choisie, ce n'est pas un hasard, vous devez de manière consciente mais aussi inconsciente le rassurer, il vous fait confiance et vous êtes un pilier dans son cheminement déjà bien établi avec sa perspective de partir un jour aussi au Canada.
Il faut à mon humble avis maintenir ce lien avec lui car il ne comprendrait pas un rejet et serait encore plus perdu d'autant qu'il parait très introverti et il va en terre musulmane se convertir à une religion minorée, ce qui le met en danger, d'où ces menaces et la maltraitance de ses pairs. Vous restez dans sa psyché la figure de proue et a priori, il a aussi perçu les ressentis de la psychologue scolaire, à savoir une relativisation de son comportement en mettant visiblement en avant la grande révolution se jouant à l'adolescence. Nous pouvons alors saisir pourquoi il est "fermé" et en mode "protection/ repli" avec cette dame. L'alliance se noue dès le début en psychologie ou jamais, là visiblement le transfert de cet adolescent n'est pas "positif" je dirais envers cette personne et il demeure ancré sur ses positions en poursuivant avec vous par échanges "cachés" ( mails) de ses camarades; peur du jugement; peur de leurs regards encore plus inquisiteurs dans ses choix.
il serait présomptueux de s'avancer mais cet élève vous a aussi peut-êre retenue puisque vous étiez Professeur de Français dans son pays d'origine... Et symbole d'ouverture à une autre sphère culturelle, un autre milieu....

Le choc culturel entre le monde arabe et l'Occident est immense encore aujourd'hui, aborder la thématique religieuse est risquée, restez neutre mais en posture de soutien, d'aidante sans pour autant vous surimpliquer et vous mettre vous-même en danger si des personnes venaient à apprendre vos échanges, ce serait alors délétère pour lui comme pour vous, protégez vous, ne vous oubliez pas même si vous avez à coeur de l'aider à votre degré. N'oubliez pas non plus que vous êtes une femme dans un milieu masculin très phallique.... Avec des coutumes aux antipodes de la France.

J'ai bien entendu le "choc" lorsque vous avez eu retour de la psychologue scolaire mais je ne suis pas du tout étonnée.
Chacun se protège, chacun a ses craintes.... chacun vit ses missions professionnelles de manière différente, selon sa propre personnalité.

Je reste à votre écoute en téléconsultation si besoin pour tenter de "creuser" cette problématique spécifique et vous accompagner au mieux en toute bienveillance.
Soyez prudente.

Bien chaleureusement.

Bénédicte ESCARON
Praticienne en Psychothérapie
Psychanalyste

Bonjour,

N'ayez pas peur vous avez l'air d'être quelqu'un de très bien.
Soyez à l'écoute, bienveillante comme vous avez l'air de l'être, sans jugement.
Il faut juste être là, être humain

C'est plus facile à dire qu'à faire mais ne vous mettez pas la pression.

Le rôle, comme au théatre, c'est toujours l'autre qui vous le donne. c'est à vous de choisir si vous souhaitez l'endosser ou pas. Vous pouvez choisir de le questionner

Si vous le souhaitez on peut se contacter par mail, ou se faire une visio pour échanger sur la situation.

Je reste à votre disposition,
Cordialement,
Arnaud SOTO
psychologue

bonjour
Il est admirable de voir que vous vous souciez de l'étudiant et que vous avez pris des mesures pour lui offrir un soutien psychologique et pratique. En tant que psychothérapeute, je vous conseille de continuer à maintenir une communication ouverte avec lui et de rester à l'écoute de ses préoccupations et de ses besoins. Étant donné que vous êtes la seule personne à laquelle il se confie, vous pouvez être une source importante de soutien pour lui.

Il est également important de travailler en étroite collaboration avec la psychologue scolaire pour développer un plan d'action pour aider l'étudiant à faire face au harcèlement et à la discrimination. Il peut être utile de mettre en place des mécanismes de protection pour l'étudiant et de travailler avec l'équipe de direction pour sensibiliser les autres élèves aux conséquences du harcèlement.

Il peut également être utile de vous renseigner sur les différences culturelles et religieuses afin de mieux comprendre les défis que l'étudiant rencontre. Enfin, il peut être judicieux de recommander que l'étudiant consulte un professionnel de la santé mentale pour obtenir un soutien supplémentaire pour l'aider à surmonter ses difficultés.

