Avis sur la clinophilie
Depuis 2021, je suis dans une rechute de burnout/dépression pour cause de surcharge de stress, entre autres.
Lors du 1e Burnout de 2016, j'ai connu des moments de "clinophilie" sans savoir ce que c'était. Je passais parfois la journée au lit, sans lire, ni écouter de musique, sans manger, ni boire. Je somnolais et demeurais immobile, sans réel appétit de vie. J'ai mis cela sur le compte du Burnout, de la nécessité du repos.
Par la suite 2016-2021, il m'est arrivé de passer une journée "off" de temps à autre. Aussi, le samedi et le dimanche, j'aimais traîner au lit jusque 13 heures.
Comme je le précise, le phénomène était limité.
A partir de 2021, tout a changé. Ce nouvel écroulement a établi la clinophilie comme un état plus présent, qui a augmenté fortement au cours des mois.
Cela n'a pas éveillé la curiosité de mon thérapeute plus que cela, ni celle du psychiatre.
Aujourd'hui, je passe près dune journée sur 3 au lit! Je n'ai pas envie de ma lever et mes tentatives pour contrer cela se soldent par des échecs : la volonté ne peut rien.
L'aspect pernicieux de ce symptôme est que ce n'est pas désagréable de rester au lit : je m'y sens au chaud, protégé, isolé, hors du monde, et jusqu'à un certain point, c'est agréable. J'ajoute que je vis seul et que le phénomène n'a aucune répercussion sur la vie d'une autre personne.
Se rebeller ne sert à rien. J'ai donc "accepté" le phénomène ne notant ce qui se passe durant ces journées "off". Comme je suis considéré comme "invalide", je n'ai pas à prester d'emploi (de toutes les manières, je n'en ai plus - rupture de contrat après le 2e Burnout). On pourrait dire que c'est OK, sauf que je finis par le vivre mal. Les autres journées, je me sens mieux, plus fidèle à moi-même, je suis actif.
A l'état de clinophilie, je suis l"otage" d'un symptôme !
Pour le moment, le thérapeute que je consulte ne semble pas s’inquiéter du phénomène. Il reconnaît sa difficulté, mais suggère que s'occuper du trauma qui a rejaillit à l'occasion du B.O. est plus important.
Il n'empêche : j'ai besoin de communiquer avec des personnes qui connaissent cet état. Connaissez-vous des techniques qui aident à diminuer le poids de la clinophilie? Quelles sont vos propres expériences et sensations/émotions face à cela?
Merci par avance pour vos réactions et informations, tout partage est bienvenu.
En vous souhaitant une belle journée