Ma fille va avoir 21 ans. Elle a stoppé ses études car elle y était trop mal ( anxiété et dépression, elle ne mangeait plus ne dormait plus) depuis elle semble savoir ce qu'elle veut mais elle n'obtient aucun résultat car chaque démarche est une épreuve qui lui demande beaucoup d'efforts et elle met plusieurs jours à s'en remettre. Passez un coup de fils, chercher un logement, envoyer un CV, faire une sortie(courses ou rdv) Au final cela fait 2 ans qu'elle vit comme ça, elle lit toute la journée, joue avec son chat ou sur son PC. (Pas de sortie,pas d'amie proche) Je reconnais qu'elle avait besoin de temps pour sortir de la dépression reprendre un rythme manger dormir comme il faut et également pour trouver un projet. J'ai vu les progrès. Cependant depuis un an maintenant qu'il s'agit de retourner dans la vie "réelle" ou "active" c'est difficile son anxiété prends le dessus. elle préfère ne pas faire plutôt que d'affronter les évènements au risque de se tromper de prendre des refus ou je ne sais quelle autre angoisse. Elle voulait trouver un job pour financer son école de couture de costume et elle se sentait pas prête pour retourner à l'école.
Elle voulait prendre un logement avec une amie dans la grande ville étudiante à une heure de chez nous pour faciliter tout ça.
Elle n'a ni l'un ni l'autre et l'inscription pour l'école approche et je ne suis pas sûre qu'elle soit en mesure de le faire.
Elle est intelligente suspicion d'HP Asperger TDAH. Elle a conscience de ses angoisses et de son inertie mais dès qu'il y pense elle se sent lamentable et ça la déprime. Mais pour autant ça ne la fait pas réagir, elle préfère ignoré ce fait, mettre un tissu dessus pour le cacher et rester dans sa bulle de sécurité.
Comment l'aider?
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Meilleure réponse
16 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 30 personnes
Bonjour Cécile
Vous pouvez aider votre fille en l'accompagnant petit à petit dans l'indépendance comme vous le faites déjà. Chaque marche est un progrès et le principal est d'avancer, même à petit pas. Si elle ne se confronte pas à la réalité, elle ne pourra pas prendre conscience qu'elle peut y arriver et que ses angoisses et pensées négatives ne sont que des pensées. L'idéal serait que votre fille se fasse accompagner par une structure pour l'insertion des jeunes avec un suivi régulier. Si elle a un projet, elle y arrivera.
Certaines personnes avancent vite dans la vie professionnelle et d'un seul coup arrêtent ou stagnent. D'autres démarrent plus tard, comme ça sera le cas de votre fille mais ce n'est pas grave, n'essayez pas de la comparer. Elle doit comprendre qu'elle a son propre chemin à parcourir.
Je suis à votre écoute et la sienne pour la guider dans l'accomplissement de ses projets.
Merci pour votre témoignage ici.
Bien à vous
Charlotte
Psychologue du travail
consultations en ligne sur psychologue.net
8 FÉVR. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécile17,
Je comprends votre souhait, parfaitement louable, de vouloir aider votre fille. La question que je me pose est de savoir laquelle des deux devrait être accompagnée, parce que même si vous avez un rôle évident pour l'aider, il me semble nécessaire qu'elle puisse en dire plus sur le processus dans lequel elle est bloquée malgré elle. J'imagine la charge mentale que cela représente pour vous. Il est peut-être temps, cette fois-ci, de refuser de l'aider et de la laisser prendre l'initiative d'une prise en charge...
Bien cordialement,
Christophe PAVIE
31 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Chère Cécile17,
Votre message exprime une profonde préoccupation pour le bien-être de votre fille, et il est tout à fait naturel de vouloir l'aider à surmonter ses difficultés. Il est évident que vous avez une compréhension claire et empathique des défis qu'elle affronte, notamment l'anxiété et la dépression, qui peuvent être extrêmement accablantes.
Il est encourageant de voir que votre fille a fait des progrès significatifs, en particulier en reprenant un rythme de vie sain et en développant un projet personnel. Ces progrès sont le signe de sa force et de sa capacité à se remettre, même si le chemin semble long et parfois décourageant.
Il est important de se rappeler que le rétablissement de la santé mentale est souvent un processus graduel et non linéaire. Chaque petite étape est une victoire en soi. Il est aussi essentiel de reconnaître que votre fille a une conscience aiguë de ses propres défis, même si elle se sent parfois submergée par eux.
Dans ce contexte, voici quelques suggestions sur la manière de soutenir votre fille :
Continuez à offrir un espace sécurisant où elle peut exprimer ses sentiments sans crainte de jugement. La validation de ses émotions est cruciale pour lui montrer que vous comprenez et respectez ses expériences.
