Doutes sur moi
Bonjour, je vous écris car depuis hier matin je suis dans l’inquiétude. Je suis en ce moment dans une phase très instable émotionnellement et/où psychiquement. Ça se traduit par des fluctuations de mon humeur mais je crois que c’est moi même qui en suis responsable à cause des pensées négatives qui me traversent l’esprit, qui me font culpabiliser et gênèrent ensuite du stress en moi. Ces pensées prennent la forme par exemple d’insultes envers Dieu qui représente l’autorite. Mais je ne sais pas forcément faire la différence clairement entre insulter Dieu et en vouloir à mes parents qui ne peuvent pas m’aider. Dans la mesure où en attendant de reprendre mes études pour la session prochaine je n’ai pas d’activité professionnelle ni de relation amoureuse. Cela m’oblige donc à m’excuser auprès de Dieu mais je ne pense pas que ce soit la bonne façon de m’y prendre car le même problème ne fait que se répéter sur la durée. Et si ce n’est pas Dieu que j’insulte, c’est par exemple me réjouir du malheur de quelqu’un même furtivement qui génère de la culpabilité car j’aurais du mal à accepter l’idée que tout puisse aller bien pour moi alors que je me réjouis du malheur d’autres. C’est je crois la crainte d’être quelqu’un de mauvais qui me pousse souvent à vouloir régresser, c’est à dire à renoncer à mes capacités de compréhension, de réflexion et d’analyse. On peut parler en somme des facultés mentales. Parce que je ne sais pas quoi faire du stress qui est généré par le sentiment de culpabilité. Et je crois que la non plus ma tactique n’est pas bonne car d’un côté l’ordre que je me donne parfois de régresser chasse mon stress mais en même temps il génère une autre forme d’inquietude, celle d’etre devenu bête par cet ordre. J’ai déjà connu ce problème plusieurs fois mais à chaque fois j’ai su m’en remettre, c’est à dire que l’anxiete est passée mais depuis hier après midi, même si je suis moins inquiet, le sentiment d’etre devenu stupide lui demeure. Or là aussi il m’est difficile de faire la distinction entre mon ressenti et la réalité. Je n’ai pas le recul nécessaire pour cela. La plupart des gens à qui j’ai parlé de cela m’ont dit que régresser était impossible mais je sens un vide important en moi depuis samedi matin. À ce moment là j’ai voulu également régresser avec force pour ne plus avoir à cogiter. Je compte voir un psychologue bientôt afin d’avoir des échanges réguliers sur ce problème qui perdure. En outre, je compte poser des actes pour apaiser mon esprit comme pratiquer un sport et aller à des séances de sophrologie. Je me demande si je ne suis pas masochiste car il m’est plus facile de me mettre dans un état où je vais mal que bien. Il y a probablement un manque d’estime de soi flagrant chez moi si je ne me respecte pas assez. Il se trouve que j’avais commence une thérapie il y a un peu plus de deux ans mais comme le courant ne passait plus avec la psy à cause de l’exces De place qu’elle prenait dans ma tête j’ai prefere jouer la carte de la sécurité plutôt que celle du danger. En sachant qu’en étant accompagné par elle je ressentais souvent de l’insecurite. Il y avait à la fois un transfert qui s’est opéré sur elle de ma relation à ma mère. La psy m’a expliqué que je devais au départ culpabiliser de m’engager sur le chemin de l’independante au détriment de mes parents qui resteraient seuls chez eux, tous mes frères étant partis et moi restant alors le dernier enfant encore chez eux. D’autant que je suis le benjamin. bien que ce soit dans l’ordre des choses que l’enfant se prenne en charge et parte de chez ses parents. Et elle a ajouté qu’en insultant Dieu c’est à mes parents que j’en veux et cela me fait culpabiliser facilement. Mais je ne sais pas pourquoi Dieu prendrait la place de mes parents. Serait ce parce qu’en arrêtant la thérapie avec la psy à un moment où il y avait un transfert (le sentiment de culpabilité projeté sur la psy) le problème se déplace autre part ? Que pensez vous de tout cela ? Je suis désolé d’avoir été si long dans mes explications mais je tenais à ce que mon message soit clair et précis. J’attends vos réponses. En vous remerciant par avance.