Bonjour. Enfant j'ai été victime d'inceste j'avais décidé d'affronter ça en voyant un psychologue.
Le problèmes c'est que quand je lui en ai parlé et il m'a répondu " il y a une bonne et une mauvaise nouvelle, la mauvaise c'est que vous êtes responsable, parce que vous vous laissez faire et que vous n'avez pas dit non, la bonne c'est que ca peut encore changer."
Depuis j'ai cessé d'aller le voir, je me suis battue toute ma vie contre cette culpabilité et en une phrase il a détruit tout mes efforts.
Depuis j'ai peur de revoir un psychologue et d'entendre a nouveau ce discours.
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
28 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Laura,
Quelle phrase malheureuse de la part de ce confrère! Vous avez dû la recevoir comme un nouvel abus de la part de ce professionnel à qui vous vous êtes adressé et qui, d'une manière ou d'une autre était en posture de pouvoir.
Ne vous découragez pas cependant, prenez surtout votre temps pour trouver la bonne personne avec qui vous pourrez travailler: réfléchissez à homme ou femme; informez-vous ... Les psys professionnels sont par ailleurs affiliés à des fédérations ou associations, ce peut être aussi une manière de vous informer et puis de vous garantir de l'approche.
Bien cordialement à vous,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste
1 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour, Votre douleur est vive, à fleur de peau, présente et je l'entends dans votre demande. Pourtant, il y aura encore des tempêtes et des jours de pluie, des blessures et des culpabilités, des espoirs et de l'avenir ! Remettez vous en selle, pour vous, pour votre développement, partez libérer vos souffrances et prenez le temps de choisir votre thérapeute. L'hypnose Ericksonienne et les techniques de libération émotionnelle vous serviront. Je reste à votre écoute sur mon espace personnelle. Cordialement. Catherine PUCHAUX Hypnothérapeute.
31 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Laura,
Je comprends que vous ayez peur de retourner voir un psychologue... cette phrase me fait comme un coup dans le ventre, alors je comprends qu’elle vous ait donné envie d’arrêter votre démarche avec lui.
Tous vos efforts réduits à néant en une phrase. Ça me fait mal au cœur et me retourné l’estomac.
Sachez que trouver un thérapeute n’est pas une chose aisée. Lorsque « ça ne marche pas », ça ne vient pas que de vous. Pour que le travail thérapeutique fonctionne, de mon point de vue, il faut que la relation fonctionne, ce qui implique bien 2 personnes, le thérapeute et vous. Parfois « ça ne colle pas », essayez quelqu’un d’autre, sans culpabilité. J’aurais aimé que quelqu’un me le dise à l’epoque, à plus forte raison si ce que vous dit le thérapeute vous met encore plus bas ...
30 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour, j'anime des ateliers sur les "abus sexuels", vous pouvez trouver un article disponible sur ce thème sur mon site lamotteregis.org. Celui ci pourra vous aider pour mieux comprendre les conséquences d'un abus. Je reste à votre disposition pour plus d'informations.
30 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Je ne comprends pas ce thérapeute qui vous tiens de tels propos ! Il est à mon sens irresponsable.Bien sûr que vous êtes une victime et la culpabilité que vous explique dans votre courrier ne devrait pas être.Comprendre , développer un échange véritable avec un psychologue est à même de vous faire dépasser vôtre souffrance. Malgré cet échec reprenez votre téléphone et prenez rendez vous chez un psychologue en libéral ou contacté un centre médico psychologique qui dispense des soins de santé publique.bon courage .
29 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Laura
Quel est le mot qui vous affecte le plus dans cette phrase qui vous a été déposé par votre psychologue?
S'agit-il d'une maladresse de sa part ? Peut-être ? Je ne puis l'affirmer car je ne sais pas depuis combien de temps vous le consultez et quel type de transfert c'est construit entre vous deux.
Ce que je crois percevoir ce que cela vous met dans une position de coupable (le mot responsable me semble un peu fort, comment un enfant pourrait apporter une réponse aux viols subis par un adulte qui plus est un proche, où l'amour est un enjeu majeur de tous les instants).
Donc, je ne crois pas que vous soyez responsable, vous n'avez pas su réagir à ce que vous viviez et alors ? Qui pourrait vous le rapprocher si ce n'est souvent ce que la victime se rapproche elle-même.
Le mot victime me semble important, peut être en êtes vous là, en attente d'être reconnue comme une victime pour pouvoir parler de votre souffrance, de ce que vous avez enduré, supporté. Evacuer la souffrance que l'enfant qui êtes en vous à garder intacte, cela peut demander du temps, puis viendra le temps d'affronter la situation avec votre regard d'adulte.
Si vous ne souhaitez pas revoir votre psychologue, ce qui semble compréhensible, essayez de vous trouver un thérapeute capable de mettre en place une écoute empreinte d'une neutralité bienveillante.
Il est important d'être reconnu dans sa souffrance avant de pouvoir l'affronter et y faire face pour lui donner du sens.
La maladresse de votre thérapeute peut être étroitement en lien avec ses représentations, son histoire de vie personnelle, etc. vis-à-vis de l'inceste. Il est pour cela important de se faire superviser en tant que thérapeute pour analyser le contre transfert ce qui est obligatoire pour un psychanalyste par exemple.
