Les 6 bienfaits d'une thérapie avec la maïeusthésie

Qu'est-ce que la maïeusthésie et comment peut-elle nous aider ? Découvrez tous ses bienfaits et les clés de ce type de thérapie.

9 MARS 2023 · Lecture : min.
Les 6 bienfaits d'une thérapie avec la maïeusthésie

La maïeusthésie met en lumière les parties de soi qui souffrent : c'est une écoute basée sur le ressenti et non sur l'intellect. Il ne s'agit pas de se souvenir, mais d'explorer les sentiments éprouvés à des moments clés de sa vie, ou par des personnes proches de son vécu à un moment donné, qu'ils aient été bénéfiques ou préjudiciables à la personne que l'on est aujourd'hui, et qui a besoin d'en parler. Le traumatisme est ainsi plus facilement accessible, car il s'agit d'une plongée dans le psychisme, loin des interprétations et des synthèses intellectuelles que l'on peut être tenté d'élaborer pour essayer de mieux se comprendre.

Quels sont les avantages de la maïeusthésie ?

Nous sommes directement confrontés à la question : "Comment la personne que j'étais à ce moment de ma vie l'a-t-elle vécu ? Je l'avais oublié, je m'en étais fait une représentation...". Voici quelques avantages de cette forme de thérapie :

  1. Ne pas juger qui vous êtes, ce que vous êtes, ce que vous pensez ou avez fait : ni vous, ni les êtres émergents qui peuvent apparaître dans la conversation ne sont jugés. Cette ouverture à l'autre, que le praticien invite son patient à avoir vis-à-vis de lui-même et des êtres du passé (lui-même, ou ceux dont il est issu, par exemple) est bénéfique, car elle permet une observation des êtres et de leurs actions, sans passer par le filtre de la haine, du mépris, de la passion, etc.
  2. La bienveillance envers la personne que nous sommes : mais aussi envers ceux que nous avons été dans le passé, ceux qui ont été nos parents, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, etc. Savoir observer en toute équité la pertinence de leurs actes. Il ne s'agit pas d'excuser ou de changer ce qui a été fait et vécu, mais d'en percevoir la pertinence, même dans l'atrocité.
  3. Le respect du symptôme et des résistances : comme des alliés précieux qui mènent à la source de ce qui interpelle. Il n'est pas nécessaire de les combattre, mais de les suivre.                                                       Maiéuthise
  4. Guidance n'est pas directive : c'est-à-dire que le praticien n'est pas devant le patient pour le tirer vers là où il pense qu'il est préférable d'aller, ni pour le pousser vers là où il pense qu'il serait efficace d'aller plus loin : praticien et patient sont côte à côte, sur un pied d'égalité, et marchent ensemble vers là où il est plus juste et pertinent pour le patient d'aller. La résistance et l'hésitation font partie du voyage, elles sont des alliées précieuses. Pour donner une image, le patient conduit et a la route en tête, le praticien regarde la route et a la boussole. Cette absence de pouvoir sur le patient est importante, notamment dans la confiance qu'implique l'échange et l'abandon total de soi.
  5. Apprendre une écoute basée sur le ressenti : une écoute à laquelle nous ne sommes pas habitués dans notre société. Il ne s'agit pas de scruter ce qui se passe à l'intérieur de soi, mais d'observer les mécanismes à l'œuvre, qui passent par le corps, par les émotions. Puis de les interroger pour se connecter à une ou plusieurs parties de soi qui souffrent. Ce type d'écoute est bon pour soi, et est ensuite accessible dans sa vie personnelle et professionnelle.
  6. Pas de limite de temps : une séance s'arrête là où c'est pertinent pour le patient. Le but est d'arriver à un moment où il est opportun de mettre fin à la séance, ce qui favorise le bien-être du patient. Ainsi, une séance peut durer entre une heure et deux heures et demie, en fonction de ce qui vous convient.

Ce sont là quelques-uns des principaux avantages de la maïeusthésie et de la manière dont elle peut nous aider.

PUBLICITÉ

Écrit par

Grégory Boucheron

Voir profil

Bibliographie

  • Tournebise, T (2012). L'écoute thérapeutique. Art de la psychothérapie.
  • Tournebise, T (2011). Le grand livre du psychothérapeute. Art de la psychothérapie.

Laissez un commentaire

PUBLICITÉ

derniers articles sur psychothérapie

PUBLICITÉ