J'ai peur d'être bi ou homo par rapport à mon couple

Réalisée par Vi · 28 juil. 2020 Homosexualité

Bonjour à tous, je vous écrit car je suis réellement perdu et que j'ai vraiment besoin d'aide.
J'ai rencontré ma compagne il y a 6-7 mois, nous avons parlé, on s'est désiré, rapproché, elle a 20 ans, moi 30, on habite à 500 km l'un de l'autre, elle était en couple depuis 3 ans mais ne ressentais plus rien mis à part une culpabilité de ne plus l'aimer alors qu'ils étaient ensemble depuis 3 ans et qu'il avait été là pour elle dans un moment de gros soucis de santé. Elle me plaisait, plus on parlait plus je me rendait compte qu'elle était tout ce que je pouvais espérer d'une femme pour me poser et avancer ensemble. Quelques mensonges m'ont mis dans des états de stress très intenses, un dimanche elle m'avait testé puis caché qu'elle était avec son copain alors que je m'en suis douté, le mensonge m'a mit dans des états de paniques, angoisses, pleures mais j'ai décidé de continuer, un soir on s'est un peu pris la tête car elle voulait aller jouer aux jeux vidéo avec un ami et je savais qu'il y allait avoir son compagnon dans ce jeu, je lui ai juste fais savoir que je me douterais qu'il serait là , elle m'a dit qu'en fait j'étais possessif, ça m'a touché et on s'est un peu accroché, elle a été jouer et à son retour j'étais un peu froid. On a parlé et le soir même elle a avoué sa décision de séparation à son compagnon, on a alors commencé à se chercher virtuellement et avons dormi.
Le lendemain je me réveil et j'ai une sensation d'être entre le rêve et la réalité et quand je reprend conscience je ne ressens plus rien du tout pour elle, j'ai eu une grosse panique, je ne comprenais pas, j'ai pris un Xanax pour essayer de me calmer ce qui n'a pas marché, j'ai fais une heure de route sous le médicament pour aller voir une amie, je pleurais, j'étais désemparé. J'étais au plus mal pendant 2 semaines, mon père m'a dit que je devais la quitter et j'ai été encore plus mal, avec l'aide d'un ami et une conversation téléphonique avec une psychologue qui m'a dit qu'elle ne me dirait pas comme mon père, que si je me battais autant pour elle c'est que je l'aimais. Ça m'a rassuré et petit à petit c'est revenu, j'étais bien pendant un mois, amoureux, heureux d'avancer avec elle, puis il s'est passé qu'un ancien ami à elle avait repris contacte avec elle, elle me disait que c'était comme un frère et cette phrase là je l'avais bien trop entendu dans le passé, il a été la voir plusieurs fois et j'étais pas du tout serein. Un jour alors qu'elle était en cours, une amie à elle avait pris son téléphone et m'avait envoyé en message « c'est une bouffonne, elle suce des b**** » et j'en passe et j'ai eu peur car je savais qu'elle était persécutée au lycée et j'ai imaginé qu'on s'en prenait à elle, je lui ai reproché son manque de vigilance et j'ai gardé un petit goût amer de tout ça. Quelques jours après on a eu une discussion un jour en vocale, c'était l'annonce du confinement, sa mère en parlait derrière elle, elle m'a dit que quand on est en couple on peut regarder les autres hommes sans pour autant avoir envie de tromper et j'en était conscient mais sortant de sa bouche ça m'a un peu touché, puis elle m'a dit que quand elle était avec son ex copain elle s'était demandé si elle était pas plus attirée par les femmes, j'ai angoissé sur ça aussi, lui disant que si elle était Bi ou autre je devais le savoir etc... Puis j'ai été sur le profilde son ex sur un réseau social, j'ai vu qu'elle aimait encore toute les photos de son ex copain, et qu'il en avait ajouté une nouvelle qu'elle n'avait pas encore aimé et j'ai eu une angoisse, mais je me suis dit que non elle n'allait pas l'aimer. Le lendemain j'ai vu qu'elle avait aimé la photo et j'ai vraiment été déçu puis je suis retombé peu de temps après, je ne ressentais plus rien de nouveau, ça me rendait malade. J'ai commencé à me tester sur les femmes pendant