Comment gérer les émotions d’une maman

Bonjour Madame,

Je vous conseille vivement d’aller aussi voir et parler au psychiatre qui suit votre fils, pour être au courant de sa médication et vous assurer qu’il la prenne consciencieusement.

Vous pouvez aussi trouver un-e autre psychiatre qui le suive plus souvent en privé.
En effet si les médicaments sont obligatoires, une thérapie est nécessaire tout au long de la vie, et encore plus après une crise (comme celle qu’il a fait quand il a fait « la bêtise » respective).

Vous avez également besoin de vous informer en détail sur la maladie, pour savoir comment vous comporter avec lui, pour mettre en place et faire respecter une bonne discipline de vie qui lui est indispensable : il y a des livres sur la bipolarité écrits à l’intention de la famille.

Souvent des thérapies familiales sont aussi mises en place pour permettre à la famille de comprendre le malade et de l’intégrer au mieux.

Je vous souhaite d’arriver à aider votre fils à vivre une vie normale, et ainsi ne plus vivre dans la peur du lendemain.
sp

Bonjour

Afin de compléter le traitement du psychiatre qui par nature traite surtout le patient au niveau neurologique, je vous suggere fortement un suivi psycho-emotionnelle. Celui ci doit etre effectue idealement par un psychologu eet psychoterapeute ou un psychoterapeute afin de l´accompagner mentalement et emotionnellement et l´aider à gerer cette problematique.

Je suis à votre écoute en LIGNE ou par TELEPHONE

Angèle Krauth
Psychopraticienne Humaniste Gestalt

Bonjour Bijou,

Dans le cas d'une bipolarité (maniaco-dépressif était le nom qu'on donnait avant à la bipolarité), il faut un suivi psychiatrique. Si il a eu une décompensation qui l'a amené à l'hôpital alors ça signifie qu'il doit être suivi de prêt. Vous pouvez vous tourner vers un psychologue pour intensifier le suivi, ça va vous rassurer et le rassurer également. Par contre choisissez bien votre interlocuteur, la bipolarité n'est pas une névrose et on ne s'improvise pas apte à gérer ce type de profil (moi par exemple, je confesse que ce n'est pas mon domaine du tout!). Demandez à votre psychiatre qui a certainement dans son carnet d'adresse un professionnel capable de prendre le cas de votre fils avec le sérieux qu'il mérite (votre psychiatre doit être comme tous les psychiatre de France en ce moment, complètement débordé, je ne suis pas étonné qu'il ne puisse pas accueillir votre fils avec plus de régularité).

Quentin GARDRAT, Psychothérapie en ligne, tarif libre (le patient décide) Philothérapeute.

Bonjour,

En tant que maman, vous pouvez continuer à être présente pour votre fils. Dialoguer avec lui, vous faire une idée de la façon dont il voit sa vie depuis son énorme bêtise.

S'il a fait une bêtise, la sanction judiciaire est là pour poser une limite, que votre fils souffre de troubles ou non. Elle le contraint et l'oblige à penser à la façon dont il a agit, la façon dont il agit dans sa vie en général. Elle contribue aussi à lui permettre de se pardonner, poursuivre son existence de manière positive.

L'injonction thérapeutique fait partie ici de la sanction. C'est toujours à réfléchir car l'on vient mettre du soin, obligatoire qui se confond avec la sanction. Quel sens votre fils met-il a cette injonction thérapeutique ? En voit-il l'intérêt, la nécessité, ou trouve-t-il cela inutile ?
Si, comme vous le pensez, il a besoin d'un suivi plus important, comment l'amener à ce que ce soin obligatoire soit une démarche qu'il serait prêt à faire de lui même, par lui-même ?

Pour aller plus loin, quel sens mettre à ce que vous nommez cette énorme bêtise ?
Nous pouvons imaginer qu'il l'a faite dans une phase maniaque, ou le sentiment d'invincibilité peut conduire la personne bipolaire à se mettre en danger, ou mettre en danger autrui. Si c'est le cas, la maladie psychique est pour beaucoup dans le passage à l'acte délictueux.
C'est pourquoi, l'injonction thérapeutique doit impliquer une prise médicamenteuse prescrite par le psychiatre qui le suit afin de réguler l'humeur, diminuer l'intensité des phases maniaques et dépressives.
Seulement après, la question du sens de son acte peut se poser.
Si votre fils y est favorable vous pouvez avec lui chercher un psychologue qui pourra le voir plus souvent et qui proposera un soin de toute façon en lien avec l'injonction thérapeutique. Ou lui même pourra-t-il faire cette démarche de recherche.