Bonjour Sophie,

Votre intention est louable, cependant attention de ne pas glisser vers le rôle de la sauveuse. Il va être difficile de vous conseiller par rapport à des lectures possibles, car la culture dans une école privée au Quatar est certainement bien différente des terrains d’étude dans l’hexagone où ces conseils s’appliquent.
Il va être très difficile pour lui comme pour vous de vous dresser contre la majorité qui pense que les relations d’adolescents sont forcément violentes. Cet élève devrait cependant trouver un groupe d’amis qui partage sa nouvelle religion et ainsi moins se faire embêter par ces personnes peu tolérantes.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N'hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma pratique en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
_______________________________
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour Sophie,

Je comprends votre motivation, est-ce que vous ressentez face à cet adolescent. Je vous rejoins complètement sur le fait qu'il a besoin de soutien, de compréhension et de empathie, voire de protection. Lui venir en aide est une chose délicate dans un pays et une culture qui n'est pas la vôtre, et ayant peu de légitimité pour le faire.
Je n'ai malheureusement pas de recherche ou d'articles à vous proposer, si ce n'est la lecture de l'ethno-psychanalyste George Devereux qui a passer sa vie à aider des personnes après en difficulté qui provenaient de cultures différentes.
Si c'est adolescent a créé ce lien avec vous, c'est qu'il perçoit en vaut quelque chose qui a du sens et dont il a besoin. Il vous faudra beaucoup de discernement, pour lui donner ce que vous semblez vouloir lui donner comme attention, soutien etc. sans créer des conflits et des problèmes importants avec son environnement...
C'est une situation délicate et très touchante

Je reste à votre écoute avec attention et bienveillance
Xavier Dubouch
Psychopraticien, Gestalt-thérapeute

Bonjour Madame,
Bonjour,

Il est admirable que vous souhaitiez aider cet élève qui traverse une période difficile. Il est important de rappeler que vous êtes une enseignante et que votre rôle principal est d'enseigner votre matière. Cependant, vous pouvez certainement offrir un soutien supplémentaire à cet élève en tant que personne qui se préoccupe de lui. Voici quelques conseils et ressources qui pourraient vous aider :

Écoutez-le : Tout d'abord, continuez à être à l'écoute de cet élève et à le soutenir. Vous pouvez le laisser savoir que vous êtes là pour lui si jamais il veut discuter de quelque chose. Si vous remarquez qu'il a l'air abattu, vous pouvez simplement lui demander comment il va ou s'il a besoin d'aide.
Impliquez la psychologue scolaire : Il est important que cet élève reçoive le soutien professionnel dont il a besoin. J ai bien compris la banalisation du comportement adolescent, peut d’être que vous pouvez continuer à travailler avec la psychologue scolaire pour veiller à ce qu'il reçoive ce soutien. La psychologue peut également vous aider à comprendre comment vous pouvez aider cet élève.
Restez neutre : Bien que vous souhaitiez aider, il est important de rester neutre et de ne pas prendre parti dans les conflits entre cet élève et ses camarades de classe. Car vous ne voulez pas aggraver la situation en prenant parti.
Sensibilisation à la culture et à la religion : Il peut être utile d'en savoir plus sur la culture et la religion de cet élève pour mieux comprendre sa situation et les difficultés auxquelles il est confronté. Cela peut également vous aider à mieux communiquer avec lui et à créer un environnement plus inclusif pour tous les élèves.
Formation : Si vous le souhaitez, vous pouvez envisager de suivre une formation sur le soutien aux élèves confrontés à des difficultés personnelles ou à des conflits interculturels. Des organisations comme l'UNICEF et l'UNESCO proposent des ressources en ligne et des formations pour les éducateurs. Seulement si cela vous intéresse bien sûr.
Enfin, voici quelques ressources que vous pouvez consulter pour en savoir plus sur les problèmes liés aux conflits interculturels, à la religion et à la santé mentale des élèves :

L'UNICEF propose des ressources en ligne sur l'inclusion et l'équité dans l'éducation, qui comprennent des guides pour les enseignants sur la gestion des conflits interculturels.
L'UNESCO propose également des ressources en ligne pour lutter contre la discrimination et promouvoir l'inclusion dans l'éducation.
Le Centre for Mental Health in Schools de l'UCLA propose des ressources pour les enseignants sur la santé mentale des élèves.
Le livre "The Freedom Writers Diary" de Erin Gruwell est un récit inspirant d'une enseignante qui a travaillé avec des élèves confrontés à des difficultés personnelles et a réussi à les aider à surmonter ces obstacles.
Je vous souhaite bonne chance dans votre démarche pour aider cet élève, et n'oubliez pas que le soutien de la part des adultes peut faire une grande différence dans la vie des jeunes qui traversent des moments difficiles. Vous avez bien fait de le soutenir, bonne continuation .
Thalia Inna
Praticienne en psychologie et hypnose
Eft, PNL, EMDR