des semaines par peur de vouloir la tromper mais rien, je me posais énormément de questions, je pensais ne pas l'aimer, j'en parlais avec elle mais elle me disait qu'elle ressentait mon amour, avec un ami commun qui me soutenait et avait été témoins de l'évolution de notre couple et qui me disait la même chose, je me torturais, je l'aimais mais je n'arrivais simplement pas à le ressentir. Parfois je ressentais un peu, parfois je la regardais en webcam mais je trouvais une différence avec ses photos, j'avais peur qu'elle ne me plaise pas en vrai alors que je savais qu'elle me plaisait déjà énormément et que mentalement elle est tout ce qui me plaît. J'étais constamment en train de lui demandé si elle était sûre que je l'aimais, elle le ressentait, tout le monde le ressentait sauf moi. Puis à force de me tester sur des femmes, un jour dans un parc je me suis dit sur un fond de blague et bien si je ne ressens pas pour une femme peut être que je suis homosexuel ? Et la descente à réellement commencée, j'ai commencé à me tester en regardant des hommes, je savais que je n'avais jamais eu de sentiments, d'attirance ou d’intérêt pour un homme, que j'avais toujours été excité par les femmes rien qu'à la vue, mais je continuais, je ne savais pas, je regardais des homme me demandant si ils pouvaient me plaire, je n'arrivais pas à me répondre. J'ai mon ami qui me disait que ce que je faisais était n'importe quoi, que quand on ressent c'est instinctif, pas besoin de se le demandé, la psychologue me disait pareil, j'ai eu un suivi téléphonique avec elle.
J'ai commencé à fouiller mon passé pour me rassurer, puis des choses me sont revenus, je me suis souvenu que vers 11ans j'avais eu une agression sexuelle, ainsi que des attouchements au collège qui m'avaient perturbés et dérangés, j'avais reproduit ces attouchements moi même en me touchant devant d'autre et voulant toucher l'autre garçon pendant un moment, que vers 16ans j'avais regardé une vidéo homosexuelle et des vidéos « d'agressions sexuelles » dans lesquelles je m'identifiais (en tant que victime) en repensant à ce que j'avais reproduit, que vers 18 ans j'allais sur des sites me faisant passé pour un faux compte de fille pour voir des hommes se « faire plaisir », que vers 23 ans je me suis beaucoup renfermé chez moi, je ne voyais plus personne et restais chez moi, je ne voulais pas sortir et croiser certaines personnes, j'ai commencé à me toucher en regardant des Transgenre et je décidais d’arrêter quand je voulais reprendre une relation, je reprenais parfois lors de déceptions amoureuse. J'avais pas peur ou de questions sur mon orientation mais parfois j'avais une petite crainte car parfois à force de faire ça je n'arrivais plus à être excité par les vidéos de femmes que je trouvais un peu ennuyantes et rébarbatives, mais ça revenait petit à petit quand j’arrêtais ou quand je faisait une rencontre, que l'année dernière avant de rencontrer ma copine je me disait que j'étais peut être « Bi » que je devais peut être accepter ce côté, j'ai été sur un site de rencontre, mais rien, pas d'attirance, l’intérêt des hommes m’indifférait voir m’insupportai. Il y a d'autres choses dont je ne peux parler publiquement mais qui m'ont hanté. Quand je parlais à des Trans je ne voulais pas de sentiments, juste voir son entre jambe, son excitation et ensuite une fois mon excitation passée je me demandais ce que je faisais, comme me purger de quelque chose pour au final me dire « mais pourquoi j'ai fais ça ? » puis c'est à force de le faire malgré tout qui m'a fait me poser des questions sur mon orientation et que j'étais un peu gêné en présence d'hommes. J'ai toujours aimé sincèrement les femmes, eu envie d'elles, pris du plaisir avec les femmes, je me suis toujours vu avec une femme, avoir un enfant, vieillir avec elle, je n'ai jamais eu d'attirance pour un homme dans ma vie ou eu l'intention de quoi que ce soit. La psychologue malgré tout ce que