Mon mari a eu une aventure il y a deux ans et a eu un enfant avec sa maîtresse. Celle-ci a décidé de le garder, même si la relation avec mon mari s'est terminée.
Bien que j'ai décidé de lui pardonner et de redonner une chance à notre couple, j'ai vraiment du mal à accepter que cet enfant, et donc l'ex-maîtresse de mon mari, fassent partie de notre vie. Je n'ai rien contre ce petit gamin, rien n'est de sa faute, mais je ne sais pas comment l'intégrer à ma vie, sans souffrir à cause du souvenir de cette infidélité.
Comment faire ?
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20 DÉC. 2012
· Cette réponse a été utile à 30 personnes
Bonjour,
La situation par laquelle vous passez est une épreuve, voir une lourde épreuve, une remise en cause sur vous et sur votre couple. Vous vous posez des questions, quoi de plus normal au regard de ce que vous vivez... Pour accepter que cet enfant fasse partie de votre vie (Votre mari l'a-t-il reconnu? Cet enfant vient-il chez vous?....) et, peut-être un jour, vous sentir rassérénée, vous allez passer, naturellement, par plusieurs étapes, voir des états émotionnels necessaires dans un processus de guérison.
Cette souffrance doit être exprimée, entendue, comprise et partagée. Je vous invite également à consulter un psychologue et si vous ne l'avez pas encore fait, entamer, pourquoi pas, une thérapie de couple. Il n'y a que le temps qui permet d'apaiser les blessures et de trouver les ressources nécessaires pour dépasser certains états.
8 MARS 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mélanie,
Vous avez bien saisi que cet enfant n'est pas le fautif. S'il y a des fautifs, c'est bien votre couple qui était alors dysfonctionnel, ce qui a poussé votre conjoint à aller chercher ailleurs ce qu'il ne trouvait plus chez lui.
Posez vous tous les deux les bonnes questions, sinon vous vivrez des cycles de répétition jusqu'à trouver des réponses.
20 JUIN 2013
· Cette réponse a été utile à 26 personnes
Bonjour,
Il n'est pas toujours facile d'accorder son pardon selon la gravité de l'acte de ce qui nous a été donné de subir. Comment pardonner à celui qui nous a trompé et fait du mal ? D'autant plus lorsqu'il y a la venue d'un enfant extérieur à son couple.
Pardonner est un long chemin qu'il faut parcourir avec l'aide d'un psychologue spécialiste des troubles du comportement et cognitifs, afin de comprendre mieux de quelle manière vous pourrez tolérer et pardonner cette infidélité et comprendre, en identifiant le mal qu'il vous a fait. Il faut pour cela relativiser la situation et se demander pourquoi l'adultère a été commis. Il faut admettre que l'autre a commis une erreur et arriver à ne plus focaliser sur l'événement. Il faut transcender l'infidélité.
Le rôle du psychologue aide le couple à exprimer les émotions refoulées et à accepter la demande de pardon du conjoint adultère. Il faut accepter l'enfant de l'adultère comme un demi-frère en tant que tel. L'enfant n'a pas à porter le poids de la tromperie et il ne doit pas avoir à supporter le poids de l'adultère et de l'infidélité parentale.
Vous pouvez prendre un rendez-vous avec un psychologue de votre choix.
19 DÉC. 2012
· Cette réponse a été utile à 28 personnes
Bonjour Mélanie,
Vous êtes, en effet, dans une situation bien délicate au niveau psychique. L’enfant conçu en dehors de votre union est, pour vous, la trace vivante d’une infidélité. Il ravive donc, à son insu, une souffrance en vous, dans votre couple. Vous l’avez bien compris, il n’y est pour rien.
Votre mari vous a pourtant à nouveau choisie, puisque vous êtes encore ensemble. Vous lui avez "pardonné", même s’il a eu un petit avec une autre femme… Car c’est l’histoire de votre union et le lien avec lui que vous avez réaffirmé. Mais vous sentez que ce processus est inachevé d’où votre mal-être. Vous avez besoin d’aller plus loin avec ce choc existentiel, intime… et vous vous demandez "comment faire ?".
Vous pouvez continuer ce chemin en consultant un psychologue. Parler de votre blessure, de votre colère, de votre ressentiment envers cette femme, de tout ce qui est chamboulé en vous… Ceci pourra vous apporter un soutien vers vos solutions afin d’avancer dans le travail de deuil dont l’acceptation fait partie. Effectivement l’acceptation vers "le pardon" que vous évoqué, c’est une étape, pas une fin en soi…
