Je suis actuellement en alternance depuis quatre mois. Dans l’ensemble ça se passe assez bien mais je n’ai pas l’impression de fournir un bon travail.
Dans mon travail, je suis amenée à rédiger des e-mails et à gérer la gestion de nos projets. Sauf que, lorsque je suis amenée à écrire des mails professionnels, je suis trop lente à la rédaction.
Je réfléchis beaucoup aux mots que j’emploie, aux sens de mes phrases. Parfois je demande même à mes collègues de vérifier mes mails, au cas où ma syntaxe n’est pas bonne ou que la formulation de mes phrases n’est pas correcte.
Personnellement, ça m’énerve de demander à chaque fois l’avis de mes collègues sur la rédaction de mes mails. Ils savent que je suis en train d’apprendre, mais moi ça m’énerve de devoir leur demander ça… J’ai fait des études de lettres, j’ai tout d’abord fait des études littéraire au lycée, puis j’ai effectué des études de lettres et langue à l’université. Et pour moi, grâce à mes études, je ne suis pas censée être celle en difficulté pour rédiger un mail.
Et à cause de ça, je me sens parfois inutile, j’ai l’impression que je suis celle qui ne parvient pas à suivre correctement comparé aux alternants. Pour ma défense, c’est un nouveau monde que je découvre dans mon alternance. Je n’avais jamais fait ça auparavant, mais comme je l’ai dit, comparé aux autres je le sens, afin j’ai l’impression que je ne suis pas la plus utile.
Mon manque de confiance en moi est un frein dans mon travail parce que je n’ose pas faire les choses. Comme je l’ai dit, je suis lente pour rédiger mes mails. Je réfléchis trop aux sens de mes phrases, j’ai toujours peur d’avoir une écriture qui n’est pas professionnelle.
J’ai du mal à m’exprimer à l’oral, je parle parfois trop rapidement et formule mal mes phrases à l’oral par stress. Et pour cette raison que mes collègues ont parfois du mal à me comprendre.
Je me suis persuadée que parfois je suis le sujet de discussion de mes collègues, qu’ils me jugent sur mon travail, ma manière de m’exprimer… et de me dire tout ça, me braque. Ça rajoute une pression supplémentaire, le fait d’avoir l’impression d’être constamment jugé.
Dans l’ensemble, mes collègues ne sont pas méchants au contraire, ils sont gentils. Dans l’ensemble ils entendent tous bien. Personnellement j’essaye encore de me faire une petite place, mais c’est pas facile. Je n’ose pas parler par peur d’être jugé… pourtant on a tous dans la même tranche d’âge, mais j’ai l’impression de ne pas être comme eux. Et j’ai toujours peur de poser une question idiote ou de dire une remarque stupide.
Parfois je me suis même demandée si je ne suis pas dyslexique à cause de mes problèmes de rédaction et de prononciation.
C’est dans le désespoir que je vous écris ce message, je suis triste de me sentir aussi nulle. Et également d’avoir cette image de la personne en difficulté…
Dernière points, nous avons beaucoup de projet à gérer dans mon travail. Et parfois certains projets je n’arrive pas à retenir les idées clés. J’ai beau les noter, faire des fiches mais rien à faire… Et là aussi je suis un frein, parce qu’on doit m’expliquer certains points. Je sais que ça les dérange pas de me reexpliquer. Mais moi ça me dérange parce que je veux être efficace, et non pas celle qui pose les mêmes questions plusieurs fois en semaine. Je suis même quelque fois gênée de poser mes questions, pour ne pas déranger ou pour ne pas paraître pour la personne stupide du groupe.
J’aimerais tellement gagné en autonomie, gagner en confiance…
Je vous laisse sur ces mots, et je vous remercie de m’avoir lu
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2 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Léa,
Plusieurs points m'ont interpelée à la lecture de votre message:
le manque de confiance en vous est sous-jacent à votre perception de vous-même et à ce que vous pensez que vos collègues imaginent sur vous.
Vous en êtes "tétanisée", vous avez peur de mal agir, de faire des erreurs, de ne pas remplir assez bien les missions qui vous sont imparties dans ce milieu professionnel que vous découvrez par le système de l'alternance, vousvous remettez de manière récurrente en question, vous doutez de vous, vous avez une grande angoisse de prendre la parole en public. Tout est lié, Léa.