j'ai pu lui raconter sur ma vie, mon passé, me disait que j'étais bel et bien hétéro, que j'aimais ma compagne, que j'ai une vision de l'amour trop « cinématographique » et que je veux trop ressentir ce qu'on ressent au début, que ce que j'ai pu faire n'a rien d'homosexuel, que tout les hommes peuvent un jour faire ce genre de choses mais rien à faire je rumine et j'ai peur. J'ai été très bas et j'ai été voir un médecin qui m'avait prescrit des Anti Dépresseurs puis 2 semaines après alors même que les effet positifs ne pouvaient faire effet j'ai ressenti des choses pour ma copine, de l'amour, de l'excitation, puis après j'ai ressenti comme un blocage, je savais que j'aimais cette femme, que je la voulais, mais j'avais un blocage dans la poitrine. Quand je l'ai vu après le déconfinement j'ai ressenti un « wahou » mais toujours un blocage dans la poitrine, on a passé 3 jours ensemble, le matin je faisais des crises d'angoisses, j'ai eu des phobies d'impulsions, peur de lui faire mal par un geste et quand j'avais l'image j'avais peur, je pleurais, tremblais... J'étais bien avec elle mais j'avais toujours ce sentiment de blocage, j'ai prolongé mon séjour d'un jour pour rester avec elle et nous sommes allé à la plage, tout se passait bien, j'étais bien, je rigolais, envie de l'embrasser, puis on a croisé un membre de sa famille et elle s'est mise à fuir en me repoussant, je ne l'ai pas suivi et j'ai été du côté de la plage, j'ai appelé un ami lui expliquant, je ressentais que ça ne m'avait pas plu mais j'avais l'impression que ça m'arrangeait pour être méchant avec elle. À mon retour elle pleurait, j'avais envie de lui dire d’arrêter sa comédie mais j'ai pris un mouchoir et je lui ai tendu, la voir pleuré, son visage en larmes me faisait mal, j'avais envie de la prendre dans mes bras mais j'étais énervé. Au final nous sommes rentré le soir , avons discuté de sa famille, nous sommes rapproché la nuit et le lendemain je ne voulais plus partir, je ne voulais pas la quitter, nous avons pleurer et je me suis garé un moment avec l'absence d'envie de partir. J'ai lu que les AD atténuent les émotions négatives mais aussi positives alors j'ai décidé de les arrêter petit à petit (Seroplex). Quand elle est rentrée elle a avouée sa relation avec moi à sa famille et ça n'a pas bien tourné, elle s'est fait insultée, menacée physiquement, moi aussi j'en ai pris pour mon grade par les insultes, elle a fini par partir chez un ami, pour revenir chez sa cousine le temps d'un contrat de travail et je suis ensuite allé la chercher chez son ami pour un séjour chez moi. Le questionnement homosexuel s'était arrêté jusqu'à ce que ses parents ait fait tout ce cirque. Quand je l'ai revue, second « wahou » on se cherche, j'étais mal à l'aise car son ami est « Bi » et j'avais peur de pouvoir être attiré mais au final nous partons pour 3 semaines chez moi, les 2 semaines se passaient bien, parfois je lui demandais si elle était sure que je l'aimais et malgré le fait que je ne lui cache rien sur mes doutes et mes pensées ressens toujours le même amour de ma part alors mes peurs se sont amplifiées, j'ai eu peur de ne pas l'aimer vraiment, peur de lui lancer des signes intentionnellement pour qu'elle pense que je l'aime, peur de faire semblant, je n'ai pas peur d'être « Bi » ou « Homo » par rapport à la vision des autres mais seulement par peur pour notre couple, un jour d'avoir une attirance pour un homme, une pulsion a assouvir, de me rendre compte que je n'aime que les hommes et que c'est pour ça que je n'arrive pas à ressentir et que je ne ressentirai jamais plus rien pour elle. Je me dis que j'ai beaucoup trop aimé les femmes pour être homosexuel d'un coup à 30ans, que si je suis « bi » rien ne m’empêchera de l'aimer mais en même temps la situation me fait peur j'ai parfois l'impression que je dois accepter, la laisser partir, puis au fond je ne veux pas je la regarde et je ne peux pas je veux ressentir