Encouragez-la à prendre des petites initiatives, en commençant par des tâches gérables. Cela peut l'aider à renforcer sa confiance et à réduire l'anxiété associée à des tâches plus grandes.
Si ce n'est pas déjà fait, envisagez de rechercher l'aide d'un professionnel de la santé mentale. Un thérapeute pourrait fournir un soutien adapté et aider votre fille à développer des stratégies pour gérer son anxiété et sa dépression.
Encouragez-la à explorer des activités qui lui plaisent et qui pourraient lui donner un sens de l'accomplissement et de la joie. Cela peut inclure des hobbies, des cours en ligne, ou même du bénévolat.
Pour des tâches comme la recherche d'un logement ou la préparation de candidatures, envisagez de lui offrir un soutien pratique ou de chercher des services d'accompagnement.
Mettez en avant ses qualités, comme son intelligence et sa créativité, pour lui rappeler qu'elle a de nombreux atouts pour surmonter ses défis.
Enfin, il est essentiel de continuer à faire preuve de patience et de compréhension. Le rétablissement prend du temps, et chaque personne avance à son propre rythme.
Votre soutien inconditionnel est sans aucun doute un pilier important pour votre fille. N'oubliez pas non plus de prendre soin de vous-même dans ce processus. Prendre soin d'un proche en difficulté peut être épuisant émotionnellement, et votre bien-être est tout aussi important.
Avec le temps, de l'aide, et le soutien constant de personnes qui l'aiment comme vous, votre fille pourra continuer à faire des progrès et à trouver son chemin vers une vie plus épanouie.
Bien à vous.
29 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Cécile17,
Si je comprends bien, votre fille n'est pas accompagnée par un professionnel actuellement pour le traitement médical de son anxiété et/ou de sa dépression ?
Avez-vous été voir votre médecin généraliste en première intention pour voir si un traitement pouvait l'aider à retrouver un peu d'énergie mentale et à sortir la "tête de l'eau" ?
S'il y a suspicion d'HP / Asperger ou TDAH, un diagnostic avec un suivi approprié serait recommandé.
Affronter le réel peut-être vraiment dur pour une jeune personne sortie tout juste de l'adolescence et ayant connu des difficultés scolaires et sociales. S'il y a trouble anxieux et angoisses très présentes, cela peut l'être encore plus... Il est important qu'elle bénéficie d'une prise en charge adaptée médicale et psychothérapeutique.
Votre fille a-t-elle par ailleurs des ami(e)s à qui elle peut se confier et qui peuvent la soutenir, sortir avec elle pour lui changer les idées ? En plus de vous, un entourage proche et à l'écoute, peut lui permettre d'essayer de tenter des choses et de moins se sentir seule et isolée...
Si elle a un projet dans la couture et les costumes, c'est important également de l'encourager et de lui dire d'y aller à son rythme.
Avez-vous pensé à regarder ce que proposait les associations autour de chez vous / dans votre secteur ou département ?
Garder de l'intérêt pour quelque chose, ne serait-ce qu'une passion est indispensable pour qu'elle puisse reprendre goût à la vie et essayer d'aller de l'avant.
Grand soutien à vous et à votre fille en tout cas
Je reste à disposition si besoin.
Bien à vous,
24 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Cécile,
Le fonctionnement de votre fille fait penser à des sortes de crise de panique qui l'empêcherait d'agir et la saisirait malgré une envie plus profonde de faire. Vous soulignez également les potentielles particularités de votre fille en train de devenir femme.
Tout ceci mérite de s'y arrêter. Votre fille est-elle favorable à se faire aider et accompagner par un thérapeute? Vous-même êtes-vous prête à modifier des réactions pour l'aider au mieux?
La thérapie brève systémique est une approche non normative qui demande à la personne concernée de contribuer à la démarche thérapeutique dans son implication. Elle permet de sortir du cadre par des prescriptions spécifiques adaptées à la situation de la personne en souffrance personnelle ou relationnelle.
Il existe en tout cas des possibilités d'agir sur la situation présente pour aider votre fille à retrouver un équilibre de vie.
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter mon profil et l'article sur la thérapie brève systémique que j'ai écrit pour faire connaître cette approche.
Restant à votre disposition pour de plus amples renseignements,
Bien cordialement,
Christophe Bertin
Clinicien de la Relation
Thérapeute en systémie brève
24 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécile,
Je vous suggère d'inciter votre fille à entamer une psychothérapie pour explorer ce qui se cache derrière ses symptômes de dépression et renforcer sa maturité psychoaffective pour sortir définitivement de cet état. Je pense également qu'une aide médicamenteuse (anxiolytiques, antidépresseurs) lui permettrait de retrouver un niveau de fonctionnement minimum nécessaire à la gestion du quotidien et pour avancer avec son thérapeute.