S'il ne le souhaite pas, vous, son père, une fratrie, des amis peuvent de par leur présence être porteurs d'un étai qui lui permettra d'avancer. A condition de ne pas le réduire à sa bêtise, lui faire confiance pour un avenir qui lui permettra de pouvoir exercer sa liberté dans le cadre de la loi.

J'espère avoir répondu un peu à votre questionnement. Bon courage dans votre désir de soutenir votre fils.
Je reste à votre écoute.

Bruno Bonnand
Psychologue

Bonjour Mme,

Votre fils peut compléter son suivi psychiatrique par une psychothérapie, avec un.e psychothérapeute formé.e à la psychopathologie clinique.
En même temps, est-ce la demande de vote fils ou la votre ?
Peut-être avez-vous besoin de vous faire accompagner pour traverser cette difficulté et trouver une oreille attentive.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching parental.

Bonjour

Si véritablement un diagnostic de bipolarité a été établi concernant votre fils il convient, d'une part qu'il ait un traitement et qu'il le suive régulièrement (dans ce sens un rendez vous une fois par mois est suffisant avec le psychiatre) mais il serait également souhaitable qu'il ait aussi un suivi psychothérapeutique d'accompagnement. S'il vit avec vous il faut surtout veiller à la prise des médicaments.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour Bijou,

Je vous remercie pour votre message et je comprends votre inquiétude de maman.

Je vous donne une piste à explorer, ça serait de prendre contact avec la GEM (groupe d'entraide mutuelle troubles psy) au plus proche de chez vous. Cette association pourra vous apporter les conseils/orientations que vous recherchez pour accompagner au mieux votre enfant.

Excellente continuation à vous
Marjorie Lugari *Psychanalyste *Aide à la parentalité *Visio uniquement

Bonjour Bijou
Votre fils vit avec ses émotions et ses comportements d'adulte résultats de blessures liées à des événements douloureux non soignées... ... Peu m'importe l'étiquette ! Le travail du thérapeute en libération des émotions est d'écouter le petit garçon qui hurle à l'intérieur de votre fils et qui se manifeste dans les comportements qu'il a au présent...
Pourquoi une émotion surgit en nous ? comme la tristesse ? la colère ? ... La tristesse remplit notre coeur parce que nous vivons un événement triste. La tristesse ne partira que si elle est profondément entendue... si la tristesse reste plusieurs mois voire des années c'est que la blessure causée par un événement triste, saigne encore. Ce n'est qu'en retrouvant cet événement douloureux de base que la tristesse se sentant entendue, comprise, partira...
Il en est presque de même pour la colère... La colère grandit en nous quand nous avons vécu un ou des événements qui ont atteint nos propres limtes. la colère c'est une révolte contre notre inacceptable !
Donc une émotion s'écoute, s'entend mais surtout ne se canalise pas sinon elle resonne à la porte jusqu'a ce qu'on lui ouvre enfin la porte pour l'accueillir, l'accepter et la verbaliser pour la faire partir...
Une émotion demeure active tant que son message n'a pas été entendu ... l'émotion se manifeste de plus en plus fort jusqu'à ce soit retrouver l'événement de base qui l'a mise dans le coeur. Il s'agit d'effectuer un travail qui consiste à regarder le vécu avec lucidité et beaucoup de courage.
Bien à vous
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
psychologue clinicienne

Bonjour Bijou
Vous avez bien fait d'appeler le psychiatre pour lui dire vos inquiétudes. C'est dommage qu'il ne puisse pas voir votre fils plus souvent mais vous pouvez avoir recours à d'autres professionnels: psychologue, psychothérapeute pour des thérapies de soutien.
Vous pourriez aussi prendre contact avec des associations d'entraide pour les personnes bipolaires et il existe aussi des "groupe d'entraide mutuelle" pour les personnes qui ont des maladies psy.
Je ne sais pas si votre fils a une reconnaissance de handicap de la MDPH mais si c'est le cas, il peut aussi être suivi par un SAMSAH.
Vous ne donnez pas beaucoup de détails mais il serait aussi important de voir ce que votre fils en pense, son état d'esprit par rapport à la situation et quels sont ses besoins.
Je suis à votre disposition si vous voulez en parler.
Nathalie Goursolas Bogren
Analyste transactionnelle
DU addictologie générale

Bonjour,

Vous pouvez lui proposer un suivi plus soutenu avec un(e) psychologue.

C'est rare que les psychiatre fassent des suivis soutenus, ce n'est peut être même pas leur rôle.

Cordialement,
Arnaud SOTO, psychologue, praticien EMDR