ce que je ressentais au début. J'ai une sorte de schéma qui s'était installé, la conscience que cette femme est tout ce que j'ai pu rechercher, que je veux avancer avec elle, que je me vois avec elle, mais que j'ai un blocage de ressenti, je me test et je rumine, peur de ne pas l'aimer, peur de la tromper un jour avec une autre, non puisqu'elle est tout ce que je pouvais chercher et je n'ai rien à lui reprocher, j'aime son physique et sa mentalité, mais je n'arrive pas a ressentir, alors peut être que je suis homosexuel, je repense à ce que j'ai pu faire et que j'ai un soucis de libido en ce moment, peur d'être homosexuel, je me test en regardant les hommes en imaginant je rumine, je me dit que je ne sais pas, je n'ai jamais rien ressenti pour un homme, que je ne veux pas vraiment de ça, je parle avec la psychologue les amis et ma compagne qui me disent que je ne le suis pas, ça me rassure un peu, j'ai conscience que cette femme est la personne que j'attendais depuis longtemps et rebelote. J'ai des dilemmes comme me dire que si je veux que tout ça s’arrête c'est pour m'épanouir et avancer avec elle, si je ne l'aimais pas je m'en foutrais et j'enverrai juste tout valser OU que j'ai peur de m'avouer que je suis homosexuel et pas envie de m'avouer que je dois laisser ma copine partir. Quand je repense à tout mon passé j'ai toujours aimé les femmes passionnément et sans aucun doutes, été brisé par des ruptures qui m'ont mis dans des dépression assez grandes, quand je repense au début j'avais peur d'être avec elle, je ne pensais pas la mériter, elle me donnait un bonheur et une joie, je pensais que j'allai finir par souffrir, me « brûler les ailes » en me comparant à Icare et le soleil car elle correspondait trop bien à tout ce que je pouvais rêver, je pensais qu'elle ne quitterait pas son ex copain pour moi ou qu'elle allait finir par retourner avec lui. Je sais que j'ai été bercer dans les images pornographique beaucoup trop tôt (11 12ans, j'avais trouver une cassette vidéo de mon frère que j'allai voir en cachette toujours curieux) j'avais eu peur par rapport à la taille de mon penis que je ne trouvais pas suffisant et d'ailleurs j'ai toujours eu besoin d'être rassuré sur ça. Quand je regardais des webcam ou du porno Trans je voulais être soumis, avoir mal, j'imaginais aucune attache hormis une fois mais plus par volonté de garder ma « curiosité » à porté de main, mais embrasser, imaginer une relation, être affectif , avoir une attache, une tendresse ne m’intéressait pas et je me demandais toujours après coup ce que j'avais fait, je supprimais, est ce que je n'assumais pas ? Du refoulement ? La psychologue et le psychiatre m'ont expliqué qu'un refoulement ce n'était pas ça, refouler ce n'est pas se poser la question à savoir si un homme nous plairait, c'est savoir qu'on est attiré que par les hommes, qu'on est conscient de ressentir ou d'avoir ressenti pour un homme mais qu'on le refoule en publique. Dans ces moments je n'assumais pas mon corps, je faisais des rencontres avec des femmes qui pouvaient m’intéresser mais j'avais peur de ne pas plaire, trop gros, etc. Est ce que c'était juste de la curiosité comme on me dit ? Je l'ai fais beaucoup trop à mon goût, la psy me dit que c'est parce que je suis obsessionnel. Je ne comprends pas ces peurs, j'ai peur d'être homo et de ne rien ressentir pour ma copine, parfois peur que ce soit mon amour pour elle qui soit parti et qui fait que je me torture avec tout ça mais je veux ressentir... Quand je me test sur les femmes je sais que certaines aurait pu me plaire avant cet épisode mais je ne ressens pas, quand je me test sur les homme je ne sais pas, parfois j'ai vraiment l'impression que je pourrai aimer dans ce que j'imagine, parfois je me dis que non... Quand je vois un homme je ne me dis pas qu'il me plaît, je me demande si il me plairait et me torture avec ça en imaginant des situations alors que je pense que si j'avais dû