Bon courage à vous.
Bien cordialement.
Frédéric Duquerois
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes
23 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécile.
Il est difficile d’aider quelqu’un qui n’a pas envie, et une des difficultés de la dépression est que l’envie disparaît. Et pourtant, il me paraît certain qu’elle devrait consulter pour retrouver son estime d’elle-même et son envie de vivre.
La description que vous faites pose beaucoup de questions, et d’abord : qu’est-ce qui a été fait face à sa dépression ? A-t’elle consulté ? Pris des médicaments ? Etc. Et qu’est-ce que fait son entourage ? Vous mais aussi les autres membres de la famille ? Et peut-être les quelques relation qu’elle a conservé ?
Avoir des éléments sur ces points aiderait à mieux savoir ce qui peut être tenté.
Au risque de vous paraître provoquant, sa bulle n’est pas seulement de sécurité, elle est aussi de confort. Car même si la dépression et son cadre de vie très pauvre sont inconfortables, elle les connaît bien, et préfère les conserver plutôt que de prendre le risque d'une vie plus normale.
D’autant que souvent l’entourage compatit, se désole de voir cette situation, et tente diverses choses pour aider la personne à sortir de la dépression. Comme de stimuler, de faciliter la vie, d’encourager, etc. De s'occuper d'elle. Et ces tentatives… ne marchent pas, comme le suggère très bien votre message.
Comme on le dit avec sagesse, et même si cela paraît choquant au premier abord, quand on fait plus de la même chose, on obtient plus du même résultat. Et il est souvent recommandé de faire l’inverse de ce que l’on fait d’habitude, pour commencer à faire réagir la personne. Comme par exemple lui rendre sa bulle moins confortable, progressivement. Créer des inconvénients, pour donner envie de bouger. Tout en montrant que la main est tendue quand la personne se met à bouger, et qu’elle peut trouver de l’aide et du soutient si et quand elle bouge. Est-ce que cela vous parle ?
Mais il faudrait que nous ayons un échange plus approfondi pour trouver une stratégie vraiment adaptée. Ce qui ma paraît certain, c’est que si rien ne change pour elle, elle ne changera pas.
Je suis bien sûr à votre disposition pour échanger plus en détails sur cette situation.
Guillaume Lemesle
Hypnose – Thérapies brèves – En visio et en présentiel
23 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Cécile,
En tant que maman, vos inquiétudes sont parfaitement compréhensibles et vous êtes en quête d'aide pour votre fille de 21 ans.
Vous parlez de dépression, a-t-elle prise en charge pour mettre un terme à cette pathologie à ne pas prendre à la légère? Consultations médicales, traitement par pharmacopée et de psychothérapie connexe?
L'anxiété devait être présente avant la dépression, cet état est un terreau propice pour développer une névrose pathologique comme la dépression.
Ses grandes difficultés à s'insérer dans le contexte social décliné sous la sphère privée comme professionnelle montrent sa souffrance et son repli sur elle même.
A 21 ans, elle est particulièrement isolée d'après ce que vous transcrivez sur son quotidien.
Emménager avec une amie, avoir un travail, réaliser son école de couture, autant de beaux projets mais pour passer en version active, elle doit déjà comprendre pourquoi cette anxiété l'habite autant, visiblement depuis longtemps ( vous expliquez qu'à stoppé ses études puisque se sentant trop mal....).
Il lui faut remonter à la raison de son état et de ses croyances négatives, de son comportement où elle n'a pas l'estime d'elle même et la confiance en elle capitales pour avancer.
Elle doit apprendre à se connaître par une introspection.
Les suspicions de tdah et de hp Asperger ont elles été diagnostiquées par un spécialiste ? Méfiez vous de l'étiquetage médical.
Je vous conseille vivement de parler avec elle pour mettre en place une consultation avec un psychologue ou psychanalyste. Une thérapie par la parole lui montrera qu'elle peut avoir confiance en elle et en une autre personne, l'alliance thérapeutique est déjà l'exemple qu'elle peut se confier sans peurs et se décharger en toute quiétude de sa charge d'angoisse trop prégnante.
Je reste à votre écoute en toute bienveillance par téléconsultation si vous le souhaitez.
Je vous souhaite beaucoup de courage à vous et à elle.
Très chaleureusement.
Bénédicte ESCARON
Psychanalyste
Praticienne en psychothérapie
Thérapeute TCC spécialités grande anxiété et stress post-traumatique
22 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécile,
Vous souhaitez aider votre fille qui est ancré depuis deux ans maintenant dans une problématique de peur généralisée qui devient paralysante pour la poursuite de ses études et de son entrée dans la vie active, en définitive cela retarde sa prise d’autonomie et son émancipation.
