Suis-je schizophrène ?

Réalisée par Shadows · 25 mai 2016 Schizophrénie

Bonjour,


Ce sujet est très délicat pour moi car actuellement je me remet beaucoup en question.


Par ou commencer ?


Alors je voudrais commencer par mon enfance : petite fille "modèle" d'après mes parents, je n'ai jamais posé problème à qui que ce soit, j'étais très joviale, respectueuse, etc. Si bien que comme m'a mère m'as dis "je te posais dans un coin, et je revenais un quart d'heure plus tard, tu te tenais au même endroit à m'attendre le sourire aux lèvres".

Ah oui j'avais oublié, j'étais un bout en train, mais tout ceci "en silence".


Effectivement, lors de mon enfance j'ai toujours été très solitaire, dans mon coin.


Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis, mais ceux que j'ai eu ont été très proches de moi, si bien que j'étais fusionnel avec eux.


Bref, tout cela pour dire que ma meilleure amie d'enfance rencontré vers 3 ans, je faisais tout avec elle, j'étais très jalouse car elle avait beaucoup d'autres amis autres que moi. J'ai beaucoup souffert de ses autres amis, du coup cela m'a fais très tôt découvrir la "jalousie".


Que dire de plus de mon enfance ?

Ah oui, je dormais avec une veilleuse, et avec une sucette jusqu'à l'âge de 12-13 ans, ce qui est assez tard.

En plus de cela j'étais quasi obligé d'avoir une chambre pas loin de celle de mes parents car (voici le premier élément de ma peur actuelle), depuis que j'ai 7 ans à peut prêt je souffre de l'angoisse du noir. Ah oui .. J'avais peur des films d'horreurs et même des "30 histoires les plus extraordinaires" et quand mes parents les regardait, rien que le fait de l'entendre me faisait angoissé. Et même si j'ai pris de la maturité, il reste toujours des séquelles de cette angoisse.


Quand j'étais petite, à chaque fois que le soleil commencé à se coucher et qu'on mangé le repas du soir, j'angoissé d'aller dormir. Seule... Dans le noire. J'angoissé à un point que j'avais peur qu'il y est des monstres dans ma chambre et donc j'embêtait souvent mes parents la nuit en pleurs car j'avais peur qu'il y est des "fantômes" dans ma chambre.


De plus, depuis que je suis petite aussi ma mère est famille d'accueil et elle garde des enfants à temps plein, et cela n'a pas toujours été facile pour moi de "prêter ma maman" à des étrangers.


En partant de là, certains des garçons qu'elles a pu gardé ont eu le béguin pour moi, en particulier un qui avait un sorte de retard par rapport à son âge et qui m'as forcé à faire des trucs que je ne voulais pas.


Bien sur, je dis ça, mais en réalité cette étape n'est pas ce qui a le plus affecté ma vie.


Continuons... à la fin de la primaire/début collège j'ai beaucoup souffert des amours d'enfances car j'étais très amoureuse d'un garçon qui s'est joué de moi. Et oui en vérité on été très avancé en primaire ! En tout cas j'ai vraiment l'impression quand j'y repense ! Bon après, cette amourette est vite passé bien entendue.


Mais bon, j'ai été formé très tôt, et donc je faisais partis des filles "un peu ronde" au début collège. Du coup cela m'a beaucoup complexé, même si j'étais pas non plus "grosses", c'est que mes amies filles n'étaient pas encore formées...


Du coup, au début du collège j'ai commencé à m'isoler, à écouter du Métal et a développer une attitude "Emo" repliée sur elle-même qui traine sur les blogs skyrocks (de l'époque) et de MSN et qui parle avec des inconnus qui écoutent ce genre musical et qui sont un peu "à l'ouest" (ce que je pense maintenant). Et donc, contrairement à quand j'étais petite j'ai commencé à regarder des films d'horreurs, des séries de vampires, loup garous etc.