ressentir pour un homme je le saurai, je m'en souviendrais et je n'aurai pas pu m'en empêcher non ? J'ai jamais eu besoin de penser à un homme ou autre chose pour avoir envie et prendre du plaisir avec une femme (J'ai eu beaucoup de relations). Je ne veux pas la laisser pour un homme mais parfois j'ai trop l'impression que ça pourrait m’intéresser et que si c'est le cas mes sentiments ne reviendront pas. Si ça devait se finir, ce que je n'espère pas, je ne pense pas aller vers un homme, je ne comprend plus rien. Je suis conscient que j'aime sa bêtise, sa joie, son doux visage, son sourire, son corps, sa voix sa présence dans ma vie, mais je ne ressens pas les choses. J'ai mon ami Éthologue, ma copine à qui je ne cache rien, ma psychologue, psychiatre et médecins, une femme que j'ai appelé sur un numéro d'aide à l'orientation, tous me disent que je suis bien hétéro, pas homosexuel ni même « bi », que le soucis est ailleurs mais j'ai du mal à y croire. Ma copine me dit qu'elle a aucun doutes sur mon hétérosexualité, je ne lui cache rien, elle me dit qu'elle le sent comme je l'embrasse, comme je suis avec elle, etc. Que peu importe ce que je suis elle sera là tant que je lui parle et ne fais rien dans son dos mais je ne veux pas aimer un homme en étant avec elle, j'ai peur de l'image future que je m'en fais, tout gâcher dans notre relation, d'avoir envie de rencontrer un homme, finir par la délaisser,... J'ai peur d'avoir vécu une vie hétérosexuelle pour faire comme la vision standard de la société, enfants, famille, j'en ai toujours envie, j'arrive à m'imaginer plus tard avec elle, avoir un enfant mais j'ai peur. Avant j'avais peur d'être homosexuel par rapport à mes actes virtuels passé, avant de rencontré ma copine j'avais dit que je voulais arrêter de faire ça, je me demande parfois si c'est le fait de m'être dit que je ne voulais plus jamais faire ce genre de choses en allant sur internet, j'ai pas envie de recommencé mais maintenant j'ai peur de pouvoir ressentir pour un homme, de ne pas arrivé à me certifié que je ne suis pas homosexuel malgré le psychologue, le psychiatre et toutes les personnes qui me disent que je suis hétérosexuel. J'arrive à me dire que mes actes passé ne font pas de moi une personne homosexuel, que beaucoup d'hétéro ont fait de même mais ne s'en soucis pas mais depuis hier j'ai peur de commencer à accepter que je suis peut être homosexuel quand je me test dans mon imagination. En fait j'ai du mal à accepter que je pourrai être simplement hétéro après ce que j'ai pu faire et mes peurs aujourd'hui. J'arrête pas de chercher des réponses, d'écrire. Je ne lui trouve que des qualités, même ses défauts j'en fais des qualités. Elle correspond à tout ce que je pouvais espérer dans ma vision de l'amour, et quand j’essaie de me dire ce que serait ma vision d'amour avec un homme j'en sais rien du tout, que ce soit dans ce qui m'attirerait, dans ce que je voudrais, parfois je sens que ça ne m'attire pas, parfois je sais pas, parfois j'ai l'impression que j'ai quelques chose à accepter... Quand la psychologue et le psychiatre me disent des choses, je me dit qu'ils ne peuvent pas savoir à 100%, quand ma copine me dit les choses je me dit qu'elle m'aime et qu'elle veut juste me garder pour elle, que ça la rend peut être aveugle... J'ai peur de la détruire, peur de tout, quand je suis au plus mal dans mon manque de ressenti et mes peurs j'ai des phobies d'impulsions, peur de lui faire du mal physiquement un jour alors que je n'ai jamais été violent et ça me rend malade d'avoir ces images, parce qu'un jour je me suis dit que si je refoulais quelque chose j'allai peut être être violent. J'ai envie de profiter avec elle mais je stress trop je n'arrive pas je fini par me tester et angoisser et ça me bouffe. J'ai toujours aimé faire l'amour avec des femmes, les sensations, les envies, j'ai jamais eu de mal à avoir une érection ,elle me rendait fou juste avec sa voix