Votre fille semble avoir une mauvaise régulation de la peur, ce qui engendre l’évitement des situations de peur, qui en définitive aggrave le problème.
Un travail en Thérapie Brève pourrait vous aider à intervenir en Thérapie Indirecte dans un premier temps, c’est à dire avec vous qui allez vous comporter différemment avec elle. Il s’agit de comprendre, non pas pourquoi le problème existe, mais comment cette problématique se maintient dans le temps et comment vous pouvez agir pour l’aider à s’en sortir. Qu’avez-vous déjà tenté de faire ? Lui parler, lui laisser le temps. Il s'agit d'identifier ce qui ne fonctionne pas, voir alimente le problème.
La thérapie vous permettra de vous positionner différemment et de voir des changements rapides intervenir dans les interactions. Votre fille sera-t-elle prête à prendre en main sa problématique ensuite ?
Vous pourrez ainsi voir comment agir avec elle, la mobiliser pour qu’elle puisse dépasser cette problématique paralysante et poursuivre son entrée dans la vie d’adulte .
Je suis disponible pour toute question si vous souhaitez me contacter pour une thérapie brève systémique et stratégique (Thérapie en moins de 10 séances)
Céline de Russon
Thérapie en ligne en France et à l’étranger
Psychopraticienne
Clinicienne de la Relation en Thérapie Brève (modèle Palo Alto)
21 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécile,
Lorsqu'on rencontre des blocages , que la souffrance empêche d'évoluer correctement dans la vie, il est essentiel de se faire aider par un professionnel. Je pense même qu'il n'y a pas d'autres solutions.
Si votre fille ne se fait pas accompagner , sa problématique va s'inscrire de plus ne plus profondément en elle, il lui sera de plus en plus difficile de réagir.
Attention aux diagnostiques aléatoires qui risquent d'enfermer votre fille dans une croyance qui n'est pas adaptée à sa situation.
Analyser, comprendre les blocages, les peurs, les raisons de ses angoisses vont lui permettre de remettre son rythme de vie en marche.
N'attendez plus, invitez la à faire cette démarche. Vous ne pourrez pas l'obliger mais juste lui expliquer l'importance de ce travail sur elle même.
Mieux se comprendre c'est se donner les moyens de reprendre confiance en soi.
Je reste à votre écoute. N'hésitez pas à consulter mon site.
S.Filleul. RDV sur Crenolibre.
Psychanalyste.
Evry courcouronnes
21 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Cécile,
Il est tout à fait légitime d'être préoccupée dans une situation comme la vôtre. Vous pouvez être d'une grande aide pour votre fille, toutefois ce que vous pouvez lui apporter a malheureusement des limites. Ce que vous décrivez semblent être des angoisses extrêmement profondes et invalidantes.
Comme vous le suggérez, il y a probablement des causes médicales ou psychologiques, voire les deux qui sous-tendent les difficultés rencontrées par votre fille. Dans ce cas, une professionnelle est tout à fait indiquée. Une fois le diagnostic bien établi, il vous sera possible de trouver également des structures permettant l'accompagnement de votre fille. Bien entendu, vous serez toujours un élément extrêmement important et utile pour votre fille, toutefois le soutien et les compétences de certains spécialistes pourront être d'une grande aide pour elle et pour vous.
Je vous recommande de faire des démarches auprès de votre médecin dans un premier temps afin qu'il vous oriente, et reste à votre écoute avec attention.
19 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Cécile
La description que vous faites de l'état de votre fille est effectivement préoccupante car comme vous le dites, elle reste dans sa bulle. Vous dites qu'elle a fait des progrès mais effectivement, ces progrès sont limités car depuis deux ans, elle reste dans sa chambre et n'est pas en capacité de poser le moindre acte qui la sorte de sa chambre.
Vous dites qu'elle a conscience de ses difficultés mais que cela ne la fait pas réagir et qu'elle préfère les ignorer. C'est possible. Il est aussi possible qu'elle ne soit pas en capacité de réagir du tout. Dans les maladies psy, c'est comme dans les maladies physiques, il ne suffit pas de savoir qu'on est malade, il faut aussi avoir un traitement (médicament et/ou thérapie). Et pour savoir quel traitement convient, il faut un bon diagnostic. Vous dites qu'il y a une suspicion d'HP: le HP n'est pas une maladie et ne provoque pas de difficultés psy particulières mais on peut être HP et dépressif et dans ce cas, il faut soigner la dépression.
