Ma fille de 13 ans est insupportble

bonjour je m'appelle hug je vous conceil détre un plus ferme avec votre fille

Montrer de manière pratique le sens de la différence d'âge, relativiser les obligations et satisfactions de chacune selon l'âge, et puis savoir qu’elle peut vivre la petite soeur comme celle qui lui a pris sa place première qu'elle avait auparavant. A voir donc...

Bonjour,

Votre fille a 13 ans, elle entre dans un processus de changement, de métamorphose physique et psychique. C'est une transition vers l'âge adulte, transition difficile. Certaines de ses réactions sont normales... soyez très patiente. Mais si les "crises" continuent, consultez rapidement un psycholoque clinicien avant que cela ne devienne "pathologique".

Cordialement,
M.Chaaraoui

Bonjour,

Je ne sais pas si vous préférez la plus petite, mais on peut imaginer sans peine qu'une enfant qui obéit à tout et ne dit jamais non est plus facile à vivre mais favorise une comparaison négative avec sa grande soeur.

Pourtant, il me semble que toutes les deux ont besoin d'un soutien extérieur. Votre aînée se rebelle, fait du bruit, se fait voir, c'est sa façon à elle de dire que quelque chose ne va pas. C'est pourtant elle qui, bien qu'elle soit une adolescente en crise, vit le mieux sa crise d'adolescence. Car ne vous leurrez pas votre "petite" devrait tout autant vous préoccuper, car elle est dans une passivité/soumission tout aussi inquiétante que l'excessive rebellion de la "grande".

Votre aînée a trouvé un mode de fonctionnement. Pensant que vous ne la regardez pas, elle se montre. Votre cadette pense plus attirer votre attention en répondant à l'image d'une fillette parfaite. C'est donc tout un cheminement parental qu'il faut éclaircir en travaillant sur l'idée "d'enfant idéal" mais aussi de "parents idéaux" présents au sein de votre famille.

Je ne saurai que vous conseiller d'envisage que vos filles consultent chacune de leur côté et que vous abordiez aussi conjointement une thérapie familiale afin de résoudre ces noeuds de communication.

Cordialement,
Sylvianne Spitzer
Psychologue, psychothérapeute, victimologue

Bonsoir,

C'est une période très difficile pour toute la famille d'autant si votre fille est dominante. Il vous serait très profitable de rencontrer un professionnel qui pourrait vous aiguiller sur la conduite à tenir avec elle. Manifestement, la plus jeune est plus docile. Il est facile pour l'aînée de se mettre en rivalité avec sa soeur et de vous pousser jusqu'au bout de vos limites. Tenir bon est une chose, comprendre le fonctionnement de votre fille en est une autre.

Bon courage.
Isabelle Dlubek

Bonjour,
il semble que votre fille entre dans la phase de l'adolescence, phase où elle essaye de se dépacher de sa dépendance à l'adulte, mais aussi où cette recherche d'autonomie est difficile à vivre.
Beaucoup de changements s'opèrent dans son corps, dans ses désirs.
Il est important d'instaurer le dialogue avec elle : communiquez sur le mode du partage, et surtout responsabilisez-la sur des choses de la vie : le rangement de sa chambre, préparer le repas pour toute la famille : donnez-lui de l'importance, et écoutez-la.
Plus vous serez dans la règle imposée par l'adulte, plus elle sera en opposition, et les conflits seront sur tout et pour tout.

Bon courage à vous
Pascale Montavon

Bonjour, l'entrée dans l'adolescence est toujours un passage délicat entre une structure de pensée enfantine et une structure adulte. La rébellion vient marquer cette capacité à d'individualiser et faire ses propres choix.
D'autre part, son sentiment d'injustice dans votre façon d'aborder sa sœur en comparaison à elle semble tout naturel mais pas à prendre à la légère.
Il me semble que vous rapprocher d'un professionnel vous permettrait de communiquer autour de vos ressentis respectifs tout en étant protégées par un cadre de travail. Cela vous permettra de déterminer également s'il est plus adapté de réfléchir à votre relation mère/fille ou si votre fille à besoin d'un espace extérieur ou déposer les difficultés relatives son âge et aux changements qu'il implique.
Bien à vous.

Nous avons chacun notre propre canal de communication privilégié, votre fille est certainement plus visuelle qu'auditive.
Donc inutile de parler à votre fille et lui dire plusieurs fois la même chose, elle ne vous entend pas.
Écrivez lui plutôt ce que vous voulez lui dire et cela ira mieux !

Maguy Maloigne
psychologue, psychothérapeute spécialisée en communication interpersonnelle
Var

Bonjour,

Votre fille a 13 ans et entre dans son adolescence. C’est une nouvelle étape de son développement à la fois physique et psychique. Son corps, sur un plan physique et hormonal se transforme progressivement pour faire d’elle une femme adulte, autonome et sexuée.

