Bonjour,
Une psychologue ayant eu connaissance d'abus de la part de son frère avec une autre adolescente à l'époque (il y a plus de 30 ans) et se trouvant actuellement en conflit avec sa famille renoue le contact avec la victime, lui parle de ce qu'elle aurait vu le jour des faits.
La victime suit maintenant une thérapie et cette psychologue/amie prend des nouvelles pour savoir où ça en est.
En terme de déontologie un psychologue peut-il se tenir informé de l'avancement d'une psychothérapie par rapport à des faits dans lesquels il est partie prenante ?
Merci d'avance pour vos lumières.
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26 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour David,
Je ne connais pas votre place dans cette histoire mais vous me semblez inquiet pour la victime d'abus de la part du frère d'une psychologue. Je peux totalement comprendre cela et vous voulez protéger la victime.
Toutefois, il est difficile de vous dire si en termes de déontologie il y a un soucis ou non car nous ne connaissons pas les faits ni à quel point la psychologue était impliquée dans cet événement il y a 30 ans.
De manière générale, je peux vous dire qu'un(e) psychologue reste un individu qui peut s'inquiéter pour une personne sans pour autant interfère dans son suivi thérapeutique. Nous ne portons pas toujours notre casquette de psychologue.
Par contre, je vous conseille de parler de vos craintes avec la victime ou même avec la personne/psychologue directement.
De plus, il pourrait être bénéfique pour vous d'échanger sur cette situation et ce que vous ressentez.
Je reste disponible si vous avez des questions
Bien à vous
Chloé Vermeersch
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Psychologue spécialisée dans le développement: de la naissance à l'âge adulte
Consultation en ligne uniquement
28 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Monsieur,
Vous n’écrivez pas qu’elle est votre place dans cette histoire…, et pourquoi vous même vous vous mêlez de ça…
Il se peut que cette psychologue, qui est aussi partie prenante dans ce qui s’est passé, veuille aider la victime en lui parlant de ce qu’elle a justement vu elle même le jour « des faits ».
S’en veut-elle pour ne pas être intervenu ou réagi ?! Possible…
Autre question qui se pose est celle du lien qui existait entre cette psy et la victime : amitié, parenté,…? Auquel cas elle peut se sentir doublement impliquée.
Tout « psy » est avant tout une personne humaine qui réagit selon ses valeurs, émotions et sentiments.
Vous même êtes dans le jugement sévère de l’implication de cette psy : pourquoi ?
En quoi cela vous affecte ?
Si la victime est gênée, il faut qu’elle même le dise et mette les choses au point avec la personne de la psychologue.
Je vous souhaite d’être vous même en paix avec ces événements.
sp
28 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour
Toute personne amie avec la victime peut prendre de ses nouvelles. Il appartient à la victime de choisir ce qu'elle a envie de confier de sa thérapie en fonction de degré d'intimité qu'elle entretien avec cette personne. Le fait qu'elle soit psychologue n'entre en rien dans cette histoire.
Cependant vous semblez faire un lien entre le conflit familial et l'intérêt porté à la victime, cette dernière a du faire le lien de son côté, nul doute que cela entre dans l'appréciation du niveau d'information qu'elle veut bien confier à cette psychologue.
27 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonsoir,
On a l'impression qu'elle cherche à régler ses comptes personnels par personne interposée.
Elle n'a pas à interroger la thérapeute sur le suivi de cette patiente qui n'est en rien la sienne et cette dernière n' a pas à l'informer.
Elle ne devrait pas non plus interroger la patiente directement mais au contraire la laisser tranquille avec sa thérapie. Mais rien n'oblige la victime en question à lui répondre. Il serait même bon qu'elle s'extrait de cette relation. En espérant qu'elle ne soit pas sous une forme d'emprise.
Il faut être très vigilant.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
26 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour David,
Il manque quelques éléments pour pouvoir vous répondre.
En quoi la psychologue en question est partie prenante dans le trauma qu'à subit l'adolescente de l'époque?
Est ce que le fait de reprendre contact avec la victime a été bénéfique ou non ?
Si vous aviez connaissance qu'un de vos amis a subit un traumatisme, penseriez que vous êtes "en dehors de la plaque" si vous prenez connaissance de l'avancement de sa guérison?
Si à travers sa demande de "nouvelles", la psychologue tente de se réparer elle même, le confrère à qui elle s'adresse devrait pouvoir lui renvoyer que sa demande n'est peut être pas des plus pertinente.
A mon sens, la question peut se poser concernant le psy actuel qui suit la victime.
Quelle est, effectivement, la pertinence des échanges qu'il peut avoir avec la sœur du bourreau? La réponse n'est pas simple et ne peut être tranchée aussi facilement. Seul le professionnel, lui même, ou son superviseur peut être en mesure d'y répondre.
Par ailleurs, en quoi la remise en question de la pratique d'un psychologue est important pour vous personnellement ?
Les principes de confidentialité et de déontologie sont importants certes, mais les ressorts de la psychologie sont quelquefois plus difficiles à appréhender qu'il n'y parait de prime abord. La réalité n'est parfois pas ce que l'on croit et ce qui compte au bout du bout est la guérison ou la transformation de la personne en souffrance.
Bien à vous.
Frédéric Vezzosi
26 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour David,
le psychologue est aussi un humain. Il faut voir en quelle qualité il s'intéresse à cette situation et pourquoi il s'intéresse à ce suivi.
Il peut toujours faire des demandes, s'intéresser, questionner, etc et il appartient au thérapeute en charge du suivi de répondre ou pas.
Il est partie prenante au moment des faits ? Il en a pris connaissance, mais à quel moment ?
Depuis quand est-il en conflit avec sa famille ? Vous semblez faire un lien entre le conflit et le suivi psychothérapeutique. Y en a-t-il un ?
Quelle est la fréquence de prises de nouvelles de la part de ce thérapeute ?
Et vous, quelle est votre position par rapport à cette victime, cette famille, son thérapeute ?
Qu'est-ce qui vous motive à poser cette question ici ?
C'est très délicat de répondre à votre question car il y a , me semble-t-il des enjeux qui ne sont pas énoncés.
J'espère avec mes quelques questions, vous avoir permis un certain éclairage.
Bonne continuation.
X.E.
26 JUIL. 2023
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour David,
En tant que psychologue, il est important de respecter les principes de confidentialité et de déontologie. Cela signifie que normalement, un psychologue ne devrait pas se tenir informé de l’avancement d’une psychothérapie dans laquelle il est partie prenante, surtout si cela concerne des faits dans lesquels il est impliqué personnellement. La confidentialité et le respect de la vie privée des personnes sont des éléments essentiels dans la pratique de la psychologie.
Il est recommandé que chaque personne impliquée dans cette situation suive les conseils d’un professionnel pour prendre les meilleures décisions en fonction de leur situation spécifique.
Je suis là pour vous soutenir et vous offrir mon aide en tant que professionnelle. N’hésitez pas à me poser d’autres questions ou à exprimer vos préoccupations.