S'il y a une suspicion de trouble du spectre autistique, il faudrait valider ce diagnostic et qu'elle soit accompagnée par une psy spécialisée dans les adultes autistes diagnostiqués tardivement et traiter la dépression s'il y en a une.
Le TDAH ne donne pas les symptômes que vous décrivez mais on peut souffrir de dépression si on est TDAH non diagnostiqué et qu'on ne comprend pas ce que l'on vit...
Si elle a des troubles anxieux, il faut traiter les troubles anxieux.
Je crois que pour aider votre fille, il faut lui demander d'accepter de se faire soigner.
Si je reprends l'analogie avec la maladie physique, cela ne vous viendrait pas à l'idée d'essayer de la soigner si elle avait un cancer.
Avec les éléments que vous donnez, je dirais qu'il est temps de dire à votre fille que cette situation ne peut pas durer et qu'elle doit se faire soigner.
Je ne sais pas si vous êtes seule avec votre fille. Si vous vivez avec son père, que pense-t-il de la situation? Comment se comporte-il avec elle? Peut-il vous soutenir dans cette démarche?
J'espère aussi que vous trouverez des professionnels dans votre secteur pour l'accompagner car je sais qu'il y a une grande pénurie de psychiatres et de professionnels faisant les diagnostics d'autisme.
Prenez soin de vous
Nathalie Goursolas Bogren
Consultante en éducation
analyste transactionnelle
DU Addictologie générale
19 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 11 personnes
Bonjour Cecile,
Tout d'abord, permettez-moi de vous exprimer ma profonde empathie face à la situation délicate que traverse votre fille. Il est évident que vous vous souciez profondément de son bien-être, et je tiens à saluer votre préoccupation et votre amour envers elle.
Il est encourageant de constater les progrès que votre fille a réalisés dans son cheminement, surmontant les défis liés à l'anxiété et à la dépression. La prise de conscience de ses angoisses et de son inertie est un premier pas important vers la compréhension de soi.
Il est tout à fait naturel que vous souhaitiez apporter votre soutien à votre fille dans cette période charnière de sa vie. La confiance que vous lui accordez joue un rôle significatif dans son parcours. Souligner ses qualités intellectuelles et la reconnaître dans ses efforts passés est une manière positive de renforcer cette confiance. Mais attention à ne pas en faire trop, car le risque peut être de la mettre en échec et dans une résistance contre-dépendante.
Il est également essentiel de reconnaître les limites de la relation mère-fille en termes d'affects et de dynamiques émotionnelles. En tant que Gestalt-Praticien, je vous suggère de considérer l'idée d'encourager votre fille à consulter un professionnel pour un accompagnement thérapeutique. Un espace neutre et bienveillant peut offrir les conditions nécessaires pour explorer plus en profondeur ses angoisses et ses sentiments, et cela peut être un complément précieux à votre soutien en tant que maman.
Je propose de l'accompagner dans son travail de reprise de confiance en soi, en mettant l'accent sur ses aspirations, ses talents et ses projets. Cependant, il est important que le désir d'aller vers son épanouissement émane de votre fille elle-même. Le processus de changement et d'évolution personnelle n'est efficace que lorsque la motivation provient de l'intérieur.
Je vous encourage à discuter ouvertement, tout en lui laissant son espace de choix, avec votre fille de l'idée de consulter un professionnel pour un accompagnement thérapeutique. Ensemble, nous pourrions envisager une approche adaptée à ses besoins spécifiques.
Je vous adresse tout mon soutien et mes encouragements dans cette étape difficile. N'hésitez pas à me contacter pour discuter plus en détail de la façon dont je pourrais contribuer à accompagner votre fille vers un chemin d'épanouissement.
Bien à vous,
Laurent FARRET
Gestalt-Praticien
Accompagnement humaniste pour le bien-être mental, émotionnel, et relationnel
18 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 22 personnes
Bonjour,
Entamer un suivi psychologique n'est pas quelque chose qu'on peut forcer quelqu'un à faire, mais essayez de la convaincre de consulter un.e professionnel.le de la psychothérapie par le dialogue et soyez disponible pour l'accompagner. Vous pouvez aussi la distraire avec des sujets positifs, rechercher dans votre mémoire les bons souvenirs que vous avez ensemble et raconter des histoires qui captent son attention peuvent également aider. Il faut cependant veiller à ne pas disqualifier les moments les plus dépressifs ou anxieux. S’il n’y a pas de réceptivité de sa part, il vaut mieux arrêter. Proposez-lui des activités amusantes, même si elle ne montre pas d'intérêt au début, comme le cinéma, la marche, le vélo, entre autres.