A ma période 13-14 ans j'étais vraiment dans mon coin à répondre à ma mère et j'avais de moins en moins de bonnes notes à l'école. Si bien que ma prof principale de l'époque en 5ème avait convoquée ma mère car elle voyait que ça n'allait pas très bien.


A cette période aussi un garçon avait quitté sa copine de l'époque pour venir avec moi mais bon "moi j'avais pas voulu". Enfin tout ça pour dire, que j'ai reçu des menaces de mort des filles popu de mon collège de l'époque sur l'ancien MSN et même devant le collège sans jamais en avoir parler à mes proches, et cela m'a encore mis au plus mal.


Bref, je continuais à me replier sur moi-même, si bien que la communication avec ma famille qui n'étais déjà pas facile l'a encore moins été.


L'été avant d'entrée en 4ème je suis partie en vacance chez ma meilleure amis de l'époque, et là se fut vraiment du grand n'importe quoi dans ma tête. Déjà il y avait beaucoup trop de monde dans sa maison de vacance, dont pleins de ses amis pour qui elle devait accordé du temps.


Moi qui n'aimais pas trop les sports collectifs, je me suis mise de côté... à lire mes livres de vampires style fantastique. Si bien qu'avec la "merveilleuse" invention de la Wii Fit qui contrôlait le poids, je me suis mise à vouloir faire attention à ma ligne et à faire un régime. Du coup, lors de cette été, j'ai perdu 6-7 kilos en à peine 2 mois.

Donc l'année qui a suivis (4ème) j'ai fais du soucis à tout le monde car je perdais du poids à vue d'œil, et j'ai commencé à ne plus être réglée du tout.


MAIS: ma famille a su me soutenir et être avec moi, du coup je me suis sorti de cet enfer au bout de 2 ans. Surtout lors de mon voyage en Tunisie avec mes parents ou j'ai mangé tout ce qui me passait sous la main (ahah).


Lors de ma troisième, j'allais mieux, j'ai repris un poids correct, mes notes à l'école sont remontées, j'ai repris gout à la vie, et puis je suis "tombée amoureuse" d'un garçon dans un groupe de rock de mon collège, avec qui j'ai flirté durant toute ma troisième.


A partir de troisième ce qui m'as vraiment aidé c'est d'avoir un groupe de pote avoir qui je faisais des soirées et avec qui j'ai découvert alcool, rigolades et cie.


Du coup, l'année de ma troisième a été ma meilleure année du collège, et la seule d'ailleurs, car celles d'avant ont vraiment été un supplice pour moi.


Au lycée, alors j'ai continué à sortir, même si j'ai perdu de vue des gens qui sont parti ailleurs (ou tout simplement on ne se correspondait plus).


Mais je me suis fait de nouveaux amis, surtout une qui m'as emmené en soirée, et de là j'ai rencontré pleins de personnes.


Bon, la suite ce n'est pas important.


Mais en vérité j'ai commencé à connaître l'univers des soirées techno en première grâce à des connaissances, et là ce fut "magique". C'est vraiment les teufs, le song qui m'as fais aller mieux. J'ai recontré pleins de gens géniaux.


Tout cela pendant mon Lycée.


Mais bon j'ai aussi testé pleins de substances (c'est pas bien, je sais).


J'ai rencontré mon copain lors d'une fête à cette époque (je suis toujours avec lui à l'heure actuelle). Et donc vu que j'étais re-réglée, j'ai du me protéger et j'ai commencé à prendre une pilule en consommant à côté (dont cannabis).


MAUVAISE IDEE


Depuis ce temps là, toutes mes angoisses d'avant sont revenus de pleins fouet. Même si j'ai pas beaucoup consommé, j'ai quand même bien "fais la fête" et donc, de nature angoissée, maintenant j'ai l'impression que c'est pire qu'avant.


J'ai donc du arrête la pilule, car cela me faisais faire des crises d'angoisse (j'ai pris Spasmine prescrit par ma gynéco), et depuis ce temps la "brouillard".