et sa respiration, aujourd'hui j'ai des érections mais difficilement et ça me fait peur, je rattache ça à la fatalité d'être peut être homosexuel et de ne plus ressentir pour les femmes. J'avais déjà eu une perte de libido dans ma dépression pendant le confinement et quand on s'est vu et revu j'avais envie (malgré un blocage d'angoisse dans la poitrine). Tout le monde me dit, si à la rigueur j'avais rencontré un homme qui m'avait attiré naturellement et fait douté de mes sentiments pour ma copine je pourrai me poser des questions mais moi non je me demande si intel pourrai me plaire, si je pourrai être homosexuel, si ça pourrai me plaire, si je ne me suis pas menti sur mon orientation, mes sentiments passé etc. Dans des moments en me renseignant j'arrive à me dire qu'une personne homosexuelle le saurait depuis un moment comme les psy ont pu me le dire, que je n'aurai pas pu aimer et m'attacher à toutes ces femmes dans ce cas. J'ai regardé une vidéo parlant de la différence entre « Orientation Sexuelle » qui ne se choisit pas et « Comportement Sexuel » qui lui peut se choisir ou s'imposer dans certaines situations, j'arrive à être conscient que mon traumatisme de l'enfance (même si j'aime pas me cacher derrière ça) à pu me laisser une curiosité, une obsession, que dans les moments où je faisais ça je ressentais de la solitude, j'avais peur de ne pas plaire aux femmes donc j'évitais la rencontre, que je m’empêchait de vivre quelque chose mais j'ai aussi peur de m'être donné un côté « m'as tu vu » en couchant avec les femmes, pour cacher quelque chose (l'obsession dû au traumatisme ? une bisexualité?) alors que ces dernières années justement je ne voulais plus coucher juste pour coucher, je voulais vraiment trouver quelqu'un pour avancer et j'étais mal de ne pas arrivé à trouvé quelqu'un qui me conviendrait ou qui finissait par me blesser. Je me suis demandé si c'était les phéromones qui ne collaient pas entre nous mais la première perte de ressenti on ne s'était pas encore vu... Je me suis demandé si le fait de m'être dit que je ne voulais plus faire des choses à la webcam ou sur des sites pour mon couple était le soucis alors que je n'ai pas spécialement envie d'y retourné pour autant alors ça me donne la peur qu'au fond je cherchais des sentiments en faisant ça.
J'y suis retourné lors de ma 2ême dépression et j'ai eu envie de rien, j'ai plus envie d'avoir d'envies anales. J'avais retrouvé une joie avec ma copine et de l'excitation lorsqu'on s'est vu pour la première fois, là ça fait 3 semaines qu'on est ensemble, tout allait bien je ne pensais plus à tout ça et je suis retombé depuis une semaine maintenant, je ne veux pas la voir partir et qu'on soit séparé par peur que je fasse n'importe quoi.
Je regrette ce que j'ai pu faire dans le passé, ça me hante, j'ai l'impression que ça doit m'ouvrir les yeux sur quelque chose. Je n'ai jamais été émoustillé par le corps de l'homme à part la partie basse, jamais eu de sentiments amoureux ou d'intentions mais je sais pas je veux des réponses et continué à vivre mon histoire avec ma copine. Quand j'ai été en urgence pour voir un psychiatre on m'a dit que le soucis n'était pas mon orientation qu'à 30ans j'aurai déjà ressenti quelque chose pour un homme et que je le saurai, que je ne devais pas quitter ma copine tant qu'on ne sait pas ce que j'ai réellement, pour lui j'ai peut être développé quelque chose par rapport à l'enfance, quelque chose que j'aurai peut être enfoui, que c'est mon cerveau qui veut me persuader de telle choses. La psychologue elle, m'avait conseillé un diagnostique de troubles de l'humeur, que j'étais hypersensible, elle m'a parlé de l’échelle de Kinsey qu'il n'y avait pas juste hétéro bi ou homo mais tout un tas de variantes, que je suis obsessionnel mais que je suis bien hétérosexuel et amoureux de ma copine.
J'ai vraiment envie de continué sereinement ma relation avec ma copine s'il vous plaît aidez moi ...

