Bonjour , je m'appelle Stéphanie, j'ai 22 ans et je pense être dans la limite de la dépression si pas déjà dedans.
Depuis que j'ai 15 ans ayans vécu du harcèlement moral à l'école j'ai commencé à me sentir mal . Je me dégoutais moi-même. Aux points où j'ai commencé à me faire du mal avec des moyens +- brutal.
Je me grattais au sang avec une pièce , je me brulais au niveaux des articulations enfin bref cela se présentais assez souvent jusqu'à ma tentative de suicide après quoi j'ai été hospitalisée un mois. J'ai moi même pris la décision de quitter l'établissement médical sans réfléchir aux conséquences...
Durant un an tout allait mieux enfin je le croyais car maintenant j'ai 22 ans et tout ça est revenu en plus intense ... Je ne mange plus, l peur des autres et le stress à triplés. Je voie une psychologue 2x par mois mais je fait un bloquage et ne parviens pas à en parler . Mon humeur change d'un moment à l'autre je pleurs quand je suis seul je me sens seul et misérable.. je ne parviens pas à enlever de la tête que tout ça c'est de ma faute et que c'est irréversible : 5 ans de souffrance mais au fond de moi je tiens non mais que puis je faire pour arrêter de me punir toute seule... toutes ces brûlures que je m'inflige .. Que faire ?
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5 SEPT. 2017
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Bonjour Stéphanie,
Vous achevez votre message par "toutes ces brulures que je m'inflige" et de fait c'est un peu comme si vous aviez la peau à vif, comme si vous étiez écorchée vive depuis votre adolescence.
Vous êtes suivie psychologiquement tous les 15 jours: peut-être pourriez vous demander à votre psy de la voir toutes les semaines, il me semble que ce serait bien pour vous, afin d'intensifier le travail et surtout de vous apporter la sécurité et les appuis nécessaires.
Vous ne dites rien de votre propre histoire familiale et d'enfance. Que s'est-il passé pour que vous vous bruliez ainsi?
N'hésitez pas à écrire un peu plus...
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste
14 OCT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Stéphanie,
A l'instar de mes collègues je ne peux que vous encourager à ne pas rester seule avec ces tendances destructrices qui vous minent. Les symptômes que vous relatez ne sont pas anodins ni à prendre à la légère, s'il vous plaît, pour vous d'abord, pour votre famille, tâchez d'intensifier vos séances à raison d'une par semaine et prenez la résolution de parler de vos symptômes d'automutilation.
Aujourd'hui, vous semblez "tourner autour du pot" sans aborder le principal, et votre psy ne peut guère vous aider ou seulement en surface.
N'hésitez pas à nous donner des nouvelles ici ou sur les espaces perso.
5 SEPT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Stéphanie,
je comprends votre profonde souffrance et votre peur d'en parler mais je pense qu'il serait vraiment important de pouvoir en discuter avec votre psy. Si vous avez peur de lui en parler en face à face demandez lui son adresse email et écrivez-lui ou si cela n'est pas possible, prenez une feuille et adressez lui un écrit! vous verrez que de mettre "noir sur blanc" vos angoisses et votre passé de souffrance, il vous servira pour en prendre un petit peu de recul et mettre ainsi à distance vos soucis. Vous venez de le faire ici sur le site... le pas est court... écrivez sur une feuille et donnez-la à votre psy à la fin de la prochaine séance!
Courage vous verrez que petit à petit vous y arriverez!
Bien à vous
Livia CLARA-VILNAT
Praticienne en psychologie
4 SEPT. 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Stéphanie,
Vous avez besoin d'aide, vous avez déjà été hospitalisée vous savez où aller pour vous faire aider, car toute seule, vous ne pourrez pas. N'attendez pas. Vous n'êtes pas responsable de ce qui vous arrive , mais vous êtes responsable de ce que vous en faites de votre souffrance. Donc faire le choix de vous soigner serait preuve d'un grand courage et responsabilité.
Cordialement
Isabelle Silva, Psychologue.