Ne vous oubliez pas. Lorsque nous prenons soin de quelqu’un, nous avons tendance à mettre de côté notre propre bien-être émotionnel et notre santé. Trouver des moyens de se détendre ou de maintenir ses activités préférées est essentiel pour surmonter ses propres doutes et inquiétudes. N'hésitez pas à demander du soutien si vous en ressentez le besoin, pour aider votre fille vous avez besoin d'aller bien.
Je suis entièrement disponible si besoin.
Nilton Mascarenhas,
Praticien en Hypnose Ericksonienne et Thérapie Brève.
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Une thérapie pourrait aider votre fille à sortir de cette situation. Même si votre fille en a conscience, il peut être très difficile de savoir quoi faire pour aller mieux.
Il peut être important de mettre en avant les événements ayant pu initier, déclencher et maintenir cette anxiété et cette dépression afin de pouvoir travailler dessus, avec l'hypnose notamment, afin que les émotions en lien avec ces derniers n'aient plus d'incidence sur la vie actuelle de votre fille.
De plus, il pourra être utile de travailler avec la thérapie cognitive et comportementale dans le but de travailler directement sur les pensées dysfonctionnelles et les comportements inadaptés de votre fille, afin qu'elle puisse retrouver des pensées réalistes et un comportement équilibré. C'est également une approche permettant d'acquérir de nombreux outils à utiliser dans le quotidien.
Ces deux approches permettent de travailler sur les émotions, les pensées et les comportements.
Bien entendu, afin que la thérapie soit efficace, il est nécessaire que votre fille souhaite l'entreprendre dans le but d'aller mieux et non pour faire plaisir à son entourage, même si bien sûr, cela peut être un des objectifs de la démarche.
Je reste disponible si vous souhaitez avoir davantage d'informations. Je propose des séances en cabinet mais également en visioconférence.
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Cécile, la situation de votre fille reflète une lutte commune contre l'anxiété et les comportements d'évitement qui l'accompagnent souvent. Sa réticence à s'engager dans de nouvelles expériences et sa préférence pour les environnements familiers et "sûrs" peuvent être considérées comme sa façon de faire face à une anxiété écrasante. Cet évitement, bien que temporairement réconfortant, peut conduire à un cycle d'inactivité et à une plus grande anxiété à l'idée d'aller de l'avant.
Il est important de comprendre qu'elle a besoin de consulter un psychiatre pour évaluer son état de santé et l'aider correctement. Il se peut qu'elle traverse une dépression.
Pour vous, en tant que parent, il est important de trouver cet équilibre délicat entre le soutien et l'encouragement à l'indépendance. Il pourrait être bénéfique pour vous d'envisager une thérapie axée sur les stratégies de soutien d'un être cher souffrant d'anxiété. Vous pourriez notamment apprendre à fixer des limites saines, à utiliser des techniques de communication efficaces et à gérer vos propres réactions émotionnelles.
Dans mon cabinet, j'offre des conseils aux parents qui se trouvent dans des situations similaires. La première consultation est gratuite et permet d'explorer ces défis et de développer des stratégies pour vous soutenir efficacement, vous et votre fille. N'oubliez pas qu'en cherchant de l'aide pour vous-même, vous aiderez également votre fille, car vous disposerez ainsi des outils nécessaires pour lui apporter la compréhension et le soutien dont elle a besoin.
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Coach de vie-Psyconeuroimmunologist -Psychanalyste
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Madame,
A la lecture de votre message je me demande quel a été le comportement de votre fille jusqu'à il y a deux ans, et ce qui a fait qu'elle a eu du mal à continuer ses études dans l'enseignement supérieur.
Est-ce "seulement" son anxiété ? Pourquoi celle ci a augmenté avec le niveau d'études ? Les a-t-elle mal choisi ?
A-t-elle vraiment un syndrome d'Asperger, qui pourrait effectivement expliquer quelques unes de ses difficultés ?
Ce qui est certain est que vous devez agir pour la pousser à se soigner : faites appel à votre médecin de famille, faites vous conseiller un psychiatre dont votre fille a certainement besoin. Ce médecin pourrait poser un diagnostic et donner une médication adaptée qui peut baisser son anxiété, voire soigner sa dépression. En parallèle elle a besoin d'une bonne psychothérapie, bien adaptée à ses problèmes.
Il est possible qu'elle accepte plus une thérapie familiale (avec vous et son père, voir sa fratrie, s'ils existent).
Vous avez du travail pour la convaincre de sortir de son isolation et d'oser se faire soigner vite : dites lui que vous vous inquiétez pour son avenir, qu'elle a des capacités à réveiller pour réussir dans la vie choisie à condition d'accepter les soins nécessaires.
Faites vous aider par des amis ou de la famille : il doit bien y avoir des personnes auxquelles votre fille fait confiance, dont elle respecte l'avis.