Je vous souhaite du courage dans votre parcours thérapeutique, ne renoncez pas à vous soigner; prenez du temps pour choisir votre thérapeute.
28 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Laura,
Malheureusement, comme pour le harcèlement (qui a toujours un ressort sexuel...), nous "découvrons" aujourd'hui que les abus sexuels en famille sont beaucoup plus fréquent qu'on aimerait croire.
Et que..., quelque soit la forme d'abus vécu en famille..., l'enfant le vit comme "normal", puisque les parents/sa famille sont sa seule référence... jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Les paroles du psychologue qui vous a reçu ont été très maladroites..., et montre sa difficulté de se mettre à votre place... : dommage.
Comme déjà conseillé, réfléchissez bien si vous pouvez être plus à l'aise avec un(e) thérapeute femme, ou avec un homme : ceci peut avoir son importance, selon votre histoire.
Vous n'avez pas à être coupable de ce qui vous est arrivé enfant, bien sûr que c'est aberrant.
Vous avez besoin de vous faire aider à mettre en mots vos émotions, afin d'exprimer tout ce que vous ressentez pas rapport au traumatisme vécu, et d'arriver à dire votre colère contre celui/celle qui a été votre abuseur..., pour ne pas "tourner" contre vous même, d'une façon ou d'une autre.
Vous pouvez d'ailleurs commencer peut être en vous adressant à une association des victimes de l'inceste, pour des échanges avec ceux ayant subi le même type d'abus / des thérapies de groupe ?
Mais il est bon d'avoir assez vite son propre espace de parole (thérapie individuelle), pour vous reconstruire en tant que personne et sortir de la place de victime.
28 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Laura,
A travers cette phrase, il est possible que ce psychologue ait voulu susciter un désir d'espoir suffisant pour vous donner l'envie de continuer à vous battre contre cela. Cependant, cela a clairement été très maladroit de sa part et il n'a manifestement pas été en mesure de vous comprendre. Pire, cela s'est révélé extrêmement destructeur pour vous. Mais nous ne sommes certainement pas en position de juger un confrère (et tel n'est pas notre rôle), d'autant que nous ignorons tout ce qui a pu être dit au cours de cette séance.
Dans tous les cas, il est effectivement important que vous puissiez de nouveau franchir le pas à aller consulter un autre psychologue, de préférence clinicien, car vous en avez grandement besoin pour continuer à avancer. Il arrive souvent qu'on ne le trouve pas du premier cours, car il est toujours affaire de lien, mais il ne faut pas reculer. En persévérant, on fini toujours pas trouver celui avec lequel on se sent suffisamment bien pour se sentir prêt à se livrer. Il est également important que vous trouviez quelqu'un qui vous l'espace pour vous exprimer.
Cordialement,
Ludovic Dupuy
Psychologue clinicien et psychanalyste à Paris.
27 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Laura
A n'en pas douter, ce qui vous a été dit correspond à un fâcheux incident. Dans certains cas (plutôt rares) il existe des incestes consentants. Mais à la manière dont vous évoquez le traumatisme relatif au discours de ce professsionnel, on comprend que tel n'était pas le cas et que votre histoire fait partie des incestes abusifs. Un frère, un parent plus âgé que vous sans doute, qui a utilisé son ascendent sur vous, sa place au sein de la famille, le fait qu'il soit en position de vous dispenser à la fois soins, amour et autorité, tout cela constitue les raisons qui font qu'un enfant n'a pas la capacité de voir ce qui se passe comme anormal puisque l'acte provient d'une personne dont la présence, la fonction même, est de façonner le psychisme de l'enfant. Alors, non! vous n'estes pas responsable! et il y a effectivement une chance infime de tomber à nouveau sur une thérapeute qui vous redise la même chose!
Bon courage à vous
27 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Laura,
La réponse que vous citez me surprend et ne tient pas compte de votre souffrance, à mon sens.
Si ce besoin d'en parler - encore aujourd'hui - c'est qu'il a provoqué en vous un traumatisme indélébile.
Vous aidez à le panser et continuer à vivre avec cette cicatrice, c'est le rôle d'un psy à mon sens et c'est - je pense - ce que vous en attendez.
A votre disposition et votre écoute.
27 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Laura,
vous n'êtes bien sûr en aucune façon responsable de ces actions qui vous ont été imposées dans votre enfance contre votre gré. J'ai du mal à comprendre qu'une personne qui se prétend psychologue ait pu vous dire ça, à moins qu'elle ne soit elle-même pédophile.
Il y a eu malheureusement, il y a quelques dizaines d'années, une mouvance culturelle cherchant à promouvoir une soit-disant déculpabilisation de la pédophilie, mouvance qui a pu s'appuyer sur les fondements de la psychanalyse interprétés de manière tendancieuse ; peut-être avez-vous eu affaire à un "rescapé" de cette époque ?
Quoi qu'il en soit, je pense qu'il y a peu de chances que vous ne retombiez une deuxième fois sur une personne qui tienne aussi le même genre de discours.