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Meilleure réponse 29 JUIL. 2020

Bonjour Vi,
Tout d'abord, je vous ai bien lu et je vous comprends.

Je vous avoue que j'ai tiquer sur un point la prise de Xanax et la conduite automobile.
Je vous rappelle donc que des produits connus comme le Lexomil, le Xanax, le Tranxene ou le Valium ont ainsi été recatégorisés au niveau 3. Ces médicaments concernent le système nerveux central et peuvent entraîner de la somnolence, des vertiges et autres troubles de l'attention évidemment dangereux pour la conduite en voiture ou à deux-roues sachant que vous étiez alors en pleine crise de larmes.

Deuxièmement, je vois que vous nourrissez tout un tas de peurs et d'angoisses surtout d'un point de vu sexuel et surtout d'orientation sexuelle.
Vous vous questionnez énormément et vous ruminez cela au point de vous en rendre malade.

La prise de médicaments ainsi vous paraît-elle vraiment nécessaire, d'après vous?
Cela vous a aidé?
Votre psy vous fait passer des tests, ok! et après?

En ce qui concerne votre partenaire actuel, sachez que c'est une jeune femme de 20 ans, ne vous attendez donc pas à une relation stable comme mari et femme, bien au contraire, elle profite de la vie et s'amuse et elle a le droit.

Vous avez 30 ans, vous êtes un adulte responsable, il vous appartient donc de réagir comme il se doit.... peu importe si vous vous cherchez encore plus ou moins... et alors être Bi ou même homosexuel, c'est grave? Je ne vois pas le problème.

Soyez plus indulgent envers vous même, vous n'êtes pas seul à avoir ce genre de souffrance et de questionnements.
Soyez plus vrai, soyez vous même.

Contactez moi, je suis psychanalyste, mais aussi sexothérapeute, on peut en parler, tant sur votre couple que sur vos ressentis et vous même.

A très vite
Marjorie LUGARI

Anonyme-377370 Psy sur Aix-en-Provence

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1 JANV. 2023

Bonjour à vous.
J’ai lu avec beaucoup d’attention votre témoignage et vous en remercie.
Je vous propose de continuer à vous entourer UNIQUEMENT de votre psychologue et de votre psychiatre au risque d’augmenter dangereusement votre niveau d’anxiété.
Prenez soin de vous
Cordialement
Berrine Janssoone

Berrine Janssoone Psy sur Aix-en-Provence

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27 AVRIL 2022

Bonjour à vous,

Les réponses à votre demande se trouve dans votre histoire. Vous avez de grandes angoisses, de grandes peurs.
Afin de voir plus clair, il serait bien de simplifier en vivant le moment présent tout simplement. Vous anticipez, vous créez, vous fabulez afin de fuir votre grande peur . Il vous faut du courage, de la douceur afin de la regarder, d'y faire face...
Je vous envoie ce courage, cette douceur..

"La connaissance de soi" - "L'expansion de conscience" sont des outils formidables, efficaces qui répondent à votre demande. Je vous invite à vous renseigner. Je reste à votre écoute; Cordialement. Christine LORIJON

Christine Lorijon Psy sur Haute-Goulaine

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4 AOÛT 2020

Bonjour
Votre témoignage révèle votre souffrance et votre envie d’en sortir et de trouver plus de sérénité dans votre vie
Par conséquent vous souhaitez garder et protéger cette relation car c’est un peut comme votre bouée de sauvetage
Pour autant il semble nécessaire de consulter pour avancer sur vous-même et ne pas seulement vous en remettre à votre compagne et à votre relation amoureuse pour en sortir
Sexologue, spécialisée en thérapie brève TCC je reste à votre écoute
Prenez soin de vous

Sandra Urbansky Psy sur Andrésy

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29 JUIL. 2020

Bonjour ,

Votre long message témoigne des nombreux doutes qui vous envahissent . Les pensées contradictoires , le virtuel , le passé , le présent ,le futur , les fantasmes et les rêves se mêlent laissant la place à une grande souffrance psychique . Vous avez rencontré votre compagne il y 6/7 mois et cela réveille en vous de nombreuses interrogations qui elles sont là depuis plusieurs années . Votre mal - être , vos questionnements sur vos tendances, vos pensées récurrentes et obsédantes demandent à être évalués par des spécialistes qui vous aideront à comprendre tous les tourments qui vous assaillent . Votre copine correspond à un idéal comme vous nous le dites cependant une relation est une rencontre avec l’autre qui est une personne- sujet . Vous avez eu recours à de nombreux stimuli pour votre excitation sexuelle axés sur le regard des parties génitales détachées de la personne sujet . Vous venez de rencontrer votre copine et découvrez que vos peurs ressurgissent des qu’elle s’éloigne .Il faut du temps pour se débarrasser d’un comportement qui a été mis en place au début pour le plaisir mais qui est devenu générateur d’angoisse et de souffrance , mais vous avez franchi beaucoup d’étapes , vous avancez et c’est ce qui est important .Votre copine vous fait entrevoir qu’il y a d’autres possibles . Vous avez 30 ans , votre sexualité s’est édifiée sur des découvertes de votre propre corps ,des expériences mais aussi sur des traumatismes , aujourd’hui vous voulez une relation sereine avec votre copine . C’est un moment dont vous mesurez l’importance , continuez à vous faire accompagner régulièrement par un psychologue qui vous aidera à démêler tous vos questionnements pour que puissiez vivre sans être hanté par vos doutes qui vous empêchent d’accéder à la sérénité