J'ai entamé mes années de fac en Sociologie, j'ai quand même suivis ces deux années, et même actuellement je sens que je peux encore poursuivre mes études, mais c'est dure psychologiquement.


J'ai développé des TOCS aussi que j'avais plus ou moins avant, mais là c'est bien présent et ça me perturbe ... J'ai des phobies, des obsessions. Des fois je pense à des choses absurdes, et le pire c'est que je me fais peur. Une fois je me suis demandé si le chat de mes voisins qui m'avais sauté dessus une fois quand j'étais au téléphone à ma fenêtre "à quelque chose contre moi". Je sais que c'est absurde, j'adore les animaux, mais ce chat... j'arrive pas à l'expliquer. J'ai eu aussi peur des personnes qui avaient le visage déformé, une sorte de peur panique ... Même si l'homme qui me faisais très peur je me suis forcé à le regardait une fois et je me suis rendu compte que je me faisais vraiment des films... Des fois j'ai l'impression que quelqu'un me suit aussi dans la rue, je me retourne et personne (bien sur). Et je pense aussi que j'ai un peu de Phobie Sociale avec j'ai très peur de parler en public lors de mes oraux à la fac, et même de parler à des inconnus (sauf en soirée à savoir pourquoi) mais bon j'arrive à prendre sur moi de plus en plus (pas le choix).


Parfois je suis tellement nerveuse que j'ai des spasmes dans les mains, elles bougent toutes seules aussi, c'est pas normal...


J'ai peur d'être folle, je suis angoissé pour un rien, je me pose des questions existentielles, et même si la période des crises de panique le soir avant de me couchait n'existe plus, je suis toujours dans le brouillard.


Si bien que je me demande si je n'ai pas fais un "syndrome sérotoninergique" ???


Car j'ai pensé à prendre Griffonia mais au bout de 3 jours j'ai eu l'impression d'être encore plus à l'ouest qu'avant... alors j'ai dis STOP. Voilà pourquoi je me demande si je n'ai pas trop de sérotonine.


Alors je bois souvent des thés à la camomille qui m'aide un peu à me calmer le soir, ou des gélules de Mélisse qui marche bien pour moi.


Enfin, je pense que j'ai toujours un problème avec mon image, mon reflet dans le miroir, je suis perfectionniste envers moi-même. J'ai peur de devenir grosse, alors je me suis inscrite dans une salle de sport avec une amie, mais parfois je fais de l'hyperphagie et je culpabilise. Je manque réellement de confiance en moi.


Actuellement j'ai finis ma deuxième année de fac et je cherche du travail, et cela me stress aussi... le fait de grandir. De voir mes parents vieillir. J'ai peur qu'ils partent, que mon copain m'abandonne....



Voilà, un petit résumé de ma vie.


Merci de m'avoir lue. Désolé pour les fautes.


-Shadows (19 ans).

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Meilleure réponse 25 MAI 2016

Bonjour,
Je me demande quel est l'impact sur vous d'avoir écrit toute une partie de votre vie ?

Ressentez vous une libération ? des prises de conscience ? ...

Car à vous lire, je n'ai pas l'impression que vous cherchez un moyen de vous sortir de là, d'ailleurs vous ne posez à aucun moment cette question.

Globalement, vous avez une grande facilité à parler de vous, mais ce qui serait plus pertinent, c'est de rencontrer un thérapeute et de faire un travail de fond.

Donc je me pose la question sur le motif de votre message ...

Cordialement

Nathalie Follmann Psy sur Clichy

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24 JANV. 2019

Bonsoir,
Vous parlez de vous -même avec une grande facilité ,certainement car vous êtes "masquée" vous ne dites pas votre nom ,aussi est-ce beaucoup plus agréable pour vous . . Le schizophrène ,je vous rassure ,est bien différent . Par contre'vous étiez une enfant très obéissante ,et sage . Dans votre cas ,une thérapie vous serait très favorable et vous permettrait de dépasser vos angoisses .
Si vous acceptez de vous libérer d'une certaine méfiance ,vous serez ainsi vraiment libérée .
Le trajet est long mais je vous souhaite de suivre ce chemin thérapeutique .
Bien cordialement à vous

Catherine Pourtein Psy sur Buxerolles

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26 MAI 2016

Bonjour,

Cela ne ressemble pas à de la schizophrénie.