La confiance en soi se travaille très bien en sophrologie, c'est une problématique fréquente affectant tous les âges, tous les milieux, ce n'est pas une honte.
Ne vous dévalorisez pas, ne vous mettez pas en retrait, vous devez prendre votre place, celle que votre hiérarchie vous a accordé et qui vous reviendra pleinement à la fin de votre formation dans cette société ou une autre.
Votre lenteur dans vos tâches est inhérente à ce manque de confiance, vous avez besoin d'être épaulée, sachez également que vos collègues ont selon vos propres impressions une image positive de vous qui débutez et sont disposés à revoir vos misisons, c'est normal, nous avons tous commencé un métier et eu besoin du regard avisé de nos pairs, quoi de plus humain.
L'autonomie découle de cette prise de confiance en vous. C'est un principe binaire.
Vous n'êtes pas nulle. Vous devez chasser cette représentation de vous si négative induisant tant de tristesse et cet appel à l'aide qui est poignant, Léa.
Je voulais juste vous demander si avant cette alternance, vous aviez de la "lenteur" dans la réalisation de votre travail?
Etre plus lent ne signifie pas comprendre moins vite, moins bien, être dyslexique; il existe chez vous une part de perfectionnisme, vous vous efforcez de restituer des travaux au "carré" et la gestion de projet n'est pas simple. Elle demande de s'adapter à la fluctuance et aux aléas du projet en question. Par ailleurs, vous avez sur vos épaules une certaine pression eu égard plusieurs projets à piloter en simultané. Je me trompe?
Confiance en soi, estime de soi, mise en place de priorité ( donc une bonne méthodologie et une organisation tournant bien !), voilà les objectifs que je vous propose de travailler ensemble pour vous épanouir dans votre milieu professionnel, avec des collaborateurs sympas.
En thérapie brève, un protocole avec des objectifs à valider ensemble pour être rapidement dans le "moule" et cesser de douter de vos capacités et compétences.
En parallèle ou en un second temps, un petit travail d'analyse de vous-même, un voyage introspectif pour connaîtte la cause de ce manque de confiance en vous et de vos failles.
Je suis touchée par votre message extrêmement bien rédigé, votre rigueur de syntaxes, votre déroulé de raisonnement et votre grande politesse.
Aussi je ne peux que vous aider et vous permettre de passer de chenille à un beau papillon !
Vous n'êtes pas stupide, cessez de vous dévaloriser.
Je vous aiderai de mon mieux Léa, je suis disponible à votre convenance en téléconsultation, en toute bienveillance et avec empathie. Ne vous gênez pas.
Bien chaleureusement. Et une belle année 2023, celle de votre succès dans la vie.
Bénédicte Escaron
Praticienne en Psychothérapie
Psychanalyste
Sophrologue
Thérapeute TCC ( grande anxiété, stress post-traumatique)
Praticienne PNL
5 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Léa.
En plusieurs points, je commencerai par un focus sur la situation global, pour ensuite affiner:
Si vous êtes en suite de parcours d'étude, rassurez vous, personne n'est tout à fait préparé à ces situations. C'est un pallier important à franchir que de se retrouver propulsée dans le monde du travail, surtout après avoir fait des études académiques.
A l'école on nous apprend des concepts ordonnés, des connaissances pures et la réalité est bien plus complexe à appréhender en milieu professionnel. Au-delà de la technique et des projets, c'est le rapport à l'autre qui prime en milieu professionnel. Or nous ne sommes pas formés à cela à moins de faire un cursus spécialisé.
Si vous vous êtes réorientée vers un nouveau domaine, la nouveauté amène beaucoup de questionnements: s'intégrer au mieux, assimiler les attentes, remplir les objectifs etc. C'est autant de paramètres à prendre en compte!
Ainsi, ce que vous ressentez n'a rien d'isolé. Vous êtes en processus d'apprentissage, avec pour ce que j'en vois, une forte conscience professionnelle et un désir de faire les choses bien. Le temps et la bienveillance envers vous-même sont des ingrédients essentiels.
Je note que vous vous jugez avec sévérité. Il semblerait que la dureté avec laquelle vous vous percevez entrave votre spontanéité et une partie de votre potentiel. Avez-vous été timide par le passé? De quoi avez-vous peur dans le regard des autres?
