Je suis déçu.e de moi-même : l'anéantissement de l'estime de soi
Les épisodes de vie stressants peuvent briser l'estime de soi, conduire à être déçu de soi et à croire que l'on ne possède pas les qualités et les ressources que l'on croyait posséder.
À la suite d'événements stressants, mais pas seulement, il peut y avoir une baisse de l'estime de soi positive et de la confiance en ses ressources. À long terme, la personne développe la conviction de ne pas avoir de valeur, de ne pas posséder de ressources, de compétences et de qualités, pas même celles qu’elle croyait posséder avant l’événement stressant.
Du point de vue cognitif, la personne cherche et identifie constamment ses propres insuffisances et, en même temps, oscille entre le doute de ne jamais avoir de valeur et la conviction de ne plus être la même qu'auparavant.
Une conséquence de cette impasse cognitive est que la personne commence à penser en arrière dans son expérience, à la recherche de preuves de son manque de valeur. Toute situation de difficulté ou d'instabilité sera considérée comme un échec et un témoignage d'un manque de valeur.
À la recherche du perfectionnisme
Les erreurs ne sont pas autorisées, ni même le pardon. Le passé commence à être ponctué d'événements négatifs qui, en mémoire, augmentent en quantité, en fréquence et en taille, au point de tacher chaque mémoire positive. Les défaites, dans la mémoire, commencent à valoir le double et les succès ne sont pas pris en compte ou seraient dus au hasard. Les erreurs importantes sont évaluées comme des erreurs qui ne peuvent pas être corrigées.
La personne renonce alors. Elle renonce aux relations, à la satisfaction au travail et à la vie personnelle, à atteindre ses objectifs, elle renonce à ses émotions et, lentement s'éteint, déléguant à d'autres les tâches de la vie quotidienne qu'elle effectuait jusqu'à récemment avec précision, compétence et satisfaction.
Somatisations
Du point de vue somatique, il y a des altérations du sommeil et de l'appétit, de la fatigue, des maux et douleurs, une perte de plaisir sexuel.
L'abandon implicite dans le renoncement nourrit les sentiments de manque de valeur et la personne devient une victime d'elle-même. C'est une des conditions qui, en règle générale, est définie comme la dépression, ou une «chute», une «dépression» de l'humeur et de son état psychophysique.
Il est bon d'intervenir tôt pour éviter que le mécanisme du renoncement ne devienne global : dans ce cas, en effet, la personne renonce également à s'aimer et à agir pour se sentir mieux et vivre sa vie avec satisfaction.
Photos : Unsplash
Les informations publiées sur Psychologue.net ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. Psychologue.net ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Pour la description de cette souffrance, bravo, quoique n’importe qui qui en est victime est capable d’en faire autant. Malheureusement ça s’arrête là. Pas la moindre petite piste de réflexion ou d’aide… si votre article est seulement de décrire des symptômes… franchement, pas la peine de créer un site prétendument Psychologue!!!
"la personne renonce également à s'aimer et à agir pour se sentir mieux et vivre sa vie avec satisfaction" donc quand on en est à ce stade c'est trop tard ?
Bonjour toujours un plaisir lire de lire vos suoers articles on s'identifie souvent à ces situations que l'on vit que l'on n'a vécu et souvent on peut y trouver une solution des réponses merci votre bienveillance et votre article
Bonjour on va voir quel professionnel pour tenter de se soigner ?