Je vous souhaite de parvenir à aider efficacement votre fille pour dépasser l'anxiété qui la paralyse.
sp
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Cécile,
Votre soutien en tant que maman est important car elle sait qu'elle peut se confier à vous et que vous êtes présente pour la soutenir et l'encourager.
Cependant, votre fille a peut-être besoin d'une aide différente en complément de la votre, pour prendre conscience du plein potentiel qu'elle a en elle.
Votre fille vous a t-elle fait par de l'envie/le besoin d'avoir une aide extérieure ?
Il existe divers organismes comme la Mission Locale par exemple, qui peuvent aider votre fille dans ses démarches (rédaction de CV, chercher un logement, etc). Une main tendue et un soutien neutre peut parfois être bénéfique pour réussir à entreprendre des démarches. De plus, cela lui permettrait de faire de nouvelles rencontres, notamment de jeunes qui sont potentiellement dans la même situation qu'elle, et donc se sentir soutenue à travers un groupe de son âge.
Peut-être serait-il intéressant de voir d'ou vient cette problématique et à quel moment elle est apparue pour traiter le problème à la source ?
Je reste à votre écoute si vous en ressentez le besoin.
Marie Veronneau, Psychopraticienne & Thérapeute du deuil
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Cécile,
Votre fille a besoin de soutien. Si cela fait 2 ans que cet état d’anxiété a débuté, j’imagine qu’elle a été suivie par un psychiatre ou un-e thérapeute ? A t-elle été médicamentée ? En tout cas un suivi avec un-e thérapeute pour avancer dans sa vie me semble essentiel.
Et en même temps, que s’est-il passé pour votre fille il y a 2 ans ? Quelle est l’origine du décrochage scolaire ? Y aurait-il eu un traumatisme ? Un événement familial, une situation qui l’aurait bouleversée ?
Quelle est son histoire ? Quelle est la votre qui est intimement liée ?
C’est en allant à la source que l’accompagnement sera plus efficace. Il y a très probablement des blessures à soigner. C’est seulement en s’occupant de ce point de départ que votre fille pourra retrouver l’énergie de vie, un élan pour avancer. Ce n’est certainement pas par la volonté que quoique ce soit pourra changer. Sinon ce serait déjà le cas.
Et je vous invite aussi à prendre soin de vous, à envisager d’aller voir un-e thérapeute pour trouver les ressources pour être soutien de votre fille, et également de vous-même car vous êtes impactée par sa situation.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Cécile.
Parmi les nombreuses informations que vous donnez, la suspicion d'Asperger TDAH attire mon attention. Le spectre autistique est vaste, et un diagnostic plus précis pourrait peut-être mieux lui permettre de mieux comprendre certaines difficultés, ce qui reviendrait à déculpabiliser et à pouvoir mieux s'adapter. Avoir la confirmation que des blocages sur certaines choses (démarches administratives, changement d'environnement, nouveauté, ...) relèvent de la neuroatypie et non de la paresse ou d'un manque de volonté peut être libérateur, remobiliser et orienter vers la recherche de solutions plus réalistes.
Concernant les symptômes qui évoquent plus la dépression et l'anxiété, j'ai la sensation (mais je peux parfaitement me tromper) que votre fille est dans une spirale culpabilisante : les efforts ne payent pas suffisamment, ce qui donne un sentiment d'échec et renforce le besoin de "bulle", de sécurité. Je pense qu'un suivi thérapeutique consistant en une écoute bienveillante, sans se concentrer sur des objectifs à atteindre, pourrait progressivement l'aider à aller mieux et ainsi lui permettre d'avoir l'énergie de cheminer vers plus d'autonomie.
Je me réjouis des progrès déjà effectués, dont vous parlez dans votre message, et vous souhaite une suite apaisée, pour elle et pour vous.
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio
17 JANV. 2024
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Bonjour Cécile,
Déjà bravo à vous pour avoir pu mettre en mots, les maux dont souffrent votre fille. Je pense qu'il urge d'effectuer un suivi thérapeutique via l'ACP ( approche centrée sur la personne). Cela implique une écoute active et bienveillante avec une posture compréhensive.
Il faudra donc l'écouter attentivement, la comprendre et proposer des pistes de sorties adaptées. Par exemple chercher à comprendre ce qui s'est passé avant et pendant ses études, mettre en lumière un éventuel choc émotionnel passé; in fine effectuer en amont un travail d'introspection avec votre fille.
N'hésitez pas à me contacter !
Bien cordialement!!!
Christian AMOUSSOU YEYE
Psychologue du travail
Psychothérapeute humaniste
17 JANV. 2024
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Bonjour,
Il faudrait déjà regarder si sa santé physique est bonne, notamment si elle n'a pas perdu trop de poids.