Vos propos, dans votre exposé, sont en tout cas très clairs et je ne perçois aucun problème de rédaction :)
En apprentissage, nous passons toujours par 4 étapes:
- je ne sais pas que je ne sais pas; c'est une situation confortable d'être ignorant car on ne peut se focaliser sur ce qui n'existe pas à nos yeux. Vient ensuite:
- je sais que je ne sais pas: est plus difficile à faire face. C'est un processus qui requiert des efforts, de l'attention. Cela nécessite d'échouer, de recommencer, de se questionner, d'assimiler et c'est un long chemin.
- je sais que je sais: on devient ici conscient de notre compétence et notre potentiel. Nous faisons les choses avec plus d'aisance et sans plus calquer notre valeur personnelle sur nos capacités. Les connaissances et techniques sont acquises.
- Enfin, je ne sais pas que je sais. Tout est devenu un automatisme. Un peu comme apprendre à conduire. Au départ, chaque geste est conscient, réfléchi. Puis, on en vient à faire des trajets sans même avoir conscientisé que l'on est entré dans la voiture, qu'on l'a démarré etc.
Vous semblez en être à ce 2e/ 3e stade par lequel nous passons tous. Avec la croyance inconsciente que les autres n'en sont pas passé par là et que tout est plus aisé pour eux. Pourtant, chacun avance avec ses doutes et ses peurs.
L'auto-analyse et la remise en question sont de grandes qualités et constituent une force incroyable. Pour sûre, vous en êtes dotée. Toutefois, elles ne doivent pas devenir des prisons lorsque l'issue est de vous dévaloriser.
Voyez tout le chemin que vous avez déjà parcouru. Il doit être riche et beau.
Voyez vous avec des yeux objectifs: quelles sont vos qualités? Qu'est ce que l'on ne peut pas vous enlever?
Une approche par la méditation, la sophrologie ou encore le psychocorporel pourrait être intéressante pour réduire le bruit du mental et vous ouvrir d'autres perspectives plus sereines. Rétablir la juste vision que vous pouvez avoir de vous-même.
Vous souhaitant belle continuation, ainsi que de prendre bien soin de vous
2 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Léa,
Vous semblez enfermée dans des croyances qui vous empêchent d'être vous même, avec vos plus et vos moins.
Nous ne sommes pas des robots parfaitement programmés, nous sommes des êtres humains avec des doutes, des peurs, des besoins d'être bien avec les autres, d'être reconnus. C'est ennuyeux lorsque ces émotions envahissent tout l'espace et ne laissent plus de place au bien être.
Vous avez une perception de votre travail très dévalorisante. Cette perception engendre des sensations désagréables qui vous perturbent au travail et dans votre vie privée également, j'en suis certaine.
Je vous encourage à consulter un professionnel avec qui vous allez comprendre d'ou vient cette image très négative de vous même.
Cette image ne vous apporte rien de bien et vous empêche de vous perfectionner petit à petit,.
Vous passez à côté du plaisir d'apprendre des autres, le plaisir de la collaboration, de la solidarité, de l'entre-aide en voulant être peut être trop parfaite.
D' ou vous vient cette exigence excessive?
Vous êtes jeunes , ne restez pas avec des handicaps inutiles à votre évolution professionnelle et personnelle.
Faire un travail sur soi, c'est se donner la possibilité de se libérer de ce qui encombre.
2 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Léa, vous avez une belle qualité, le souci de l'autre : vous espérez que nous allons bien avant même de décrire ce qui vous amène à intervenir sur cette plateforme et vous nous remerciez de vous avoir lue. Une qualité qui s'exerce de manière inadaptée devient un défaut. C'est ce que vous semblez décrire dans votre contexte de vie professionnelle. Vous craignez les critiques, vous vous sentez jugée et incompétente, vous avez peur de vous tromper, ce qui vous mène à l'auto-sabotage. Un accompagnement psychothérapeutique vous aidera certainement à transformer votre regard sur vous-même et les autres, et donc à gagner en autonomie et confiance.
