Mon étrange pédopsychiatre
Bonjour, j'ai 41 ans, je suis se qu'on appelle une survivante, une femme très résilliante. J'ai eu une enfance dégueulasse. À 14 ans j'avais vécu beaucoup plus de problèmes que 12 personnes dans leurs vies entières . J'ai fait une tentative de suicide et j'ai rencontré un pédopsychiatre formidable qui m'a énormément aidé. (Mon père est mort quand j'avais 4 ans) Ça cliqué ensemble, on a beaucoup de goût en commun, je le voyais régulièrement 7 jours par semaines après je le voyais aux semaines, il me donnait des médicaments, ma dépression était très difficile à soigner. Bref, j'ai continué à le voir fréquemment, à lui téléphoner fréquemment, on allait même au restaurant ensemble, c'est arrivé 3 fois à peu près, il m'a suivi jusqu'à l'âge de 31 ans. Je ne voulais pas d'autre médecin, je suis très attaché à mon pédopsychiatre. Disont qu'il n'était pas comme les autres pédopsychiatre et psychiatre. On se parle 3 fois par semaine, au téléphone, il me raconte sa vie, ses problèmes avec sa femme, ses problèmes financiers, on rit, on philosophe, on se chicane des fois aussi lolQuand je suis malade physiquement, il me soigne. On très proche, on l'a toujours été, ça va faire 29 ans qu'on se parle 3 fois par semaine plus les couriels et les sms, il me fait beaucoup de compliments depuis longtemps,que je suis belle, intelligente, j'ai une belle âme ect.. On est comme inséparables . Ma nouvelle psychiatre trouve notre relation très bizarre. Je lui dit que j'ai pas eu de père, que ce Dr m'a toujours aidé dans la vie.Des fois de drôle de manière, j'ai déjà dormie dans son auto, parce que ma mère psychotique avait tout jetée mes fringues dehors et vérouillier les portes, m'a déjà donné de l'argent et même il a payé mes médicaments une fois, car je n'avais pas d'argent . La plus grande peur que j'ai c'est de le perdre. Il est tout mon univers, il y quelques années j'ai développé une maladie auto-immune rare, qui me condamne à rester chez moi à cause de la douleur chronique, dont je souffre. Donc ma question est que j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose. Sans lui, ça va être un deuil énorme, comme perdre un ami proche et une figure paternel. J'ai peur de se moment, car je le sais que ça va arriver.