Bien à vous
Psy-Véronique-Eyraud

Véronique Eyraud Psy sur Les Angles

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29 JUIL. 2020

Bonjour,
situation complexe en effet mais je pense qu 'il est urgent de consulter.
Je peux pour aider par téléconsultation sms ou de visu en Bretagne .

Florence ANEZO
Psychanalyste

Florence Anezo Psy sur Plélan-le-Petit

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29 JUIL. 2020

Bonjour
Je vois à travers votre immense lettre à quel point, vous semblé perdu. Il me semble que vous auriez tout intérêt à vous faire accompagner par un ou une psychothérapeute plutôt que de demander au autres de vous dire ce que vous êtes, pensez... Que vous n'ayez pas un intérêt immense pour quelqu'un qui a 10 ans de moins que vous, dans les périodes d'âges qui sont les vôtres est plutôt logique si vous y réfléchissez bien.
Je sais bien que la question de la sexualité est en vogue dans notre époque mais la question pour vous n'est elle pas avant tout de pouvoir vous reconnecter à vos ressentis, travailler sur vos peurs. Le cadre suivi d'une thérapie de type psycho-corporelle vous permettra de poser tout cela, de prendre de la distance et d'avoir une oreille attentive et bienveillante qui vous permettra d'avancer plus léger.
Danielle richard

Danielle Richard Psy sur Mondeville

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29 JUIL. 2020

BOnjour
merci pour votre long message et votre sincérité.
Vous êtes en proie a une crise d'angoisse et d'identité qu'il faut absolument résoudre. Le désarroi vous fait perdre toute confiance en vous et vous êtes ronger par les doutes, incertitudes et questionnement.
Il est donc nécessaire de faire une pause dans votre vie affective, d'y voir plus clair et d'engager une thérapie qui vous permettra de vous poser, d'être suivi et de retrouver plus de sérénité. Il est important de se sentir bien avant d'engager une relation à deux afin de ne pas être mis dans des situations anxiogènes et stressante dans l'interaction avec l'autre.

Spécialiste dans les relations de couple, je consulte en visio. Appelez moi et nous en parlerons de vive voix.
Bien cordialement,
Christian RICHOMME
Psychologue/Psychanalyste Jung.

Christian Richomme Psy sur Paris

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29 JUIL. 2020

Bonjour, Je lis que vous êtes quasiment en permanence assailli par les doutes et les questionnements sur votre sexualité et votre amour pour votre compagne, et que vous avez en même temps envahi par les peurs : peur d'être homosexuel, peur de ne pas aimer votre compagne, peur de la perdre... Face à ces doutes et ses peurs, vous cherchez à la fois des réponses à vos questions et à vous rassurer. Mais toutes les réponses que vous trouvez, y compris chez vos amis ou vos psys, amènent d'autres questions (comprennent ils ce que je vis ? savent-ils vraiment ? ...) et finalement non seulement celà ne vous rassure pas, en tout cas pas durablement, mais celà augmente encore vos doutes et vos peurs... ainsi, plus vous cherchez des réponses et plus vous vous perdez dans les doutes et plus vous avez peur, et je comprend que cette spirale du doute soit insupportable. Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous poser toutes ces questions qui vous viennent, et auxquelles finalement vous ne trouvez pas de réponses, mais vous pouvez peut-être arrêter la recherche de réponses, qui augmente votre malaise. En effet, s'il est logique de chercher des réponses à des questions, malheureusement, lorsque nous ne pouvons trouver ces réponses, celà augmente notre souffrance et, même si c'est difficile il peut être préférable de ne pas chercher des réponses... Si cette piste vous parle, je vous suggère de consulter un praticien en thérapie brève systémique et stratégique de votre région qui pourra vous aider dans cette voie. Sinon vous pouvez me contacter. Bien cordialement.

Bruno Larive Psy sur Neyron

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