Chaleureusement
1 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
D'après ce que vous indiquez vous avez peut-être des difficultés de concentration. Cela peut effectivement être lié à de la dyspraxie ou de la dyslexie. Je pense que vous devriez consulter dans un premier temps un neuropsychiatre qui sera à même, en vous faisant passer des tests, de voir si vous avez effectivement ou pas des difficultés cognitives. Si c'est le cas c'est bien de le savoir et de voir avec lui vers où vous dirigez pour corriger ou améliorer la difficulté. (orthophonie par exemple)
S'il n'y a rien de ce côté là il faudra alors regarder si tout cela peut avoir une origine psychosomatique et travailler sur votre confiance en vous avec un psychothérapeute.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement.
1 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Léa,
Derrière vos questions, vos angoisses, se cache cette peur du rejet, contractée pendant votre enfance. Vous n'avez pas eu votre "compte" pour grandir sereinement : peut-être vous a-t-on critiquée, dévalorisée, comparée négativement, mis la pression quand vous étiez petite (à la maison, à l'école...).
Je vous encourage à consulter pour que vous puissiez sortir de vos fausses croyances et accepter la belle personne que vous êtes, telle qu'elle est, qui fait le mieux qu'elle peut. Cela nécessitera un travail de guérison de vos blessures d'origine et un apprentissage de l'estime et l'amour de vous-même. Vous ne serez jamais rejetée par les personnes qui vous apprécient, vous aiment. Quant aux autres, sachez qu'on ne peut pas plaire à tout le monde...
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
1 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour !
Deux aspects semblent se confondre dans votre question : la question de l'organisation et de la maîtrise de compétences nécessaires à votre travail et celle du manque de confiance en vous qui engendre stress et tendance à vous sentir en ligne de mire.
La psychopédagogie positive pourrait apporter des réponses concrètes à votre problématique, y avez-vous pensé ?
Je suis à votre disposition pour vous en parler.
Bonne nouvelle année à vous !
Cécile Didier
1 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Léa,
Vous avez raison, les doutes qui vous, assaillent, et vous inhibent, sont simplement le reflet d'une faible estime de vous-même.
Ce sont des symptômes, qui vous complique passablement la vie au quotidien, mais ce n'est pourtant pas sûre qu'il faut se focaliser, sous peine de s'enfoncer encore un peu plus profondément.
Tous ces comportements, proviennent de pensées subtiles et de croyances inconscientes qui vous ramènent À une représentation négative, pauvre, incapable et inutile de vous-même. Inutile de vous expliquer, que tout ceci s'est construit au cours de votre vie, et très probablement en particulier dans votre enfance...
Si vous souhaitez pouvoir, progressivement, vous libérer de ses pensées et de ses schémas, je vous recommande vivement d'entreprendre, un travail avec un praticien. Ces choses là, ne sont pas une fatalité, en revanche, elles sont très difficile à dépasser tout seul.
Je reste à votre écoute avec attention et bienveillance,
Xavier Dubouch,
Psychopraticien, Gestalt-thérapeute
1 JANV. 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Léa,
Nous sommes tous différents, certains excellent dans la vitesse et la justesse rédactionnelle et d’autres ont plus de difficultés à le faire vite.
Lorsque vous donnez à relire vos messages, y a-t-il souvent de grosses corrections à apporter ? Bien évidemment, il y a toujours de petits changements, car nous avons tous une façon différente d’exprimer nos idées. Cela se ressent aussi dans les tournures écrites.
Donc, finalement s’il y a peu de changement, c’est que votre écriture de mail, même si elle vous parait lente, correspond aux attentes. D’ailleurs vous a-t-on déjà fait une remarque à propos de votre vitesse ?
Ensuite, pour bien retenir, il est important de bien écouter en étant bien concentrée. Pour cela, il faut éviter toute source de distraction (téléphone portable, email, etc.) qui vient perturber votre esprit à la moindre notification. Ensuite, vous devez prendre des notes, mais également les relire, peut-être à haute voix (ou en chuchotant). En tout cas, il vous faut trouver la façon dont votre cerveau fonctionne pour la mémorisation.
Vous souffrez du syndrome de l’imposteur, c’est normal quand on débute. Gardez en tête que tous vos collègues ont un jour comme vous commencé un travail sans connaitre vraiment comment le réaliser et se sont posés les mêmes questions que vous. Ils ont probablement aussi eu les mêmes doutes.
Persévérez et surtout regarder en arrière le travail déjà accompli, cela vous permettra de constater que vous êtes bien meilleure que vous ne le pensez.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
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