Les jeunes ont peur de la vie alors que les "vieux" ont peur de la mort.
Cette peur n'est pas anormale mais elle peut être accentuée par un caractère plus ou moins anxieux ou perfectionniste.
Il faut déjà pouvoir la rassurer par rapport à cette peur qui est normale et qui s'apprivoise.
Bien sûr cela est relié à un manque de confiance en soi ou-et une forme de burn out scolaire.
Il est également possible d'envisager un traitement médicamenteux pour l'accompagner et la soulager de ses symptômes d'angoisse.
Quoi qu'il en soit votre fille a besoin d'un accompagnement car la situation risque de s'enliser.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Cécile,
Vous soutenez votre fille et en cela, vous l'aidez déjà mais il peut être parfois difficile pour une fille d'écouter et de suivre les conseils de sa mère.
Vous pouvez alors chercher du soutien dans son environnement proche : un membre de la famille qui a son écoute, votre médecin traitant qui a sa confiance, afin de l'amener à décider d'elle-même d'entamer un suivi thérapeutique.
Plusieurs méthodes s'offrent à elle, dont certaines vous ont déjà été proposées. L'une d'elles a fait ses preuves dans l'accompagnement de la dépression, c'est la Thérapie Cognitive et Comportementale. Je vous invite à contacter un professionnel de votre région pour en savoir plus.
De même, il serait judicieux de vous faire aider aussi afin que vous ne restiez pas seule face à votre souffrance et à celle de votre fille.
17 JANV. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Cécile
Vous vous inquiétez pour votre fille, vous êtes sans doute très présente pour elle, c'est déjà en soi une grande aide que vous lui proposez soyez en assurée.
Sortir de la dépression est long et compliqué, il faut reconstruire une estime de Soi qui a été malmenée, cela se fait petit à petit.
Vous parlez d'une suspicion d'Asperger, c'est une piste à explorer, invitez votre fille à consulter un psychiatre qui pourra éventuellement poser un diagnostic et le cas échéant prescrire un traitement qui pourrait stabiliser l'état de votre fille et lui faire gagner en confort de vie en contenant ses angoisses.
Elle peut également se faire aider pour reconstruire un projet de vie, d'études, de job etc… Elle pourrait trouver de l'aide à la mission locale de votre commune.
Enfin, vous pouvez également l'encourager à penser un accompagnement thérapeutique pour qu'elle puisse traverser cette période plus rapidement et dans les meilleurs conditions. Il faut penser cette action comme un catalyseur, un accélérateur.
La Thérapie Narrative (je vous invite à vous renseigner à son sujet) est une bonne indication pour ce type de situation parque qu'elle s'intéresse en premier lieu à l'histoire de vie et au projet de vie du patient
Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter
Cordialement
Bruno BRICE
Thérapeute Narratif Psychopraticien
Consultations en cabinet et en vision
17 JANV. 2024
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Bonjour Cécile,
Pour aider votre fille, il faut impérativement la convaincre de se faire aider par un (ou plusieurs) professionnel. La dépression est une maladie profonde qu’il ne faut pas sous-estimer. De plus, il serait intéressant de réellement faire un diagnostic précis par rapport aux suspicions que vous avez. En effet, en mettant une étiquette sur ce qui nous touche, cela rend souvent plus simple ensuite de comprendre et de réagir en rapport avec ce qui est diagnostiqué. De plus, cela permet de s’informer sérieusement sur les troubles qui peuvent vous toucher.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
17 JANV. 2024
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Chère Cécile,
La description que vous faites de la situation met en lumière la souffrance de votre fille ainsi que la vôtre de la voir dans cet état de mal-être.
En tant que parent, face à l'angoisse de son enfant, nous sommes partagés entre la nécessité de prendre soin, d'entendre la souffrance, de ne pas brusquer, et le besoin d'impulser du mouvement à l'enfant pour l'aider à gérer cette angoisse. Comment être ni trop dans l'immobilisme, ni trop brusque.
Il me semble qu'il est de votre rôle de parent de poser des limites à l'immobilisme de votre fille par exemple en l'incitant fortement a entamé un suivi psychologique. Si sortir pour se rendre au cabinet d'un(e) psychologue est trop difficile pour elle, la télé consultation peut être une étape intermédiaire dans la prise en charge.
Je vous invite aussi à consulter pour vous en tant que parent : face à la souffrance de son enfant, un espace pour pouvoir en parler et réfléchir à son positionnement face à l'enfant est très aidant pour soi et pour l'enfant.
Je vous souhaite que les choses aillent mieux.
Sarah PEZET
psychologue clinicienne, psychanalyste