Cette transformation va s’accompagner de nouvelles sensations, de nouveaux désirs, d’un nouveau regard sur elle-même. Au niveau psychique, c’est aussi une période importante de réaménagement. Petit à petit, les images parentales ne vont plus être les seules références fortes de l’enfant et vont perdre leur « toute puissance ».
C’est pourquoi l’adolescence est une période où votre enfant va développer son esprit critique et va pointer les nombreux défauts des adultes, dont ses propres parents. C’est donc le temps de la révolte, de la critique et de la contestation. Votre adolescente va tenter de s’éloigner inconsciemment sur le plan affectif de vous, afin de s’individualiser d’avantage et de trouver dans le monde extérieur de nouvelles images à aimer, à idéaliser, à imiter. C’est pourquoi, c’est généralement vers des idoles, stars de la chanson, du cinéma, du sport que va se tourner votre enfant.
Ce sont des modèle à la fois proche de ses désirs, mais aussi suffisamment lointains pour ne pas entrer dans sa vrai vie et la mettre en danger, souvent un compromis entre le monde de l’enfance et celui du monde adulte. Mais ce mouvement psychique est ambivalent et c’est aussi une période où il/elle vous demandera beaucoup d’attention, souvent sous forme de reproches. L’adolescent est confronté à des pensées, des sensations, des désirs nouveaux qui vont l’assaillir et être source de plaisir et de satisfaction mais aussi d’angoisse et de culpabilité à l’exemple parlant de la sexualité.
Alors comment va-t-il/elle s’en défendre ? Bien souvent par de l’ambivalence, le retournement en son contraire de ses propres ressentis à l’exemple de votre fille qui vous reproche de l’aimer moins que sa petite sœur. Comment, lorsque l’on est adolescente, se protéger au mieux de ses sentiments et de son désir de détachement, si ce n’est en reprochant à sa mère d’être habitées par les sentiments qui vous assaillent, c’est-à-dire de ne pas vous aimer assez et de préférer l’enfant (la petite sœur) à l’adolescente que vous devenez… ?

Alors comment y répondre ? Par de l’écoute, de l’attention, de la patience, de l’amour mais aussi une certaine fermeté lorsque le fondamental est remis en question. L’adolescent a besoin de trouver en face de lui des parents qui fassent preuve d’écoute, de souplesse dans leurs positionnements éducatifs, mais aussi qui sont capables de dire « non » sur ce qui est important à préserver en terme de règles, de lois et de fonctionnement familial.
La préservation de ce cadre est primordiale pour l’adolescente ou l’adolescent qui teste les limites et veut s’assurer inconsciemment de la solidité de ses images parentales si importantes sur le plan affectif. Sur un autre plan, selon les théories psychanalytiques, à l’adolescence se rejoue l’Œdipe. C’est-à-dire que c’est une période où l’adolescente va à nouveau entrer en rivalité avec sa mère face à ses désirs inconscients qui s’éveillent à nouveau à l’égard du père. C’est souvent, pour un certain nombre de famille, que mère et fille se disputent alors qu’une certaine complicité est préservée avec le père, de qui l’adolescente a le sentiment d’être « mieux comprise » et peut obtenir « plus de choses ». Ceci n’est d’ailleurs pas sans conséquence sur la vie du couple dans un certain nombre de situations. Il en va de même à l’inverse pour le garçon. L’adolescence est donc une période souvent vécu avec satisfaction lorsque l’adolescent s’ouvre vers le monde extérieur, côtoie ses pairs et vit avec une certaine liberté ses « amours de jeunesse » et qu’il ne s’isole pas dans sa bulle intérieure (même s’il en a besoin aussi).
Mais c’est aussi une période de grande souffrance en raison de ces réaménagements physiques et psychologiques importants qui vont l’amener vers son autonomie d’adulte. Certains adolescents fragilisés peuvent le vivre mal et développer des comportements inadaptés souvent révélateurs de leurs souffrances intérieures (tentative de suicide, anorexie, boulimie, usage de drogues, actes délictueux….) Il est donc important pour les parents de rester attentifs à leurs enfants, d’être à leur écoute et de dialoguer de façon permanente (même si l’adolescence est aussi une période où la parole et l’expression des ressentis est difficile). D’ailleurs les activités culturelles, d’expressions (chansons, théâtre, arts plastiques….) peuvent constituer de très bon médiateur pour libérer la parole et les émotions. L’adolescence est donc le temps où les parents doivent développer leur art de la conciliation tout en maintenant avec assurance l’essentiel.

Une aide auprès de professionnels (médecin, éducateurs, intervenants sociaux, psychologues…) est toujours possible si vous vous sentez en difficulté face aux attitudes ou à la souffrance de votre enfant.
Bien à vous et bon courage…

M. CHALAND Benoit

Bonjour Manga,

Nous recevons tous les jours des mères avec le même problème que vous. Des professionnels sont là pour vous aider, n'attendez pas d'être dépassée par la situation. Il y a de multiples raisons qui font qu'à l'adolescence les conflits éclatent. Il faut qu'un spécialiste aide votre fille et vous même à décrypter la situation. Est-ce une thérapie familiale qui serait adaptée ou bien individuelle, seul un professionnel vous orientera.
Bon courage.
Cordialement
Christie Nester Cabinet Thérapies Mère Enfant Couple Paris 17ème