Il serait intéressant que vous entamiez un suivi par un professionnel pour travailler sur vos mécanismes de pensée et vos schémas comportementaux.

Sylvie Le Moullec Psy sur Quimper

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25 MAI 2016

Bonsoir "Ombres"...,

D'après votre long message je pense, comme mes confrères, que les souffrances décrites ne relèvent pas de la schizophrénie : vous avez bien fait d'oser exposer ici votre malaise.

Je crois aussi que le fait d'avoir écrit autant de détails sur votre vie montre que vous avez besoin de parler de vous afin de... mieux vous connaitre et comprendre.
Le manque de sécurité intérieure et les angoisses d'abandon ressortent presque à chaque ligne de votre message.

Je ne sais pas si vous avez besoin de médicaments. peut être bien que ça vous soit nécessaire dans un premier temps, pour calmer ces angoisses afin de pouvoir commencer une psychothérapie.

Vous n'êtes probablement pas "malade" dans le sens médical du terme..., mais vous avez certainement besoin d'une bonne thérapie pour ne plus souffrir et vous laisser porter par les..."mauvaises idées" sur vous même, la vie, les autres, ce qu'il est bon pour vous ou pas.

Bon courage pour passer de... "la plainte" à l'action de vous soigner par la thérapie !
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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25 MAI 2016

Bonjour,
Tout d'abord, je voulais vous dire que je vous ai lue attentivement et il ne m'apparaît pas que vous puissiez être schizophrène. Je pencherai plus pour un syndrome d'anxiété généralisée. Attention ce ne sont que des piste. Pour ma part je ne fais pas de diagnostique et ne me risquerai pas d'en faire sur un tel forum.
Pour la suite, mon conseil c'est de trouver un accompagnement qui vous convient pour surmonter vos difficultés quotidiennes. Il est important que vous vous engagiez dans un réel suivi. Il faut savoir que ça peut prendre du temps et qu'aucune approche n'est magique, elles sont simplement différentes.
Il faut selon moi prendre le temps de travailler tout ce qui n'a pas été encore réglé pour vous. Revenir sur les moments difficiles de votre vie et de les travailler.
La sophrologie pourrait être, selon moi, une approche percutante au vu de la situation. En effet, dans cette approche, on part des symptômes, c'est à dire pour vous de vos tocs et manifestations phobiques pour travailler de plus en plus en profondeur jusqu'à remonter à leur origine. D'autres techniques nous permettent alors de la désactiver. C'est une approche douce mais qui s'inscrit dans un réel engagement.
Pour ma part, j'ai des tarifs adaptés aux étudiants mais tous ne le font pas. En revanche, certaines universités ont des pôles santé avec des psychologues et parfois même des sophrologues.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter.
Bon courage.

Jego Roxanne Psy sur Nantes

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25 MAI 2016

Bonjour,


Les symptômes que vous décrivez ne relèvent pas de la schizophrénie.
Mais vous avez vraiment besoin de vous faire aider pour trouver votre liberté d'être vous-même et mettre votre énergie dans votre réussite et non à contenir vos peurs.

Vous pouvez vous adresser au service de santé de votre université, des psychologues peuvent vous y recevoir . Autrement rechercher un psychologue près de chez vous et engagez-vous dans une vraie démarche, certains ont des tarifs sont adaptés aux étudiants si besoin. Les conseils sur internet ne sont pas suffisants.

Cordialement,
Véronique de Lagausie
Psychologue clinicienne

Anonyme-236321 Psy sur Toulouse

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25 MAI 2016

J'ai oublié de dire quant à votre titre :"Suis-je schizophrène ?" je ne pense pas qu'il s'agisse de cela...

Nathalie Follmann Psy sur Clichy

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